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Extrait "Champion olympique de saut d'obstacles" d'Alban Poudret

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Alban Poudret Champion olympique de saut d’obstacles

Les secrets des 10 derniers médaillés d’or

Préface de Pierre Durand

Arts équestres

ACTES SUD

Arts équestres

ACTES SUD

ARTS ÉQUESTRES

Collection dirigée par Jean-Louis Gouraud

CHAMPION OLYMPIQUE DE SAUT D’OBSTACLES

DU MÊME AUTEUR

JAPPELOUP ET MILTON, DEUX CHEVAUX DE LÉGENDE, Robert Laffont, 1996.

LAROUSSE DU CHEVAL : ÉQUITATION – LOISIRS – SOINS – RACES (contribution), Larousse, 1998.

LE CONCOURS HIPPIQUE INTERNATIONAL DE GENÈVE, DE 1926 À NOS JOURS. UNE HISTOIRE DE PASSION, Slatkine, 2011.

© ACTES SUD, 2024

ISBN 978-2-330-18918-1

ALBAN POUDRET

Champion olympique de saut d’obstacles

Les secrets

des dix derniers médaillés d’or

Préface de Pierre Durand

Arts équestres

SOMMAIRE Préface de Pierre Durand............................................... 9 Introduction .................................................................. 11 Des champions d’exception. Presque sans exception ! DIALOGUE AVEC LES DIX DERNIERS CHAMPIONS OLYMPIQUES INDIVIDUELS DE SAUT D’OBSTACLES Ben Maher .................................................................. 21 avec Explosion W (Tokyo 2021) Nick Skelton .............................................................. 39 avec Big Star (Rio 2016) Steve Guerdat ............................................................ 53 avec Nino des Buissonnets (Londres 2012) Éric Lamaze ................................................................. 77 avec Hickstead (Hong Kong-Pékin 2008) Rodrigo Pessoa ........................................................... 93 avec Baloubet du Rouet (Athènes 2004) Jeroen Dubbeldam...................................................... 117 avec De Sjiem (Sydney 2000) Ulrich Kirchhoff ...................................................... 133 avec Jus de Pomme (Atlanta 1996) 7
Ludger Beerbaum ....................................................... 147 avec Classic Touch (Barcelone 1992) Pierre Durand ............................................................ 161 avec Jappeloup (Séoul 1988) Joe Fargis .................................................................... 181 avec Touch of Class (Los Angeles 1984) LES DÉBUTS DE L’ÂGE D’OR Portraits, souvenirs et confidences des champions olympiques individuels précédents, sacrés entre 1952 et 1976 .............................................. 193 Jan Kowalczyk ....................................................... 193 avec Artemor (Moscou 1980) Alwin Schockemöhle ............................................ 195 avec Warwick Rex (Montréal 1976) Graziano Mancinelli ............................................ 199 avec Ambassador (Munich 1972) William Steinkraus ............................................... 202 avec Snowbound (Mexico 1968) Pierre Jonquères d’Oriola ................................... 204 avec Ali Baba (Helsinki 1952) et avec Lutteur B (Tokyo 1964) Raimondo d’Inzeo .................................................. 208 avec Posillipo (Rome 1960) Hans Günter Winkler .......................................... 211 avec Halla (Stockholm 1956) ADDENDUM JO équestres : les premières épopées ............................... 217 Remerciements ................................................................ 219

PRÉFACE

Ce livre, par la richesse des témoignages et la plume experte d’Alban Poudret, offre une plongée dans l’univers olympique aux côtés de dix cavaliers qui ont en commun d’avoir décidé un jour de se lancer un défi : gagner la médaille d’or.

Ces personnages à l’aura incontestable qui nous sont présentés dans ce livre sont tous différents bien qu’ayant en partage la foi dans l’olympisme et ses valeurs. Une croyance portée par des cavaliers aux sensibilités dissemblables, imprégnés de cultures différentes leur ouvrant des approches et des motivations variées. Il y a ceux qui ont l’olympisme chevillé au corps comme une évidence, ceux qui ont l’olympisme romantique et puis, pour d’autres, c’est l’olympisme aventureux, obsessionnel, glorieux ! Ou tout à la fois.

Dans cette cueillette de l’or, comme on accomplit un acte gratuit, il y a du panache ! C’est tellement plus beau.

Cette galerie d’échanges et de portraits captivants nous décrit les modes de relation à l’olympisme. Retracer les performances de ces champions renseigne sur leurs ressorts secrets et donne un éclairage intime sur leur relation avec leur cheval fétiche.

Tous sont poussés par la passion olympique faite d’exigence, de dépassement, dans le respect de règles intangibles qui vous engagent pour un rendez-vous unique.

Le mérite de cette fresque aux dix figures de grands cavaliers – sans parler de quelques glorieux anciens – est de nous embarquer dans leur voyage quasi mystique, puisque le peuple grec voyait déjà la marque divine dans la victoire de l’athlète aux Jeux olympiques, le propulsant au rang de héros.

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Oui, le sport conduit aussi à l’élévation spirituelle quand on poursuit la performance comme une quête d’absolu.

Voilà pourquoi le titre olympique est sans égal.

Pierre Durand, champion olympique individuel de saut d’obstacles en 1988 à Séoul avec Jappeloup.

DES CHAMPIONS D’EXCEPTION. PRESQUE SANS EXCEPTION !

À quelques mois des Jeux de Paris 2024, la fièvre olympique monte. Cavaliers et passionnés du monde entier sont impatients de se retrouver à Versailles. C’est le moment où l’on repense aux grands moments des précédents Jeux, où l’on replonge dans l’histoire. En discutant avec des cavaliers et cavalières, lors de rencontres furtives ou de plus longues soirées autour d’une table, je me suis souvent demandé pourquoi les médaillés d’or olympiques n’avaient pas seulement une plus grande aura que les champions d’Europe ou du monde, mais parfois aussi une plus forte légitimité.

C’est particulièrement frappant en saut d’obstacles. Et cela n’est pas seulement dû au fait qu’il s’agisse d’une distinction rare, puisque les championnats du monde, après avoir été plus fréquents dans les années 1950, ont aussi adopté une cadence quadriennale depuis 1966. Est-ce plutôt parce que les Jeux olympiques bénéficient d’un écho médiatique incomparable, avec un pays entier vibrant et soutenant son cavalier ou son équipe en cas de succès, ce qui n’est pas le cas lors d’un autre championnat, vécu à l’échelle du monde du cheval principalement ?

Aux championnats du monde, il y a eu un certain nombre de vainqueurs surprises, comme Norbert Koof (1982), Gail Greenough (1986) ou Dermott Lennon (2002), trois champions, si talentueux soient-ils, que l’on n’a guère vus auparavant ni par la suite. On saura plus tard si Simone Blum, couronnée en 2018 avec la merveilleuse DSP Alice, blessée peu après, figurera dans ce groupe.

Pour ce qui est des Européens, ce n’est pas faire injure à David Barker (1962) ou à Paddy McMahon (1973) que de dire qu’ils 11

INTRODUCTION

furent des champions moins évidents ou flamboyants, voire des feux de paille, même si tous les derniers couronnés furent des as. Idem lors des Jeux panaméricains.

Aux Jeux olympiques, au contraire, ce ne sont quasiment que des monuments qui ont été sacrés ces soixante-dix dernières années, pour ne pas remonter aux calendes grecques. Hormis aux JO de Moscou 1980, boycottés par la plupart des nations de l’Ouest et où le Polonais Jan Kowalczyk était tout de même un des plus aguerris du lot.

Certains citeront peut-être l’exception Ulrich Kirchhoff, mais, pour moi, l’Allemand est surtout un champion à part, doté d’un caractère original, certes, mais aussi de talents suffisamment divers et exceptionnels pour éviter d’être classé dans les surprises. C’est un phénomène dans son genre, même s’il est apparu comme une étoile filante. Il mit moins d’un an à se faire une place dans la très compétitive Mannschaft pour participer aux JO d’Atlanta 1996 et s’il s’est ensuite parfois brûlé les ailes, personne ne contestera qu’il en a ! Son sérieux ne saute pas aux yeux, mais il ne manque pas de tempérament, ni de culot, ce showman qui enflammait les concours indoor !

Pour les autres, pas de discussion, leurs noms figurent tous au panthéon du saut d’obstacles : d’Oriola, Winkler, d’Inzeo (Raimondo, avec son frère aîné Piero à ses côtés, toujours, même sur les podiums), Steinkraus, Mancinelli, Schockemöhle (Alwin, en l’occurrence), Fargis, Durand, Beerbaum (Ludger, car la famille est grande !), Dubbeldam, Pessoa (Rodrigo, comme pour rendre hommage à son père, Nelson), Lamaze, Guerdat (son père est pour sa part un coach en or, Belges, Français et Brésiliens le savent bien !), Skelton et Maher, tous sont des monuments de leur sport.

Ces grands noms ont multiplié titres et médailles et parmi eux se trouvent les cinq légendes de l’histoire du saut d’obstacles, Ludger Beerbaum, le plus titré devant Rodrigo Pessoa (3e), Steve Guerdat (4e) et Hans Günter Winkler (5e)*, si l’on y ajoute un

* Classement inter-générations établi en tenant compte de tous les JO, championnats et Majeurs par l’auteur de ce livre et publié la première fois dans le mensuel Le Cavalier romand de décembre 2021.

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certain John Whitaker (2e), peu heureux aux JO de l’argent par équipe en 1984 – des Jeux qu’il abordait peut-être trop naturellement, sans trop de préparation –, c’est tout ! L’Anglais fut aussi privé de Séoul avec Milton à cause de ses propriétaires, réfractaires au voyage en avion de leur trésor.

Le compliment vaut aussi pour la plupart des chevaux qui les ont accompagnés au sommet de l’Olympe. Halla, Jappeloup, Baloubet du Rouet, Hickstead, Nino des Buissonnets, Big Star ou Explosion W figurent parmi les chevaux les plus fascinants et médaillés de l’histoire. Et dans notre sport, un cavalier n’est rien sans un cheval, “un simple piéton”, comme le soulignait volontiers Nelson Pessoa. Sans un crack exceptionnel, pas de chance de devenir champion ! Mais encore faut-il savoir le comprendre, l’écouter, l’interpréter, le mettre en valeur et l’amener vers cet objectif de manière patiente et parfaite.

Le sport équestre n’est pas seulement une discipline de savoir, de technique et de sentiment, c’est aussi affaire d’organisation et de timing, où savoir-faire, clairvoyance et caractère sont nécessaires. Même si Ludger Beerbaum, le “roi du management” pour beaucoup, nous parle dans ce livre aussi d’heureux hasards et de circonstances menant aux plus grands succès !

Le phénomène est un peu moins évident en dressage, où la hiérarchie est beaucoup plus (trop ?) solidement établie et où les surprises sont rares. Il y en a un peu plus depuis quelques années, mais cela est trop récent pour en tirer des conclusions.

De même en concours complet, où les éléments, la difficulté du cross et, par définition, la variété des disciplines jouent un rôle important et augmentent peut-être les chances de surprises ou de problèmes surtout à trois par équipe.

En discutant avec ces champions, notamment avec Pierre Durand et Steve Guerdat, m’est venue l’idée de faire un livre sur la préparation, mentale, équestre et physique, de tous les derniers champions olympiques et de leur monture respective, pour tenter de mieux comprendre leur cheminement victorieux.

Comment devient-on le roi de l’Olympe ? Comment fait-on pour être prêt le jour JO, qui n’arrive qu’une fois tous les quatre

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ans et souvent dans des conditions à la fois géographiques, climatiques, médiatiques et sportives particulières et même souvent inhabituelles. On évolue généralement dans un cadre inconnu, en vase clos, avec un seul cheval à monter, pendant dix, quinze ou vingt jours. Le cavalier, comme son cheval, découvre un environnement, des infrastructures, des parcours et des obstacles inconnus et exceptionnels. Et, contrairement au reste de l’année où l’on jongle avec beaucoup de chevaux et d’occupations, on a le temps de tourner en rond et de… gamberger.

La maîtrise de son mental est donc essentielle, comme l’explique bien Pierre Durand. Lui-même a beaucoup soigné sa préparation mentale, et son échec de Los Angeles fut, de ce point de vue là, utile et constructif. Certains ont triomphé avec l’aide d’un coach mental ou d’un sophrologue, d’autres ne veulent pas en entendre parler. Certains étaient entourés de tout un staff, d’un coach physique, d’un kiné ou d’un diététicien, là où d’autres ne souhaitaient aucune aide, sinon celle de leur entraîneur. Et vivre l’événement comme un autre, le plus “naturellement” possible.

Cela dit, la superstition est répandue chez les cavaliers, qui connaissent tous des hauts et des (longs) bas, et de nombreuses histoires plus ou moins fantasques courent dans les coulisses. Comme celle du lucky dollar, un simple billet d’un dollar qui, plié en huit et transmis de Bill Steinkraus, en or à Mexico, à Pierre Durand, en or à Séoul, puis à Rodrigo Pessoa, en or à Athènes après la disqualification de Cian O’Connor pour dopage, faut-il le rappeler, était dans une poche de trois champions olympiques individuels !

Ce qui est sûr, à notre sens, c’est qu’en plus d’un cheval “olympique”, il faut un mental à toute épreuve, une sacrée force de caractère et de dose de confiance, une vraie intelligence aussi, pour préparer son triomphe le jour JO.

J’ai eu le bonheur de vivre tous les JO d’été depuis Los Angeles 1984 hormis Tokyo 2021, à cause des tracasseries dues à la Covid-19, mais j’ai pu commenter ces Jeux-là à distance, pour la télévision suisse – et l’accent principal est bien sûr mis sur les entretiens particuliers et exclusifs que j’ai eus avec les dix derniers

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champions individuels de saut d’obstacles en date. Je les remercie tous d’avoir su consacrer du temps à ma requête et de s’être prêtés au jeu avec spontanéité et confiance.

Nos dix champions étaient plus ou moins diserts. Certains ont désormais plus de temps et de recul pour soigner leurs analyses, d’autres sont dans le feu de l’action et moins enclins à tirer un bilan de leur parcours qui est en cours. Il y a parmi eux des terriens, parfois plus taiseux, et des cérébraux, souvent plus bavards.

Pierre Durand, avec qui des liens forts se sont établis au cours des ans, a bien voulu écrire la préface et je l’en remercie. J’espère que vous prendrez du plaisir à lire les confidences de tous ces as, comme j’en ai eu à retranscrire leurs propos et à rédiger ces pages.

En seconde partie de ce livre, nous rendons hommage aux anciens, qui ont aussi beaucoup à nous apprendre sur la préparation optimale en vue des JO, même si ce sport a énormément évolué. J’ai eu le privilège de rencontrer, et parfois même de fraterniser avec certains monuments d’antan, comme Pierre Jonquères d’Oriola, le seul cavalier de saut d’obstacles à avoir conquis deux titres individuels aux JO, en 1952 et 1964, Hans Günter Winkler, recordman absolu avec ses cinq médailles d’or (une en individuel, quatre par équipe), les frères Raimondo et Piero d’Inzeo, côte à côte sur les podiums individuels de Stockholm 1956 et de Rome 1960, William “Bill” Steinkraus, héros de Mexico 1968.

Et, même si tous sont aujourd’hui décédés, hormis Alwin Schockemöhle, le héros de Montréal 1976, ils ont leur place dans ce livre, car ils ont parlé de l’aspect mental et organisationnel de leur(s) exploit(s), directement avec moi ou dans un ouvrage. Notre volonté était donc que chaque champion sacré depuis 1952 soit présent, d’une façon ou d’une autre.

C’est aussi une façon de remonter aux années 1950, les débuts de l’âge d’or du saut d’obstacles, même si le sport moderne commence plutôt aux JO de Los Angeles, avec la victoire du premier champion interviewé dans ce livre, Joe Fargis.

Dans les années 1970, les parcours étaient encore exagérément massifs, hauts et larges, ils n’avaient pas grand-chose à 15

voir avec la technicité, la subtilité et la “fragilité” des barres et palanques d’aujourd’hui.

Après le sacre incontesté du “monument” Alwin Schockemöhle à Montréal, il y aura aussi une longue parenthèse de huit ans, suite au boycott des JO de Moscou 1980 par la quasi-totalité des nations occidentales. L’officier polonais Jan Kowalczyck s’adjuge alors le titre, mais le vrai champion, c’était bien plutôt Hugo Simon, en or aux contre-Jeux (ou Festival FEI) organisés en été 1980 à Rotterdam.

La vraie transition vers le sport moderne, sur des parcours plus délicats, techniques et rapides, se concrétise donc aux JO de Los Angeles, en 1984, grâce à la main experte de Bertalan de Némethy. L’ex-coach et chef d’équipe des États-Unis voit ses anciens “poulains” triompher tant par équipe qu’individuellement, où le barrage pour l’or oppose Joe Fargis (Touch of Class) et son compagnon de vie Conrad Homfeld (Abdullah). Cocasse !

C’est la première fois depuis des lustres que la finale de saut d’obstacles ne peut hélas pas se dérouler dans le stade olympique, en l’occurrence le colossal Memorial Coliseum, juste avant la cérémonie de clôture. Les productions TV (ici, c’est Disney !) sont devenues trop sophistiquées pour être préparées en deux ou trois heures. Le concours hippique n’a donc plus les honneurs du grand stade, mais cela deviendra hélas la norme, après une dernière occasion à Séoul, où l’on sautera à l’aube pour y parvenir.

À Los Angeles, pour ses débuts olympiques, Pierre Durand a mordu la poussière avec Jappeloup, mais ce sera sans doute un élément fondateur de l’avènement de ce couple mythique, qui domine la seconde moitié des années 1980, en duel permanent avec un autre duo de rêve, John Whitaker et Milton. Rodrigo Pessoa et Baloubet du Rouet prendront le relais quelques années plus tard. L’or olympique leur résistera encore à Sydney, mais pas à Athènes, même si le suspense de la médaille d’or durera deux ans. Puis ce sera au tour d’Éric Lamaze et Hickstead de dominer la scène et les Jeux, avant que Steve Guerdat et Nino des Buissonnets ne leur succèdent. Là aussi, on croira que le Suisse, héros des JO de Londres, barrait définitivement 16

la route à Nick Skelton, mais le vétéran prendra sa revanche quatre ans plus tard à Rio. Avec Big Star et avant… Explosion !

Nous voilà donc au cœur de notre histoire olympique, qui se prolongera bientôt à Paris. Nous allons donc remonter le temps, dans l’attente, fébrile, des JO de 2024, mis en scène dans le cadre somptueux de Versailles, sonnez trompettes, on piaffe !

Qui de mieux placé qu’un champion olympique de saut d’obstacles pour expliquer comment l’on se retrouve sur la première marche d’un podium dans cette discipline particulièrement exigeante techniquement et mentalement ? Alban Poudret a demandé aux dix derniers héros des JO (de Los Angeles 1984 à Tokyo 2021) leurs conseils, confidences et anecdotes. Tous se sont prêtés au jeu avec beaucoup d’entrain.

Comment prépare-t-on son cheval ? Sans un crack d’exception et sans une grande complicité, pas de champion ? Comment se prépare-t-on soi-même pour se dépasser tout en résistant à la pression ? Chacun a sa propre recette.

Tous évoquent aussi leur côté plus ou moins superstitieux. Trois anciens champions individuels ne s’étaient-ils pas transmis un lucky dollar plié en huit ?

Journaliste spécialisé de référence et speaker passionné depuis plus de quarante ans, organisateur de concours, directeur sportif du CHI de Genève depuis plus de trente ans, Alban Poudret est la personne toute trouvée pour interroger avec sincérité et complicité ces dix champions hors du commun, à quelques mois des JO de Paris 2024…

ISBN 978-2-330-18918-1

DÉP. LÉG. : MARS 2024

23 € TTC France www.actes-sud.fr

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