Oppenchaim Nicolas
Université François-Rabelais, Tours, Sociologie, Faculty Member
Premier manuel de sociologie en langue française sur la question des mobilités géographiques, en particulier du quotidien, cet ouvrage dresse un large panorama de l’état des connaissances sur la question, tout en ouvrant de multiples... more
Premier manuel de sociologie en langue française sur la question des mobilités géographiques, en particulier du quotidien, cet ouvrage dresse un large panorama de l’état des connaissances sur la question, tout en ouvrant de multiples pistes de réflexion pour de futures recherches.
Quelle place occupent les mobilités géographiques aujourd’hui dans nos sociétés ? Comment ont-elles évoluées au fil du temps ? Pourquoi les représentations de la mobilité sont-elles si ambivalentes ? Comment les mobilités géographiques s’articulent-elles avec les inégalités sociales et territoriales qui traversent nos sociétés ? Comment la sociologie s’est-elle saisie de cet objet, longtemps réservé aux géographes et à la socio-économie des transports ?
Écrit dans un langage accessible, enrichi par des ressources multimédia, ce manuel s’adresse tout autant au grand public, curieux de mieux comprendre les enjeux des mobilités, qu’aux étudiants.
Quelle place occupent les mobilités géographiques aujourd’hui dans nos sociétés ? Comment ont-elles évoluées au fil du temps ? Pourquoi les représentations de la mobilité sont-elles si ambivalentes ? Comment les mobilités géographiques s’articulent-elles avec les inégalités sociales et territoriales qui traversent nos sociétés ? Comment la sociologie s’est-elle saisie de cet objet, longtemps réservé aux géographes et à la socio-économie des transports ?
Écrit dans un langage accessible, enrichi par des ressources multimédia, ce manuel s’adresse tout autant au grand public, curieux de mieux comprendre les enjeux des mobilités, qu’aux étudiants.
Research Interests:
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L’objectif de cet article est d’appréhender le caractère éprouvant des mobilités quotidiennes pour les adolescents de Zones Urbaines Sensibles (ZUS) franciliennes. Nous mobilisons des matériaux statistiques, ethnographiques et des... more
L’objectif de cet article est d’appréhender le caractère éprouvant des mobilités quotidiennes pour les adolescents de Zones Urbaines Sensibles (ZUS) franciliennes. Nous mobilisons des matériaux statistiques, ethnographiques et des entretiens semi-directifs afin de tester la complémentarité de trois paradigmes de la mobilité. Dans celui de l’accessibilité, la mobilité est considérée comme une action rationnelle déterminée par les capacités d’organisation de l’individu et les contraintes qui pèsent sur lui. Le paradigme des dispositions considère la mobilité comme une pratique influencée par la socialisation des individus. Enfin, le paradigme de l’épreuve s’intéresse aux situations d’interaction qui se produisent durant les déplacements. La complémentarité de ces approches permet de comprendre la diversité des expériences éprouvantes des adolescents de ZUS : difficulté de certaines filles à se déplacer en raison des contraintes qui pèsent sur elles ; peur de l’anonymat et des déplacements en transports en commun pour les « encadrés » ; interactions conflictuelles avec les autres citadins pour les adolescents du quartier.
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Est-ce que prendre les adolescents comme objet d’étude suppose l’utilisation de méthodes de recherche différentes de celles utilisées pour les adultes ? Quelles sont les méthodes permettant de concilier rigueur scientifique et... more
Est-ce que prendre les adolescents comme objet d’étude suppose l’utilisation de méthodes de recherche différentes de celles utilisées pour les adultes ? Quelles sont les méthodes permettant de concilier rigueur scientifique et préoccupations déontologiques dans l’étude de cette population ? Ces questions ont été beaucoup plus abordées dans la littérature sociologique en langue anglo-saxonne que dans celle en langue française (Danic et al, 2006). Or, elles se sont révélées centrales dans le cadre de la recherche que nous avons menée sur les mobilités quotidiennes des adolescents de zones urbaines sensibles (ZUS). Cette recherche avait pour point de départ l’idée que la mobilité constitue une étape importante de la socialisation des adolescents, car elle est le support du passage du monde familier au domaine public (Breviglieri, 2007). Elle permettait ainsi d’enrichir les approches statiques de la ségrégation, en ne résumant pas l’inscription urbaine des adolescents de ZUS à leur localisation résidentielle et en prenant en compte les interactions qu’ils ont avec des citadins d’une autre origine géographique et sociale durant leurs mobilités (Oppenchaim, 2009). Lors de cette recherche, nous avons alors été confronté à un certain nombre de difficultés méthodologiques et déontologiques, inextricablement liées : comment un enquêteur adulte peut-il accéder aux pratiques de mobilité des adolescents, qui sont un moment privilégié de l’entre-soi adolescent ? Comment recueillir et utiliser pour un travail académique des informations sur ces pratiques en s’assurant que les adolescents comprennent ce qu’implique leur participation à la recherche ?
Research Interests:
L’objectif de ce chapitre est de mieux comprendre l’articulation entre l’ancrage résidentiel des adolescents habitant dans des quartiers ségrégués et leurs pratiques de mobilité en dehors de leur quartier. Nous nous appuyons pour cela sur... more
L’objectif de ce chapitre est de mieux comprendre l’articulation entre l’ancrage résidentiel des adolescents habitant dans des quartiers ségrégués et leurs pratiques de mobilité en dehors de leur quartier. Nous nous appuyons pour cela sur le cas des adolescents qui habitent dans des zones urbaines sensibles franciliennes. Nous montrons que les différents types d’ancrages résidentiels des adolescents influencent leurs pratiques de mobilité, mais que celles-ci peuvent en retour remanier progressivement les dispositions incorporées dans la famille ou dans le quartier. Si les expériences de mobilité contribuent ainsi parfois à modifier l’ancrage résidentiel des adolescents, elles entraînent au contraire un repli sur le quartier lorsqu’elles sont vécues comme trop éprouvantes.
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L’objectif de cet article est de mieux comprendre l’articulation entre l’ancrage résidentiel des adolescents habitant dans des quartiers ségrégués et leurs pratiques de mobilité dans la ville. Nous nous appuyons pour cela sur le cas des... more
L’objectif de cet article est de mieux comprendre l’articulation entre l’ancrage résidentiel des adolescents habitant dans des quartiers ségrégués et leurs pratiques de mobilité dans la ville. Nous nous appuyons pour cela sur le cas des adolescents de catégories populaires et moyennes qui habitent dans des zones urbaines sensibles (ZUS) franciliennes. L’emploi de matériaux statistiques, ethnographiques et d’entretiens semi-directifs nous permet de montrer que les adolescents de ZUS ont un potentiel de mobilité inférieur à celui des autres adolescents, mais que vivre dans un quartier ségrégué ne signifie pas nécessairement une absence de fréquentation du reste de la ville.
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Les premières pages du deuxième chapitre sur les différentes manières d'habiter des garçons de cité.