Mathieu Berger
UCLouvain (University of Louvain), CriDIS, Faculty Member
- Urban Planning, Community Engagement & Participation, Urban Sociology, Pragmatism, Deliberative Democracy, Political Ethnography, and 30 moreEthnography of Communication, Ethnography, Participatory Democracy, Homelessness, Erving Goffman, Frame Analysis, Peirce Pragmaticist Semiotics, Inclusive Democracy, Empowerment, Prostitution, Sex Work, Obscenity, Pornography, Underground Economies, Urban Studies, Urban Ambiances, Rural Geography, Rural Planning, Urban Agriculture, Istanbul, Jurgen Habermas, Jack Katz, Niklas Luhmann, Infrapolitics, Jacques Rancière, Peter Sloterdijk, Relevance Theory, Skateboarding and Skate Culture, Umwelt, and Time Studies(Ethnography of Communication, Ethnography, Participatory Democracy, Homelessness, Erving Goffman, Frame Analysis, Peirce Pragmaticist Semiotics, Inclusive Democracy, Empowerment, Prostitution, Sex Work, Obscenity, Pornography, Underground Economies, Urban Studies, Urban Ambiances, Rural Geography, Rural Planning, Urban Agriculture, Istanbul, Jurgen Habermas, Jack Katz, Niklas Luhmann, Infrapolitics, Jacques Rancière, Peter Sloterdijk, Relevance Theory, Skateboarding and Skate Culture, Umwelt, and Time Studies)edit
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Cet article présente quelques apports des théories de l’image à la pratique de l’observation en sociologie. L’interprétation des images par leurs formes est d’abord l’occasion de rappeler qu’une observation est toujours tributaire de «... more
Cet article présente quelques apports des théories de l’image à la pratique de l’observation en sociologie. L’interprétation des images par leurs formes est d’abord l’occasion de rappeler qu’une observation est toujours tributaire de « concepts visuels » et des formes sociales qu’ils nous permettent de dégager dans le visible. L’évocation de la distinction établie par Barthes entre le studium et le punctum permet une transition vers une approche de l’image par les signes et la proposition d’une méthode de « description dense » proprement sémiotique. Dessous la forme symbolique, qui vaut dans sa typicité, la signification d’une image se déploie dans les régimes infra-symboliques de l’indice et de l’icône. En deçà d’une appréhension générale et de sens commun (« tiercéité »), l’expérience de l’image est irréductiblement indexicale, contextuelle (« secondéité ») et produit des interprétants intimes (« priméité »). La densité considérable des descriptions qu’il est possible de faire d’une photographie banale est alors l’occasion de penser les images comme des « phénomènes saturés » dont l’interprétation qualitative requiert une certaine durée, des possibilités de revisite et de réinterprétation. C’est à cette question de la temporalité et de l’effort d’interprétation qu’est consacrée la dernière partie de l’article, qui aborde le processus de (trans)formation du regard de l’ethnographe et le rôle qu’y jouent l’abduction et l’imagination sociologique.
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Desde 2015, o projeto Metrolab reúne arquitetos, planejadores urbanos, geógrafos e sociólogos em Bruxelas para realizar pesquisas de ação sobre projetos de desenvolvimento urbano financiados pela política pública europeia FEDER. Inspirado... more
Desde 2015, o projeto Metrolab reúne arquitetos, planejadores urbanos, geógrafos e sociólogos em Bruxelas para realizar pesquisas de ação sobre projetos de desenvolvimento urbano financiados pela política pública europeia FEDER. Inspirado nas práticas de pesquisa da Escola de Chicago e na epistemologia do pragmatismo americano, esse projeto de laboratório-observatório teve como objetivo reunir observadores acadêmicos e atores de políticas públicas em torno de situações urbanas concretas, a fim de aprimorar essas últimas por meio de investigação e experimentação. Neste artigo, o autor, como coordenador do Metrolab, faz uma retrospectiva dos sucessos e das dificuldades desse empreendimento, que consistiu em acolher e reunir tipos muito diferentes de conhecimento sobre a cidade, formas de engajamento e percepções da realidade urbana. O texto enfatiza especialmente os desafios de comunicação e intercompreensão levantados por essas práticas de pesquisa-ação, situações em que os modos de significação plurais e concorrentes entram em tensão. Duas variedades desses desafios, descritas aqui como ecosemióticas, são discutidas: as que ocorrem entre representantes de diferentes disciplinas dentro da equipe científica do Metrolab; e as que envolvem o laboratório-observatório e os atores dos projetos urbanos monitorados.
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Les travaux en sciences sociales et politiques relatifs à la disqualification de certains participants dans des processus de démocratie participative ne manquent pas. La plupart d’entre eux traitent de la question en se focalisant sur les... more
Les travaux en sciences sociales et politiques relatifs à la disqualification de certains participants dans des processus de démocratie participative ne manquent pas. La plupart d’entre eux traitent de la question en se focalisant sur les actes de discours ratés, malheureux, par lesquels les participants considérés apparaissent publiquement inaptes à la discussion, délibération, consultation, etc. Lorsqu’elles s’inquiètent de difficultés pouvant précéder la prise de parole, pointant la reconnaissance antédiscursive de l’énonciateur comme condition de félicité primordiale pour l’énonciation, ces recherches limitent souvent l’examen empirique à quelques critères catégoriels (genre, couleur de peau, signes culturels ou religieux, marqueurs de classe), et associent donc les processus d’exclusion à des types de participants. Dans ce texte, en revenant sur un exemple flagrant d’infélicité issu d’une ethnographie d’assemblées civiques en Californie, l’auteur retrouve les signes spécifiques et retrace les processus perceptifs et sémiotiques non verbaux à travers lesquels, en amont de la prise de parole, le caractère malvenu de la participation d’un individu “se pressent”, “se devine”, puis “se découvre” dans une séquence de micro-événements générant un trouble croissant. Dans une perspective pragmatiste, l’indésirable y est redéfini dans les termes du malvenu, l’exclusion du participant — que l’auteur nomme ici excommunication — s’accomplissant pas à pas au fil d’une venue malencontreuse à la communauté communicante.
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Depuis 2015, le projet Metrolab rassemble à Bruxelles architectes, urbanistes, géographes et sociologue autour de recherches-actions menées auprès de projets de développement urbain financés par la politique européenne FEDER. Inspiré par... more
Depuis 2015, le projet Metrolab rassemble à Bruxelles architectes, urbanistes, géographes et sociologue autour
de recherches-actions menées auprès de projets de développement urbain financés par la politique européenne FEDER. Inspiré par les pratiques de recherche de l’École de Chicago et l’épistémologie du pragmatisme américain, ce projet de laboratoire-observatoire a visé à rapprocher, autour de situations urbaines concrètes, observateurs universitaires et acteurs d’une politique publique, afin d’améliorer cette dernière par l’enquête et l’expérimentation. Dans cet article, l’auteur, en tant que coordinateur du Metrolab, revient sur
les réussites et difficultés de cette entreprise consistant à accueillir et faire coopérer des savoirs au sujet de la ville, des formes d’engagement et des perceptions de la réalité urbaine très différents. Le texte insiste en particulier sur les épreuves de communication et d’intercompréhension soulevées par ces pratiques de recherche-action, ces situations dans lesquelles des mo(n)des de signification pluriels et concurrents entrent en tension. Trois variétés de ces épreuves, qualifiées ici d’éco- sémiotiques, sont détaillées : celles qui se sont jouées entre représentants de disciplines différentes au sein de l’équipe scientifique du Metrolab ; celles qui ont associé le laboratoire- observatoire et les acteurs des projets urbains suivis ; enfin celles qui se sont posées entre l’observatoire et ceux qui l’ont observé, évalué, qu’il s’agisse de l’autorité de gestion régionale ou d’acteurs critiques issus d’associations et de collectifs militants.
de recherches-actions menées auprès de projets de développement urbain financés par la politique européenne FEDER. Inspiré par les pratiques de recherche de l’École de Chicago et l’épistémologie du pragmatisme américain, ce projet de laboratoire-observatoire a visé à rapprocher, autour de situations urbaines concrètes, observateurs universitaires et acteurs d’une politique publique, afin d’améliorer cette dernière par l’enquête et l’expérimentation. Dans cet article, l’auteur, en tant que coordinateur du Metrolab, revient sur
les réussites et difficultés de cette entreprise consistant à accueillir et faire coopérer des savoirs au sujet de la ville, des formes d’engagement et des perceptions de la réalité urbaine très différents. Le texte insiste en particulier sur les épreuves de communication et d’intercompréhension soulevées par ces pratiques de recherche-action, ces situations dans lesquelles des mo(n)des de signification pluriels et concurrents entrent en tension. Trois variétés de ces épreuves, qualifiées ici d’éco- sémiotiques, sont détaillées : celles qui se sont jouées entre représentants de disciplines différentes au sein de l’équipe scientifique du Metrolab ; celles qui ont associé le laboratoire- observatoire et les acteurs des projets urbains suivis ; enfin celles qui se sont posées entre l’observatoire et ceux qui l’ont observé, évalué, qu’il s’agisse de l’autorité de gestion régionale ou d’acteurs critiques issus d’associations et de collectifs militants.
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L’ethnographie qui suit applique à un espace politique municipal (le City Council de Los Angeles) la perspective développée par Goffman dans « La folie dans la place ». Elle retrace d’abord, sur des temps longs (2006-2019), l’émergence et... more
L’ethnographie qui suit applique à un espace politique municipal (le City Council de Los Angeles) la perspective développée par Goffman dans « La folie dans la place ». Elle retrace d’abord, sur des temps longs (2006-2019), l’émergence et la stabilisation d’un groupe de déviants civiques qualifiés de gadflies, qui constitue aujourd’hui une sorte de contre-institution municipale. À partir de descriptions, nous chercherons à comprendre ce que l’engagement forcené des gadflies dans ces assemblées et la folie qui s’y manifeste détruisent de l’expérience d’une participation à la sphère civique, puis nous tenterons de caractériser l’expérience et l’environnement – que les élus municipaux qualifient d’« environnement toxique » – qui se reconstituent affectivement sur ces ruines. Il s’agira pour cela de qualifier plus précisément cette mauvaise disposition sur laquelle déviants civiques et acteurs officiels semblent s’accorder et qu’ils cultivent à travers leurs interactions au City Council. C’est vers une phénoménologie du ressentiment que nous nous tournerons, l’antisphère civique étudiée se présentant alors comme une « communauté de ressentiment », une cellule où gouvernants et gouvernés se trouvent enfermés par défaut et où, sans espoir ou illusion de communication, « tenir ensemble » consiste pour eux à partager leur malaise et à nourrir leur fureur. Nous serons particulièrement attentifs aux manifestations et conséquences d’un « ressentiment démophobe » du côté des élus, qui sera étudié à la fois sous sa face pathique, incapacitante (malaise) et sous sa face active, productive (fureur). Détailler les « productions » du ressentiment du gouvernant pour le gouverné (réduction du citoyen à un sujet pathologique, conjuration de l’interaction communicative et de l’esprit public, nihilisme politique) nous permettra de distinguer le véritable « auto-empoisonnement démocratique » à l’œuvre dans ces assemblées, de cas plus documentés dans lesquels l’aversion des élus pour la parole citoyenne est « seulement » affaire de mépris.
Research Interests: Sociology, Collective Behavior, Political Sociology, Ethnography, Urban Politics, and 14 moreCommunity Engagement & Participation, Collective Action, Populism, Public Sphere, Urban Sociology, Democracy, Public Space, Los Angeles, Emotions, Atmosphere, Radicalism, Nietzsche’s evaluation on Men of Ressentiment, Resentment, and Atmosphere/ambiances
Ce texte invite à approcher la participation civique ou politique à partir d’une "perspective de l’hospitalité" inspirée par les travaux de Joan Stavo-Debauge. Selon l’auteur, les sciences sociales de la citoyenneté et de la démocratie... more
Ce texte invite à approcher la participation civique ou politique à partir d’une "perspective de l’hospitalité" inspirée par les travaux de Joan Stavo-Debauge. Selon l’auteur, les sciences sociales de la citoyenneté et de la démocratie gagneraient à concevoir qu’une démocratie participative ne peut s’accomplir qu’à travers des épreuves de réception ; des épreuves engageant simultanément la réceptivité de l’ensemble social ou politique auquel on prend part et la recevabilité de celui qui vient prendre part, ou de ce qu’il avance. L’auteur ouvre alors deux champs d’enquête : le premier consiste en l’élaboration théorique du concept éco-sémiotique de « milieu de réception » ; le second consiste à repenser la sociologie de l’engagement à travers une phénoménologie de la venue et de l’arrivée.
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Ce texte tente de poser les jalons d’une critique interne et reconstructrice de la "Théorie de l’agir communicationnel" de Jürgen Habermas. A travers la discussion de penseurs chers à Habermas (C.S. Peirce, K. Bühler, G. H. Mead),... more
Ce texte tente de poser les jalons d’une critique interne et reconstructrice de la "Théorie de l’agir communicationnel" de Jürgen Habermas. A travers la discussion de penseurs chers à Habermas (C.S. Peirce, K. Bühler, G. H. Mead), l’auteur plaide pour une "sensibilisation" du modèle de rationalité développé par le francfortois, condition d’une meilleure capacité de description des situations et processus de communication, autrement dit, d’un plus grand réalisme de la théorie : réalisme sémiotique, par la prise en compte de l’instabilité de la signification dans les situations d’interlocution (Bühler) et de la multi-modalité de sémioses combinant le symbolique, l’indiciel et l’iconique, aspects de tiercéité, de secondéité et de priméité (Peirce) ; réalisme écologique, à travers une plus grande attention pour les situations concrètes, pour les corps qui soutiennent la communication, ainsi que pour les milieux qui l’accueillent et la reçoivent (Mead).
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A partir d'une lecture de Behavior in Public Places, l'auteur revient sur les apports d'E. Goffman aux théories de l'espace public politique. Théoriser les pratiques démocratiques demande de les appréhender comme des interactions censées... more
A partir d'une lecture de Behavior in Public Places, l'auteur revient sur les apports d'E. Goffman aux théories de l'espace public politique. Théoriser les pratiques démocratiques demande de les appréhender comme des interactions censées avoir lieu. La locution "avoir lieu" est prise comme le point de départ d'une réflexion en trois temps, l'auteur explorant différentes acceptions articulées dans l'oeuvre de Goffman ("to take place", "to be held", "to happen") et leurs implications pour une épistémologie de l'engagement public.
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La participation citoyenne observable dans les assemblées de dispositifs d’État est régulièrement critiquée pour son faible impact sur les décisions et actions politiques. Une ethnographie attentive de ces espaces permet de saisir,... more
La participation citoyenne observable dans les assemblées de dispositifs d’État est régulièrement critiquée pour son faible impact sur les décisions et actions politiques. Une ethnographie attentive de ces espaces permet de saisir, au-delà de l'absence des effets positifs escomptés, une négativité propre à la « participation faible ». Appliquée à l’interaction démocratique, cette négativité tient, d’un côté, à l’engendrement de réflexes, habitudes et techniques « démophobes » chez les organisateurs de la participation, et d’un autre côté, à l’installation dans ces lieux de « publics fantomatiques ». Si ces publics fantomatiques ne sont pas seulement des abstractions (W. Lippmann), comment suivre leur formation et les étudier comme des réalités en train de se faire (J. Dewey) ? L’enquête, menée en Belgique et aux États-Unis, explore trois ensembles de dynamiques : errements, virtualisation et désintégration des engagements citoyens.
Research Interests: Sociology, Political Sociology, Political Philosophy, Pragmatism, Political Participation, and 13 moreSocial Sciences, Ethnography, Participatory Design, Community Engagement & Participation, Social Interaction, Jurgen Habermas, Deliberative Democracy, John Dewey, Speech Act Theory, Axel Honneth, Erving Goffman, Walter Lippmann, and Frame Analysis
Ces dernières années, dans le domaine de la participation citoyenne aux politiques de la ville, bon nombre de chercheurs en philosophie politique et en sciences sociales ont plaidé pour un décentrement du discours et de l’argumentation,... more
Ces dernières années, dans le domaine de la participation citoyenne aux politiques de la ville, bon nombre de chercheurs en philosophie politique et en sciences sociales ont plaidé pour un décentrement du discours et de l’argumentation, pour une communication démocratique plus « inclusive », plus « sensible », davantage en prise sur les environnements, sur les dimensions expérientielle et matérielle des problèmes urbains. Le message semble avoir été reçu. Visites de groupes dans les quartiers, reportages vidéo ou photo, expositions de dessins, jeux de construction, fonds de cartes à recouvrir d’icônes et de gommettes autocollantes, ateliers visant à imaginer « la ville de ses rêves », activités de théâtre-action, jeux de rôle et jeux de plateau, etc., sont en effet devenus des incontournables de la « boîte à outils » des professionnels de la participation. Dans cet article, plutôt que de nous intéresser aux différents « outils » dans leurs spécificités, nous voudrions interroger plus généralement la prolifération des méthodes cadrant les contributions citoyennes dans le domaine de l’image ou de l’imagination, et repliant la parole ordinaire dans ses fonctions d’ostension et de figuration, c’est-à-dire dans ses fonctions « indexiques » et « iconiques » (Charles Sanders Peirce). L’hypothèse qui nous guide est celle-ci : en lieu et place d’un enrichissement des processus de communication, on assisterait plutôt à un véritable « tournant sémiotique » dans les pratiques de démocratie participative ; un tournant à travers lequel l’image profane en viendrait peu à peu à se substituer au discours citoyen et à éluder, avec lui, les prétentions d’articulation, de problématisation, de synthèse et de généralisation chez les « participants ordinaires ».
Research Interests: Semiotics, Sociology, Political Sociology, Political Philosophy, Pragmatism, and 44 morePolitical Theory, Ethnography, Pragmatics, Participatory Design, Democratic Theory, Community Engagement & Participation, Inclusive Design, Peirce, Urban Planning, Democratization, Urban Regeneration, Public Deliberation, Urban Studies, Participation, Jacques Rancière, Deliberative Democracy, Media and Democracy, Ethnography of Communication, Charles S. Peirce, Democracy, Participatory Democracy, Peirce Pragmaticist Semiotics, Civic Engagement, Political Ethnography, Youth Political Participation, Radical Democracy, Ethnography of urban spaces, Peircean Semiotics, Sémiotique, Semiotique, Sociology of Communication, Sociologie, Art and Politics, Urban Design, Citizen participation, Semiotica, Sociologie Urbaine, Ethnographie, Inclusive Democracy, Democracy and Citizenship Education, Sémiotique, Espace, Architecture, Architecture and Public Spaces, Sociologie Pragmatique, and Architecture a(Political Theory, Ethnography, Pragmatics, Participatory Design, Democratic Theory, Community Engagement & Participation, Inclusive Design, Peirce, Urban Planning, Democratization, Urban Regeneration, Public Deliberation, Urban Studies, Participation, Jacques Rancière, Deliberative Democracy, Media and Democracy, Ethnography of Communication, Charles S. Peirce, Democracy, Participatory Democracy, Peirce Pragmaticist Semiotics, Civic Engagement, Political Ethnography, Youth Political Participation, Radical Democracy, Ethnography of urban spaces, Peircean Semiotics, Sémiotique, Semiotique, Sociology of Communication, Sociologie, Art and Politics, Urban Design, Citizen participation, Semiotica, Sociologie Urbaine, Ethnographie, Inclusive Democracy, Democracy and Citizenship Education, Sémiotique, Espace, Architecture, Architecture and Public Spaces, Sociologie Pragmatique, and Architecture a)
(Political Theory, Ethnography, Pragmatics, Participatory Design, Democratic Theory, Community Engagement & Participation, Inclusive Design, Peirce, Urban Planning, Democratization, Urban Regeneration, Public Deliberation, Urban Studies, Participation, Jacques Rancière, Deliberative Democracy, Media and Democracy, Ethnography of Communication, Charles S. Peirce, Democracy, Participatory Democracy, Peirce Pragmaticist Semiotics, Civic Engagement, Political Ethnography, Youth Political Participation, Radical Democracy, Ethnography of urban spaces, Peircean Semiotics, Sémiotique, Semiotique, Sociology of Communication, Sociologie, Art and Politics, Urban Design, Citizen participation, Semiotica, Sociologie Urbaine, Ethnographie, Inclusive Democracy, Democracy and Citizenship Education, Sémiotique, Espace, Architecture, Architecture and Public Spaces, Sociologie Pragmatique, and Architecture a)
The globally unfavourable assessment of state-generated forms of participation often extends to the citizens’ talk in itself. Today, it is the very idea that ordinary citizens are able to express themselves in a relevant and fruitful way... more
The globally unfavourable assessment of state-generated forms of participation often extends to the citizens’ talk in itself. Today, it is the very idea that ordinary citizens are able to express themselves in a relevant and fruitful way during technical and tightly framed public discussions that seems to be called into question. How do citizens respond to the difficulty to express their ideas or concerns about their neighbourhood, in a forum where they have been invited to do so? What are their reactions to repeated failure to impact the discussions and the projects? ‘Exit’, ‘voice’ and ‘loyalty’ are three typical reactions to dissatisfaction. This paper will describe a fourth option, ‘internal resistance’. Following this option, citizens, while conserving appearances of loyalty, resituate themselves in the interaction through tactical moves that are found to each illustrate one of the main principles of Goffman’s conception of the ‘interaction order’: focusing, mutuality, equality.
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Cette conclusion de l'ouvrage "Whose Future Is Here?" tire les enseignements de la recherche-action menée par le collectif ARCH en 2019 dans le quartier Nord de Bruxelles et interpelle les pouvoirs publics bruxellois, en proposant des... more
Cette conclusion de l'ouvrage "Whose Future Is Here?" tire les enseignements de la recherche-action menée par le collectif ARCH en 2019 dans le quartier Nord de Bruxelles et interpelle les pouvoirs publics bruxellois, en proposant des pistes d'actions pour une adaptation des politiques de la ville aux spécificités des quartiers de gare dans une grande métropole et aux enjeux de l'hospitalité urbaine devant le fait migratoire.
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This conclusion to the book "Whose Future Is Here? draws lessons from the research-action carried out by the ARCH collective in 2019 in the Northern Quarter of Brussels and challenges Brussels public authorities by proposing courses of... more
This conclusion to the book "Whose Future Is Here? draws lessons from the research-action carried out by the ARCH collective in 2019 in the Northern Quarter of Brussels and challenges Brussels public authorities by proposing courses of action for adapting city policies to the specific characteristics of station districts in a large metropolis and to the challenges of urban hospitality in the face of migrations.
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Illustration de Pauline Varloteaux
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Co-écrit avec Pauline Varloteaux (architecte).
Recherche et illustrations de Pauline Varloteaux.
Recherche et illustrations de Pauline Varloteaux.
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Illustration par Pauline Varloteaux
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Research Interests: Political Sociology, Urban Politics, Community Engagement & Participation, Community Development, Governance, and 10 moreTime Studies, Urban Policy, Urban Development, Temporality (Time Studies), Urban Governance, Urban Renewal, Chronopolitics, Brussels, Public Administration and Policy, and Public Policy
Research Interests: Political Sociology, Architecture, Community Engagement & Participation, Urban Planning, Neighbourhood Development, and 10 moreTime Studies, Time Perception, Urban Development, Urban Governance, Urban Renewal, Chronopolitics, Brussels, Incrementalism, Public Administration and Policy, and Public Policy
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Research Interests: Sociology, Emotion, American Politics, Communication, Political Participation, and 20 moreSocial Sciences, Ethnography, Urban Politics, Democratic Theory, Religion and Politics, Community Engagement & Participation, Community Development, Political Culture, Emotions And Political Theory, Deliberative Democracy, Democracy, Participatory Democracy, Civic Engagement, Affect (Cultural Theory), Political Ethnography, Los Angeles, Social Communication, Civic Culture, Occupy Movement, and Democracy and Citizenship Education(Social Sciences, Ethnography, Urban Politics, Democratic Theory, Religion and Politics, Community Engagement & Participation, Community Development, Political Culture, Emotions And Political Theory, Deliberative Democracy, Democracy, Participatory Democracy, Civic Engagement, Affect (Cultural Theory), Political Ethnography, Los Angeles, Social Communication, Civic Culture, Occupy Movement, and Democracy and Citizenship Education)
(Social Sciences, Ethnography, Urban Politics, Democratic Theory, Religion and Politics, Community Engagement & Participation, Community Development, Political Culture, Emotions And Political Theory, Deliberative Democracy, Democracy, Participatory Democracy, Civic Engagement, Affect (Cultural Theory), Political Ethnography, Los Angeles, Social Communication, Civic Culture, Occupy Movement, and Democracy and Citizenship Education)
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Research Interests: Sociology, Political Sociology, Communication, Political Participation, Participatory Design, and 13 moreCommunity Engagement & Participation, Urban Planning, Resistance (Social), Deliberative Democracy, Participatory Democracy, Peirce Pragmaticist Semiotics, Michel de Certeau, Political Ethnography, Erving Goffman, Microsociology, Participatory Decision Making, Joan W. Scott, and Democracy and Citizenship Education(Community Engagement & Participation, Urban Planning, Resistance (Social), Deliberative Democracy, Participatory Democracy, Peirce Pragmaticist Semiotics, Michel de Certeau, Political Ethnography, Erving Goffman, Microsociology, Participatory Decision Making, Joan W. Scott, and Democracy and Citizenship Education)
(Community Engagement & Participation, Urban Planning, Resistance (Social), Deliberative Democracy, Participatory Democracy, Peirce Pragmaticist Semiotics, Michel de Certeau, Political Ethnography, Erving Goffman, Microsociology, Participatory Decision Making, Joan W. Scott, and Democracy and Citizenship Education)
Research Interests: Sociology, Interactionism, Political Sociology, Communication, Pragmatism, and 10 moreSociolinguistics, Community Engagement & Participation, Deliberative Democracy, Ethnography of Communication, Democracy, Interactional Sociolinguistics, Political Ethnography, Public Space, Erving Goffman, and Frame Analysis
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Présentation du dossier de la revue SociologieS en hommage au grand sociologue belge Jean-Louis Genard (1951-2022).
Lien vers le texte et le dossier :
https://journals.openedition.org/sociologies/22399
Lien vers le texte et le dossier :
https://journals.openedition.org/sociologies/22399
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Ce texte propose une critique pragmatiste de l’expérimentation dans la recherche urbaine, à partir du cas des urban living labs qui se sont multipliés récemment dans les métropoles européennes. Les auteurs partent d’une typologie des... more
Ce texte propose une critique pragmatiste de l’expérimentation dans la recherche urbaine, à partir du cas des urban living labs qui se sont multipliés récemment dans les métropoles européennes. Les auteurs partent d’une typologie des modes d’expérimentation pour privilégier un « expérimentalisme profond », associé au pragmatisme philosophique de Dewey et à la sociologie écologique de Park. Ils entreprennent alors un récit autocritique du Metrolab, un laboratoire de recherche urbaine, interdisciplinaire et appliquée, installé à Bruxelles. En examinant les pratiques d’expérimentation qui en ont jalonné l’expérience, ils rendent compte
de certaines situations problématiques, à différentes phases du projet, qui ont entravé l’enquête et éloigné les chercheurs de leur ligne pragmatiste. À la lumière de ce parcours fait de revers, qui illustre les difficultés d’une application pratique de l’expérimentalisme deweyen,
les auteurs concluent par l’esquisse d’une critique expérimentale du pragmatisme. Ils visent ici en particulier une rhétorique de l’action présente chez Dewey, et amplifiée par certains commentaires, qui conçoit sur un mode majeur tant les situations problématiques soumises à l’enquête, que ses possibles effets pratiques. À distance de ce pragmatisme héroïque, les auteurs défendent un pragmatisme modeste, dont l’enquête s’accommode du caractère parfois mineur des troubles qui la suscitent
et du caractère indirect, différé et imprévisible de ses conséquences pratiques.
de certaines situations problématiques, à différentes phases du projet, qui ont entravé l’enquête et éloigné les chercheurs de leur ligne pragmatiste. À la lumière de ce parcours fait de revers, qui illustre les difficultés d’une application pratique de l’expérimentalisme deweyen,
les auteurs concluent par l’esquisse d’une critique expérimentale du pragmatisme. Ils visent ici en particulier une rhétorique de l’action présente chez Dewey, et amplifiée par certains commentaires, qui conçoit sur un mode majeur tant les situations problématiques soumises à l’enquête, que ses possibles effets pratiques. À distance de ce pragmatisme héroïque, les auteurs défendent un pragmatisme modeste, dont l’enquête s’accommode du caractère parfois mineur des troubles qui la suscitent
et du caractère indirect, différé et imprévisible de ses conséquences pratiques.
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Since 2015, the transformation of the centre of Brussels into a vast pedestrian zone has given rise to multiple standpoints and controversies. These have provided an opportunity for debate not only regarding the pedestrian zone but also,... more
Since 2015, the transformation of the centre of Brussels into a vast pedestrian zone has given rise to multiple standpoints and controversies. These have provided an opportunity for debate not only regarding the pedestrian zone but also, more broadly, on views of the city that are defended. They harnessed urban imaginaries, visions made of what each and every one wished for Brussels, its public spaces, its mobility, its inequalities and its economy. This chapter analyses these imaginaries, which emerge as one examines the issues at stake. It highlights the three frequently interrelated views of public space that underlie the existing imaginaries, i.e., economic public space, political public space and cultural public space. It is probably in the pedestrian zone's configuration across these three spaces that lies the new centre's core challenge.
Research Interests: Sociology, Architecture, Sustainable Development, Sustainable Urban Environments, Urban Sociology, and 11 moreSocial Imaginaries, Public Space, Urban Governance, Metropolitan Planning, Debates on public space and public life, urban design theory, urban culture and history, Cities, Urban Design, Brussels, Right to the city, Community participation and engagement, and Architecture and Public Spaces
Conclusions of Metrolab's 2017 MasterClass, "Designing urban inclusion".
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This book proposes a reflexive, self-critical and largely collective look back at the Metrolab experience: eight years of transdisciplinary urban research in Brussels. Together, these 15 contributions offer an in-depth exploration of the... more
This book proposes a reflexive, self-critical and largely collective look back at the Metrolab experience: eight years of transdisciplinary urban research in Brussels. Together, these 15 contributions offer an in-depth exploration of the issue of communication and collaboration between academic knowledge and urban actors’ know-how; between scientific, technical or administrative expertise and the experience of users, residents and citizens. It has been designed as a reflexive tool for use by any research group wishing to set up a similar laboratory of applied and transdisciplinary urban research, and that are eager to learn from Metrolab's practices, our trials and errors, successes and failures. Enhanced visually by graphic designers Lucas Gicquel and Sébastien Gairaud, this publication goes beyond a mere retrospective to serve as a conceptual and methodological tool for those seeking to address the complexities of urban research interactions.
Contributors : Minister-President Rudi Vervoort (Brussels-Capital Region), Dr. Carlotta Fioretti (JRC-Commission européenne), Profs. Harvey Molotch (New York University), Miodrag Mitrasinovic (Parsons School of Design), Luca Pattaroni (EPFL), Patrick Le Galès (Science Po Paris), Daniel Cefaï (École des hautes études en sciences sociales), and Marc Zune (UCLouvain) ; Sophie Feyder and Lucile Gruntz (Critical Narratives) ; Louise Carlier, Sara Cesari, Louise Prouteau, Roselyne de Lestrange, Marco Ranzato, Andrea Bortolotti, and Christian Dessouroux (Metrolab).
Contributors : Minister-President Rudi Vervoort (Brussels-Capital Region), Dr. Carlotta Fioretti (JRC-Commission européenne), Profs. Harvey Molotch (New York University), Miodrag Mitrasinovic (Parsons School of Design), Luca Pattaroni (EPFL), Patrick Le Galès (Science Po Paris), Daniel Cefaï (École des hautes études en sciences sociales), and Marc Zune (UCLouvain) ; Sophie Feyder and Lucile Gruntz (Critical Narratives) ; Louise Carlier, Sara Cesari, Louise Prouteau, Roselyne de Lestrange, Marco Ranzato, Andrea Bortolotti, and Christian Dessouroux (Metrolab).
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Ce logbook approfondit la question de la collaboration entre architectes et sociologues dans la conception d'espaces d'accueil et de soins destinés à des publics vulnérables : accueil de patients précaires, dans le cas de centres de santé... more
Ce logbook approfondit la question de la collaboration entre architectes et sociologues dans la conception d'espaces d'accueil et de soins destinés à des publics vulnérables : accueil de patients précaires, dans le cas de centres de santé à Molenbeek et Anderlecht (2017) ; accueil de migrants et réfugiés, dans le cas du hub humanitaire du Quartier Nord de Bruxelles (2019).
Coordonnés et rédigés par nos chercheurs, les logbooks Metrolab montrent l'application d'une approche de recherche interdisciplinaire à une situation urbaine donnée et visent à fournir aux acteurs de l'action publique et des politiques de la ville des outils testés par le Metrolab.
Coordonnés et rédigés par nos chercheurs, les logbooks Metrolab montrent l'application d'une approche de recherche interdisciplinaire à une situation urbaine donnée et visent à fournir aux acteurs de l'action publique et des politiques de la ville des outils testés par le Metrolab.
Research Interests:
Over the past 25 years, the Brussels neighbourhoods confronted with the greatest difficulties have benefited from substantial public funds intended to renovate and revitalise them: 550 interventions on the built environment, 1730 housing... more
Over the past 25 years, the Brussels neighbourhoods confronted with the greatest difficulties have benefited from substantial public funds intended to renovate and revitalise them: 550 interventions on the built environment, 1730 housing units created, 130 elements of local infrastructure built, 850 socio-economic actions carried out and a large number of roadways and squares redesigned. Created in 1993, the “Neighbourhood Contract” rapidly became an emblematic tool of the Brussels public action and imposed itself as a structural and structuring policy. Beyond the many projects and actions implemented, there is also an entire social world that took shape around this project and that is composed of political actors, administrative agents, experts, associations and citizens. This publication traces the deployment of the Neighbourhood Contracts in Brussels over the past 25 years by means of an immersion in the discourse, imagination, steering, execution and administration of a long-term public action, recorded at different moments in its lifetime. The 14 situations that have been selected compose the sociological chronicle of an urban policy, from its birth to its current state of development, which today raises important questions. The text that concludes the work is the occasion for the author to question the “time perspectives” of the advocates and detractors of the Neighbourhood Contract, and to stir a public debate about the continuation or transformation of urban policymaking in Brussels.
Research Interests: Sociology, Political Sociology, Public Administration, Architecture, Urban Politics, and 14 moreCommunity Engagement & Participation, Urban Planning, Neighbourhood Development, Urban Regeneration, Urban Studies, Time Studies, Urban Policy, Temporality (Time Studies), Urban Governance, Urban Renewal, Urban Design, Brussels, Architecture and Urban Planning, and Public Policy
Ces 25 dernières années, les quartiers bruxellois les plus en difficulté ont bénéficié d’importants financements publics destinés à les rénover et les revitaliser : 550 interventions sur le bâti, 1730 logements créés, 130 équipements de... more
Ces 25 dernières années, les quartiers bruxellois les plus en difficulté ont bénéficié d’importants financements publics destinés à les rénover et les revitaliser : 550 interventions sur le bâti, 1730 logements créés, 130 équipements de proximité construits, 850 actions socio-économiques menées et un grand nombre de voiries et de places requalifiées. Créé en 1993, le « Contrat de quartier » est rapidement devenu un instrument emblématique de l’action publique bruxelloise et s’est imposé comme une politique structurelle et structurante. Au-delà des nombreux projets et actions réalisés, c’est aussi tout un univers politico-administratif, expert, associatif et citoyen qui s’est construit autour de ce dispositif. Cet ouvrage retrace le déploiement des Contrats de quartier bruxellois sur 25 ans d’existence, à travers une immersion dans le discours, l’imaginaire, le pilotage, l’exécution et l’administration d’une action publique au long cours, saisie à différents moments de son histoire. Les quatorze situations choisies composent la chronique sociologique d’une politique urbaine, de sa naissance à son état de développement actuel, qui pose aujourd’hui d’importantes questions. Le texte qui clôt l’ouvrage est l’occasion pour l’auteur d’interroger les « perspectives temporelles » des défenseurs et des détracteurs de l’outil Contrat de quartier, et d’appeler à un débat public sur la poursuite ou la transformation des politiques de la ville à Bruxelles.
Research Interests: Political Sociology, Public Administration, Architecture, Urban Politics, Community Engagement & Participation, and 13 moreCommunity Development, Urban Planning, Neighbourhood Development, Urban Studies, Time Studies, Neighborhood Design (Architecture), Temporality, Urban Renewal, Urban Policies, Brussels, Riots, Public Administration and Policy, and Public Policy
Research Interests: Sociology, Political Sociology, Pragmatism, Social Sciences, Ethnography, and 12 moreDemocratic Theory, Community Engagement & Participation, Community Development, Phenomenology, Collective Action, Politics, Civil Society and the Public Sphere, Ethnomethodology, Democracy, Political Ethnography, Public Space, and Microsociology
Research Interests:
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Research Interests: Political Participation, Community Engagement & Participation, Community Development, Urban Planning, Governance, and 7 morePublic Participation In Governance, Participatory Democracy, Neighborhood Design (Architecture), Belgium, Participatory Planning, Brussels, and Democracy and Citizenship Education
Les auteurs rassemblés dans le présent dossier se proposent de considérer, décrire et interpréter les troubles et les affects liés à la rencontre, l’interaction ou la communication dans divers types d’espaces publics avec des sujets... more
Les auteurs rassemblés dans le présent dossier se proposent de considérer, décrire et interpréter les troubles et les affects liés à la rencontre, l’interaction ou la communication dans divers types d’espaces publics avec des sujets perçus comme « indésirables ». En se focalisant abstraitement sur les valeurs d’accessibilité, d’inclusion ou de dialogue associées à l’espace public, la philosophie politique et la théorie urbaine évitent souvent la négativité inhérente à la confrontation concrète avec certains « autres » en milieu urbain, et laissent de côté des affects et des émotions tabous, tels que le sentiment d’envahissement ou d’intrusion, l’agacement, le dégoût et autres réactions aversives. Que ce soit du point de vue de ceux qui vivent et subissent la qualification d’indésirable ou du point de vue du sujet qui porte le jugement d’indésirabilité et se trouve éprouvé par la présence de l’autre, les auteurs de ce dossier décrivent et analysent différents types de rencontres dans des espaces de coprésence (parcs, rues, cafés, librairie) ou de discussion (assemblée de quartier, groupe de dialogue pour patients). D’une contribution à l’autre, la focale de l’analyse se déplace entre la dynamique des interactions, le rôle des institutions et la portée politique de ces rencontres.
Sommaire
Espace public et indésirables : interactions, institutions, politiques
Sarah Van Hollebeke, Mathieu Berger et Louise Carlier
Habermas au Starbucks. Clients, oisifs et traînards dans le tiers-lieu capitaliste
Robin Wagner-Pacifici
Perception et sémiose du malvenu. Retracer l’excommunication d’un participant dans une assemblée publique
Mathieu Berger
Ce que produit l’incongru. Affects et socialité dans un lieu public à Shanghai
Lisa Richaud
D’intruses à invitées, l’accès des femmes à la ville d’Alger et leur appropriation des espaces urbains
Ghaliya Djelloul
Entre bienfaisance et pollution. Les ambassadeurs d’ONG dans l’espace public
Baptiste Véroone
Feindre l’indifférence en passant. Perceptions des femmes en attente de clients au coin d’une rue à Bruxelles
Sarah Van Hollebeke
Négocier le discrédit dans des réunions de patients vivant avec la maladie d’Alzheimer
Simon Lemaire
Psychiatrie hors-les-murs et signalement des citoyens
Antoine Printz
Les gardiens de la paix bruxellois, défenseurs d’un ordre moral aux contours flous
Lionel Francou
La figure de l’enquêteur dans le quartier de la Villeneuve de Grenoble
Maïlys Toussaint
Sommaire
Espace public et indésirables : interactions, institutions, politiques
Sarah Van Hollebeke, Mathieu Berger et Louise Carlier
Habermas au Starbucks. Clients, oisifs et traînards dans le tiers-lieu capitaliste
Robin Wagner-Pacifici
Perception et sémiose du malvenu. Retracer l’excommunication d’un participant dans une assemblée publique
Mathieu Berger
Ce que produit l’incongru. Affects et socialité dans un lieu public à Shanghai
Lisa Richaud
D’intruses à invitées, l’accès des femmes à la ville d’Alger et leur appropriation des espaces urbains
Ghaliya Djelloul
Entre bienfaisance et pollution. Les ambassadeurs d’ONG dans l’espace public
Baptiste Véroone
Feindre l’indifférence en passant. Perceptions des femmes en attente de clients au coin d’une rue à Bruxelles
Sarah Van Hollebeke
Négocier le discrédit dans des réunions de patients vivant avec la maladie d’Alzheimer
Simon Lemaire
Psychiatrie hors-les-murs et signalement des citoyens
Antoine Printz
Les gardiens de la paix bruxellois, défenseurs d’un ordre moral aux contours flous
Lionel Francou
La figure de l’enquêteur dans le quartier de la Villeneuve de Grenoble
Maïlys Toussaint
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Research Interests: Sociology, Communication, Language and Social Interaction, Ethnography, Sociolinguistics, and 14 moreDemocratic Theory, Community Engagement & Participation, Urban Planning, Political communication, Deliberative Democracy, Public Speaking, Ethnography of Communication, Charles S. Peirce, Democracy, Political Ethnography, Neighborhood Design (Architecture), Public Space, Erving Goffman, and Democracy and Citizenship Education(Democratic Theory, Community Engagement & Participation, Urban Planning, Political communication, Deliberative Democracy, Public Speaking, Ethnography of Communication, Charles S. Peirce, Democracy, Political Ethnography, Neighborhood Design (Architecture), Public Space, Erving Goffman, and Democracy and Citizenship Education)
(Democratic Theory, Community Engagement & Participation, Urban Planning, Political communication, Deliberative Democracy, Public Speaking, Ethnography of Communication, Charles S. Peirce, Democracy, Political Ethnography, Neighborhood Design (Architecture), Public Space, Erving Goffman, and Democracy and Citizenship Education)
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In this text, which reformulates some of the remarks made at the end of the Brussels Ecosystems conference, I put forward some ideas for an ecological approach not to the city, but to knowledge about the city and ‘research action’ on... more
In this text, which reformulates some of the remarks made at the end of the Brussels Ecosystems conference, I put forward some ideas for an ecological approach not to the city, but to knowledge about the city and ‘research action’ on urban problems. Since the various ecological niches and spheres of knowledge in which knowledge about the city is produced are also ‘semiotic niches’ and ‘semiospheres’, i.e. spaces characterized by the prevalence of certain types of signs and certain modes of signification over others, we refer to this approach as ‘semiotic ecology’, or ‘eco-semiotics’.
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Our contribution to the Desired Spaces initiative, drawing from various Brussels projects in which CityTools* has been involved : www.desiredspaces.be Among other reflections on the city and urban planning challenged by COVID-19, our... more
Our contribution to the Desired Spaces initiative, drawing from various Brussels projects in which CityTools* has been involved :
www.desiredspaces.be
Among other reflections on the city and urban planning challenged by COVID-19, our text highlights different types of 'grounds' (background urban spaces) that are always in danger of being overlooked and neglected, especially when a city focuses on its foreground and its most valued and visible 'figures', as may be the case in a situation of health and economic crisis.
We distinguish three types of ground spaces ('indoor', 'backdrop', 'out-of-frame') -- which by definition are usually given little consideration -- each questioning 'the Urban Project' in its relationship to urban reality. This text is therefore also an opportunity to reflect on the general positioning of the CityTools agency, in favor of a 'grounded urbanism'.
*CityTools (Antoine Crahay, Nicolas Hemeleers, Mathieu Berger) is a multidisciplinary urban planning agency based in Brussels, active on spatial, social and environmental issues, defending a vision of urban planning as a collective process grounded in a socio-urban context.
www.desiredspaces.be
Among other reflections on the city and urban planning challenged by COVID-19, our text highlights different types of 'grounds' (background urban spaces) that are always in danger of being overlooked and neglected, especially when a city focuses on its foreground and its most valued and visible 'figures', as may be the case in a situation of health and economic crisis.
We distinguish three types of ground spaces ('indoor', 'backdrop', 'out-of-frame') -- which by definition are usually given little consideration -- each questioning 'the Urban Project' in its relationship to urban reality. This text is therefore also an opportunity to reflect on the general positioning of the CityTools agency, in favor of a 'grounded urbanism'.
*CityTools (Antoine Crahay, Nicolas Hemeleers, Mathieu Berger) is a multidisciplinary urban planning agency based in Brussels, active on spatial, social and environmental issues, defending a vision of urban planning as a collective process grounded in a socio-urban context.
Research Interests:
Notre contribution à l'initiative 'Desired Spaces' à partir de différents projets bruxellois auxquels CityTools* a été associé : www.desiredspaces.be Parmi d'autres réflexions sur la ville et l'urbanisme à l'épreuve du COVID-19,... more
Notre contribution à l'initiative 'Desired Spaces' à partir de différents projets bruxellois auxquels CityTools* a été associé :
www.desiredspaces.be
Parmi d'autres réflexions sur la ville et l'urbanisme à l'épreuve du COVID-19, notre texte met en lumière différents types d'espaces urbains d'arrière-plan (cette dimension que nous appelons le 'ground') qui risquent toujours de basculer dans l'oubli, en particulier lorsqu'une ville se focalise sur son avant-scène et ses 'figures' prisées, comme peut y inviter une situation de crise sanitaire et économique.
Nous distinguons trois types d'espaces de fond ('indoor', 'backdrop', 'out-of-frame'), par définition peu considérés, chacun interrogeant le Projet urbain dans son rapport au réel. Ce texte est alors également l'opportunité d'une réflexion sur le positionnement général de l'agence CityTools, en faveur d'un urbanisme de fond, d'un urbanisme ancré (grounded urbanism).
*CityTools (Antoine Crahay, Nicolas Hemeleers, Mathieu Berger) est une agence d’urbanisme pluridisciplinaire basée à Bruxelles, active sur les questions spatiales, sociales et environnementales, défendant une vision de l’urbanisme comme un processus collectif ancré dans une réalité de terrain.
www.desiredspaces.be
Parmi d'autres réflexions sur la ville et l'urbanisme à l'épreuve du COVID-19, notre texte met en lumière différents types d'espaces urbains d'arrière-plan (cette dimension que nous appelons le 'ground') qui risquent toujours de basculer dans l'oubli, en particulier lorsqu'une ville se focalise sur son avant-scène et ses 'figures' prisées, comme peut y inviter une situation de crise sanitaire et économique.
Nous distinguons trois types d'espaces de fond ('indoor', 'backdrop', 'out-of-frame'), par définition peu considérés, chacun interrogeant le Projet urbain dans son rapport au réel. Ce texte est alors également l'opportunité d'une réflexion sur le positionnement général de l'agence CityTools, en faveur d'un urbanisme de fond, d'un urbanisme ancré (grounded urbanism).
*CityTools (Antoine Crahay, Nicolas Hemeleers, Mathieu Berger) est une agence d’urbanisme pluridisciplinaire basée à Bruxelles, active sur les questions spatiales, sociales et environnementales, défendant une vision de l’urbanisme comme un processus collectif ancré dans une réalité de terrain.
Research Interests:
Nous définissons l’ « enclave inclusive » comme un espace urbain enclos sur le plan morpho-topologique, mais programmé pour un public large, rendu accessible et hospitalier à une diversité d’usagers et apprêté, en particulier, à recevoir... more
Nous définissons l’ « enclave inclusive » comme un espace urbain enclos sur le plan morpho-topologique, mais programmé pour un public large, rendu accessible et hospitalier à une diversité d’usagers et apprêté, en particulier, à recevoir les plus vulnérables d’entre eux. Cette notion, qui peut sembler paradoxale à première vue, nous semble en réalité nécessaire à un urbanisme contemporain dans de grandes villes cosmopolites comme Bruxelles — un urbanisme plus conscient et réaliste sur le plan sociologique, et plus réfléchi quant aux exigences spatiales et formelles des interactions et rencontres entre citadins
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By and large, public architecture and city planning are a matter of spatially and materially organising the coexistence of various types of individuals and groups, and the co-functioning of different kinds of uses and activities. By... more
By and large, public architecture and city planning are a matter of spatially and materially organising the coexistence of various types of individuals and groups, and the co-functioning of different kinds of uses and activities. By providing an infrastructure for urban togetherness, they take on a crucial societal role. Many issues related to urban togetherness have to do with the space we share (or do not share); they have both spatial causes and spatial consequences. Since many forms of social injustice are also a matter of spatial injustice, a social inclusion policy must also be a spatial inclusion policy. This obviously begins with the unmaking of formally, institutionally segregated environments at the scale of an entire city. But it continues in more local urban settings, through an attention to the various expressions of urban inhospitality, i.e. to informal and sometimes subtle dynamics of exclusion of certain individuals or groups (due to disability, age, poverty, gender, education, culture, or sexual orientation), or forms of tyranny exerted by certain uses / activities over others (car traffic over bicycle traffic, built environments over natural environments, offices over housing, tourism over inhabiting, etc.). While insisting on the fact that inclusion in urban life can never be addressed solely through architectural devices and urbanistic solutions, the organisers of this 2017 MasterClass believe that the social qualities of urban environments constitute a basic, necessary — and therefore fundamental — condition for any public action or policy aiming at progressive social change in cities. To deal with these issues, practices of urban planning and urban design can stop at limiting or regulating processes of exclusion. On a liberal mode, they will then create environments that are officially public, opened to users that are recognised as formally equal. They will rely on the 'paradoxical hospitality' (see Stavo-Debauge's paper on p.165) of indeterminate, free, open spaces. But urban design (its practitioners and political/administrative principals) can also be more affirmative and pro-active about this ideal of spatial inclusion. Beyond simply limiting exclusion, they can attempt to shape environments that actually create space and make room for specific groups. But how, and which groups?
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A partir d’une interview par Wouter De Raeve (Etat des lieux) dans le cadre de la soirée « Reflecting on the Edge » et du Festival Periferia (Bruxelles, septembre 2015)
Research Interests:
Ce texte est la transcription éditée d'une communication au colloque "L'art de la participation" organisé par l'ULB à Charleroi en juin 2014, et est à paraître dans les actes de ce colloque. Merci aux organisateurs, en particulier à Aline... more
Ce texte est la transcription éditée d'une communication au colloque "L'art de la participation" organisé par l'ULB à Charleroi en juin 2014, et est à paraître dans les actes de ce colloque. Merci aux organisateurs, en particulier à Aline Bingen pour l'enregistrement et la retranscription du propos. Cette communication avait également été présentée lors du colloque "Contrats de quartiers durables : -20 +20 ans" à Bruxelles le 13 mars 2014.
Research Interests: Semiotics, Sociology, Political Sociology, Communication, Visual Studies, and 18 moreArchitecture, Participatory Research, Ethnography, Pragmatics, Participatory Design, Community Engagement & Participation, Community Development, Urban Planning, Deliberative Democracy, Charles S. Peirce, Democracy, Public Space, Erving Goffman, Sémiotique, Sociologie, Austin, Sémio-pragmatique, and Pragmatisme(Architecture, Participatory Research, Ethnography, Pragmatics, Participatory Design, Community Engagement & Participation, Community Development, Urban Planning, Deliberative Democracy, Charles S. Peirce, Democracy, Public Space, Erving Goffman, Sémiotique, Sociologie, Austin, Sémio-pragmatique, and Pragmatisme)
(Architecture, Participatory Research, Ethnography, Pragmatics, Participatory Design, Community Engagement & Participation, Community Development, Urban Planning, Deliberative Democracy, Charles S. Peirce, Democracy, Public Space, Erving Goffman, Sémiotique, Sociologie, Austin, Sémio-pragmatique, and Pragmatisme)
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Research Interests: Emotion, Political Participation, Ethnography, Political Anthropology, Community Development, and 9 morePolitical Culture, Civil Society and the Public Sphere, Democracy, Affect (Cultural Theory), Political Ethnography, Public Space, Community Capacity Building, Occupy Movement, and Community participation and engagement
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Compte-rendu d'un entretien autour du terme "bobo", ses usages politiques et son rapport à la "gentrification", lors de la première soirée Brussels Talks organisée le 2/2/18 à La Bellone.
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Réinterrogeant la conception habermassienne du « café » dans les sociétés occidentales au tournant du XVIIIe siècle pour analyser le rôle démocratique des cafés contemporains, l’auteure revient sur un incident survenu en 2018 entre un... more
Réinterrogeant la conception habermassienne du « café » dans les sociétés occidentales au tournant du XVIIIe siècle pour analyser le rôle démocratique des cafés contemporains, l’auteure revient sur un incident survenu en 2018 entre un employé d’un établissement Starbucks à Philadelphie et des clients afro-américains – le terme « client » (customer) posant justement ici question. Elle documente cette interaction en resituant ses observations et interprétations à la fois dans l’histoire urbaine d’un quartier et dans l’histoire des héritages sociaux et culturels du racisme et du capitalisme aux États-Unis. L'auteure montre que les obligations et charges du capitalisme (la nécessité de consommer, de travailler, d’éviter l’oisiveté) pour entrer et rester dans ces espaces supposés ouverts à tous, pèsent différemment sur les visiteurs selon qu’ils sont reconnus comme clients ou comme potentiels « traînards » (loiterers), et cela à partir d’indices de leur condition sociale et économique, mais aussi selon leur couleur de peau. L’article présente le tiers-lieu capitaliste comme un espace particulièrement ambigu, distinct du café habermassien et de sa prétendue atmosphère de civilité, d’ouverture démocratique et d’accessibilité universelle ; un espace qui, malgré lui, à travers des incidents comme celui du Starbucks de Philadelphie, est devenu aux USA une scène publique de mobilisation et de débat autour de ces questions.
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Le cours vidéo sur YouTube : - Première partie https://youtu.be/dZxJ0BLgz_0 - Deuxième partie : https://youtu.be/sGC5bNnQCB0 4. ÉNONCIATIONS COMPOSITES : ÉTUDIER DES ENSEMBLES SIGNIFIANTS [Cours vidéo 4a] 4.1. L’unité de base : le... more
Le cours vidéo sur YouTube :
- Première partie
https://youtu.be/dZxJ0BLgz_0
- Deuxième partie :
https://youtu.be/sGC5bNnQCB0
4. ÉNONCIATIONS COMPOSITES : ÉTUDIER DES ENSEMBLES SIGNIFIANTS
[Cours vidéo 4a]
4.1. L’unité de base : le "move" comme énonciation composite
4.2. Des paquets de signes : hétérogénéité et unification
4.2.1. Hétérogénéité sémiotique
4.2.2. Unification sémiotique
4.3. Discours et gestes
4.4. Analyses
4.4.1. Le geste comme diagramme
4.4.2. Les dimensions écologique et co-opérative de l’agir sémiotique
a) Le substrat de l’action signifiante
b) Co-opération : s’appuyer sur les aptitudes communicatives d’autres participants
[Cours vidéo 4b]
4.4.3. Orateurs faibles et démocratie
a) Sémiotique de l’excommunication
b) Prises sensibles et images frappantes : indices et icônes dans la rhétorique profane
4.4.4. Architecture : percevoir et concevoir des ensembles signifiants
a) Sémiotique et architecture : Deux critiques du modernisme
b) Objets architecturaux : figures sans fond
c) De l’architecture comme espace à l’architecture comme signe
d) Architecture iconique, indiciaire et symbolique
e) La sémiose itérative de la conception architecturale
4.4.5. Des arguments incarnés
Le cours "Signes, Sons, Images : Méthodes d'analyse en sociologie" (LSOC2083) est un cours conçu et réalisé par Mathieu Berger et initié en 2019-2020 dans le cadre du Master en sociologie de l'UCLouvain (Faculté ESPO / Ecole PSAD). Ce cours de 15h, qui a une visée d'apprentissage pratique de méthodes d'analyse, devait être mené sous la forme d'ateliers lors de deux journées continues (18 et 20 mars 2020). Etant donné la situation de crise autour du coronavirus et le basculement en mode virtuel des enseignements de l'UCLouvain, le cours prendra la forme de 5 vidéos de 90 à 120 minutes complétées par des exercices et un travail personnel à remettre par les étudiants pour le premier jour de la session d'examens de juin. Les étudiants de l'UCLouvain qui suivent ce cours trouveront l'ensemble des documents utiles sur la page Moodle de ce cours : https://moodleucl.uclouvain.be
- Première partie
https://youtu.be/dZxJ0BLgz_0
- Deuxième partie :
https://youtu.be/sGC5bNnQCB0
4. ÉNONCIATIONS COMPOSITES : ÉTUDIER DES ENSEMBLES SIGNIFIANTS
[Cours vidéo 4a]
4.1. L’unité de base : le "move" comme énonciation composite
4.2. Des paquets de signes : hétérogénéité et unification
4.2.1. Hétérogénéité sémiotique
4.2.2. Unification sémiotique
4.3. Discours et gestes
4.4. Analyses
4.4.1. Le geste comme diagramme
4.4.2. Les dimensions écologique et co-opérative de l’agir sémiotique
a) Le substrat de l’action signifiante
b) Co-opération : s’appuyer sur les aptitudes communicatives d’autres participants
[Cours vidéo 4b]
4.4.3. Orateurs faibles et démocratie
a) Sémiotique de l’excommunication
b) Prises sensibles et images frappantes : indices et icônes dans la rhétorique profane
4.4.4. Architecture : percevoir et concevoir des ensembles signifiants
a) Sémiotique et architecture : Deux critiques du modernisme
b) Objets architecturaux : figures sans fond
c) De l’architecture comme espace à l’architecture comme signe
d) Architecture iconique, indiciaire et symbolique
e) La sémiose itérative de la conception architecturale
4.4.5. Des arguments incarnés
Le cours "Signes, Sons, Images : Méthodes d'analyse en sociologie" (LSOC2083) est un cours conçu et réalisé par Mathieu Berger et initié en 2019-2020 dans le cadre du Master en sociologie de l'UCLouvain (Faculté ESPO / Ecole PSAD). Ce cours de 15h, qui a une visée d'apprentissage pratique de méthodes d'analyse, devait être mené sous la forme d'ateliers lors de deux journées continues (18 et 20 mars 2020). Etant donné la situation de crise autour du coronavirus et le basculement en mode virtuel des enseignements de l'UCLouvain, le cours prendra la forme de 5 vidéos de 90 à 120 minutes complétées par des exercices et un travail personnel à remettre par les étudiants pour le premier jour de la session d'examens de juin. Les étudiants de l'UCLouvain qui suivent ce cours trouveront l'ensemble des documents utiles sur la page Moodle de ce cours : https://moodleucl.uclouvain.be
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Le cours vidéo sur YouTube : https://youtu.be/LUbf1bNmzA4 3. Sémiotique : Concepts et applications en sociologie 3.1. Sémiotique et pragmatique 3.2. Karl Bühler : le signe langagier dans l’interlocution 3.2.1. L’ Organon Modell 3.2.2.... more
Le cours vidéo sur YouTube :
https://youtu.be/LUbf1bNmzA4
3. Sémiotique : Concepts et applications en sociologie
3.1. Sémiotique et pragmatique
3.2. Karl Bühler : le signe langagier dans l’interlocution
3.2.1. L’ Organon Modell
3.2.2. Fonctions du langage et prétentions à la validité
3.2.3. Symbole, symptôme, signal : trois aspects du signe dans la communication
3.2.4. Les fonctions du langage, entre simultanéité et pertinence
3.2.5. Une théorie sémiotique du langage accorde un primat à la réception
3.3. Charles Sanders Peirce : les textures de la signification
3.3.1. La structure triadique du signe
3.3.2. Les trois catégories fondamentales
3.3.3. Triade du signe dans son rapport à l’objet
3.3.4. Triade du signe dans son rapport à l’interprétant
3.3.5. Triades de l’interprétant
Le cours "Signes, Sons, Images : Méthodes d'analyse en sociologie" (LSOC2083) est un cours conçu et réalisé par Mathieu Berger et initié en 2019-2020 dans le cadre du Master en sociologie de l'UCLouvain (Faculté ESPO / Ecole PSAD). Ce cours de 15h, qui a une visée d'apprentissage pratique de méthodes d'analyse, devait être mené sous la forme d'ateliers lors de deux journées continues (18 et 20 mars 2020). Etant donné la situation de crise autour du coronavirus et le basculement en mode virtuel des enseignements de l'UCLouvain, le cours prendra la forme de 5 vidéos de 90 à 120 minutes complétées par des exercices et un travail personnel à remettre par les étudiants pour le premier jour de la session d'examens de juin. Les étudiants de l'UCLouvain qui suivent ce cours trouveront l'ensemble des documents utiles sur la page Moodle de ce cours : https://moodleucl.uclouvain.be
https://youtu.be/LUbf1bNmzA4
3. Sémiotique : Concepts et applications en sociologie
3.1. Sémiotique et pragmatique
3.2. Karl Bühler : le signe langagier dans l’interlocution
3.2.1. L’ Organon Modell
3.2.2. Fonctions du langage et prétentions à la validité
3.2.3. Symbole, symptôme, signal : trois aspects du signe dans la communication
3.2.4. Les fonctions du langage, entre simultanéité et pertinence
3.2.5. Une théorie sémiotique du langage accorde un primat à la réception
3.3. Charles Sanders Peirce : les textures de la signification
3.3.1. La structure triadique du signe
3.3.2. Les trois catégories fondamentales
3.3.3. Triade du signe dans son rapport à l’objet
3.3.4. Triade du signe dans son rapport à l’interprétant
3.3.5. Triades de l’interprétant
Le cours "Signes, Sons, Images : Méthodes d'analyse en sociologie" (LSOC2083) est un cours conçu et réalisé par Mathieu Berger et initié en 2019-2020 dans le cadre du Master en sociologie de l'UCLouvain (Faculté ESPO / Ecole PSAD). Ce cours de 15h, qui a une visée d'apprentissage pratique de méthodes d'analyse, devait être mené sous la forme d'ateliers lors de deux journées continues (18 et 20 mars 2020). Etant donné la situation de crise autour du coronavirus et le basculement en mode virtuel des enseignements de l'UCLouvain, le cours prendra la forme de 5 vidéos de 90 à 120 minutes complétées par des exercices et un travail personnel à remettre par les étudiants pour le premier jour de la session d'examens de juin. Les étudiants de l'UCLouvain qui suivent ce cours trouveront l'ensemble des documents utiles sur la page Moodle de ce cours : https://moodleucl.uclouvain.be
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Le cours vidéo sur YouTube : https://youtu.be/FYkfwMITiGU 2. Erving Goffman : une sociologie des interactions centrée sur les signes 2.1. Jouer le jeu ou être hors-jeu (05:18) 2.2. Des individus vulnérables, exposés et alertes... more
Le cours vidéo sur YouTube :
https://youtu.be/FYkfwMITiGU
2. Erving Goffman : une sociologie des interactions centrée sur les signes
2.1. Jouer le jeu ou être hors-jeu (05:18)
2.2. Des individus vulnérables, exposés et alertes (21:55)
2.3. Une conception défensive, agonistique et stratégique de la vie sociale (31:36)
2.4. L'exposition de soi : voir et être vu
2.5. Comment la vie sociale est-elle viable? (35:11)
2.6. Les formes de la vie sociale : cohérence et incongruité (52:30)
2.7. Perturbations au niveau du "fond" de la situation : des environnements alarmants (1:01:47)
2.8. Perturbations au niveau de la "figure" de la situation : des performances défectueuses (1:14:46)
2.9. Perturbations au niveau de la "forme" de la situation : des situations difformes, déformées, transformées (1:26:53)
Le cours "Signes, Sons, Images : Méthodes d'analyse en sociologie" (LSOC2083) est un cours conçu et réalisé par Mathieu Berger et initié en 2019-2020 dans le cadre du Master en sociologie de l'UCLouvain (Faculté ESPO / Ecole PSAD). Ce cours de 15h, qui a une visée d'apprentissage pratique de méthodes d'analyse, devait être mené sous la forme d'ateliers lors de deux journées continues (18 et 20 mars 2020). Etant donné la situation de crise autour du coronavirus et le basculement en mode virtuel des enseignements de l'UCLouvain, le cours prendra la forme de 5 vidéos de 90 à 120 minutes complétées par des exercices et un travail personnel à remettre par les étudiants pour le premier jour de la session d'examens de juin. Les étudiants de l'UCLouvain qui suivent ce cours trouveront l'ensemble des documents utiles sur la page Moodle de ce cours : https://moodleucl.uclouvain.be
https://youtu.be/FYkfwMITiGU
2. Erving Goffman : une sociologie des interactions centrée sur les signes
2.1. Jouer le jeu ou être hors-jeu (05:18)
2.2. Des individus vulnérables, exposés et alertes (21:55)
2.3. Une conception défensive, agonistique et stratégique de la vie sociale (31:36)
2.4. L'exposition de soi : voir et être vu
2.5. Comment la vie sociale est-elle viable? (35:11)
2.6. Les formes de la vie sociale : cohérence et incongruité (52:30)
2.7. Perturbations au niveau du "fond" de la situation : des environnements alarmants (1:01:47)
2.8. Perturbations au niveau de la "figure" de la situation : des performances défectueuses (1:14:46)
2.9. Perturbations au niveau de la "forme" de la situation : des situations difformes, déformées, transformées (1:26:53)
Le cours "Signes, Sons, Images : Méthodes d'analyse en sociologie" (LSOC2083) est un cours conçu et réalisé par Mathieu Berger et initié en 2019-2020 dans le cadre du Master en sociologie de l'UCLouvain (Faculté ESPO / Ecole PSAD). Ce cours de 15h, qui a une visée d'apprentissage pratique de méthodes d'analyse, devait être mené sous la forme d'ateliers lors de deux journées continues (18 et 20 mars 2020). Etant donné la situation de crise autour du coronavirus et le basculement en mode virtuel des enseignements de l'UCLouvain, le cours prendra la forme de 5 vidéos de 90 à 120 minutes complétées par des exercices et un travail personnel à remettre par les étudiants pour le premier jour de la session d'examens de juin. Les étudiants de l'UCLouvain qui suivent ce cours trouveront l'ensemble des documents utiles sur la page Moodle de ce cours : https://moodleucl.uclouvain.be
Research Interests:
Le cours vidéo sur YouTube : https://youtu.be/iXglrQ81zac Préambule (00:00) Plan du cours (10'22'') - Méthodes qualitatives et interprétation : du discours aux signes - Signes : Techniques d'analyse sémiotique - Exemples et... more
Le cours vidéo sur YouTube :
https://youtu.be/iXglrQ81zac
Préambule (00:00)
Plan du cours (10'22'')
- Méthodes qualitatives et interprétation : du discours aux signes
- Signes : Techniques d'analyse sémiotique
- Exemples et exercices
- Sons : interjections, voix, musique
- Images : de l'observation des conduites à l'analyse photographique
- Exemples et exercices
1. Méthodes qualitatives et interprétation : du discours aux signes (15:34)
1.1. La sociologie comme science interprétative (15:50)
- quelles "qualités" recherche l'analyse qualitative? (16:20)
- description dense (18:45)
- des interprétations étayées par des enquêtes : analogie avec l'enquête policière (26:30)
- matériau hétérogène et vivant (43:40)
1.2. Relier le discours aux signes (55:53)
- contre la séparation arbitraire du verbal et du non-verbal (56:50)
- l'interaction incarnée (1:00:50)
- exemples (1:08:40)
1.3. Saisir le discours comme signe (1:31:04)
- L'indexicalité du discours 1:33:20
- Le signe langagier et ses fonctions 2:01:08
-- manifestation
-- représentation
-- appel
Le cours "Signes, Sons, Images : Méthodes d'analyse en sociologie" (LSOC2083) est un cours conçu et réalisé par Mathieu Berger et initié en 2019-2020 dans le cadre du Master en sociologie de l'UCLouvain (Faculté ESPO / Ecole PSAD). Ce cours de 15h, qui a une visée d'apprentissage pratique de méthodes d'analyse, devait être mené sous la forme d'ateliers lors de deux journées continues (18 et 20 mars 2020). Etant donné la situation de crise autour du coronavirus et le basculement en mode virtuel des enseignements de l'UCLouvain, le cours prendra la forme de 5 vidéos de 90 à 120 minutes complétées par des exercices et un travail personnel à remettre par les étudiants pour le premier jour de la session d'examens de juin. Les étudiants de l'UCLouvain qui suivent ce cours trouveront l'ensemble des documents utiles sur la page Moodle de ce cours : https://moodleucl.uclouvain.be
https://youtu.be/iXglrQ81zac
Préambule (00:00)
Plan du cours (10'22'')
- Méthodes qualitatives et interprétation : du discours aux signes
- Signes : Techniques d'analyse sémiotique
- Exemples et exercices
- Sons : interjections, voix, musique
- Images : de l'observation des conduites à l'analyse photographique
- Exemples et exercices
1. Méthodes qualitatives et interprétation : du discours aux signes (15:34)
1.1. La sociologie comme science interprétative (15:50)
- quelles "qualités" recherche l'analyse qualitative? (16:20)
- description dense (18:45)
- des interprétations étayées par des enquêtes : analogie avec l'enquête policière (26:30)
- matériau hétérogène et vivant (43:40)
1.2. Relier le discours aux signes (55:53)
- contre la séparation arbitraire du verbal et du non-verbal (56:50)
- l'interaction incarnée (1:00:50)
- exemples (1:08:40)
1.3. Saisir le discours comme signe (1:31:04)
- L'indexicalité du discours 1:33:20
- Le signe langagier et ses fonctions 2:01:08
-- manifestation
-- représentation
-- appel
Le cours "Signes, Sons, Images : Méthodes d'analyse en sociologie" (LSOC2083) est un cours conçu et réalisé par Mathieu Berger et initié en 2019-2020 dans le cadre du Master en sociologie de l'UCLouvain (Faculté ESPO / Ecole PSAD). Ce cours de 15h, qui a une visée d'apprentissage pratique de méthodes d'analyse, devait être mené sous la forme d'ateliers lors de deux journées continues (18 et 20 mars 2020). Etant donné la situation de crise autour du coronavirus et le basculement en mode virtuel des enseignements de l'UCLouvain, le cours prendra la forme de 5 vidéos de 90 à 120 minutes complétées par des exercices et un travail personnel à remettre par les étudiants pour le premier jour de la session d'examens de juin. Les étudiants de l'UCLouvain qui suivent ce cours trouveront l'ensemble des documents utiles sur la page Moodle de ce cours : https://moodleucl.uclouvain.be
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"Sociologie de la ville" (LSOC2090 ) - Cours de Master donné à l'Université Catholique de Louvain - Faculté ESPO - année 2016/2017 - Préparé et enseigné en collaboration avec Louise Carlier.
Research Interests:
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Social infrastructures are conceived as built spaces and facilities hosting the community life and the public experience of the city, while offering a specific type of social good. Whatever their main specific function, social... more
Social infrastructures are conceived as built spaces and facilities hosting the community life and the public experience of the city, while offering a specific type of social good. Whatever their main specific function, social infrastructures are places where values of openness, such as social inclusion and urban hospitality, take on a concrete and practical meaning, which makes them also an important vector of democracy .
While « Palaces for the People », « Maisons du peuple », « Centros civicos », as major and idealized forms of social infrastructure, have structured the imaginary of progressive city planning in the first half of the 20th century, subsequent trends may have weakened their ambition, meaning and appeal. However, the fact that social infra-structure has emerged as a key factor in the response to recent economic and environmental crises for what regards the most fragile urban populations , reaffirmed its importance, and brought notions of « third place » , « welfare space » , « inclusive enclave », etc., back to the political agenda in many large cities.
The current health crisis, and the fear of close contact in indoor spaces that it entails, presents a different challenge. What are and what will be its practical consequences on existing and future social infrastructures, on the publics that they host, on the policies that promote them and the fundings that support them? Does the COVID-19 pandemic herald a major crisis of local community spaces and social facilities, or even of our larger « public interiors » ? Or does it call for a reconsideration of their function, use, design, layout? If these places are indeed of « infrastructural » importance for an urban society, what other indirect consequences can be feared and foreseen? Can the social infrastructure reinvent itself in the face of the pandemic, through technology-, design-, management- or behavior-based solutions, or through the use of online virtual spaces?
The purpose of this seminar is to explore these problems from different disciplinary angles with the help of the best specialists, both analysts and practitioners, in order to formulate solid hypotheses and concrete perspectives for a social infrastructure policy that would be both socially relevant and materially appropriate for the (post-)Covid city.
While « Palaces for the People », « Maisons du peuple », « Centros civicos », as major and idealized forms of social infrastructure, have structured the imaginary of progressive city planning in the first half of the 20th century, subsequent trends may have weakened their ambition, meaning and appeal. However, the fact that social infra-structure has emerged as a key factor in the response to recent economic and environmental crises for what regards the most fragile urban populations , reaffirmed its importance, and brought notions of « third place » , « welfare space » , « inclusive enclave », etc., back to the political agenda in many large cities.
The current health crisis, and the fear of close contact in indoor spaces that it entails, presents a different challenge. What are and what will be its practical consequences on existing and future social infrastructures, on the publics that they host, on the policies that promote them and the fundings that support them? Does the COVID-19 pandemic herald a major crisis of local community spaces and social facilities, or even of our larger « public interiors » ? Or does it call for a reconsideration of their function, use, design, layout? If these places are indeed of « infrastructural » importance for an urban society, what other indirect consequences can be feared and foreseen? Can the social infrastructure reinvent itself in the face of the pandemic, through technology-, design-, management- or behavior-based solutions, or through the use of online virtual spaces?
The purpose of this seminar is to explore these problems from different disciplinary angles with the help of the best specialists, both analysts and practitioners, in order to formulate solid hypotheses and concrete perspectives for a social infrastructure policy that would be both socially relevant and materially appropriate for the (post-)Covid city.
Research Interests:
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Journée d’étude autour du numéro 9 (2014/2) de Participations « Les limites de l’inclusion démocratique » coordonné par Mathieu Berger et Julien Charles Lundi 24 novembre 2014, 15h-19h Ecole des hautes études en sciences sociales 105... more
Journée d’étude autour du numéro 9 (2014/2) de Participations
« Les limites de l’inclusion démocratique »
coordonné par Mathieu Berger et Julien Charles
Lundi 24 novembre 2014, 15h-19h
Ecole des hautes études en sciences sociales
105 Boulevard Raspail (salle 8), 75006 Paris.
Introduction:
Daniel Cefaï et Loïc Blondiaux
Intervenants:
Mathieu Berger, Julien Charles,
Matthieu de Nanteuil, Joan Stavo-Debauge,
Marion Carrel, Julien Talpin
Organisation :
CEMS-EHESS, Participations, CriDIS-UCL
« Les limites de l’inclusion démocratique »
coordonné par Mathieu Berger et Julien Charles
Lundi 24 novembre 2014, 15h-19h
Ecole des hautes études en sciences sociales
105 Boulevard Raspail (salle 8), 75006 Paris.
Introduction:
Daniel Cefaï et Loïc Blondiaux
Intervenants:
Mathieu Berger, Julien Charles,
Matthieu de Nanteuil, Joan Stavo-Debauge,
Marion Carrel, Julien Talpin
Organisation :
CEMS-EHESS, Participations, CriDIS-UCL
Research Interests: Sociology, Political Sociology, Political Philosophy, Political Participation, Social Sciences, and 14 moreDemocratic Theory, Community Engagement & Participation, Political Science, Jurgen Habermas, Public Deliberation, Jacques Rancière, Deliberative Democracy, John Dewey, Democracy, Niklas Luhmann, Hannah Arendt, Political Ethnography, Erving Goffman, and Michael Walzer
L’intérieur est une notion fondamentale de la conception architecturale. Pourtant, il n’existe que peu d’études qui l’abordent comme un champ de réflexion à part entière. Derrière la permanence des façades, qu’en est-il des... more
L’intérieur est une notion fondamentale de la conception architecturale. Pourtant, il n’existe que peu d’études qui l’abordent comme un champ de réflexion à part entière. Derrière la permanence des façades, qu’en est-il des transformations, des aménagements et des ajustements qui lui sont apportés? La considération du patrimoine intérieur, de ce point de vue, renseigne sur des enjeux nouveaux auxquels les pratiques architecturales contemporaines doivent faire face. Obligeant à prendre le contre-pied d’une modernité pensée comme phénomène d’absorption, elle donne à voir une architecture vernaculaire qui nous mène plutôt à considérer la manière dont la modernité se trouve elle-même absorbée.
La recherche « Intérieurs. Notes et Figures » menée par l’équipe curatoriale du pavillon belge, en se concentrant sur les espaces de logement, rend compte des paysages domestiques issus de ces processus de transformation. Pour cela, elle s’appuie sur un matériel empirique constitué de milliers de photographies d’intérieurs de logements prises au cours d’une période de cinq mois sur l’ensemble du territoire belge. Elle tente de constituer un vocabulaire et d’illustrer les attitudes qui, au-delà des formes, permettent de nommer une culture propre à ces transformations. L’ensemble de photos, de notes et de figures est restitué sous la forme d’un ouvrage aux airs de manuel publié pour l’ouverture du pavillon.
Une interprétation de ce matériel est proposée au sein du pavillon belge. Celle-ci reprend certaines figures significatives de l’étude sous la forme d’interventions architecturales, de maquettes ou de traitement de surface. Générant tantôt une nouvelle organisation spatiale, tantôt de nouveaux rapports visuels, elles jouent sur le décalage entre l’architecture et les formes d’appropriation qu’on peut en avoir, comme pour mettre en tension le réel et ses possibles.
La recherche « Intérieurs. Notes et Figures » menée par l’équipe curatoriale du pavillon belge, en se concentrant sur les espaces de logement, rend compte des paysages domestiques issus de ces processus de transformation. Pour cela, elle s’appuie sur un matériel empirique constitué de milliers de photographies d’intérieurs de logements prises au cours d’une période de cinq mois sur l’ensemble du territoire belge. Elle tente de constituer un vocabulaire et d’illustrer les attitudes qui, au-delà des formes, permettent de nommer une culture propre à ces transformations. L’ensemble de photos, de notes et de figures est restitué sous la forme d’un ouvrage aux airs de manuel publié pour l’ouverture du pavillon.
Une interprétation de ce matériel est proposée au sein du pavillon belge. Celle-ci reprend certaines figures significatives de l’étude sous la forme d’interventions architecturales, de maquettes ou de traitement de surface. Générant tantôt une nouvelle organisation spatiale, tantôt de nouveaux rapports visuels, elles jouent sur le décalage entre l’architecture et les formes d’appropriation qu’on peut en avoir, comme pour mettre en tension le réel et ses possibles.