Les nuanciers
la forme d’un tableau et dont on se sert comme référence pour retrouver des couleurs ou des mélanges facilement. C’est l’activité des jours de pluie par excellence, elle vide la tête et permet de s’entraîner à peindre sur une petite surface.
Les tableaux de couleurs
Réaliser un tableau de toutes vos couleurs est utile, car les couleurs compressées en godet ou les étiquettes des tubes ne donnent pas toujours un bon aperçu de la couleur réelle une fois diluée sur un papier blanc. C’est surtout vrai pour les couleurs sombres. Les palettes neuves sont quelquefois accompagnées d’un nuancier à remplir soi-même. Si ce n’est pas le cas, vous pouvez découper un morceau de papier aquarelle à la taille de votre palette et tracer un tableau avec autant de cases que de couleurs. Remplissez ensuite chaque case avec l’une de vos nouvelles couleurs, dans l’ordre de présentation sur la palette.
Les tableaux de mélanges
Après avoir calculé le nombre de colonnes et de lignes nécessaires, réalisez des marques égales avec un crayon. Disposez les différentes couleurs sur la première colonne et la première ligne de votre tableau, dans le même ordre. Le mélange de ces couleurs se trouvera dans chaque case au croisement de deux couleurs. La diagonale du tableau représente quant à elle le croisement des couleurs identiques.
Pour des bordures bien nettes entre les couleurs, servez-vous de scotch à peindre en lieu et place de tracer les lignes du tableau.
Plus vous intégrez de couleurs, plus le tableau sera complexe à réaliser, notamment pour conserver des dimensions acceptables pour les cases. Il est alors conseillé de faire un tableau par marque, avec sa sélection de couleurs favorites ou encore en traitant les couleurs primaires deux par deux.
Le blanc en pratique
Traditionnellement, le blanc à l’aquarelle est le blanc du papier. On ne l’ajoute pas à la fin comme pour la gouache. Généralement, plus une aquarelle contient de blanc, plus elle présente d’intérêt esthétique. D’ailleurs, lorsqu’une œuvre ne comporte pas assez de blanc et que ses couleurs sont peu transparentes, on dit qu’elle est bouchée. Apprendre à réserver les zones qui devront rester blanches dès le début de votre travail est donc essentiel.
Les objets blancs
Un objet blanc n’est jamais totalement blanc en peinture. Le blanc est sa couleur dite locale. Sa couleur réelle est composée de blanc et de différentes valeurs d’ombres. Il peut aussi renvoyer la couleur d’un objet contigu. Dans tous les cas, il sera toujours mis en valeur bien délimité, avec un fond coloré ou foncé ou bien une ombre forte.
Dans cet exemple des baskets, j’ai d’abord marqué les ombres les plus importantes de l’objet, puis j’ai passé un jus gris clair sur l’ensemble du côté droit des deux chaussures pour faire ressortir leur volume.
Les réserves
Observez votre sujet et gardez en tête que les zones les plus lumineuses dans la réalité, même colorées, seront les zones vierges sur votre papier.
Contournez les zones que vous souhaitez garder blanches. Vous pourrez en estomper les bords pour un effet plus naturel (voir dégradé court p. 77).
Préservez les grandes zones avec du papier découpé aux bonnes dimensions ou bien du scotch, si vous voulez en dessiner précisément les contours.
Découvrez tous les secrets de l’aquarelle dans ce petit précis.
Débutant ou plus expert, il vous accompagnera partout dans votre pratique : du choix du matériel à la finalisation de vos réalisations.