Merkur Mars-Avril 2023 by ccluxembourg

MERKUR Cover Story : Économie et sport Je t'aime moi non plus

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The Interview : Andy Schleck Startup : The Loft

Published by Luxembourg Chamber of Commerce www.cc.lu MAR • AVR 2023

Journée Luxembourgeoise DE la Propriété Intellectuelle 15ème édition

25 avril 2023 Conférence et salon

La propriété intellectuelle, un enjeu économique

Programme et inscription www.ipil.lu

une intitiative de

Chambre des Métiers 2, Circuit de la Foire Internationale L-1347 Luxembourg

organisé par

MAR • AVR 2023

Le sport représente un enjeu non négligeable dans l’économie d’un pays : il créé des richesses tant sur le plan des dépenses qui sont consacrées à des pratiques sportives que sur le plan de ses effets positifs sur la santé ou le bien-être. Ainsi, le sport dans tout ce qu’il englobe n'est pas uniquement une affaire privée, et les pouvoirs publics s'y sont toujours intéressés. Les activités physiques et sportives poursuivent, directement ou indirectement, des objectifs d'intérêt général, elles sont ainsi souvent soutenues par des financements publics, émanant autant des communes pour les équipements sportifs, que des États pour des compétitions internationales et leurs retombées, que par une multitude de petits clubs, de fédérations ou d'entreprises… Et au Luxembourg qu’en est-il ? Le dossier de ce mois tente de donner quelques éléments de réponses sur le poids que ce secteur représente dans l’économie du pays. Ce Merkur est aussi l’occasion d’aller à la rencontre d’entreprises actives dans les domaine du sport. Dans la rubrique Startup, vous découvrirez The Loft, le premier complexe de football en salle au Luxembourg qui a pour ambition de séduire un vaste public ou encore Beyond Nutrition qui propose un concept de compléments alimentaires inédits. Dans la rubrique Success Story, vous partirez à la rencontre de passionnés de

Editor's Letter Merkur

Le sport, un secteur de poids pour l’économie ? golf, Barbara et Ludovic Forzy propriétaires de Golf Planet et de Chantal Lagniau, directrice générale Europe de Harlequin Floors dont les revêtements de sol technique équipent les salles de danse et de spectacle du monde entier. Dans ce numéro, vous pourrez également lire un grand entretien avec Andy Schleck dans la rubrique The Interview. L’ancien coureur cycliste professionnel, a raccroché le maillot en 2014, après avoir notamment participé 7 fois au Tour de France et remporté l’édition de 2010. Il se consacre maintenant à plusieurs activités, toujours en lien avec le vélo. Au fil des pages de ce magazine, la rubrique The Economy revient plus en détail sur certaines des 30 propositions phare de la Chambre de Commerce pour contribuer au débat des élections législatives de 2023, la Fondation IDEA s’intéresse au marché

de l’emploi, la rubrique Legal Insight aux règles à respecter en matière de stages et à la nouvelle procédure de dissolution administrative sans liquidation. La rubrique Market Watch vous propose un détour par l’Irlande et la rubrique Meet our Members est partie à la rencontre des entreprises IKO Luxembourg, myePro et nr Docusafe. La version anglaise du dossier est à découvrir sur cc.lu :

Bonne découverte et bonne lecture !

« Les activités physiques et sportives poursuivent,directement ou indirectement, des objectifs d'intérêt général. »

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Cover Story: Économie et sport Je t’aime moi non plus

Le poids économique du sport est grandissant partout dans le monde, et en particulier au sein de l’Union européenne. Bon nombre de disciplines sportives comme le football, le basket-ball, le tennis ou encore le rugby font partie du patrimoine culturel européen. Le sport amateur n’est pas en reste non plus. Et au Luxembourg? Avec ses nombreuses manifestations sportives, le pays semble suivre le mouvement. Mais qu’en est-il en réalité ? L’activité physique est-elle vraiment reine au Grand-Duché?

CORPORATE NEWS

Plus de 90.000 entreprises créent, innovent, produisent, embauchent, exportent, remportent des contrats, lancent de nouveaux projets...Rendez-vous avec la vie des entreprises du Luxembourg.

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INSTITUTIONAL NEWS

Les chambres professionnelles, fédérations, associations, ministères et autres institutions, négocient, encadrent, forment, contribuent au débat public, organisent des rencontres... Rendez-vous avec leurs activités.

THE ECONOMY

Marché du Travail Formation, attraction, flexibilisation : où en est le Luxembourg ?

The Eye of the Economist

Show and tell

In a Nutshell

IDEAS TO SHAPE THE FUTURE Secteur Financier Une aubaine pour l’emploi

Droit du Travail Règles à respecter en matière de stages 68 Droit des Sociétés Nouvelle procédure de dissolution administrative sans liquidation

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Élections 2023 Accélérer les transitions écologique et énergétique

LEGAL INSIGHT

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THE INTERVIEW

Andy Schleck

STARTUP Beyond Nutrition La nature fait bien les choses

The Loft Le foot fait salle comble

SUCCESS STORY

Golf Planet Objectif golf

Harlequin Floors Les danseurs lui disent merci

MEET OUR MEMBERS

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IKO Imaginer de nouveaux espaces de vie

Nr Docusafe Dynamique inédite

MeyPRO Vent nouveau !

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p. 70

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MEET OUR PEOPLE

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LUXEMBOURG RISING

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p. 72

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IN THE SPOTLIGHT

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p. 111

ENGLISH CONTENT

CORPORATE NEWS

INSTITUTIONAL NEWS

MARKET WATCH

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Cérémonie de remise solennelle des diplômes et certificats sanctionnant l’apprentissage

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Mission officielle au Sénégal

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Symposium e-invoicing: pour une transition réussie vers la facturation électronique

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Business Club France-Luxembourg : pot du Nouvel an à Paris

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Business Club Luxemburg-Deutschland : feier des neuen Jahres 110

La version en anglais du Dossier consacré à l’économie du sport est à retrouver sur : www.cc.lu/merkur

The Rundown Merkur

Ireland

STARTING BLOCKS

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IN THE SPOTLIGHT

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Rapid Recovery of Ukraine

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16 edition of Chinese New Year Reception

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CES Las Vegas : the global stage for innovation

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Merkur

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Corporate News

CHÂTEAU LES CROSTES

Le Prince Félix de Luxembourg présente les nouveautés du domaine Depuis 2013, le domaine du Château les Crostes qui compte 220 hectares de terre dont 55 de vignes, est entre les mains de LL.AA.RR. la Princesse Claire et le Prince Félix de Luxembourg. Désireux de perpétuer les traditions du vignoble et du terroir, ils produisent trois couleurs de vins qui gagnent chaque année en réputation. Cultivés depuis le Moyen Age, les terrains du Château les Crostes étaient, dans un premier temps, destinés à la production des olives. En 1986 le domaine a vu son établissement sortir de l’anonymat grâce à un investisseur français passionné qui a planté les 55 hectares de vignes actuels. Au fil des années, la production du vignoble a gagné une réputation internationale d’excellence. Ayant l’ambition de rivaliser avec les autres domaines de la région, le domaine a confié aux mains expertes de Ted Garin, œnologue provençal reconnu, et Linda Schaller, directrice commercial, le soin de rassembler une équipe passionnée et déterminée afin de produire quelque 350.000 bouteilles annuellement dont 80% de vins rosés, 10% de vins blancs et 10% de rouge. Une partie du volume provient des cépages Rolle et Ugni Blanc pour les blancs, véritable performance dans la région où cette couleur ne représente en moyenne que 5% des vins. La Syrah et le Cabernet Sauvignon donnent des rouges tendres, aromatiques et très goûteux. Le Cinsault et le Grenache

aboutissent aux rosés aussi clairs que fins et élégants. En cave, un assemblage des meilleurs jus permet de différencier la Cuvée Liam en rouge et en rosé. La vinification des vins se fait en cuves inox ultramodernes avec régulation automatique des températures afin de conserver un maximum d’arômes dans les vins. L’élevage des rouges se réalise en chai creusé dans la colline : pour les rouges Château en foudres et en barriques pour la Cuvée Liam. Le domaine produit également de manière encore confidentielle, la Cuvée Claire et la Cuvée Gabriela, vins pétillants, idéaux pour l’apéritif. Les vins, récompensés par divers concours et guides prestigieux, sont pour l’heure distribués principalement en Europe, au Grand-Duché exclusivement par Bernard-Massard, mais également au Japon et en Australie.

MAR • AVR 2023

POST LUXEMBOURG

BESIX RED / FOSTER + PARTNERS

Inauguration de l’Espace POST quartier gare

ICÔNE, un complexe de bureaux pionnier et durable

À la fin de ce mois de janvier, le nouvel Espace POST Luxembourg-Gare a été officiellement inauguré.

Après deux ans et demi de construction, ICÔNE, nouveau complexe de bureaux à Belval, a été officiellement inauguré fin janvier. Le bâtiment est certifié BREEAM Excellent et inspiré de la norme Well Building Standard.

Photos : Post Luxembourg, Nigel Young (Foster + Partners)

« Ce point de vente, situé dans le quartier de la Gare, est l'un des plus significatifs de notre réseau et également le plus fréquenté. Le nouvel Espace POST est en effet notre flagship store et une référence pour l'expérience client que nous ambitionnons d’offrir dans tous nos points de vente », a déclaré, lors de son allocution, Claude Strasser, directeur général de POST Luxembourg. Situé à un endroit stratégique à Luxembourg, au 38, place de la Gare, l’Espace POST Luxembourg-Gare accueille les clients avec des horaires étendus. Sur une surface totale de plus de 400 m2, les clients retrouvent l’intégralité des produits et services de POST Luxembourg (Telecom, Courrier et Finance), ainsi qu’une zone self-service. Des guichets rapides et des loges de conseil font également partie de ce concept moderne, convivial et facile d’accès. Suite à cette ouverture, l’Espace POST situé au 20, rue de Reims à Luxembourg, a fermé définitivement ses portes et a déménagé dans le nouvel Espace à la Gare. Présent également à l’inauguration officielle, Serge Wilmes, premier échevin de la ville de Luxembourg a déclaré : « Avec des points de vente modernes et orientés vers le futur comme celui-ci, POST contribue au développement de la ville, en particulier ici dans le quartier de la Gare qui compte près de 12.000 habitants ».

Développé par BESIX Real Estate Development et conçu par les architectes de renommée internationale Foster + Partners et les architectes luxembourgeois BFF…, l’immeuble de bureaux de 18.800 m², comprenant 17.303 m2 de bureaux et 1.444 m2 de commerces et restaurants, plus 680 m2 d’archives et 237 places de parking, offre une expérience de vie et de travail unique. La Société Générale du Luxembourg ayant regroupé ses collaborateurs sur ce site a signé un bail de 15 ans avant l’achèvement des travaux. L’emplacement privilégié du bâtiment à Belval le rend accessible depuis les gares voisines, l’aéroport et plusieurs autoroutes majeures. ICÔNE a été conçu pour améliorer la collaboration et le bienêtre des employés, tout en intégrant la nouvelle façon de travailler. Il comprend des bureaux classiques, des espaces de coworking ainsi que des zones flexibles permettant une variation dans la présence de télétravailleurs et de nomades numériques. L’atrium lumineux et ouvert, les différents espaces collectifs tels que les terrasses intérieures et extérieures, les zones de réunion informelles et les salles de pause, nourrissent l’esprit humain et collectif du concept. Les fonctionnalités collaboratives d’ICÔNE sont complétées par une technologie et des services de pointe intégrés.

Corporate News Merkur

TN’Teens 2 Quand technologies et adolescents se rencontrent La seconde édition du TN’Teens de TechSense by The Dots est annoncée pour le 30 mars. Cet événement a pour double objectif de promouvoir le secteur des nouvelles technologies auprès des jeunes et de réunir les acteurs industriels et les talents numériques de demain. L’initiative rassemblera 150 collégiens et lycéens et se déroulera dans les locaux des Terres Rouges à Esch-sur-Alzette. Pour cette nouvelle édition, les lycéens aborderont les fascinants concepts de la tech que sont la blockchain, le codage, le design thinking et la cybersécurité. Mais cette fois, un tout nouveau sujet tendance sera également à l’ordre du jour : le métavers. Le programme débute avec une matinée de workshops dédiés à ces 5 domaines qui pourront attiser la curiosité des étudiants et éveiller leur intérêt pour les nouvelles technologies et leurs enjeux. L’après-midi est dédié à un grand quiz afin de tester les connaissances acquises tout au long de la première moitié de la journée, ainsi que quelques questions de culture générale. Pour ce jeu, les participants seront accompagnés par une personnalité de la communauté « tech » luxembourgeoise et pourront remporter des cadeaux.

Corporate News Merkur

MAR • AVR 2023

NOS GRANDS CRUS ENFIN EN BOUTEILLES DE 75cl

Post Coup d’envoi de l’Hôtel des Postes JAN • FEV 2020 Dans le cadre duMerkur projet de trans-

12/12/2022 10:57

Une tendance se dessine ces dernières années sur le marché de la bière : les grandes bouteilles de 75 cl, idéales à partager, font leur apparition à table, ce qui traduit un changement d’habitudes de la part des consommateurs. La marque Battin s’est adaptée à cette tendance pour répondre aux attentes des consommateurs dans le domaine des bières de dégustation. Désormais, les bières Battin Gambrinus, Extra et Triple sont disponibles dans ce grand format, souvent associé à la convivialité. Ces bouteilles devraient plaire par leur originalité et leur capacité à faire effet sur une table.

MC Neurodetox Pour vivre pleinement Après 13 années d’expérience dans le conseil en image et la communication interpersonnelle (connaissance de soi et des autres, coaching, exploration d’outils de thérapie cognitivo- comportementale) au sein de la société Atout Image Conseil qu’elle avait fondée, Corinne Migueres a décidé de lancer MC NeuroDetox, une activité de conseil en équilibrage alimentaire, préparation mentale et gestion des émotions et du stress. À travers l’offre Cor’in vivre pleinement, l’idée est de proposer aux entreprises des formations et des coachings / accompagnements individuels afin d’aider leurs salariés à mettre en place un mode de vie sain. Deux axes sont privilégiés: la préparation mentale (gestion du stress et des émotions) et la nutrition (rééquilibrage alimentaire, routines…) permettant de retrouver vitalité, minceur et performance. MC NeuroDetox est un organisme de formation agréé. Plus d’informations : https://mc-vivrepleinement.com/

Arval Soutien aux victimes de la route Le 10 janvier 2023, Arval Luxembourg a fait un don de 1.500 euros à l’Association nationale des victimes de la route (AVR). Arval Luxembourg, acteur majeur de la location longue durée de véhicules et de nouvelles solutions de mobilité, réalise régulièrement des enquêtes de satisfaction auprès de ses clients et des conducteurs. La qualité de service étant sa préoccupation principale, la marque a voulu optimiser le taux de réponse de ces enquêtes en s’engageant auprès des sondés à reverser pour la troisième année consécutive une somme forfaitaire à l’AVR pour chaque questionnaire complété.

CHAMBELLAND

Boulangerie sans gluten La première boulangerie naturellement sans gluten du Luxembourg a ouvert début février sur la place des Martyrs, à deux pas de l’arrêt de tram Place de Metz. Dans sa belle boutique élégante et raffinée, elle propose des pains et pâtisseries fabriqués à partir de farine de riz, dans le plus grand respect du métier et avec une chaîne de production entièrement contrôlée. Chambelland a vu le jour en France en 2014 et y a ouvert 2 magasins, avant de s’exporter en Belgique d’abord, puis au Luxembourg en ce début d’année 2023, grâce à l’enthousiasme d’Arnaud Rasquinet, associé propriétaire de la franchise pour le Benelux. La gamme, composée de produits savoureux, devrait plaire tant aux personnes intolérantes au gluten, qu’aux gourmands ordinaires. Le concept de Chambelland est tout à fait novateur. Thomas Teffri-Chambelland qui en est à l’origine s’est rendu compte, il y a une vingtaine d’années, qu’il n’existait pas en occident de panification à base de riz. Or, cette céréale est source d’énergie grâce à sa teneur en glucides, vitamines B et minéraux et naturellement sans gluten. Fort de son passé de biologiste, il a donc fait des essais jusqu’à sélectionner un riz Japonica biologique cultivé dans la plaine du Pô en Italie. Celui-ci est livré directement au moulin de la marque, situé dans les Alpes-de-Haute-Provence. Ainsi, toute la chaîne d’approvisionnement et de transformation est contrôlée et la traçabilité garantie. Le résultat est une gamme de 7 variétés de pain alliant qualité, bienfaits et arômes subtils, dont le bestseller est le pain aux cinq grains. La gamme se complète de pâtisseries dont le pain de sucre, rencontre entre la brioche, le Canelé bordelais et le pain perdu. L’enseigne propose encore quelques produits de lunch à déguster sur place ou à emporter, ainsi que des gâteaux de fête pour 6 à 12 convives. “Les clients du Luxembourg nous réservent un bel accueil, s’enthousiasme Arnaud Rasquinet. Cela fait 15 ans que je travaille dans le domaine de la boulangerie, je n’avais jamais vu un démarrage aussi prometteur !”

Photos : Catherine Moisy, Munhowen, BGL BNP Paribas

Brasserie nationale Grands formats à partager

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Corporate formation de l’HôtelNews des Postes à Luxembourg, les autorisations de bâtir ont été délivrées mi-2022 et les travaux de gros-œuvre ont débuté en octobre de la même année, faisant suite à la déconstruction de certains éléments récents qui occupaient en partie la cour intérieure. L‘objectif est de sublimer la valeur culturelle et architecturale du bâtiment classé monument national et situé dans un secteur protégé UNESCO. Le projet vise à retrouver l’aspect original de la construction, en supprimant les structures métalliques de la cour intérieure, ainsi que l’aile centrale qui la sépare. POST Luxembourg et le Groupe ARTEA sont co-investisseurs du projet. L’immeuble restera propriété de POST Luxembourg et sera exploité par ARTEA. Il accueillera un hôtel, deux restaurants, un bar, des commerces, des espaces de coworking ainsi qu’un espace de bien-être. Le concept architectural a été confié à Romain Schmiz architectes & urbanistes.

Corporate News Merkur

MAR • AVR 2023

LABGROUP /SWITCH IT

Dans une démarche de lutte contre le cyberharcèlement, Orange Luxembourg officialise la présence de Safe Zones luxembourgeoises au sein de l’environnement du jeu Fortnite et poursuit son engagement pour promouvoir une utilisation plus sûre, responsable et positive des plateformes de jeux vidéo en ligne. Les joueurs luxembourgeois de Fortnite confrontés à des situations de cyberharcèlement ou à des problèmes de sécurité en ligne peuvent désormais se réfugier dans une Safe Zone Orange et y trouver le numéro de la BEE SECURE Helpline – 8002 1234 – mais aussi un lien leur permettant d’accéder au site web de l’initiative gouvernementale, où ils pourront trouver de nombreuses ressources pour les aider.

Bofferding Un nouveau casier plus écolo Confirmant la volonté de la Brasserie d’intensifier la réduction de son empreinte écologique, Bofferding lance un nouveau format de casier de 12 bouteilles. Ce nouveau format apparaît comme une alternative au six-pack de verre perdu dans un contexte où la raréfaction des ressources, l’augmentation du coût des matières premières et les obligations en matière de prévention des déchets imposent de repenser nos modes de consommation. De ce fait l’emballage réutilisable offre une perspective positive face à ces enjeux. Ce nouveau casier de 12 bouteilles est pratique et confortable à l’utilisation car très léger et aisément transportable grâce à une poignée ergonomique soft touch permettant une prise en main facile.

Lab Luxembourg (Labgroup) et Switch IT s’associent pour offrir à leurs clients une solution globale de digitalisation des processus documentaires made in Luxembourg : Delta. Lab Luxembourg (Labgroup) est une société luxembourgeoise spécialisée dans les solutions de gestion documentaire, et plus précisément dans l’archivage physique et électronique de documents et dans la protection des données informatiques. Switch IT, pour sa part, est l’éditeur d’une plateforme logicielle à la pointe dans le domaine de la gestion des workflows. Ces deux sociétés se sont associées pour offrir à leurs clients une solution globale de digitalisation des processus documentaires made in Luxembourg : Delta. Switch IT et Labgroup collaborent depuis 2019, ce qui leur permet aujourd’hui de fournir une offre de service complète et flexible. La solution Delta bénéficie des dernières technologies de Switch IT - et notamment de son système de gestion de Workflows avancé - pour orchestrer l’ensemble des fonctionnalités au travers de micro-services en mode API. Elle dispose de composants spécifiques s’interconnectant aux services de numérisation et d’archivage électronique de Labgroup. La solution sécurisée Delta en mode SaaS permet aux entreprises de réduire leurs risques opérationnels et d’accélérer les temps de traitement des documents et contrats. Elle intègre également des mécanismes de signature électronique conformes aux règlements eIDAS et RGPD. De plus, Delta s’adapte aux spécificités de chaque entreprise.

NUMERICALL / POSITIVE THINKING COMPANY

S'initier au low code Les deux sociétés lancent le premier Bootcamp Low Code pour initier les entrepreneurs et les informaticiens aux plateformes low code.

NumericALL, spécialiste de la formation en programmation, en partenariat avec Positive Thinking Company, l'un des principaux acteurs de la transformation numérique et technologique au Luxembourg, s’associent pour offrir l’opportunité aux professionnels du business et de l'IT de s'initier aux plateformes low code et ainsi accélérer leur transformation numérique. L'objectif de cette alliance est d'accélérer la transformation numérique des entreprises par la mise à disposition de nouvelles solutions et compétences grâce au low code. Les plateformes low code sont des environnements de développement logiciel visuels qui permettent aux développeurs dans les entreprises et aux développeurs citoyens de créer facilement des applications mobiles ou web en glissant et déposant des composants. D'ici 2025, il est estimé que 75% de tous les logiciels d'entreprise seront réalisés en low code, contre seulement 20% en 2021. Le Bootcamp Low Code est proposé en mode inter-entreprises et intra-entreprises. Le programme de formation est disponible sur www.numericall.com

Photo : Orange

Orange BEE SECURE dans les Safe Zones

La digitalisation des processus documentaires comme objectif commun

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Corporate News Merkur

MAR • AVR 2023

CACTUS

Ouverture d’un 16e supermarché Le groupe Cactus a ouvert début février à Roodt-sur-Syre, son 16e supermarché, représentant le 73e point de vente du groupe. Cette ouverture s’inscrit dans le cadre de l’expansion des commerces de format supermarché de l’entreprise familiale, visant le plus grand choix d’articles au Luxembourg, et ce à des prix compétitifs. Ce 73e point de vente du groupe, à Mensdorf, vient compléter les 9 supérettes urbaines Cactus Marchés, les 40 convenience stores Cactus Shoppi, les 4 deli de Schnékert Traiteur, les 4 Cactus Hobbi et les 15 autres supermarchés Cactus déjà en service. Confort et expérience d’achat sont mis en avant sur une surface de vente d’environ 3.000 m2 comprenant un assortiment de 25.000 références, un grand drinkshop de plus de 400 m2 et une galerie marchande disposée à offrir des services complémentaires et de la restauration de qualité : un nouveau et 4e deli de Schnékert Traiteur, un nettoyage 5 à sec, un K-kiosk, un Tango shop, un

opticien Acuitis, une boutique Cocottes, un coiffeur Beim Figaro et une agence de voyages Émile Weber viennent compléter l’offre Cactus. Ce Cactus Roodt-sur-Syre dispose de plus de 380 places au sein de son parking extérieur et couvert au sous-sol, dont certaines seront dotées à l’avenir d’une borne de recharge pour les voitures électriques. Le magasin compte 70 collaborateurs pour assurer un service au client qualitatif et familial, véritable signature du groupe Cactus et est ouvert sept jours sur sept. Ce supermarché nouvelle génération entend renouveler l’image du supermarché régional avec un nouveau concept valorisant les produits frais dans un cadre alliant élégance et raffinement, et offrant un parcours client agréable et rapide.

WEBASTO

Une ligne de production durable pour le verre automobile L’équipementier automobile investit dans une nouvelle ligne de production, qui devrait être mise en service fin 2024. Elle permettra à l’entreprise de réaliser d’importantes économies d’énergie, et par conséquent de réduire ses émissions de CO2. du groupe de faire du site de Grevenmacher son centre de compétence mondial pour le verre. Il vise à aider Webasto à être compétitif sur le marché cible en croissance des toits en verre pour les voitures électriques et à conduite autonome et lui permettra d’introduire des caractéristiques high-tech dans le vitrage automobile. Entreprise d’origine allemande basée à Stockdorf, près de Munich, Webasto fait partie des 100 plus grands équipementiers du secteur automobile dans le monde, avec près de 15.700 employés répartis sur plus de 50 sites, dont le premier site de production de

verre à Grevenmacher, acquis en août 2022. Le groupe commercialise une large gamme de systèmes de toits, de chauffage et de refroidissement pour différents types de véhicules et s’adapte constamment aux nouvelles évolutions du marché automobile, notamment dans la perspective des systèmes avancés d’aide à la conduite (ADAS) et de la conduite autonome. Fondé en février 1992 par l’entreprise américaine Guardian Industries Corp., le site de production de Grevenmacher avait été acquis en 2014 par le groupe japonais Central-Glass CO. et portait le nom de Carlex

Glass Luxembourg, avant d’être racheté par Webasto. Depuis août 2022, le site opère sous le nom de Webasto Luxembourg SA, et emploie actuellement environ 500 personnes. L’activité principale est le développement et la fabrication de vitrages automobiles innovants. Webasto Luxembourg dispose également d’une unité de recherche et développement dédiée aux méthodes de production et de fabrication de verre. Photos : Cactus

Lors d’une visite sur le site de l’entreprise à Grevenmacher début février, le ministre de l’Économie Franz Fayot a confirmé le soutien financier du ministère de l’Économie à la société Webasto Luxembourg pour l’implantation d’une nouvelle ligne de production de verre de haute technologie pour les toits de voiture et les pare-brise, plus respectueuse de l'environnement, en remplacement d’une partie de ses installations actuelles. Le ministère de l’Économie soutient cet investissement dans le cadre du régime d’aides à la protection de l’environnement. Celui-ci s’inscrit dans la volonté

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Corporate News Merkur

MAR • AVR 2023

ING 50.000 euros pour Jonk Entrepreneuren Depuis plusieurs années, ING est très active dans les programmes Job Shadow Day et Fit For Life mis en place par Jonk Entrepreneuren Luxembourg (JEL). Le projet Job Shadow Day permet aux élèves à partir de 16 ans de découvrir la vie d’une entreprise et d’accompagner son dirigeant ou un de ses représentants pendant une journée de travail. Fit for Life est un programme éducatif destiné aux élèves de 14 à 16 ans ayant pour objectif de transmettre, grâce à l’intervention d’un volontaire externe, des notions sur l’économie, les finances et le monde des affaires. Il stimule la réflexion sur les choix professionnels et personnels en abordant des sujets tels que les options d’éducation et de carrière, les emprunts ou encore les impôts. Au-delà du soutien humain avec plusieurs collaborateurs qui se sont portés volontaires pour participer aux deux initiatives, ING a apporté une aide financière aux JEL en faisant un don de 50.000 euros.

L’étude DSM Avocats, en collaboration avec ROTOMADE, Degré110 et Backtosport, a organisé en janvier le premier tournoi inter-entreprises de Rugby à 7 en Fauteuil au Luxembourg, au Rehazenter. L'événement, soutenu par la Chambre de Commerce et Sodexo Luxembourg, visait à promouvoir l'inclusion par le sport. Il a rassemblé des représentants importants de la scène sportive luxembourgeoise comme la Fédération luxembourgeoise de rugby, le Comité paralympique luxembourgeois ou encore W7 Luxembourg, le distributeur officiel des fauteuils Wallaby pour le Grand-Duché. L'événement a également mis en lumière le travail exceptionnel de l'asbl Backtosport, qui rassemble des personnes présentant un handicap physique qui se dépassent lors d’événements sportifs pour atteindre leurs objectifs. 10 membres de cette association ont été invités à participer au tournoi.

ARTEC 3D

Un site de production de pointe flambant neuf ! Établie au Luxembourg depuis 2010, l’entreprise Artec 3D développe et produit des scanners 3D innovants qui sont utilisés dans de nombreux domaines tels que l'ingénierie, l'inspection, le design, l’industrie 4.0 et la médecine. Installée à Senningerberg, Artec 3D a inauguré, en présence du Premier ministre Xavier Bettel et du ministre de l’Économie Franz Fayot, son nouveau site de production optoélectronique au sein duquel ses scanners 3D, primés et ayant contribué à sa renommée dans le monde entier, seront assemblés et fabriqués. La nouvelle ligne de production comprend une clean room de 300 m2 qui bénéficie d'une classification de propreté IS07 et d'un contrôle personnalisé de la température, de la pression et de l'humidité. La salle blanche est également équipée d'un logiciel d'intelligence des données de pointe qui permet de connaître, à tout moment et en temps réel, l'état de la salle. Cette technologie est unique au Luxembourg et assure le plus haut niveau de production ainsi que les plus hauts niveaux de sécurité et de précision. Avec cette nouvelle ligne de production, Artec 3D ambitionne de continuer à montrer la voie en matière de matériel et de logiciels de numérisation

3D. Créée en 2007 à Palo Alto en Californie, la société a décidé de s’établir au Luxembourg en 2010, en y transférant son siège social. Développant et produisant des scanners 3D innovants qui sont utilisés dans de nombreux domaines tels que l'ingénierie inverse (activité qui consiste à étudier un objet pour en déterminer le fonctionnement interne, ndlr), l'inspection de la qualité, le design, l’industrie 4.0, la santé, et la médecine légale, Artec 3D est aujourd’hui active dans 150 pays avec plus de 220 employés basés dans 4 pays. Pour rappel, en novembre dernier, la Direction de la défense luxembourgeoise avait fourni un ensemble complet de solutions Artec 3D innovantes à l’Ukraine pour la numérisation 3D de preuves médico-légales afin de documenter d'éventuels crimes de guerre.

Photos : SIP / Jean-Christophe Verhaegen

DSM Avocats Première édition des Roues Ovales Luxembourgeoises

myMAG

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SUCCESSION

Planification successorale : anticiper sereinement l’après. Il est important de thématiser le plus tôt possible la transmission d’une entreprise pour prévenir les problèmes et les litiges. Ceci fait, il est important pour l’entrepreneur de poser les jalons correspondants en matière de succession. TEXTE Marc Glesener, texte traduit de l’allemand PHOTO Bénédicte Elikann, Head of Wealth Planning à la BIL.

Lorsque l’on parle de succession, beaucoup de gens pensent : « Cela peut attendre ». Malheureusement, ce n’est lorsque des difficultés surviennent que l’on prend pleinement la mesure d’une absence de planification en amont du décès. C’est particulièrement vrai pour les entrepreneurs. Pour Bénédicte Elikann, juriste fiscaliste aguerrie et Head of Wealth Planning à la BIL, il est recommandé de se pencher rapidement et en détail sur les questions liées au règlement de la succession. C’est particulièrement vrai lorsqu’il y a une transmission d’entreprise en jeu. Contrairement à des pays comme la France, il n’existe pas de règles spécifiques dans la loi fiscale luxembourgeoise. C’est pourquoi il est si important, en tant qu’entrepreneur, de s’occuper de son vivant de la gestion de sa succession afin de protéger l’avenir de son entreprise. À l’instar d’une succession classique, cela implique de se familiariser avec le cadre juridique qui s’applique et de définir précisément la manière dont la transmission de l’entreprise est envisagée.

Sur ce point, l’aide d’experts externes peut s’avérer très profitable. Bénédicte Elikann souligne encore l’importance des règles fiscales en matière de succession et insiste sur la nécessité d’intégrer avec soin ce volet dans la planification. « Dans ces matières, il est indispensable d’être en capacité de comprendre quelles règles s’appliquent, dans quelles conditions, comment et où », explique l’experte en droit fiscal. Il faut également savoir qu’il existe des règles spécifiques à chaque pays. Dans le cadre d’une succession, la loi luxembourgeoise prévoit en premier lieu la liquidation du régime matrimonial. L’objectif est de déterminer à quel partenaire ou conjoint appartiennent les biens et dans quelle proportion. Une fois cette question résolue, le partage des biens entre les différents héritiers peut

commencer. La suite de la succession dépend donc, au Luxembourg, du régime matrimonial pour lequel les conjoints ont opté de leur vivant. S’il s’agit du régime dit de la communauté universelle avec attribution au conjoint survivant de l’intégralité de la communauté (clause de survie), le conjoint survivant hérite de la totalité du patrimoine du défunt. Outre la communauté universelle, il existe au Luxembourg deux autres régimes: la séparation de biens pure et simple, ou le régime de la communauté légale, c’est-à-dire la communauté réduite aux acquêts qui distingue entre le patrimoine commun des époux et le patrimoine propre à chacun. Pour en savoir davantage sur le sujet, découvrez notre dossier complet sous mymag.wort.lu ou par QR-Code. N’hésitez pas non plus à contacter directement votre conseiller BIL.

Corporate News Merkur

MAR • AVR 2023

CERATIZIT

Réduction des émissions carbone

La 10 e édition du guide Just Arrived vient de paraître. Tout nouvel arrivant au Luxembourg pourra trouver dans ce nouveau guide tous les renseignements nécessaires pour faire ses premiers pas au Grand-Duché : démarches administratives, recherche de logement ou de travail, école des enfants... Imprimé en version française et en version anglaise, le guide Just Arrived présente sur 232 pages une dizaine de rubriques ultra-pratiques : Se loger, S’installer, Travailler, Se déplacer, Vivre au quotidien, Santé et bien-être, Enfants et scolarité, Sports et loisirs, Découvrir et s’évader, S’intégrer.

Le spécialiste luxembourgeois du carbure souligne sa volonté de mettre en place une ambitieuse stratégie de développement durable.

Banque Raiffeisen 30.000 euros à plusieurs associations caritatives Active sur le marché luxembourgeois depuis près d’un siècle, Banque Raiffeisen a toujours tenu à respecter les valeurs et les engagements inhérents à une banque coopérative. Proche de ses clients privés et professionnels, proposant des produits financiers durables et responsables, elle entend aussi poursuivre l’engagement social qui fait partie de son ADN, notamment en effectuant chaque année, à l’aide des membres de son package OPERA, des dons financiers en faveur de diverses associations luxembourgeoises. La Banque a respecté la tradition en effectuant plusieurs dons de 5.000 euros, pour un montant total de 30.000 euros, à six associations : Wonschkutsch, LIGUE HMC, Special Olympics Luxembourg, Femmes en Détresse, Wäertvollt Liewen et l’Île aux Clowns.

TOTALENERGIES /AIR LIQUIDE

Un réseau de plus de 100 stations hydrogène pour poids lourds TotalEnergies et Air Liquide ont annoncé leur décision de créer une coentreprise détenue à parts égales pour développer un réseau de stations hydrogène, destiné aux poids lourds sur les grands axes routiers européens. Cette initiative contribuera à faciliter l’accès à l’hydrogène, permettant ainsi d’en développer l’usage dans le transport de marchandises et de continuer à renforcer la filière hydrogène. Les partenaires ont pour objectif de déployer plus de 100 stations hydrogène sur les grands axes routiers européens - en France, au Benelux et en Allemagne - dans les prochaines années. Ces stations, sous la marque TotalEnergies, seront situées notamment sur des grands corridors stratégiques. Cet accord donnera naissance à un acteur de référence des solutions de ravitaillement en hydrogène et contribuera à la décarbonation du transport routier en Europe. Les deux entreprises mettront en commun leurs savoir-faire et

compétences dans les infrastructures, la distribution d’hydrogène et la mobilité : TotalEnergies apportera son expertise dans l’exploitation et la gestion de réseaux de stations et la distribution d’énergies à des clients B2B et Air Liquide fera bénéficier de son expertise des technologies et de la maîtrise de l’ensemble de la chaîne de valeur de l’hydrogène. La coentreprise, qui sera gérée conjointement par TotalEnergies et Air Liquide, assurera l’investissement, la construction, l’exploitation de ces stations, ainsi que l’approvisionnement d’hydrogène sur le marché et sa commercialisation aux clients transporteurs.

Photos : CERATIZIT, Banque Raiffeisen

Guide Just Arrived Parution de l’édition 2023-2024

Dans le cadre de l’initiative Science Based Targets (initiative SBT), CERATIZIT s’est engagée à fixer des objectifs de réduction de ses émissions de GES à court et à long terme à l’échelle de l’entreprise, conformément à l’approche de neutralité carbone fondée sur la science. Pour CERATIZIT, la prochaine étape consiste à développer des objectifs scientifiquement fondés en se basant sur sa propre stratégie de développement durable et de les faire valider par l’initiative SBT. L’initiative Science Based Targets est une commission mondiale qui permet aux entreprises de se fixer des objectifs ambitieux de réduction des émissions en se basant sur les dernières découvertes de la recherche scientifique sur le climat. Elle vise à faire en sorte que les entreprises du monde entier réduisent leurs émissions de moitié d’ici à 2030 et atteignent l’objectif de neutralité carbone d’ici à 2050. L’initiative est un partenariat entre le CDP (auparavant Carbon Disclosure Project), le Pacte mondial des Nations unies, le World Resources Institute (WRI) et le Fonds mondial pour la nature (WWF) et compte parmi les engagements de We Mean Business Coalition. L’initiative SBT définit et promeut les bonnes pratiques en termes de définition des objectifs fondés sur la science, fournit des ressources et des directives pour surmonter les obstacles qui se dressent face à la mise en œuvre, tout en évaluant et en approuvant les objectifs des entreprises de manière indépendante.

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MAR • AVR 2023

ORANGE

SWISSQUOTE

CISCO

Assistance technique par vidéo

Pour les fonds numériques

Renouvellement de collaboration

Orange Luxembourg offre désormais la possibilité d’accéder à un service d’assistance technique par vidéo à tous les abonnés Fibre Orange.

Swissquote devient la première banque luxembourgeoise à offrir des services de banque dépositaire pour les fonds d’investissement sur actifs numériques.

Le Grand-Duché de Luxembourg et Cisco renouvellent leur collaboration en matière de transformation numérique.

C’est une première au Luxembourg. Désormais, lorsqu’un client « Fibre » d’Orange Luxembourg appelle son service d’assistance technique, il aura la possibilité d’être guidé au moyen d’une solution vidéo innovante. En appelant, l’utilisateur sera invité à se connecter à la plateforme visuelle intelligente mise en place par le conseiller en cliquant sur un lien envoyé par SMS. Le client pourra alors montrer son installation au technicien situé à distance. La solution aura aussi recours à la réalité augmentée. À travers la vidéo, le technicien pourra donner des indications au client sur les démarches à effectuer pour rétablir la connexion. L’interface est simple, intuitive et 100% sécurisée, permettant à chacun de trouver une réponse efficace à chaque problème de connectivité.

La plateforme technologique de pointe de Swissquote offre un compte d'investissement multidevise avec accès en temps réel à l'une des plus larges gammes d'instruments négociables sur plusieurs classes d'actifs, notamment les actions internationales, les ETF, les fonds, les options et les contrats à terme, les produits structurés, Spot & Forward FX, matières premières et CFD, facilités de crédit lombard, actifs numériques, produits de trésorerie et du marché monétaire et or physique, le tout avec la commodité des plateformes web et mobiles et l’expertise d'une équipe de service client basée au Luxembourg.

SECSELS

Nouvelle solution smart home en open source SecSelS a décidé de rendre public l’ensemble du matériel qu'elle a développé afin que d’autres entreprises ainsi que des particuliers puissent l’utiliser et l’intégrer.

Durant le Forum économique mondial de Davos (Suisse), Xavier Bettel, Premier ministre du Grand-Duché de Luxembourg, et Chuck Robbins, président et PDG de Cisco, ont annoncé de nouvelles initiatives visant à accélérer la transformation numérique du Luxembourg. Celles-ci s’articuleront autour de trois axes : la cybersécurité, le développement des talents et l'enseignement, et la durabilité. Dans le cadre de son programme Cisco Country Digital Acceleration, Cisco réitère son soutien à Digital Luxembourg, le mouvement de numérisation à long terme du Grand-Duché. Parmi les projets clés de la première phase du programme, le partenariat avec l'Université du Luxembourg avec lequel Cisco accélère l'innovation de l’enseignement numérique par le biais du programme Collaboration 21, qui vise à relever les défis à l'intersection de l'expérience utilisateur, des sciences de l'éducation et des technologies numériques ; la participation au développement du superordinateur Meluxina chez LuxProvide ; l’ébauche d'un programme pour la sécurité des infrastructures critiques ; et le développement de services de protection DNS pour toutes les PME du Luxembourg.

La crise énergétique actuelle a amené l’entreprise SecSelS à se pencher sur la question de savoir comment les consommateurs individuels pourraient mieux surveiller et donc réduire leur consommation d'énergie. Le résultat est une solution smart home intelligente, qui est aussi la première application luxembourgeoise open source mise gratuitement à la disposition de toutes les parties intéressées. La solution de SecSelS permet de commander toute une maison, un appartement ou même un complexe de bureaux à l’aide de moniteurs SecSi-Energy et de suivre leurs consommations d’énergie respectives. La consommation générale de l’ensemble

du bâtiment peut s’afficher, mais aussi celle de tous les appareils individuels voire, si le système est entièrement développé, l’énergie produite (par exemple par des panneaux solaires). Le système smart home SecSi peut être commandé et contrôlé par tout appareil connecté à internet disposant d’un écran numérique (téléphone portable, ordinateur, tablette). Cette méthode permet d’automatiser une maison entière pour un dixième du coût des systèmes smart home classiques. Comme il n’est pas nécessaire de poser des câbles supplémentaires, SecSelS permet aussi d'automatiser sans problème les maisons anciennes.

Photos : Orange, SecSelS

2E ÉDITION

Vivre le Luxembourg de l’intérieur LE TOURISME ACTIF Nouvelle édition, nouvelles conditions de participation ouvertes à tous les acteurs du tourisme qui nous font voyager pour nous rapprocher de l’essentiel. Une édition sous le signe de l’aventure, l’écotourisme et la culture à travers 7 catégories. Soumettez votre projet : tourismawards.lu

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MAR • AVR 2023

Goodyear Présentation d’un pneu durable

Baloise Déménagement à Leudelange Après plus d’une dizaine d’années à Bertrange, Baloise a déménagé dans son nouveau siège social à Leudelange : le bâtiment Wooden. Exemplaire en matière de développement durable et de bien-être, Wooden est le premier bâtiment de bureaux de cette envergure au Luxembourg, construit en bois, issu de forêts durables de la Grande Région. Inscrit dans la démarche de certification WELL Building Standard. Smart building, il intègre des solutions actives et passives de gestion énergétique, visant à optimiser sa consommation et à favoriser le confort et la sécurité des employés.

Fiduciaire du GrandDuché de Luxembourg / Fiduciaire Muller & Associés Rapprochement des deux sociétés Fiduciaire Muller & Associés (FMA), cabinet d’expertise comptable, a acquis Fiduciaire du Grand-Duché de Luxembourg dans une volonté d’asseoir sa taille critique et d’augmenter son attractivité pour servir davantage les PME du Luxembourg. Ce rapprochement permettra aux associés et collaborateurs des deux fiduciaires de poursuivre leurs ambitions professionnelles. FMA reprendra les activités d’expertise comptable et fiscale ainsi que toute l’équipe de Fiduciaire du Grand-Duché de Luxembourg. L’expansion de Fiduciaire Muller & Associés permettra d’élargir et de renforcer son offre dans les domaines de l’expertise comptable et fiscale et le calcul de salaires, afin d’anticiper et de répondre aux besoins des entreprises luxembourgeoises dans un environnement sectoriel en pleine mutation et face à une législation en constante évolution.

pany Corporate a présente unNews pneumatique de démonstration contenant 90% de matériaux durables. Ce pneumatique a réussi les tests réglementaires ainsi que les tests internes de Goodyear. Ce pneumatique de démonstration comprend notamment du noir de carbone, de l’huile de soja, de la silice, du polyester, des résines de pin bio-renouvelables, des tringles et des câbles en acier à haute teneur en matières recyclées, qui sont produits selon le procédé du four à arc électrique (EAF) et des polymères à bilan massique certifiés ISCC provenant de matières premières bios et bio-circulaires. Avec la commercialisation d'un pneumatique contenant jusqu'à 70% de matériaux durables, Goodyear démontre un engagement fort avec des solutions disponibles pour construire un meilleur futur.

KIA Maintenant chez Autopolis Autopolis poursuit son développement en devenant concessionnaire officiel de la marque KIA sur le site de Bertrange. Après l’ouverture d’Autopolis à Esch-sur-Alzette en décembre dernier, Autopolis poursuit sa stratégie de croissance en renforçant son offre avec l’arrivée de la marque KIA qui vient s’ajouter aux 15 marques déjà distribuées. Outre la vente de véhicules KIA, Autopolis propose aux clients de la marque l’entretien des véhicules ainsi que de nombreux autres services: la carrosserie, la réparation de pare-brise, le changement et le gardiennage de pneus, le nettoyage, le passage au contrôle technique, le mobility et pick-up service ainsi que le service Key & Go qui offre la possibilité de récupérer son véhicule 24 h/24 et 7 j/7.

VIGNERONS DE DOMAINES VINSMOSELLE

Lancement de Plaisir sans alcool, les vins sans alcool En ce début d’année 2023, et en clin d’œil au dry january, Les Vignerons de Domaines Vinsmoselle ont lancé deux nouveaux vins sans alcool, en version tranquille et en mousseux. Afin de répondre aux attentes des consommateurs ainsi qu’à une tendance de marché en pleine expansion, ces deux nouveaux vins sans alcool ont été élaborés à base de raisins mûrs et sains issus de différents cépages des vignobles des viticulteurs de la Moselle luxembourgeoise, délicatement pressés et fermentés à des températures fraîches. Le vin est d’abord désalcoolisé en douceur à l'aide des techniques de cave les plus modernes. Dans l'évaporateur sous vide, il est chauffé à très basse température, ce qui fait évaporer l'alcool qu'il contient. Grâce à la faible température d'ébullition sous vide, les composants et les arômes importants ainsi que le bouquet du vin sont en grande partie préservés. Ces deux vins proposent un jeu passionnant entre douceur et acidité qui les rend particulièrement intéressants. Ils sont très frais, légers et stimulants et présentent au nez des arômes de fruits jaunes, de litchi et de muscade. En bouche, ils convainquent tous deux par leur belle légèreté et fraîcheur permettant de retrouver toute l’expérience du vin sans se soucier des effets de l’alcool.

Photos : Vinsmoselle , Baloise, Autopolis

JAN • FEV 2020 Merkur The Goodyear Tire & Rubber Com-

Le spécialiste automobile luxembourgeois. + d e n ews A utomoto sur Wort.lu, Virgule.lu et Contacto.l u PROCHAINE PARUTION le 31 mars dans le Luxemburger Wort

RÉSEAU DES STATIONS-SERVICES ARAL

Test drives, actualités sportives, interviews de personnalités, liste de prix des véhicules, histoire des marques... Automoto, c’est le magazine des passionnés de l’automobile.

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MAR • AVR 2023

PM-International Don pour les enfants La branche caritative de PM-International, société européenne de vente directe dans les domaines de la santé, du bien-être et de la beauté basée à Schengen, a fait un don de 1.872.000 euros, montant le plus élevé qu'elle ait jamais donné, pour soutenir la santé, l'éducation et un bon environnement pour des milliers d'enfants dans le monde, en partenariat avec l'organisation d'aide internationale World Vision. La société luxembourgeoise s'est fermement engagée à faire des dons caritatifs sur le long terme. Avec World Vision, elle a parrainé ces deux dernières années 4.200 enfants, pour un montant de 5,7 millions d'euros. Un millier d'enfants supplémentaire sera parrainé à partir de l'année prochaine, ce qui fera un total de 5.200 enfants. Au cours des trois dernières années, PM-International a fait don de pas moins de 7.572.000 euros pour le secours d'urgence, notamment en Ukraine, et pour l'aide liée à la Covid-19, en plus des parrainages d'enfants avec World Vision.

Mama Shelter Boulangerie de quartier Mama Shelter a fait son apparition en plein coeur du quartier d’affaires du Kirchberg en juillet 2020, offrant aux habitants et aux voyageurs un pied-à-terre idéal au Luxembourg pour profiter d’une ambiance accueillante et festive. En janvier 2023, l’hôtel a (r)ouvert sa boulangerie, adossée à l’entrée du Mama Works, avec une nouvelle carte et de nouveaux horaires, de quoi régaler les gourmands tout au long de l’année ! Chacun pourra se délecter, sur le pouce ou plus calmement en terrasse ou dans la salle, de gourmandises faites maison. La nouvelle offre comprend du pain frais, des viennoiseries et des pâtisseries mais aussi une gamme de sandwiches et paninis variés et des plats chauds ainsi que des salades et des soupes. Ouvert du lundi au vendredi de 6h30 à 15h et les week-ends de 7h à 12h.

Pour démarrer au Luxembourg la fabrication de panneaux photovoltaïques, le groupe SOCOM va lancer la joint-venture Solarcells avec l’entreprise belge Evocells. Dans une première phase, près de 100.000 panneaux (soit 50 MW en capacité réelle) seront produits chaque année. La ligne de production sera installée fin 2023 à Hollerich sur l’ancien site du cigarettier Heintz Van Landewyck, créant ainsi plus de 20 emplois directs. Ensuite, il est prévu de doubler la capacité de production d’ici 2026. Le partenariat avec Evocells, pionnier dans le photovoltaïque belge, permet au groupe SOCOM, déjà actif dans les domaines de l’énergie renouvelable et de la transition énergétique, de se diversifier dans une nouvelle activité, tout en développant des synergies pour optimiser la production et le développement de panneaux photovoltaïques, notamment en regroupant les achats de matières premières et en sécurisant les approvisionnements. Marc Thein, président du Comité de direction du groupe SOCOM a commenté : « Tout le monde doit prendre sa responsabilité pour avancer plus rapidement dans la transition énergétique et aider le gouvernement à réaliser les objectifs imposés ». Acteur majeur dans le domaine du génie technique du bâtiment au Luxembourg, le groupe SOCOM, ayant son siège à Foetz, emploie actuellement 1.200 personnes. Spécialiste des domaines du génie électrique, mécanique et de tuyauterie industrielle, la société est née en 1971. Le groupe réalise un chiffre d’affaires annuel de près de 160 millions d’euros.

SOCOM

Panneaux photovoltaïques made in Luxembourg Le 11 janvier 2023, lors d’une conférence de presse les dirigeants de SOCOM, ont présenté le projet d’investissement du groupe pour produire des panneaux photovoltaïques au Luxembourg.

SES

Financement européen La Banque européenne d’investissement (BEI) a accordé un financement de 300 millions d’euros à SES, sous forme d’un prêt qui aidera le premier fournisseur mondial de solutions de connectivité à financer trois satellites entièrement numériques couvrant l’Europe occidentale, l’Afrique et le Moyen-Orient. Le prêt d’une durée de sept ans soutiendra des investissements liés à la conception, à l’acquisition et au déploiement des trois satellites qui fourniront des services évolués de diffusion et de haut débit couvrant l’Europe occidentale, l’Afrique et le Moyen-Orient. Le montant du prêt est le plus élevé jamais accordé par la BEI à une entreprise basée au Luxembourg. Le projet porte notamment sur l’acquisition, auprès de Thales Alenia Space, de satellites destinés à fournir des services de vidéodiffusion ainsi que des services de réseau. Grâce à ses importantes positions orbitales, SES sera en mesure de renforcer ses services de diffusion par satellite de premier plan en Europe et en Afrique et de répondre aux besoins dynamiques des entreprises et des États en matière de connectivité du cœur de l’Europe jusqu’en Afrique et au Moyen-Orient. Deux des trois satellites sont

de nouvelle génération, flexibles et entièrement définis par logiciel, caractéristiques qui leur permettront de reconfigurer leurs services et de les adapter instantanément en orbite aux exigences des clients de SES. Le déploiement des trois satellites, qui seront exploités à partir du siège de SES à Luxembourg, est prévu en 2024. L’opération fait suite à l’engagement pris par l’Union européenne et la BEI de renforcer leur soutien aux entreprises spatiales européennes. Elle s’inscrit dans le droit fil des objectifs de la société du gigabit de la Commission européenne, qui vise à doter tous les foyers européens d’une connectivité internet d’au moins 100 Mbps d’ici 2025.

Photos : Benjamin Jopen / unsplash

MAR • AVR 2023

LUXAIR

CARGOLUX/GE AEROSPACE

Miles and more

Long term agreement

To respond to a strong customer demand, Luxair announced the extension of the Miles & More program to its entire network of 92 destinations proposed in 2023, including LuxairTours holiday destinations.

GE Aerospace and Cargolux announced that they have entered into a long-term support agreement for the GE9X powering Cargolux’s new fleet of Boeing 777-8 freighters.

Luxair is a long-term, fully integrated and co-issuing partner of Miles & More, Europe's leading frequent flyer program. With a view continuously improve the customer experience and rewarding their trust and loyalty to Luxair, LuxairTours is now also participating in the program. Customers can earn Award Miles, Status Miles and HON Circle Miles on all 92 Luxair destinations. Frequent travellers will be rewarded with the precious Miles & More status levels – Frequent Flyer, Senator and HON Circle Member. This way customers will be able to enjoy exclusive privileges and benefits that will make their trip even more enjoyable, be it on the ground or in the air. Since February 2023, Miles & More members can redeem their Award Miles via the Miles & More website on all Luxair and LuxairTours destinations. More information: www.luxair.lu and www.miles-and-more.com

Caceis / Heavenize New tool in the Connect Store

Photos : Luxair, Cargolux, BGL BNP Paribas

Corporate News Merkur

CACEIS, a leading European asset servicing player, and Heavenize, a fintech specialising in front-office software, announced a partnership to offer OSMOZE, a decision-making dashboard for all asset classes, to management companies and institutional investor clients. Available via the Connect Store, CACEIS’ subscription hub for fintech partners’ services, the OSMOZE platform provides portfolio managers with asset management and investment simulation tools to fine-tune investment decisions and improve

The agreement includes a multi-year GE TrueChoice service agreement as well as the order of two spare engines. A TrueChoice services extension has also been agreed for Cargolux’s fleet of Boeing 747-8F fleet powered by GEnx-2B engines. In October 2022, Cargolux revealed plans to replace its ageing 747-400 freighter fleet with an order for 10 Boeing 7778F aircraft. “Cargolux is committed to investing in fuel-efficient engines that emit significantly less CO2,” said Richard Forson, Cargolux President and CEO. “GE’s newest engine, the GE9X offers the latest technology which will help our airline enhance sustainability while increasing operational efficiency.” “We are proud that Cargolux continues to choose GE Aerospace to power its modern, highly-efficient cargo fleet," said Russell Stokes, President and CEO, Commercial Engines and Services for GE. "Our focus remains to provide Cargolux with outstanding engines like the GE9X in terms of technology and performance, as well as world-class support." The GE9X is the most powerful aircraft engine in history and the quietest GE Aerospace engine ever produced (pounds of thrust per decibel). It offers the lowest NOx emissions in its class.

operational performance. OSMOZE delivers key performance, risk and solvency indicators for advanced portfolio analysis. This modular and customisable solution gives managers a simple way to monitor the performance of all their investments. Its varied and intuitive interface (Excel, Web, API) helps managers achieve maximum productivity and a high return on investment. Sabine Iacono, Product Manager at CACEIS, commented: “The OSMOZE platform meets our clients’ needs in terms of access to the innovative services of fintech firms. With this solution, they benefit from a customisable tool that is responsive, flexible and easy to integrate into their established workflow.”

Cargolux was the launch customer for the GEnx-2B and became the first operator worldwide to fly one million hours with the engine. Compared to GE's CF6 engine, the GEnx engine offers up to 15 percent better fuel efficiency. Like all GE commercial engines, both the GE9X and GEnx are compatible with any approved blend of sustainable aviation fuel and normal jet kerosene. The TrueChoice suite of engine maintenance offerings incorporate an array of GE capabilities and customizations across an engine's lifecycle. All TrueChoice offerings are underpinned by GE data and analytic capabilities and experience to help reduce maintenance burden and service disruptions for customers.

BGL BNP Paribas Partnership with the International Women’s Tennis Promotion BGL BNP Paribas and the International Women’s Tennis Promotion (IWTP) recently extended their partnership for the 2023 and 2024 Luxembourg Ladies Tennis Masters events being held at d’Coque sports centre in Luxembourg-Kirchberg. The Luxembourg Ladies Tennis Masters is an invitational tournament for eight internationally renowned players, two of whom have topped the WTA (Women's Tennis Association) rankings at least once in their career. The IWTP has been organising WTA

events since 1996. After the final of Luxembourg’s 25th WTA event in 2021, the IWTP decided to pursue its goals in a new way. This led to the birth of the Luxembourg Ladies Tennis Masters, the first event of which was held at d’Coque sports centre from 20 to 23 October 2022.

PUBLIREPORTAGE

Accompagner sa transition grâce à un financement à impact BGL BNP Paribas souhaite accompagner les entreprises luxembourgeoises dans le développement de leur démarche RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises). Son nouveau financement à impact, dont le taux peut être bonifié en cas de bonnes performances extra financières, a été développé dans cette optique.

Face aux défis environnementaux et sociaux, les entreprises ont un rôle important à jouer. Dès aujourd’hui, de nombreuses mesures peuvent être prises par celles-ci afin de lutter contre les inégalités ou accélérer la transition énergétique. Cette démarche est d’autant plus urgente que la réglementation se durcit depuis plusieurs années, contraignant les organisations à communiquer de façon transparente autour des critères environnementaux, sociaux ou de bonne gouvernance (ESG), que ce soit vis-à-vis de leurs clients, investisseurs ou régulateurs. Demain, les règles se feront plus exigeantes encore. En matière de responsabilité sociétale, il n’est toutefois pas toujours simple d’identifier les axes permettant d’agir à l’échelle de son entreprise. C’est donc pour accompagner et encourager les sociétés luxembourgeoises dans cette voie que BGL BNP Paribas a mis au point une offre de financement à impact inédite au Luxembourg. Les entreprises peuvent désormais accéder à un crédit dont le taux

pourra être bonifié en fonction de la réalisation d’objectifs ESG bien définis. « Ce produit répond à un double besoin des entreprises : celui de financer leur propre transition énergétique et celui d’adopter un fonctionnement plus respectueux de l’environnement ou bénéfique à la société dans son ensemble, explique Anne-Sophie Dufresne, Directrice Banque des Entreprises au sein de BGL BNP Paribas. Il s’agit de les aider à mettre en place les bonnes pratiques pour leur permettre de répondre aux attentes de leurs parties prenantes. Nous souhaitons que cela profite notamment aux PME, qui composent une bonne partie du tissu économique luxembourgeois, et qui sont parfois moins bien outillées que les grandes structures pour faire face à ces nouvelles exigences ».

sociétés qui s’engagent dans une démarche RSE, l’autre pour celles qui ont déjà mis en place une série de mesures en la matière : réduction des émissions de gaz à effet de serre, gestion durable des déplacements professionnels, achats responsables, amélioration d’indicateurs liés à la diversité et l’inclusion, etc. Dans le premier cas de figure, vous pouvez obtenir un crédit de 100.000 à 100 millions d’euros, avec un taux d’intérêt qui variera annuellement en fonction de l’évolution de votre notation extra-financière. Ainsi, si vos performances ESG s’améliorent, votre taux diminuera et inversement. Dans le cadre de cette offre, BGL BNP Paribas travaille en collaboration avec EcoVadis (lire notre encadré), qui établit une notation de départ pour l’entreprise et atteste de la réalisation (ou non) des objectifs ESG retenus. Dans le cas où l’entreprise est plus mature en matière de RSE, elle pourra choisir elle-même, dans une liste établie par BGL BNP Paribas, entre 2 et 5 objectifs ESG cohérents avec son activité. En collaboration avec la banque, elle déterminera ensuite une trajectoire d’évolution ambitieuse par rapport à ces objectifs. 90 jours avant la date anniversaire de la souscription de son prêt, l’entreprise devra fournir une attestation, certifiée par un tiers indépendant, qui confirme les évolutions enregistrées par rapport aux critères ESG retenus.

Renforcer sa compétitivité Quelle est votre maturité RSE ? Ce financement à impact proposé par BGL BNP Paribas se décline en deux produits, l’un à destination de

Si BGL BNP Paribas développe ces nouveaux produits de financement aujourd’hui, c’est notamment pour permettre aux PME de conserver toute leur compétitivité au cours des années à venir.

PUBLIREPORTAGE

Catherine Wurth, Responsable RSE, BGL BNP Paribas - Anne-Sophie Dufresne, Directrice Banque des Entreprises, BGL BNP Paribas

« Avec les différentes réglementations du plan d’action de la Commission européenne pour financer la croissance durable et notamment l’objectif de la neutralité carbone en 2050, il est crucial pour les entreprises luxembourgeoises de se mettre en ordre de marche afin de réussir leur transition énergétique, estime Catherine Wurth, Responsable RSE au sein de BGL BNP Paribas. Nous avons eu beaucoup de discussions avec de grands acteurs sur leur stratégie RSE, qui sont généralement confrontés à la même problématique : leurs fournisseurs sont souvent dans l’incapacité de faire valoir une démarche RSE à leur niveau. Cependant, le critère de durabilité devenant indispensable dans le choix de leurs prestataires, ces grandes entreprises ne pourront plus faire appel à des fournisseurs qui ne poursuivent pas d’objectifs de développement durable. Adopter une démarche RSE cohérente constitue un réel enjeu de compétitivité

pour chaque entreprise. Je pense également qu’il s’agit d’un excellent moyen de fédérer les équipes autour d’un projet commun, qui donne du sens et génère de l’impact positif ». En mettant au point cette offre visant à accompagner l’ensemble des acteurs de l’économie vers plus de durabilité, BGL BNP Paribas poursuit aussi son propre cheminement en la matière. « Toutes et tous nos chargé(e)s d’affaires suivent des formations pour maîtriser la finance durable, qui s’avère parfois très technique. Le Groupe BNP Paribas a pris des engagements en matière de décarbonation de son activité, notamment via l’adhésion à la NetZero Banking Alliance lancée en avril 2021 par l’ONU Environnement. Ces nouveaux financements à impact constituent une autre manière d’accélérer l’effort collectif vers une transition durable », conclut Catherine Wurth.

Fondée en 2007, EcoVadis est une agence de notation extra financière européenne spécialisée dans l’évaluation des PME. Elle sert 110.000 entreprises dans le monde et environ 200 au Luxembourg, dont 70% sont des PME. « Pour évaluer la maturité RSE des entreprises, nous leur demandons de remplir un questionnaire adapté à leur taille ainsi qu’à leur secteur, et de nous faire parvenir une série de documents qui attestent de leur engagement en faveur d’un développement responsable, explique Julien Carboni, Strategic Account Executive au sein d’EcoVadis. Une équipe de 500 analystes vérifie ensuite ces documents pour s’assurer que la structure met tout en œuvre pour atteindre les objectifs fixés ». Une note est alors attribuée à l’entreprise, qui peut la comparer à celle de ses pairs et chercher à s’améliorer. « Nous accompagnons ainsi les sociétés dans leur mise en conformité vis-à-vis des nouvelles réglementations, de plus en plus exigeantes en matière de durabilité », ajoute Julien Carboni.

Pour en savoir plus : bgl.lu/fr/financement-a-impact ou sustainable-business@bgl.lu

La banque d’un monde qui change

BGL BNP Paribas S.A. (50, avenue J.F. Kennedy, L-2951 Luxembourg, R.C.S. Luxembourg : B 6481) Communication Marketing mars 2023

L’EXPERTISE UNIQUE D’ECOVADIS

Merkur

MAR • AVR 2023

Institutional News HOUSE OF TRAINING

The MBA Highlights Programme at a glance Muriel Morbé CEO at House of Training Director Training at the Chamber of Commerce

« Businesses which embrace sustainable principles complied better with regulations and industry standards. »

Which is the target group for this high-level tailor-made programme? Entrepreneurs and managers with at least 5 years of experience, who aspire to grow their business or reach high-level management positions, can benefit from the MBA Highlights Programme. A degree in management or equivalent is however not required.

Why integrating sustainability, environmental, social, and governance (ESG) criteria into your corporate strategy? A company's reputation is an asset and incorporating sustainability and ESG considerations can have an impact on it. Integrating ESG principles contribute to a company’s long-term performance and resilience in the face of market volatility and changing consumer preferences. Moreover, companies that adopt sustainable principles are more compliant with regulations and industry standards. Finally, demonstrating a commitment to sustainability through a company's practices can improve relationships with stakeholders, such as customers, employees, and communities.

What is the aim of our Luxembourg Sustainability Management Series (LSMS) programme? Our programme allows you to identify the development opportunities that emerge from the integration of ESG criteria into a global strategy and the resulting growth opportunities. By registering for our MBA Highlights programme, you will also have free access to 11x 4-hour modules from our LSMS featuring expert speakers from Luxembourg and the greater region.

The House of Training and the Chamber of Commerce have collaborated with the Solvay Lifelong Learning Brussels School to offer you the best of their MBA programme. The certified programme is designed to introduce you to the essentials of strategy, sustainability, finance, human resources, and leadership, with a focus on accelerating your career. This eight-day programme is provided over a period of three to four months, twice a week, ensuring a highly interactive and intensive learning experience. With a limited number of participants, this executive education programme gives you an opportunity to benefit from effective knowledge transfer and to exchange with peers. Luxembourg companies aspire for qualitative and inclusive growth and aim to become a model of sustainable development, located at the crossroads of Europe. Through the MBA Highlights Programme, you will be equipped with the knowledge and skills to help this change and contribute to the success of your organisation.

In these turbulent economic times, it is essential to focus on growth, invest in management, and embrace change. The MBA Highlights Programme helps build strong leaders who can navigate through future challenges with confidence. It is possible to register individually to each module of both programmes (MBA Highlights & LSMS). It is possible to register individually to each module of both programmes (MBA Highlights & LSMS): www.houseoftraining.lu/training/general-management-sustainability-programme-mba-highlights-9678?utm_source=merkur&utm_medium=post&utm_campagne=sideinterview

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MAR • AVR 2023

LUXEMBOURG TOURISM AWARDS 2023

Lancement de la 2e édition ! La Direction générale du tourisme lance la 2e édition des Luxembourg Tourism Awards. Cette année, ce sont les acteurs du tourisme actif au Luxembourg qui seront récompensés. L'édition 2023 mettra dès lors un coup de projecteur sur les expériences dynamiques et enrichissantes qu'offre le Luxembourg. S’adressant à toute entreprise, fondation, établissement public, association sans but lucratif, administration communale ou personne physique, les Luxembourg Tourism Awards 2023 vont mettre l’accent sur un sujet qui englobe aventure, découverte et écotourisme. Le tourisme actif offre des expériences authentiques qui apportent une valeur ajoutée à la destination Luxembourg, en tirant pleinement parti de ses ressources naturelles et patrimoniales. Ce type de tourisme repose d’ailleurs aussi sur la durabilité et la préservation de l'environnement. Le Luxembourg dispose d’un grand potentiel en tant que destination touristique et ses atouts gagnent résolument en importance dans le contexte actuel, notamment en ce qui concerne les activités de plein air au milieu d’une nature intacte ainsi

ÉCOLABEL / BED+BIKE

Remise de labels!

Photos : Giulio Groebert_LFT, Ministère de l’Economie

Le ministre du Tourisme, Lex Delles, et la ministre de l’Environnement du Climat et du Développement durable, Joëlle Welfring, ont remis les labellisations ÉcoLabel Luxembourg et Bed+Bike.

que des expériences culturelles et gastronomiques uniques. Les Luxembourg Tourism Awards ont pour vocation de faire valoir cette capacité à exceller, à s’adapter aux attentes des visiteurs et à contribuer à la qualité de vie des résidents, des frontaliers et des touristes. « Les projets soumis seront évalués par un jury multidisciplinaire sur leur stratégie touristique, l’innovation, la durabilité, l’accessibilité, la responsabilité sociale et la digitalisation. La Direction générale du tourisme s'engage à promouvoir une offre touristique authentique, durable et innovatrice. Nous nous réjouissons de voir les prix 2023 refléter cette philosophie », souligne Lex Delles, ministre du Tourisme. Plus d’informations sur : www.tourismawards.lu

Créé en 1999 avec l’objectif de développer et de promouvoir le tourisme durable au Luxembourg, l’ÉcoLabel s’adresse aux structures d’hébergements touristiques luxembourgeoises et est actuellement détenu par 43 hôtels, campings, auberges de jeunesse, hébergements de groupe et gîtes ruraux. Ces établissements se distinguent par leurs pratiques respectueuses de l’environnement en se concentrant notamment sur la réduction de la consommation d’énergie et d’eau, une gestion efficace des déchets et le recours aux énergies renouvelables. L’ÉcoLabel, fruit d’une fructueuse collaboration entre la Direction générale du tourisme, l’Oekozenter Pafendall et le ministère de l’Environnement, du Climat et du Développement durable, est aujourd’hui le label de référence au niveau national et peut être considéré comme tremplin

pour l’acquisition de l’ÉcoLabel européen. Les établissements classés ÉcoLabel Luxembourg en 2023 sont l’Auberge de jeunesse Lultzhausen (bronze), l’Auberge de jeunesse Luxembourg (or), le Camping BelleVue (argent), le Camping du Nord (argent), le Camping Ettelbruck (bronze), le Camping Martbusch (argent), le Camping Relax (argent), le Camping St. Hubert (bronze), le Camping Troisvierges (bronze), le Camping Val d’Or (bronze), le City Hôtel (or), le Gourmet & Relax Hôtel de la Sure (argent), le Novotel Luxembourg Kirchberg (argent). Le label Bed+Bike distingue lui les établissements qui font des efforts particuliers dans l’accueil des cyclotouristes, notamment en adaptant leurs services et leurs infrastructures à leurs besoins spécifiques. Le Camping Kockelscheuer est l’établissement classé Bed+Bike en 2023.

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Grande Région Modèle d’université européenne L’Université de la Grande Région (UniGR) est un groupement universitaire innovant regroupant 6 universités de le Grande-Région (145.000 étudiants) à la croisée des frontières de la Région Grand Est, du Grand-Duché de Luxembourg, de la Région Wallonne et des Länder de Sarre et de Rhénanie-Palatinat. Depuis sa création en 2008, elle poursuit l’objectif de faire figure de modèle en Europe et à l’échelle internationale en participant activement à la mise en place d’un espace commun d’enseignement supérieur et de recherche. L’UniGR vient d’être sélectionnée par la Commission Européenne dans le cadre du projet Leg_UniGR visant à tester la faisabilité d’un statut légal pour les alliances universitaires européennes. L’Université du Luxembourg coordonnera ce projet pendant un an en partenariat étroit avec les établissements partenaires et l’association UniGR a.s.b.l..

Ville de Luxembourg Prêt pour un pop-up store ? Tout au long de l’année, les créateurs, artistes, commerçants ou startups intéressés peuvent introduire une candidature pour la location de courte durée d’un local commercial en centreville ou dans le quartier de la Gare, dans le cadre du projet pop-up stores de la Ville de Luxembourg. La sélection se fait notamment sur l’originalité et la qualité du concept proposé. Sont autorisées les propositions dans le domaine vestimentaire, des accessoires et bijoux, des équipements de la maison, des services et loisirs, des soins et de la beauté, de l’art, de la mode et de la photographie ou encore de l’alimentation sèche emballée. La durée de location est d’un à neuf mois en fonction des disponibilités du lieu. Le loyer mensuel se situe entre 650 € et 2.250 € (+ charges) en fonction de la situation de l’entrepreneur ou du commerçant. Plus d’informations et candidatures sur : https://www.vdl.lu/fr/ travailler/simplanter-en-ville/louerune-boutique-ephemere

ÉGALITÉ DES GENRES

Guide pour les entreprises Le 22 février 2023, la ministre de l’Égalité entre les femmes et les hommes Taina Bofferding et le ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Économie sociale et solidaire Georges Engel ont présenté la nouvelle brochure « L’Égalité entre les genres – un enjeu stratégique pour votre entreprise ».

Le guide s’adresse en particulier aux PME qui composent l’essentiel du tissu économique du Luxembourg, soit 32.000 entreprises, employant près de 210.000 personnes (55% de l’emploi intérieur). Elles constituent en effet un pilier décisif pour mettre en lumière les bienfaits de l’égalité entre les genres sur le marché de l’emploi et pour favoriser l’innovation sociale. Taina Bofferding a souligné qu’: « ancrer l'égalité dans la politique des entreprises ne signifie pas seulement valoriser les collaboratrices et les collaborateurs, mais aussi se rencontrer sur un pied d'égalité dans tous les processus de décision. » Les ministres ont fait le point sur les défis actuels dans le domaine de l’égalité. Taina Bofferding a ainsi rappelé les immenses progrès réalisés dans le domaine de l'égalité salariale entre femmes et hommes, pour lequel le Luxembourg est en tête des pays européens avec un écart de seulement 0,7 %. Georges Engel a de son côté souligné que, dans un contexte de pénurie de main d’œuvre qualifiée, il s’agit de mobiliser tous les talents à l’intérieur du pays. Il a précisé qu’une meilleure égalité des chances entre femmes et hommes pourra également être atteinte en introduisant des mesures qui visent à améliorer l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Le guide comprend une check list permettant à chaque entreprise de faire son auto-diagnostic. Il est téléchargeable sur : https://actionspositives.lu/boite-a-outils/

TERRA MATTERS

Transition vers une économie circulaire Le groupement d’intérêt économique (GIE) Terra Matters a été créé le 14 février 2023 à l’initiative du ministère de l’Économie et de la Chambre de Commerce. Cette nouvelle structure a pour vocation d’assurer la promotion et l’accompagnement de la transition vers une économie circulaire. Terra Matters assurera le développement, la gestion et la promotion de la Product Circularity Data Sheet (PCDS), un système de gestion des données circulaires pour matériaux et produits lancé initialement par le ministère de l’Économie. Au cours des trois dernières années, une preuve de concept de la PCDS a été développée avec succès par un groupe comptant plus de cinquante acteurs internationaux issus de douze pays de l'UE et des États-Unis. Plusieurs entreprises manufacturières sont actuellement en train de la tester pour leurs produits. En tant que structure neutre, le GIE Terra Matters, avec participation majoritaire de l’État, permet de fédérer les partenaires et d’établir un rayonnement international pour accélérer le développement de la PCDS. Ce nouveau partenariat public-privé rassemble, d’un côté, le ministère de

l’Économie, représenté par Christian Tock, Jérôme Petry et Raymond Faber, et de l’autre, la Chambre de Commerce, représentée par Anne-Marie Loesch et Christel Chatelain. Les missions principales du GIE seront: la promotion et l’accompagnement de la transition des entreprises vers une économie circulaire ; le soutien au développement et la mise à disposition de la PCDS comme solution technique et la prestation de services à valeur ajoutée associés ; la gestion et la promotion de l’écosystème autour de la PCDS ; la collaboration à l’élaboration et au développement de normes industrielles pour fournir des données fiables sur les caractéristiques circulaires des matériaux et produits ; et enfin la collaboration avec des partenaires dans l’intérêt du développement et de l’application de la PCDS.

Sponsored Content ECONOMIC CLIMATE

Cultivate a training ecosystem and grow your company’s performance On paper, 2023 does not look hugely exciting for Learning & Development functions. On the one hand, economic uncertainty and higher inflation impose a tighter budget. On the other hand, attracting and retaining talent, combined with the need to upskill employees, demand a renewal of development programmes. These constraints, clearly pulling in different directions, challenge training departments, who must reinvent their operating model and innovate more than ever. In such situations, as so often, nature is a powerful source of inspiration. Today, we would be wise to emulate the structure of biological ecosystems. According to the Oxford English Dictionary, an ecosystem is “A system composed of all the organisms found in a particular physical environment, interacting with it and with each other”. If we transpose this definition to the training function, we could define a training ecosystem as a set of methods, resources,people, and technology interacting to support development. The strength of natural ecosystems is their ability to adapt to circumstances. Setting up a training ecosystem offers a similar agility, allowing adjustments between its components, to adapt quickly to external and internal factors as they evolve. Let’s look first at training methods. While many programmes are traditionally delivered in the classroom, either virtually or face-to-face, there are authoring tools now available on the market at a lower cost that make it possible to transform part of or all our training programmes into digital format. Once developed, they are available at any time, without mobilising any resources other than the time of the employee being trained. Optimising the resources present within the training ecosystem also makes it possible to gain in efficiency and impact. Consider the examples of communities of practice, mentoring (or reverse mentoring?) programmes and co-development sessions. These methods are based on the experience and knowledge accumulated by the organisation’s employees. By structuring these sharing occasions as actual learning occasions, less formal than traditional training sessions and therefore less costly, the training team does double duty: ensuring internal transfer of skills while expanding the coaching and management skills of the facilitators.

“ The strength of natural ecosystems is their ability to adapt to circumstances. Setting up a training ecosystem offers a similar agility, allowing adjustments between its components, to adapt quickly to external and internal factors as they evolve.” A third element of the ecosystem that the training department can mobilise more actively is the individual learner. Turning learners into their own development drivers proves to be very effective: in addition to making them responsible for completing their own programme, involving them through social learning multiplies training opportunities for the entire organisation. Thus, employees themselves contribute to the joint training effort. Anyone can create tutorials on the tools and technology they use to complete their tasks or write memo cards to share best practices and practical tips. These short digital modules are then shared on the organisation’s internal intranet, opening the door to an extensive “how to” library.

Finally, this training ecosystem cannot be fully effective without the appropriate technology. Whether it is the authoring tool or an internal intranet, integrating the various technological solutions and applications used daily by our learners is essential to the successful impact of a training ecosystem. While we fully acknowledge the challenges ahead of us, we should not miss the extraordinary opportunity to create a training ecosystem. This will not be a one-off process solving a temporary issue. It is a long-term evolution of our training function. Like any ecosystem, it will be a living system which evolves, adapting to the changing economic climate and to developments within our organisation, and whose constant agility is the key to meeting all upcoming challenges.

ARENDT INSTITUTE Carole Houpert – Director Learning & Development www.arendt.com/institute @: institute@arendt.com T: +352 40 78 78 558

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BUSINESS PARTNERSHIP FACILITY

Guy Schumann Fondateur et CEO de RSS-Hydro

« Un cadre et un soutien pour nos activités en Afrique. » En quoi consiste le projet SEMOR de votre entreprise RSS-Hydro qui figure parmi les initiatives encouragées par la BPF ? Notre projet est réalisé en collaboration avec des partenaires au Niger et au Luxembourg. Ensemble, nous travaillons sur une solution combinant capteurs de niveau d’eau et données satellitaires afin de développer un modèle numérique de simulation des inondations et de prévision des sécheresses. L’objectif est de pouvoir mieux surveiller le fleuve Niger et d’en améliorer la gestion des ressources. Au terme du projet, cette solution sera transférée à notre institution partenaire, AGRHYMET au Niger, qui pourra l’utiliser pour simuler des scénarios de changement climatique.

À quels enjeux ce projet répond-il ? Le Niger a connu des inondations dévastatrices, combinées à des périodes de sécheresse qui viennent s’ajouter aux diverses crises auxquelles le pays fait face. En développant cette solution, le projet contribue à rendre les lieux de vie situés autour du fleuve plus sûrs et durables et à augmenter la résilience des communautés vulnérables. Anticiper et prévenir les risques liés aux crues et sécheresses permet en effet à des milliers de familles de préserver leurs récoltes annuelles qui leur assurent des conditions de vie décentes.

Que vous a apporté la BPF ? Nous avons bien avancé sur la modélisation, tout en formant nos partenaires à son utilisation. Nous nous réjouissons de voir que le projet va se poursuivre et pourrait être répliqué dans d'autres zones. C'est un réel facteur de motivation de pouvoir apporter une réponse concrète aux besoins de populations vulnérables. Au-delà de l’aspect financier, la BPF nous a donné un cadre pour développer nos activités en Afrique. Nous avons bénéficié d’un grand soutien de la part de la Coopération luxembourgeoise pour nous faire connaître sur place.

Nouvel appel à projets ! En tant qu’entreprise, vous souhaitez développer des projets commerciaux durables et innovants en partenariat avec une organisation dans un pays en développement ? La Business Partnership Facility (BPF) vous apporte un soutien financier pour concrétiser votre idée. Chaque année, la BPF soutient des projets business novateurs et responsables, portés par des entreprises luxembourgeoises ou européennes, en collaboration avec des partenaires (entreprises, administrations ou société civile) dans des pays en développement. Tous les secteurs d'activité sont éligibles à la BPF pour autant que le projet proposé contribue à la réalisation des objectifs de développement durable ainsi qu’à la création d’emplois ou au transfert de technologies dans le pays partenaire. Le cofinancement de la BPF peut ainsi atteindre 50 % du budget total du projet, avec un maximum de 200.000 euros. La BPF est initiée et financée par la Direction de la coopération au développement et de l’action humanitaire du ministère des Affaires étrangères et européennes

et mise en œuvre par LuxDev, l’agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement, en partenariat avec le ministère de l’Économie, la Chambre de Commerce et Luxinnovation. Depuis son lancement en 2016, elle a soutenu 39 projets, majoritairement en Afrique et a ainsi permis à des entreprises de découvrir de nouveaux marchés, tout en contribuant au développement des pays dans lesquels elles interviennent. Pour cette 8 e édition, les entreprises intéressées par le cofinancement peuvent soumettre leur candidature jusqu'au 30 avril 2023. Plus d'informations : www.bpf.lu

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FORMATION PROFESSIONNELLE

Un diplôme pour être à la pointe de l’innovation ! Ayman Miri Élève de 4e année de DT Smart technologies en apprentissage à La Provençale.

« Un diplôme me permettant d’allier programmation, internet, électronique et électricité ! » Pour quelle raison avez-vous choisi ce diplôme de Technicien en Smart technologies ? Je suis arrivé au Luxembourg en 2019. J’ai alors cherché à passer un diplôme me permettant d’allier ce qui touche à la programmation, à internet, à l’électronique et à l’électricité. Le DT Smart Technologies traite de tous ces sujets. J’y apprends à faire communiquer des appareils et des systèmes informatiques différents, à faire fonctionner et entretenir des installations électriques complexes, et à reconnaître et réparer des pannes dans les installations techniques.

En quoi contribuez-vous, par votre apprentissage, aux missions qui vous sont confiées en entreprise ?

Le nouveau Diplôme de Technicien (DT) Smart Technologies a récemment été mis en avant lors d’une compétition organisée par Worldskills Belgique : Ayman Miri, élève en 4e année du DT au lycée Guillaume Kroll y a remporté la médaille d'or au concours d'Intégration Robotique. La Chambre de Commerce est un acteur central de la formation professionnelle. En tant que chambre patronale, elle gère actuellement les contrats de 1.962 apprentis accueillis auprès de 781 entreprises luxembourgeoises. Le nouveau Diplôme de Technicien (DT) Smart Technologies, dont une partie peut se faire sous contrat d’apprentissage est une formation professionnelle, qui existe depuis 4 années, et qui prépare les élèves aux évolutions technologiques liées à l’électronique et à l’informatique : robotique, énergies renouvelables, smart home, électromobilité, IOT, réseaux de communication… autant de technologies qui jouent un rôle prépondérant dans de nombreux secteurs d’activité. La formation, proposée dans 5 lycées luxembourgeois, comporte un tronc commun et des spécialisations. Elle est ouverte aux élèves ayant achevé le cycle inférieur de l’Enseignement secondaire général. Des passerelles existent également pour les diplômés du DAP Électrotechnologies. Les élèves de l’Enseignement secondaire général, après 2 années à plein-temps au

lycée, peuvent, pour certaines spécialisations, poursuivre les 3e et 4e années en apprentissage. Ils apportent à l'entreprise qui les accueille, qu’il s’agisse d’une PME ou d’un groupe industriel plus grand, leur connaissance des nouvelles technologies, notamment en énergies renouvelables et programmation robotique. Actuellement, 30 élèves (en formation initiale et adulte) réalisent leur apprentissage au sein d’entreprises luxembourgeoises, une opportunité pour celles-ci qui souhaitent rester à la pointe des innovations. En coopération avec ses experts du monde professionnel et scolaire, l’association Worldskills Luxembourg, le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse et les chambres professionnelles, dont la Chambre de Commerce, proposent à de jeunes talents de participer à des compétitions techniques afin de promouvoir la formation professionnelle. Plus d’infos : www.winwin.lu et www.worldskills.lu

Photo : Worldskills Luxembourg

Dans le cadre de mon apprentissage, j’ai pu participer au développement d’un projet de e-pointeuse, à la maintenance du système robotisé de gestion des stocks, puis aux tests d’un nouveau système logistique de pointe. J’y mets en pratique les connaissances plus théoriques acquises au lycée. J’essaie, à mon niveau, de rendre l’entreprise qui m’accueille plus smart et, par conséquent, plus efficace dans ses process. D’ailleurs, je peux citer mon tuteur Éric Raso, à La Provencale, qui a souligné que j’avais été « impliqué dans plusieurs départements de l’entreprise », où j’ai « apporté un regard neuf et ma technicité dans les projets les plus innovants de l’entreprise, notamment en matière de reconnaissance biométrique et d’applications robotiques. » C’est une grande fierté pour moi !

NOS GUIDES PRATIQUES PROPOSENT UN CONTENU STRUCTURÉ ET ILLUSTRÉ UNE DÉMARCHE PROGRESSIVE DES CONSEILS AVISÉS DES SOLUTIONS AUX DIFFICULTÉS ANTICIPÉES

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GUIDE PRATIQUE

TRANSMISSION D’ENTREPRISE La penser et la préparer

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Comprendre, se préparer et savoir réagir en cas d’attaque

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BENELUX ARBITRATION AND ADR GROUP

Une première conférence à la Chambre de Commerce La Chambre de Commerce accueillera la première conférence du BeNeLux Arbitration and ADR Group le 20 avril 2023. L’occasion de découvrir les particularités de l’arbitrage dans trois pays.

Le 8 septembre 2022, au Palais de la Paix de La Haye, la Chambre de Commerce du Grand-Duché de Luxembourg, l'Association luxembourgeoise d'arbitrage (LAA), le Centre belge d'arbitrage et de médiation (CEPANI), l'Institut néerlandais d'arbitrage (NAI) et l'Association néerlandaise d'arbitrage (DAA) ont signé un accord de coopération en matière d’arbitrage et modes alternatifs de règlement de litiges (MARL). Grâce à cet accord de coopération, ces principaux centres d'arbitrage et associations d'arbitrage de la zone BeNeLux ont pour but de renforcer et de promouvoir conjointement l'arbitrage et les autres MARL à l’intérieur et à l’extérieur du BeNeLux. Les signataires de l'accord considèrent que, bien que chaque partie reste

pleinement indépendante et autonome, cette collaboration renforcera les relations mutuelles, leur permettra d'être plus visibles sur la scène internationale de l'arbitrage et des MARL et leur permettra de bénéficier des synergies évidentes qui existent entre les parties. Le BeNeLux Arbitration and ADR Group est dirigé par un Comité de pilotage composé des Présidents et/ou Secrétaires généraux de chaque partie. La Chambre de Commerce accueillera la première conférence du BeNeLux Arbitration and ADR Group le 20 avril 2023. Cette conférence sera une occasion de découvrir les particularités de l’arbitrage dans ces trois pays et d’en apprendre plus sur le futur de la coopération Benelux en matière d'arbitrage et de MARL.

MINISTÈRE DE LA SÉCURITÉ SOCIALE

La Cité de la sécurité sociale prend forme

Construit en 1984, le bâtiment de l’Office des assurances sociales a déjà été agrandi et a atteint ses limites d’une part, en termes d’espace, et d’autre part, en termes de vétusté. Le nouveau bâtiment, dont le Fonds de compensation commun au régime général de pension (FDC) restera propriétaire, accueillera l’Administration d’évaluation et de contrôle de l’assurance dépendance (AEC), le Contrôle médical de la Sécurité sociale (CMSS), la Caisse nationale de santé (CNS), le Centre commun de la Sécurité sociale (CCSS) et l’Association d’assurance accident (AAA), sur plus de 52.000 m2. Il permettra de mieux recevoir les personnes protégées avec 18 guichets plus accueillants et une salle d’attente de 220 places

assises. Son accès sera également facilité pour les assurés venant des différentes régions du pays grâce à sa proximité avec la gare de Luxembourg. Le projet de la Cité de la Sécurité sociale est divisé en deux phases. La première phase s’achèvera en mai 2023. La deuxième phase de construction sera lancée en automne 2023. Le deuxième bâtiment accueillera la Caisse nationale d’assurance pension, la Caisse pour l’avenir des enfants et le FDC.

Photos : FDC, Chambre de Commerce

Située dans la rue Mercier (près de la gare de Luxembourg), la Cité de la Sécurité sociale accueillera, dans les prochains mois ses premiers locataires.

11/05/2023

@ Chambre de Commerce visionzero.lu/forum-sst

Conférence

PROGRAMME DIVERSIFIÉ MATIN

APRÈS-MIDI

Session plénière

Sessions thématiques : Travailler en sécurité… - sur chantier et en hauteur - dans le secteur de l’agriculture - dans le secteur de l’énergie

Organisateurs

Partenaires

JUNGLINSTER - GONDERANGE

OFFICE FOR RENT 55 m² to 334 m²

Promotions

Schmit & Schmit S.à r.l. info@schmit-schmit.lu – Tél. 316 713 www.schmit-schmit.lu

Avec le soutien de

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ADMINISTRATION DE L’ENREGISTREMENT

MINISTÈRE DES CLASSES MOYENNES / CLC / CHAMBRE DE COMMERCE

Le bâtiment Omega pour tous les services

Le Pakt Pro Commerce 2023, catalyseur du commerce local

Le nouveau bâtiment de l’Administration de l’enregistrement, des domaines et de la TVA, réunit tous les services au public sous un seul toit.

Lex Delles, ministre des Classes moyennes, Carlo Thelen, directeur général de la Chambre de Commerce, et Carole Muller, présidente de la Confédération luxembourgeoise du Commerce (clc), ont présenté le Pakt Pro Commerce 2023.

Baptisé Omega, le nouveau bâtiment est situé au 308, route d'Esch à Luxembourg-Gasperich et regroupe tous les services de l'administration basés à Luxembourg-Ville, à l’exception de la Direction. Grâce au nouveau Luxembourg Guichet Unique (LGU), les citoyens et les entreprises peuvent désormais bénéficier de tous les services à une seule adresse. Le LGU est le premier point de contact entre l'administration et le public, chargé d’accueillir, de renseigner et d’orienter. Il offre une assistance dans toutes les compétences dépendantes de l'AED, telles que la TVA, les droits d'enregistrement, les droits hypothécaires, les droits de succession et de décès ou les droits de timbre. Il répond à la demande d'une présence physique de l’administration, en complément à l’offre de services en ligne. Il dispose d'un espace d'accueil convivial pour les activités de guichet, de plusieurs salles de visite et de salles de réunion.

IMS Deux e-learnings en open-source Ayant pour mission d’inspirer plus de durabilité et de déclencher l’action dans les organisations au Grand-Duché, IMS Luxembourg complète sa palette d’outils et ressources avec le lancement de deux e-learning en open-source consacrés à l’inclusion des personnes LGBTQIA+ en entreprise et à l’infobésité. Le e-learning LGBTQIA+ s’inscrit dans le cadre du projet Employers come out! qui bénéficie du soutien du Fonds Social Européen, du ministère de la Famille, de l’intégration et à la

Le Pakt Pro Commerce, lancé en 2016 par la Direction générale des classes moyennes, la Chambre de Commerce et la Confédération luxembourgeoise du Commerce, a pour but de dynamiser et soutenir le développement du commerce local à travers une série d’actions pratiques. Il s’agit par conséquent d’un outil stratégique majeur pour orienter la politique à mener. L’édition 2023 du Pakt pro Commerce se décline en cinq axes thématiques, qui sont autant des axes de réflexion que d’action. Le premier volet concerne le cadastre du commerce. Il s'agit d'une base de données qui correspond à une cartographie de l'offre commerciale nationale. Le cadastre permet ainsi de mieux suivre l'évolution des différents secteurs du commerce et d’identifier les tendances, par exemple l’évolution du taux de vacance (Leerstandskadaster). Grâce au nouveau Pakt Pro Commerce, les commerçants peuvent utiliser certaines informations du cadastre pour soutenir leurs choix stratégiques. Le deuxième volet du Pakt Pro Commerce 2023 prévoit une analyse statistique de l’évolution du commerce au Luxembourg à l'aide d'un portail business data et de diverses études. Parmi ces études figure le Retail Report, qui analyse l'offre

Grande Région et de l'Œuvre Nationale de Secours Grande-Duchesse Charlotte. Il est organisé en collaboration avec Rosa Lëtzebuerg et le Centre LGBTQIA+ Cigale. Le e-learning Infobésité s’inscrit dans le cadre du projet, Info Flow Savvy Academy qui bénéficie du soutien de Digital Luxembourg, de la Chambre de Commerce, de la Chambre des salariés, du ministère d'État dédié aux Médias et aux Services de communication et du ministère du Travail, de l'Emploi et de l'Économie Sociale et solidaire, avec l'aide de l'Union européenne et du fonds social européen.

commerciale à l'échelle nationale. Le troisième volet concerne l'organisation d'un Retail Event en juillet 2023 dans la ville de Luxembourg. Le quatrième volet envisage d’attirer davantage de clients de la Grande Région à travers des actions de promotion innovatrices. Le dernier volet prévoit la sensibilisation des commerçants à la responsabilité sociale des entreprises (RSE). La Direction générale des classes moyennes offre dans ce contexte un nouvel outil qui accompagne les petites et moyennes entreprises individuellement dans la préparation d’obtention d’une labélisation dans le domaine de la RSE.

Art in Situ OAI Hisae Ikenaga, lauréate du concours L’Ordre des Architectes et des Ingénieurs-Conseils (OAI), en collaboration avec la Fondation luxembourgeoise des Ingénieurs, Architectes et Industriels (FLIAI), et l’asbl Art Contemporain.Lu, a inauguré l’installation artistique créée par l’artiste Hisae Ikenaga, lauréate du premier concours Art in Situ OAI. Ce fût l'occasion de rappeler l’application dans le secteur public de la réglementation qui oblige à investir 1% du coût de construction de tout bâtiment à l’art, de servir d’inspiration pour les maîtres d’ouvrage

du secteur privé et de valoriser le Forum da Vinci. L’installation d’Hisae Ikenaga Reproduction d’éléments relève l’omniprésence des détails dans le quotidien et les rend à nouveau visibles.

Photos : Ministère des Finances, Ministère de l’Économie, Christof Weber

Le magazine d’information économique de la Chambre de Commerce.

, c’est le média exclusif pour toucher les chefs et les cadres des entreprises affiliées.

Distribué tous les deux mois à plus de 37.000 entreprises locales et abonnés dans le monde, le magazine est publié en français et en anglais et couvre l’actualité locale des entreprises de tous les secteurs de l’économie. Réservez dès maintenant votre annonce, informations sur www.regie.lu

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Institutional News MAR • AVR 2023 Merkur

CHAMBRE DE COMMERCE / UNIVERSITÉ DU LUXEMBOURG

Partenariat renforcé La collaboration stratégique entre les institutions a été reconduite dans le but de relever les défis en matière de compétences et de talents.

La Chambre de Commerce et l’Université du Luxembourg ont acté la reconduction, pour une période de cinq ans, de 2023 à 2027, de leur partenariat privilégié avec l’ambition de développer également leur coopération. La collaboration d’envergure entre les deux institutions a été entamée en 2007 et contribue depuis lors à la promotion de l’esprit d’entreprise, notamment à travers le programme Master in Entrepreneurship & Innovation (MEI), lancé en 2007. À travers la signature d’une Convention-Cadre, les partenaires élargissent leur partenariat existant au-delà de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation pour relever les défis rencontrés en matière de Skills et de Talent attraction, retention & development. Ainsi, dans un contexte de pénurie persistante de maind’œuvre qualifiée, l’Université du Luxembourg et la Chambre de Commerce conviennent de joindre leurs efforts pour apporter

des solutions durables à travers des programmes de formation d’excellence en ligne avec les compétences clés recherchées par les entreprises. La Chaire Entrepreneuriat et Innovation dans le cadre de laquelle l’Observatoire de l’Entrepreneuriat a été créé, représente l’initiative phare de la collaboration entre les deux institutions. Depuis début 2021, l’Observatoire mène des études de recherche appliquée. Les sujets explorés devraient permettre de mieux comprendre certaines facettes de l’entrepreneuriat et apporter des éléments tangibles pour accompagner les entreprises luxembourgeoises, voire les aider - via des actions concrètes de la House of Entrepreneurship et de la House of Training - à relever les défis en lien avec la double transition écologique et digitale. Les études menées par l’Observatoire de l’entrepreneuriat seront présentées courant 2023.

À la suite de sa désignation comme tête de liste du parti CSV aux élections législatives d’octobre prochain et dans le souci de préserver la neutralité politique de la Chambre de Commerce, Luc Frieden a présenté sa démission en tant que président de l’institution lors de l'assemblée plénière qui s’est tenue le 2 février 2023. Les membres de l’Assemblée plénière ont remercié vivement Luc Frieden pour son engagement remarquable à la tête de la Chambre de Commerce depuis 2019 pour développer de nombreuses initiatives et notamment celles relatives à la transition digitale et écologique des entreprises, à la promotion du développement durable et à la compétitivité des

entreprises du pays. Le soutien aux entreprises pendant la crise du Covid a également marqué sa présidence. Par la suite, les membres de l’Assemblée ont élu à l’unanimité Fernand Ernster, jusque-là Vice-président, en tant que nouveau président de la Chambre de Commerce. Il terminera le mandat de Luc Frieden venant à expiration en avril 2024. Les membres élus ont félicité Fernand Ernster pour cette élection à l’unanimité et lui ont confirmé leur plein soutien.

Fernand Ernster succède à Luc Frieden L’assemblée a élu à l’unanimité Fernand Ernster, pour terminer le mandat de président de Luc Frieden venant à expiration en avril 2024.

Photos : Laurent Antonelli / Agence Blitz, Pierre Guersing

CHAMBRE DE COMMERCE

Institutional News MAR • AVR 2023 Merkur

UNI Nouveau recteur Le nouveau recteur de l’Université du Luxembourg a pris ses fonctions le 1er janvier 2023 pour un mandat de 5 ans, renouvelable une fois. Jens Kreisel a obtenu en 1999 un doctorat en physique des matériaux à l’Institut polytechnique de Grenoble . Après un post-doctorat à l'Université d'Oxford (GB), il a poursuivi sa carrière internationale à Grenoble, où il a été directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) jusqu'en 2011. En 2012, Jens Kreisel a rejoint le Luxembourg où il est devenu le directeur fondateur du département Materials Research and Technology au Luxembourg Institute of Science and Technology (LIST). En 2013, il a reçu du Fonds national de la recherche Luxembourg (FNR) un Excellence Award for Research in Luxembourg (PEARL). En septembre 2018, il a été nommé vice-recteur à la recherche de l'Université du Luxembourg et professeur ordinaire en physique et science des matériaux.

VILLE DE LUXEMBOURG

ADEM /EURES

Concours de vitrines

Jobday hybride

Le 20 janvier dernier, la Ville de Luxembourg et l’Union Commerciale de la Ville ont remis les prix du concours de décoration de vitrines organisé en décembre 2022 dans le cadre des fêtes de fin d’année.

Le 25 janvier 2023, l’ADEM a organisé un Jobday dédié uniquement au grossiste en alimentation La Provençale, le premier proposé sous un format hybride.

Une quarantaine de commerces ont participé au concours, dont 17 % situés dans le quartier Gare et 83 % situés en Ville Haute. Près de 85 % des candidatures provenaient de commerces indépendants, tous secteurs d’activité confondus. Après évaluation des vitrines selon les critères définis – respect du thème « Un Noël féerique », esthétique globale de la vitrine et/ou de la façade, originalité et créativité globale, intégration des produits vendus dans le décor – le jury a désigné les gagnants. La boutique Ottika Enza (photo) a remporté le premier prix, suivie de la chocolaterie Genaveh à la deuxième place et du bar à vins Pas Sage à la troisième. Pour la première fois cette année, le public a pu voter pour sa vitrine coup de cœur. Celui-ci a désigné la boutique Mia.

La matinée était dédiée exclusivement aux demandeurs d’emploi inscrits à l’ADEM et conviés à l’événement. L’après-midi, toute personne à la recherche d’un des emplois proposés par La Provençale, inscrite ou non à l’ADEM, a eu l’occasion de rencontrer les recruteurs de cette entreprise luxembourgeoise qui emploie plus de 1.500 collaborateurs, dans un large panel de métiers. Tout au long de la journée, les participants avaient également la possibilité de proposer leur candidature en ligne et d’effectuer un entretien d’embauche à distance. Cette option digitale était disponible grâce à la plateforme workinluxembourg. lu gérée par EURES Luxembourg. En tout, plus de 500 candidats ont participé à l’événement, en se présentant sur les lieux ou en échangeant en ligne avec les recruteurs.

ESRIC Parcours de préincubation

RECHERCHE

Lancement du NCER Le 24 janvier 2023, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et le Fonds national de la recherche ont lancé le programme National Centres of Excellence in Research (NCER).

Il s’agit d’un nouveau programme de financement de la recherche intégrant les expériences d’un projet-pilote lancé en 2015, le NCER on Parkinson’s disease, devenu un exemple internationalement reconnu de bonnes pratiques scientifiques dans son domaine. Le programme NCER constitue un élément important de la stratégie nationale de recherche et d’innovation adoptée par le Gouvernement. Il offre un cadre structurant et un instrument de financement. Il encourage la recherche transdisciplinaire de haut niveau et la collaboration intersectorielle. 4 projets NCER sont prévus pour la période 2023-2025. Les deux premiers, Clinnova, portant sur la santé digitale et les soins de santé personnalisés et NCER-Fintech ayant trait aux technologies numériques pour la finance, ont été lancés durant ce mois de mars. Deux autres sont en cours d’élaboration, l’un sur la transition énergétique et l’autre sur l’éducation du futur.

Photos : Chambre des métiers, La Provençale, Julia Koblitz/Unsplash

Suite au succès du premier Startup Support programme (SPP) qui a débouché sur l'installation de Four Point (Pologne) au Luxembourg, un deuxième SPP a été lancé et a recueilli des candidatures provenant de 11 pays. Le comité de sélection a retenu les cinq entreprises qui se sont avérées les plus pertinentes dans le domaine des ressources spatiales avec des critères tels que les objectifs commerciaux, les marchés potentiels et la composition des équipes. Au cours de leurs trois mois de préincubation, les cinq entreprises seront soutenues par une équipe d'experts pour valider leurs concepts techniques et les aligner sur les opportunités du marché. Comme pour la cohorte précédente, elles bénéficieront d'un soutien en nature pour les aspects techniques et commerciaux de leur projet. Il s’agit de Lightigo Space (République tchèque), Lunar Outpost (Luxembourg), Orbital Assembly (USA), Terra Luna Resources (Canada) et Aurora Connect (Pologne).

www.jecolux.lu #Jelux

17 April 2023

The current geopolitical tsunami How can Luxembourg’s and Europe’s economies stay stable and secure? Agenda & registrations here

Under the patronage of:

In collaboration with:

Conference organised by:

Institutional News MAR • AVR 2023 Merkur

ILA Nouveau CEO L'Institut luxembourgeois des administrateurs (ILA), premier interlocuteur en matière de gouvernance d'entreprise au Luxembourg, a annoncé la nomination de Philipp von Restorff en tant que nouveau CEO, à compter du 1er mars 2023. Celui-ci a une grande expérience de la gouvernance dans le secteur financier luxembourgeois, un aspect central du travail de l'ILA. En plus d'avoir été Deputy CEO de Luxembourg for Finance pendant près de quatre ans, il est membre des conseils d'administration de la Luxembourg Sustainable Finance Initiative et de l'agence de labélisation des fonds LuxFLAG. Auparavant, il était conseiller du comité de direction - responsable de la communication et secrétaire du conseil d'administration de l'Association luxembourgeoise des Banques et Banquiers Luxembourg (ABBL).

HOUSE OF BIOHEALTH

Troisième extension L’inauguration de la troisième et dernière extension de la House of BioHealth (HoBH) à Esch-sur-Alzette s’est déroulée le 12 janvier 2023.

Énergie Incitation à installer des bornes de charge Le ministère de l’Économie et le ministère de l’Énergie et de l’Aménagement du territoire ont lancé conjointement un deuxième appel visant à stimuler les projets des entreprises qui souhaitent investir dans l’installation d’infrastructures de charge pour véhicules électriques. Ouvert jusqu’au 31 mai 2023, l’appel est doté d’un budget maximal de 5 millions d’euros et vise à financer des projets de bornes de charge pour véhicules électriques, accessibles au public et privées, dont la capacité de charge est au moins égale à 175 kilowatts, indépendamment de la taille de l’entreprise. Si le projet est retenu, l’aide est octroyée sous forme de subvention pouvant couvrir jusqu'à 50% des investissements. Le cahier des charges peut être téléchargé sur Guichet.lu et les projets peuvent être soumis via MyGuichet. Il est recommandé aux entreprises intéressées de solliciter les supports de Luxinnovation et de Klima-Agence qui proposent un accompagnement gratuit pour le montage des projets.

Fruit d’une collaboration entre le ministère de l’Économie, des investisseurs privés et le Syndicat intercommunal en charge de la zone d'activités économiques à caractère régional à Ehlerange (ZARE), la House of BioHealth (HoBH) est une structure unique au Luxembourg permettant d’héberger des entreprises innovantes dans les domaines de la biotechnologie et des technologies digitales de la santé. Grâce à la mise à disposition de surfaces aménageables en laboratoires, la HoBH permet aux entreprises d’être rapidement opérationnelles avec leur activité de R&D. Découpé en 3 phases, ce projet représente un investissement total d’environ 60 millions d’euros pour une surface de 15.000 m2 (9.500 m2 de laboratoires et 5.500 m2 de bureaux). Les bâtiments I et II, inaugurés respectivement en 2015 et en 2018, hébergent des entreprises (surtout PME) actives principalement dans le domaine des HealthTech, ainsi que certaines activités de recherche du Luxembourg Institute of Health (LIH) et du Luxembourg Centre for Systems Biomedicine (LCSB). Celles-ci occupent actuellement 450 salariés environ. La 2e extension comprend également un bioincubateur offrant près de 350 m2 d’espaces de laboratoires déjà aménagés pour l’accueil de spin-offs et startups du secteur HealthTech. À l’occasion de l’inauguration de la 3e extension, B Medical Systems a confirmé son intention d’y installer des bureaux. Des négociations sont également en cours avec d’autres entreprises luxembourgeoises en vue d’accéder à des surfaces de laboratoires.

HAUSSE DES PRIX DE L’ÉNERGIE

Élargissement des aides À la suite des modifications apportées à l'encadrement temporaire de crise relatif à la guerre en Ukraine par la Commission européenne, la Chambre des députés a voté le 20 décembre 2022 quelques changements importants du régime d’aides aux entreprises particulièrement touchées par la hausse des prix de l’énergie. La première aide de ce régime permet de couvrir une partie des surcoûts des entreprises en gaz naturel, en électricité ainsi qu’en chaleur et en froid produits à partir de ces sources d’énergie, survenus entre les mois de janvier et de juin 2023. Cette aide, prolongée ainsi jusqu’à mi-2023, n’est plus réservée seulement aux entreprises grandes consommatrices d’énergie. Toutefois, pour en bénéficier, les entreprises doivent avoir une certaine intensité énergétique. Leurs achats de produits énergétiques et d’électricité doivent atteindre au moins 1,5% de leur chiffre d’affaires (ou de la valeur de production de l’entreprise). Les montants d’aide sont considérablement revus à la hausse et peuvent atteindre jusqu’à 4 millions, voire, dans certains cas 75 millions d’euros par entreprise. Les montants alloués diffèrent en fonction de l’intensité énergétique et de la situation économique de l’entreprise.

Une autre modification concerne les entreprises productrices de chaleur ou de biogaz ou les entreprises exploitant un réseau de chaleur. Une nouvelle aide est introduite permettant de compenser une partie des surcoûts en gaz naturel, en électricité et en biomasse ou en chaleur que ces entreprises subissent, car elles ne sont pas en mesure de répercuter la hausse des prix sur leurs clients. Cette aide permettra de subventionner les surcoûts de ces entreprises qui alimentent ménages et entreprises en chaleur et biogaz entre les mois de janvier et juin 2023 à hauteur de 2 millions d’euros par groupe. L’enveloppe financière totale prévue pour le régime d’aides aux entreprises particulièrement touchées par la hausse des prix de l’énergie est de 375 millions d’euros.

Photo : SIP / Claude Piscitelli

Institutional News Merkur

MAR • AVR 2023

UNI.LU

DIGITAL SERVICES

A strong-as-steel collaboration

New obligation enters into force

Building upon foundations forged more than 10 years ago, the University of Luxembourg and ArcelorMittal Foundation Luxembourg have agreed to extend their collaboration until 2025, through the ArcelorMittal Chair of Steel Construction.

As of 17 February 2023, since the Digital Services Act (DSA) entered into force last November, providers of online platforms and providers of online search engines will be required to publish the average monthly active recipients of the service in the European Union.

The Chair was created in 2010 by ArcelorMittal and the University of Luxembourg. It’s held by Prof. Christoph Odenbreit, Professor in Steel and Composite Structures at the University of Luxembourg. Its focus is to investigate the steel construction of tomorrow for high-performance buildings and construction techniques, developing new structures and design rules for innovative steel and steel composite construction. A strong emphasis lies on the reduction of greenhouse gas emissions by means of circular economy in construction and improvement of sustainability with the development of green solutions. At the Luxembourg’s Pavillon of Expo 2020 Dubai, the Chair promoted a future vision of modular, circular, standardised steel solutions leveraging Digital Twin technologies. These scientific findings have recently been applied in the Pavilion “Petite Maison” (photo), which was a contribution to Esch2022 - European Capital of Culture initiative.

Photos : UNI, Pixabay, List

Infrachain New EU project Infrachain announced its participation in OASEES, a project funded by the European Union’s Horizon Europe Programme and stands for Open autonomous programmable cloud apps & smart sensors. The massive increase in device connectivity and generated data has resulted in the proliferation of intelligent processing services to create insights and exploit data in a multi-modal manner. Centralized processing and cloud hosting usually rely on single large entities to provide authentication, data storage, data processing, connectivity,

In an ongoing effort to regulate digital services that act as intermediaries between consumers and providers, a new set of rules and obligations have been put in place by the European Union through the implementation of the European regulations called: Digital Services Act and Digital Market Act. The Digital Services Act (DSA) applies to all digital services that connect consumers to goods, services, or content. The DSA sets out new obligations for online platforms to minimise harms and counter risks online, establishing a new transparency and accountability framework. It states that “the obligations of different online players match their role, size and impact in the online ecosystem.” This means, for instance, that a provider of a cloud storage service (i.e., a hosting service in the DSA) is considered to pose less risks than a social media platform (i.e., an online platform in the DSA). This is because a social media platform has a wider reach in the public and poses them with more threats online than the cloud storage service. Accordingly, a social media platform provider will have to comply with more obligations under the DSA than a provider of cloud storage services.

and orchestration. This significantly limits the user from its data governance and even identity management. OASEES addresses the shortfalls of traditional approaches via the use of blockchain and smart contracts. It aims to create an open, decentralized, intelligent, programmable edge framework for swarm architectures and applications, leveraging the Decentralized Autonomous Organization (DAO) paradigm and integrating Human-in-the-Loop (HITL) processes for efficient decision-making. The OASEES vision is to provide open tools and secure environments for swarm programming and orchestration for numerous fields in a completely decentralized manner.

Only providers of online platforms and providers of online search engines, except for micro and small enterprises (fewer than 50 employees and an annual turnover or balance sheet below € 10 million), are required to publish the count of their active recipients. The DSA is straightforward with respect to the count of the average active recipients. This shall be calculated as an average over the period of the past six months. The number of active recipients shall be published in a publicly available section of the online interface and should be updated on a regular basis, at least once every six months after the 17 February 2023.

LIST Towards safer lithium batteries The Luxembourg Institute of Science and Technology (LIST) is coordinating a Horizon Europe project to develop innovative tools and methods to enable better, safer and recyclable lithium-ion batteries. The EU aims to position itself at the forefront of the global battery industry by improving and transforming both industry operating methods and the rate of technology evolution. In this context, an international team led by LIST has recently been awarded 5 million euros of funding from the European Commission to develop

innovative tools and methods to investigate interfaces in lithium-ion batteries. The initiative will benefit cross-sectoral domains in which batteries are a key cornerstone of the technology, such as e-mobility, power grids, alternative sources of energy …

Merkur

MAR • AVR 2023

Cover Story Économie et sport

MAR • AVR 2023

Cover Story Merkur

Je t’aime moi non plus TEXTE Stéphane Étienne / Hypallages

Le poids économique du sport est grandissant partout dans le monde, et en particulier au sein de l’Union européenne. Il représente une part non négligeable de la production de richesses. Bon nombre de disciplines sportives comme le football, le basket-ball, le tennis ou encore le rugby font partie du patrimoine culturel européen. Le sport amateur n’est pas en reste non plus. Plus de 700.000 clubs sportifs existent au sein de l’UE. Et au Luxembourg ? Avec ses nombreuses manifestations sportives, dont des courses et marches de charité comme le Relais pour la Vie, Lëtz Go Gold, Broschtkriibslaf, Business-Run Heroes ou Darkness into Light, le pays semble suivre le mouvement. Mais qu’en est-il en réalité ? L’activité physique est-elle vraiment reine au Grand-Duché ? En 2021, le Luxembourg a officiellement adopté les recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) en matière d’activité physique pour les adultes. Celles-ci prévoient 150 à 300 minutes d’activité physique modérée et 75 à 150 minutes d’activité physique intense par semaine. Le pays serait même l’un des plus actifs au sein de l’Union européenne. Plus de 98% de ses habitants respecteraient les lignes directrices de l’OMS. Seules l’Allemagne et la Finlande font aussi bien.

Plus de la moitié de la journée assis Toutefois, à y regarder de plus près, les résidents luxembourgeois ne sont pas aussi sportifs que cela. Si leur adhésion aux niveaux recommandés d’activité physique est élevée, leur temps de sédentarité l’est aussi. En moyenne, ils passent plus de 12 heures par jour assis ! C’est ce qui ressort d’une étude réalisée par le groupe de recherche PASH (Physical Activity, Sport and Health) dirigé par le Dr Laurent Malisoux du Luxembourg Institute of Health. Dans le cadre de cette étude intitulée ORISCAV-LUX 2 (Observation des Risques de la Santé Cardio-Vasculaire au Luxembourg), plus de 1.100 participants adultes ont porté au poignet pendant une semaine un accéléromètre, un appareil qui

de santé publique au Luxembourg devraient davantage encourager la rupture du temps de sédentarité par des périodes d’activité physique de faible intensité, surtout chez les personnes âgées de 50 ans et plus.

Manger mieux et bouger plus

permet de mesurer le mouvement, et ont été interrogés sur leur mode de vie, notamment sur la pratique (ou la non-pratique) d’un sport. Les données recueillies ont confirmé que le respect des recommandations de l’OMS par la majorité des résidents luxembourgeois est très relatif. Selon les chercheurs, si seuls les épisodes d’activité physique dépassant les 10 minutes sont pris en compte, la proportion tombe à 25%. En d’autres termes, trois quarts des résidents ne consacrent pas beaucoup de temps à une activité physique. L’étude montre également que plus d’un quart du temps sédentaire total est effectué dans des plages de temps de plus d’une heure, alors que cette proportion est comprise entre 6 et 10% dans les autres pays de l’Union européenne.

Les mesures prises par les autorités publiques pour favoriser le sport auprès de la population ne manquent pourtant pas. La dernière en date est la présentation en février 2023 par le ministre des Sports Georges Engel et la ministre de l’Intérieur Taina Bofferding de la Lëtzebuerg lieft Sport Mindmap. Ce document contient des exemples de bonnes pratiques censées inciter les responsables communaux à soutenir l’activité physique et le mouvement sur leur territoire. Une multitude de projets est ainsi proposée pour ancrer le sport dans la communauté, exploiter le potentiel de la mobilité active, encourager l’activité physique sur le chemin de l’école et organiser des activités sportives à la mode comme le teqball ou le padel.

Même si cette étude a des limites, notamment dues au fait que les accéléromètres ne mesurent pas la posture et peuvent donc enregistrer une partie du temps passé debout comme sédentaire, les chercheurs n’en tirent pas moins la sonnette d’alarme. Les longues périodes de sédentarité, qui touchent davantage les hommes que les femmes et les personnes d’âge mûr que les jeunes, sont préjudiciables à la santé et augmentent le risque de maladie cardio-vasculaire. Selon l’étude, les initiatives

« Entre 2016 et 2020, l’économie du sport a augmenté sa production de 2% et son emploi de 26%. »

Cover Story Merkur

MAR • AVR 2023

L’e-sport peine à s’imposer au Luxembourg Le sport électronique compte de plus en plus d’adeptes dans le monde. Les plus grands champions de cette discipline sont même devenus multimillionnaires. Le Luxembourg compte depuis juin 2020 une fédération la LESF (Luxembourg Esports Federation) et plusieurs compétitions de gaming y sont régulièrement organisées. Citons notamment les POST Esports Masters (PEM) et la Tango Highschool Cup (TSHC) exclusivement dédiée aux lycéens. Cependant, les perspectives de développement sont plutôt limitées. L’e-sport n’est toujours pas reconnu par les instances officielles et les sponsors ne se bousculent pas. Ce n’est pas un hasard si Rams, l’une des plus prometteuses structures professionnelles, a décidé de plier bagage en mars 2021 !

Une clinique du sport ouverte à tous Contrairement à une idée répandue, la clinique du sport située sur le site du CHL Eich n'est pas réservée aux seuls sportifs de haut niveau. Elle s’adresse également aux patients de tous âges, qui recherchent un conseil par rapport à leur activité sportive ou qui sont confrontés à des problèmes en relation avec une activité physique. Les médecins et kinésithérapeutes de la clinique proposent des examens pour évaluer, rééduquer et prévenir des blessures sportives. Des tests sont ainsi réalisés sur un tapis roulant ou une bicyclette ergométrique pour évaluer la tolérance à l’effort ou la gestion des entraînements. Une prise en charge est même proposée pour les patients en réadaptation cardiaque, les porteurs de prothèse de la hanche ou du genou ou les personnes souffrant d’une importante surcharge pondérale.

Au total, 50 idées concrètes déclinent à l’échelle locale le concept-cadre LTAD (LongTerm Athlete Development) – Lëtzebuerg lieft Sport. Ce projet ambitieux, présenté en janvier 2021, a pour objectif global de contribuer au développement sportif des athlètes de haut niveau et de l’ensemble de la population grâce à des offres de qualité, impliquant des entraîneurs et acteurs compétents (Good People), pouvant mettre en œuvre ou accompagner des activités sportives avec des programmes cohérents (Good Programs) dans un environnement adapté (Good Places). Il s’appuie sur le Concept intégré pour le sport au Grand-Duché de Luxembourg, un document élaboré en 2014 par le Comité Olympique et Sportif Luxembourgeois (COSL) et prônant une stratégie commune pour la politique sportive, les fédérations, les entraîneurs, les sportifs et leur environnement. Le Luxembourg Institute for High Performance in Sports (LIHPS), un des cinq partenaires à l’origine du LATD – Lëtzebuerg lieft Sport, est d’ailleurs issu de ce document de réflexion du COSL. Créé en 2019, il a pour mission de coordonner les services spécialisés pour les athlètes de haut niveau. Dans le droit fil de ce concept-cadre LTAD, le ministre des Sports a présenté en décembre 2022 un projet de loi visant à transformer l’École Nationale de l’Éducation Physique et

des Sports (ENEPS) en Institut National de l’Activité Physique et des Sports (INAPS). Le nouvel institut visera à faire évoluer les missions d’une école organisatrice de formations des cadres techniques et administratifs pour les différentes formes d’activité physique vers celles d’un centre de compétences et de ressources en matière de sport. Selon le ministre, il permettra de professionnaliser davantage le sport au Luxembourg et pourra guider toute personne en manque d’activité physique vers un mode de vie plus actif. Depuis 2006, le gouvernement est aussi impliqué dans un plan d’action national interministériel, Gesond iessen, méi beweegen (Manger mieux, bouger plus) ou GIMB. Fruit d’une collaboration entre les ministères ayant dans leur attribution la santé, l’éducation, le sport, la famille et l’intégration, ce plan, renouvelé en plan-cadre national pour la période 2018-2025, a pour but de promouvoir l’alimentation équilibrée et l’activité physique régulière et de lutter contre la problématique de l’obésité et de la sédentarité pour l’ensemble de la population. Le plan, outre des activités d’information et de sensibilisation, propose également à des organisations engagées dans la promotion de modes de vie sains et actifs de devenir des partenaires et d’être labellisées GIMB lors de leurs actions. Dans

MAR • AVR 2023

Cover Story Merkur

Yves Marchello Managing Director, Jims Luxembourg

« La crise sanitaire a provoqué un regain d’intérêt pour le sport. » Pouvez-vous nous présenter Jims en quelques mots ?

Notre groupe compte plus de 100 collaborateurs, 34 salles de fitness en Belgique et 4 au Luxembourg. La qualité du service est essentielle pour nous. C’est pourquoi nous avons fondé récemment la Jims Fitness Academy. Elle aura notamment pour objectif de fournir une formation certifiée (EREPS Level 3 et EREPS Level 4) aux entraîneurs sportifs, qu’ils soient internes ou externes à Jims.

Vous êtes actif dans le monde du fitness depuis plus de 25 ans. Comment envisagez-vous son avenir ? 03

le contexte du GIMB est également organisée depuis 2010 la Nuit du Sport qui attire chaque année plusieurs milliers de participants. À l’approche de l’été, une quarantaine de communes répondent à l’appel du Service National de la Jeunesse (SNJ) et du ministère des Sports et proposent, en collaboration avec des associations sportives, des maisons de jeunes ou d’autres structures, une panoplie d’activités physiques et sportives.

Villes et communes mettent aussi le turbo Les villes et les communes sont également très actives et nombreuses sont celles qui mettent le sport au cœur de leurs actions. La Ville de Luxembourg propose un programme Sports pour tous avec plus de 190 cours différents en intérieur et en extérieur, accompagne plus de 160 clubs sportifs et accueille près de 175 infrastructures sportives, dont le Centre national sportif et culturel d’Coque, le nouveau Stade de Luxembourg (football et rugby) et le Stade national d’athlétisme situé à l’Institut national des Sports à Cents/Fetschenhof. Esch-sur-Alzette, elle, joue la carte de l’intégration et de l’inclusion avec des cours hebdomadaires destinés à tous, y compris ceux qui souffrent d’un handicap, le programme

01. 02. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) recommande 150 à 300 minutes d’activité physique modérée et 75 à 150 minutes d’activité physique intense par semaine pour les adultes. 03. Le Grand-Duché compte de nombreux clubs sportifs et infrastructures sportives (photo: Centre national sportif et culturel d’Coque). © Simon Schmitt

Le fitness s’est beaucoup démocratisé il y a une dizaine d’années avec l’apparition des salles dites low cost. Grâce à leurs tarifs plus attractifs, mais avec des services réduits au minimum, elles ont permis à de nombreuses personnes de se mettre au sport. Cela étant, le taux de pénétration moyen dans les salles de fitness en Europe reste largement inférieur à celui de pays comme les États-Unis ou l’Australie. Il y a encore une importante marge de progression et je pense que celle-ci sera progressivement comblée dans les années à venir. La crise sanitaire a en effet provoqué un regain d’intérêt pour la pratique du sport. De nombreuses personnes ont commencé à se préoccuper de leur santé et, au sortir de la période de confinement, ont voulu bouger et ressentir leur corps. Cet engouement est devenu une habitude, puis un style de vie. C’est notamment le cas pour la jeune génération. Nos clubs sont de plus en plus investis par des jeunes qui sont disciplinés, s’impliquent et s’intéressent aux méthodes d’entraînement grâce aux réseaux sociaux qui les inondent d’informations.

Avez-vous aussi constaté un changement de la part des entreprises ?

Absolument. Nous sommes de plus en plus sollicités par des entreprises qui veulent investir dans la santé et le bien-être de leurs employés. Cet investissement peut prendre plusieurs formes : soit l’entreprise paie l’intégralité des abonnements à nos salles de fitness, soit elle en paie une partie, soit elle nous demande d’organiser pour elle des séances de team building.

La digitalisation devient de plus en plus présente dans tous les secteurs d’activité. Qu’en est-il du vôtre ?

Comme d’autres salles de sport au Luxembourg, nous avons accéléré notre transformation numérique pendant la période de confinement. Aujourd’hui, grâce à notre application, il est possible de combiner un entraînement en salle et à la maison grâce à des programmes basés sur les objectifs personnels de chacun.

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MAR • AVR 2023

Olivier Delrieu Coach sportif

« Le culte de la performance est devenu obsolète. »

Vous vous êtes reconverti en devenant coach sportif après une carrière dans la cuisine gastronomique. Pourquoi cette reconversion ?

Je me suis retrouvé au chômage et j’ai décidé de retourner à ma passion première : le sport. Depuis janvier 2020, je suis moniteur sportif, spécialisé dans la course, l’athlétisme et la remise en forme, auprès de particuliers majoritairement. Je travaille également avec des entreprises et des institutions publiques où j’accompagne des groupes. Je collabore notamment avec la Ville de Luxembourg dans le cadre du programme Sport pour tous. J’anime des cours pour des groupes d’aînés et des enfants de divers horizons. J’organise aussi des ateliers parents/enfants à partir de 3 ans. La particularité de mes entraînements est qu’ils se font en plein air. Je me déplace au domicile ou sur le lieu de travail de mes clients et je choisis un lieu dans les alentours pour réaliser la séance de sport.

Vous pratiquez des activités sportives depuis votre jeunesse. Pensez-vous la perception du sport a changé ?

Auparavant, de nombreuses entreprises proposaient à leurs collaborateurs de participer à des activités de team building ou à des événements sportifs comme les marathons ou les semi-marathons avec, à chaque fois comme objectif, de les pousser à améliorer leurs performances. À l’heure actuelle, et surtout depuis l’irruption de la Covid dans nos vies, cette course à la performance ne passe plus auprès des employés, en particulier les plus jeunes générations. Pour attirer les talents, une rémunération attractive ne suffit plus. Les entreprises doivent également proposer des activités récréatives, dont le sport, mais sans aucune pression. Cette nouvelle exigence a aussi des répercussions sur la manière dont s’exerce la profession de coach sportif. Aujourd’hui, il faut davantage communiquer avec les clients, s’adapter à eux avec des programmes personnalisés qui tiennent compte de leur emploi du temps et parfois faire preuve de psychologie en analysant leur humeur et leur état mental. Par exemple, si je sens que la personne a besoin de se ressourcer, je vais lui proposer d’aller en forêt. Le sport doit aussi retrouver un côté ludique et convivial qu’il a un peu perdu ces dernières années.

Quel impact ont les entraînements sportifs sur vos clients ?

Pour beaucoup, ils ont changé leur vie. Ils se sont rendu compte qu’avec de la méthode, de la régularité et surtout du plaisir, ils se sentent mieux dans leur corps et apprennent à le respecter davantage.

Fit60+ pour les personnes âgées de 50 ans et plus ainsi que différentes activités sportives uniquement accessibles aux femmes et jeunes filles issues de toutes les cultures. Côté infrastructures, la ville voit grand également avec les futures constructions d’une troisième extension du Centre omnisports Henri Schmitz, d’un quatrième complexe sportif pouvant accueillir 2.000 personnes dans le quartier du Lankelz et d’un Musée national du Sport qui sera exploité par l’État et s’étendra sur une superficie de 3.000 m2. Differdange, récompensée du titre de Ville européenne du sport en 2018, accueille depuis novembre 2022 une structure unique en son genre au Luxembourg et dans la Grande Région, la Sportfabrik. Cette structure est gérée par le Luxembourg Institute for High Performance in Sports (LIHPS) avec l’expertise de son partenaire scientifique, le Luxembourg Institute of Research in Orthopedics, Sports Medicine and Science (LIROMS). Elle se veut à la pointe de la recherche en biomécanique fonctionnelle, analyse du mouvement, contrôle moteur, diagnostic de la fonction motrice, retour au sport et prévention des blessures. Sa mission est double. Primo : aider les sportifs luxembourgeois de haut niveau à améliorer leurs performances dans les meilleures conditions possibles. Secundo : poursuivre le développement et la diffusion de ses connaissances scientifiques par le biais de projets, de programmes ou d’activités éducatives en collaboration avec d’autres secteurs et ministères du Luxembourg, mais aussi au niveau international.

04. 05. 06. Les centres de fitness parmi les plus importants du pays se sont regroupés dans la Fédération luxembourgeoise de fitness (FLDF), affiliée à la Confédération luxembourgeoise du commerce (clc). Les infrastructures sportives représentent le pilier le plus important du secteur sportif. Cette catégorie comprend à la fois la construction de nouvelles infrastructures et la gestion des infrastructures existantes publiques et privées, c’est-à-dire les centres de fitness, les terrains de golf et de tennis, les piscines communales, etc. (Photo 06 CK Group) © Emmanuel Claude / Focalize

MAR • AVR 2023

« Les Mondiaux de cyclo-cross organisés à Belvaux en 2017 ont eu un impact positif sur l’économie luxembourgeoise à hauteur de 12,746 millions d’euros et ont touché une audience mesurée à 60 millions de téléspectateurs dans le monde. » La SportFabrik vient compléter les services proposés par le High Performance Training & Recovery Center (HPTRC). Créé en 2019 et également géré par le LIHPS, ce centre situé à la Coque met à disposition des sportifs d’élite des équipements innovants ainsi que du matériel de diagnostic répondant aux exigences d’un entraînement professionnel : système de poulie pour les sprints, plateformes de force pour les tests de saut, cabine d’extrême chaleur, chambre d’altitude, ergospiromètre pour l’analyse des gaz expirés ou encore système de caméra pour l’analyse vidéo. Outre le projet du vélodrome à Mondorf-lesBains – une piste couverte pour cyclistes au cœur d’un vaste complexe comprenant un centre aquatique, un hall sportif, des restaurants, des commerces et un centre de stockage pour la Fédération du sport cycliste –, on pourrait en citer bien d’autres encore, mais la liste serait trop longue et son exhaustivité temporaire. Le ministre des Sports Georges Engel a en effet présenté le 24 janvier dernier son plan quinquennal d’infrastructures sportives pour la période 2023-2027. Dans le cadre de ce 12 e programme, une enveloppe budgétaire de 135 millions d’euros est prévue pour les projets de construction et de rénovation de grande envergure dépassant les 2 millions d’euros. Au total, 35 projets potentiels, dont deux piscines ouvertes à Vianden et à Wiltz et un centre national de beach-volley à Bissen, devraient être subventionnés par ce biais.

Cependant, si l’on jette un œil sur les dépenses de l’État. Le ministère des Sports affiche l’un des plus petits budgets et sa part dans le budget de l'Etat tend à décroître depuis ces trois dernières années : 0,34%, 0,33% et 0,21% respectivement pour les années 2021, 2022 et 2023.

Un poids lourd dans le domaine des loisirs Faudrait-il en faire plus? En tout cas, certainement pas moins, si l’on en croit le Concept intégré pour le sport au Grand-Duché de Luxembourg du Comité Olympique et Sportif Luxembourgeois. Outre le fait qu’il a un effet positif sur la population entière et le système de santé, le sport serait également un poids lourd dans le domaine des loisirs. Bien plus qu’un centre de coûts, ce secteur économique à forte croissance dynamique contribuerait même de façon non négligeable à la productivité du pays. Pour témoigner de cet impact économique positif, l’Institut national de la statistique et des études économiques (STATEC) a publié en décembre 2021, en coopération avec le ministère des Sports, des statistiques pour la période 2016-2020 établies dans le cadre du projet pilote d’établissement des comptes satellites du sport. Régulièrement utilisés par de nombreux pays de l’Union européenne, les comptes satellites du sport se basent sur le principe suivant. L’ordre de grandeur de la contribution du sport ne peut pas être déduit directement des comptabilités nationales. Contrairement à d’autres secteurs d’activité, le sport est un

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secteur transversal, à l’instar du tourisme et de la santé, et se compose d’une multitude d’éléments de différentes branches économiques. Pour réaliser ces statistiques, le STATEC a donc inclus toutes les activités auxquelles le sport contribue: les activités sportives au sens propre du terme, mais aussi toutes les actions contribuant aux activités sportives. Il a également tenu compte de plusieurs spécificités propres à l’économie du sport luxembourgeois. Tout d’abord, la vaste majorité des clubs et fédérations fonctionnent en mode amateur. Ensuite, la productivité dans l’économie sportive est élevée – elle est même supérieure à la productivité nationale – et requiert peu de maind’œuvre. Enfin, le pays ne dispose pas d’autres atouts naturels comme de hautes montagnes pour attirer un tourisme sportif de masse. En s’appuyant sur ces spécificités, le STATEC a divisé l’économie du sport en sept catégories: Infrastructures sportives; Clubs et Fédérations; Services liés au sport; Administration publique, éducation sportive, recherche et développement; Production et commerce de biens sportifs; Médias sportifs; Médecine du sport. Les résultats de cette étude sont révélateurs. Entre 2016 et 2020, l’économie du sport a augmenté sa production de 2% et son emploi de 26%. Même si son poids sur l’économie nationale a baissé de 1,2% à 1,1% du produit intérieur brut (PIB), le secteur présente une productivité et une croissance de l’emploi supérieures à la moyenne nationale. En 2020, il occupait professionnellement 4.454 personnes à temps plein. Sans surprise, la catégorie des infrastructures sportives est le pilier le plus important. Elle comprend à la fois la construction de nouvelles infrastructures et la gestion des infrastructures existantes (publiques et privées, c’est-à-dire les centres de fitness, les terrains de golf et de tennis, les piscines communales, etc.). En 2020, les infrastructures sportives, à elles seules, représentaient 52% de la production (soit 335 millions d’euros) et brassaient 46% de la main-d’œuvre. La performance

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MAR • AVR 2023

L’armée luxembourgeoise, une fabrique de champions Créée en 1997, la Section des Sports d’Élite de l’Armée (SSEA) a pour objectif de donner aux sportifs de haut niveau et volontaires de l’armée la possibilité de suivre deux carrières en simultané. Après une instruction militaire de base de 4 mois, ceux-ci signent un contrat qui leur permet d’avoir un salaire, d’être couverts par la Sécurité sociale et de cotiser pour leur pension tout en étant libéré du service pour se concentrer sur leur sport. Selon les besoins, l’armée peut interrompre ces privilèges. Ce fut le cas pendant la pandémie de Covid-19. Les sportifs d’élite ont travaillé dans les centres de distribution, puis les centres de tests. La SSEA compte actuellement 30 volontaires-sportifs de haut niveau, parmi lesquels le pilote automobile Dylan Pereira et la pongiste Sarah De Nutte, élus sportifs de l’année en 2022.

Des études pour faire carrière dans le sport et la santé Le sport et la santé sont des secteurs d’avenir et peuvent ouvrir les portes d’une carrière à l’international, et pas seulement pour les sportifs de haut niveau. C’est en tout cas le credo de la LUNEX University. Cette université privée, basée à Differdange, propose différentes formations en anglais de niveau licence et master. Trois d’entre elles combinent les deux niveaux : la kinésithérapie, les sciences du sport et du mouvement et le management du sport. Les deux autres sont uniquement des bachelors : l’un en nutrition, fitness et santé et l’autre en santé et qualité de vie au travail. L’université s’implique également dans des projets de recherche, dont EXALT (EXercise gAming for eLderly and Telehealth) qui vise à développer des jeux d’exercices faciles à utiliser par les personnes âgées pour prévenir les chutes.

de cette catégorie s’explique avant tout par la construction dont la production a triplé de volume en l’espace de cinq ans. Les deux autres gros employeurs de l’économie sportive sont les clubs et les fédérations d’une part; la production, la vente et le commerce de biens sportifs d’autre part. Si, pour les premiers, l’augmentation s’explique par le fait que les postes de cadres techniques (les entraîneurs) et administratifs sont gourmands en main-d’œuvre, la seconde catégorie doit sa croissance aux dépenses des ménages pour les produits sportifs. Celles-ci ont progressé de 22% de 2016 à 2020 pour atteindre 184,1 millions d’euros et la plupart d’entre elles – 77% – ont été réalisées sur le marché domestique. Les principaux postes de dépense en augmentation sont les bicyclettes, en particulier les vélos électriques, boostées par les aides d'État, et les cotisations pour les clubs et les associations. Même en pleine période de pandémie en 2020, ces dernières ont augmenté de 2%. Les membres sont restés fidèles à leur club et n’ont pas arrêté leur contribution.

Un coureur aux pieds de plus en plus fragiles Cela dit, même si les chiffres semblent éloquents pour l’économie du sport au Luxembourg, il faut néanmoins les relativiser. Avec son 1,1% du PIB, le pays reste quand même bien loin de la moyenne européenne qui oscillerait, d’après les estimations, entre 3,4% et 3,7% du PIB. De plus, les bénévoles occupent une place très importante dans l’économie sportive luxembourgeoise. Parallèlement à la création des comptes satellites, le STATEC a également mené une enquête sur le bénévolat dans le secteur du sport. Il ressort de cette enquête que le mouvement sportif au Grand-Duché ne pourrait exister sans l’engagement de milliers de bénévoles. Comparé à d’autres secteurs comme la culture, les partis politiques ou les syndicats, le nombre de bénévoles ainsi que l’intensité de l’activité bénévole sont très élevés dans le sport. En 2020, ils étaient un peu moins de 20.000 à travailler en tant que bénévoles dans une association sportive, soit un total de 4,5 millions d’heures travaillées sans aucune rémunération ! Toutefois, le nombre de bénévoles diminue d’année en année et la mise en place de la campagne Du bass de Veräin. Gëff Benevole (Le club, c’est toi. Deviens bénévole) par le précédent ministre des Sports Dan Kersch en octobre 2021 n’a pas enrayé le mouvement à la baisse. En d’autres termes, l’économie du sport au Grand-Duché est un peu comme un coureur dont les pieds deviendraient au fil du temps de plus en plus fragiles.

Le secteur du fitness bombe le torse Y aurait-il une catastrophe annoncée dans le monde du muscle et de la sueur? Pas forcément. Une certaine professionnalisation sera de toute manière nécessaire si le Luxembourg veut devenir une nation plus sportive. De plus, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne. Après la crise sanitaire et le confinement qui s’en est suivi, les clubs de fitness ont retrouvé peu à peu le sourire et leurs clients. Fort de plus de 500 employés et comptant plus de 40.000 abonnés, le secteur bombe même le torse avec la création en décembre 2020 de la Fédération luxembourgeoise de fitness (FLDF). Affiliée à la Confédération luxembourgeoise du commerce (clc), la FDLF compte parmi ses fondateurs huit des centres de fitness les plus importants du pays (Factory4, CK Fitness, Just Move, KickYouFit, Luxfit, Vitaly-Fit, Pain World Fitness Center et Jims). Elle entend défendre l’intérêt de ses membres, promouvoir les effets bénéfiques du sport pour la santé et être l’interlocuteur unique auprès des ministères et des administrations. Les clubs de fitness se portent donc plutôt bien et jouent souvent la carte de l’innovation comme c’est le cas avec Touch&Play, un studio qui combine jeux de lumière, musique et entraînements adaptés et propose des marquages lumineux LED et des capteurs de pression. Et c’est sans compter les très nombreux coaches sportifs et autres personal trainers indépendants qui proposent leurs services en individuel ou en groupe dans les clubs de

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Erich François Directeur de l’ING Night Marathon Luxembourg et CEO de Step by Step

« L’ING Night Marathon, une belle vitrine pour la ville et le pays. » En quoi l'ING Night Marathon Luxembourg estil différent des autres marathons ?

Lorsque j’ai lancé avec ma société Step by Step la première édition en 2006, il existait déjà plus de 350 événements de ce type en Europe. Pour nous distinguer de la concurrence, nous avons développé un nouveau concept : un marathon qui se déroule en soirée, se termine en intérieur et où l’ambiance musicale occupe une place importante. À chaque édition, plus de 500 musiciens jouant dans des registres très différents jalonnent le parcours. L’ING marathon, c’est avant tout une fête populaire. 09

fitness, à domicile, en plein air ou même en ligne. Depuis la crise sanitaire, les propositions d’entraînement virtuel sont en effet devenues légion et rencontrent un succès grandissant. Le seul hic, et il est de taille, est que la profession, qu’elle soit en ligne ou en face à face, n’est absolument pas réglementée par une loi au Luxembourg. Aux yeux de la législation luxembourgeoise, le métier de coach sportif n’existe pas et aucun diplôme n’est exigé pour l’exercer. Quiconque est majeur peut donner des cours de coaching sportif ou se proclamer personal trainer et demander n’importe quel prix pour ses prestations. Certes, des organismes agréés comme l’École Nationale de l’Éducation Physique et des Sports (ENEPS) ou la Fitness Academy dispensent des formations, mais celles-ci ne sont pas un passage obligé pour devenir coach sportif. Il en est de même pour l’accréditation européenne EREPS (European Register for Exercise Professionals). Lancé en 2007, ce registre entièrement indépendant s’est donné pour mission de s’assurer que chaque instructeur, entraîneur et enseignant travaillant dans le secteur du fitness et de l’activité physique en Europe détient les qualifications requises. Une inscription à l’EREPS est donc un gage de qualité pour le client, mais celle-ci est payante et sans obligation. En clair, votre coach sportif

07. 08. Les clubs de fitness se portent plutôt bien au Luxembourg qui compte aussi de très nombreux coaches sportifs et autres personal trainers indépendants qui proposent leurs services en individuel ou en groupe dans les structures sportives, les clubs, à domicile, en plein air ou même en ligne. 09. Le sport permet d’accroître la notoriété du pays à l’étranger lors d’événements internationaux auxquels participent des personnalités du monde sportif luxembourgeois (ping-pong, vélo, tennis…).

Quelles sont les retombées économiques du marathon pour la ville de Luxembourg et le pays en général ?

Elles sont difficiles à chiffrer. On peut néanmoins se baser sur deux études pour s’en faire une idée. Une étudiante de l’Université de Trèves a démontré qu’en moyenne, un sportif étranger participant au marathon – soit 60% de l’ensemble des coureurs – passe 2,1 nuits ici et est accompagné par 1,6 personne. Un professeur de l’université de Hambourg a, lui, effectué des recherches sur le marathon de Berlin. D’après lui, l’événement, avec ses 40.000 participants, engendre des retombées économiques de l’ordre de 65 millions d'euros. Au Luxembourg, la moyenne est de 16.000 participants. Quant à l’impact positif que le marathon apporte à l’image du pays, il est incalculable, mais bien réel.

La récente crise sanitaire a-t-elle affecté la popularité de l’événement ?

En 2022, lorsque le marathon a repris après trois ans d’absence, le nombre total de participants a décru de 25%. Cette baisse a surtout été sensible auprès des entreprises. Auparavant, celles-ci inscrivaient jusqu’à 5.000 coureurs. En 2022, ils n’étaient plus que 800. Cette défection est due au fait que le télétravail est en train de devenir la norme dans le monde du travail. De plus en plus de salariés n’ont plus la motivation nécessaire pour faire du sport parce qu’ils travaillent davantage chez eux et bénéficient moins de la dynamique collective de leurs collègues pour s’entraîner. Pour contrer cette tendance négative qui, à terme, peut avoir un impact important sur la santé des employés, nous avons lancé cette année l’initiative From Office to 42 en collaboration avec le ministère de la Santé, la Chambre de Commerce et la Commission européenne. Deux fois par semaine, pendant la pause de midi, notre entraîneur personnel David Steffes propose un entraînement gratuit d’une heure.

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MAR • AVR 2023

Christian Jung Directeur général du Centre National Sportif et Culturel d’Coque

« La Coque s’adresse à tous : fédérations, écoles, sportifs de haut niveau, clients privés et entreprises. » Pouvez-vous nous présenter brièvement la Coque ?

Il s’agit de la plus grande infrastructure sportive du pays. Elle dispose sur une surface de 6.000 m2 de plusieurs salles de sport et piscines utilisées par des fédérations, écoles, sportifs de haut niveau, personnes et entreprises privées, que ce soit pour un entraînement quotidien, des compétitions sportives ou d’autres événements. On y trouve également le High Performance Training & Recovery Center (HPTRC), un espace d'entraînement et de récupération pour les sportifs de haut niveau. L'offre de la Coque est complétée par un restaurant, un hôtel, un centre de détente, un mur d’escalade, des salles de fitness et différentes salles de réunion et espaces événementiels pouvant être loués.

En quoi vos cours sportifs se distinguent-ils de ce que l’on peut trouver ailleurs sur le marché ? Notre offre répond à tous les objectifs, quels que soient les niveaux. Nous proposons des cours pour les différentes tranches d'âge, de la natation pour bébés à l'entraînement personnel pour les adultes. En tout, la Coque organise 99 séances de cours collectifs par semaine, dont 13 nouveaux cours lancés en 2022. Notre avantage est la possibilité de pratiquer en un seul et même lieu diverses activités sportives pouvant être combinées avec un repas au restaurant, un moment wellness au centre de détente ou même un séjour à l’hôtel !

La Coque accueille également des événements sportifs et culturels. Lesquels ?

En moyenne, la Coque accueille entre 60 et 65 manifestations par année. Les compétitions sportives organisées par les fédérations luxembourgeoises représentent la grande majorité de ces événements. Nous accueillons également d’autres manifestations sportives internationales comme, par exemple, le Luxembourg Ladies Tennis Masters qui a été organisé pour une première fois à la Coque en 2022. Au niveau culturel, la Coque accueille régulièrement des événements de grande envergure, à l’instar de l’événement Our Planet - Live in Concert qui a eu lieu à l’Arena de la Coque en octobre 2022.

Jusqu'où va le rayonnement de la Coque : national, grand-régional ou international ?

Celui-ci est très large. Les écoles et les fédérations régionales constituent une part importante de notre identité. Mais nous organisons aussi des compétitions sportives internationales de très haut niveau et accueillons régulièrement des groupes sportifs internationaux dans le cadre de camps d'entraînement ou de stages de préparation dans nos locaux.

peut très bien ne pas être accrédité EREPS et pourtant avoir suivi toutes les formations ou avoir l’expérience nécessaire à l’exercice de sa profession. Pour mettre fin à cette cacophonie, une réflexion a bien été lancée en 2016 par les ministres de la Santé et des Sports de l’époque, mais rien n’a bougé depuis.

Une formidable caisse de résonance pour les entreprises et le pays En tant que vecteur de valeurs fortes, le sport est aussi un atout de communication indéniable pour les entreprises. Les plus beaux exemples d’une marque valorisée par le sport sont l’ING Marathon, le Skoda Tour Luxembourg et le BGL BNP Paribas Luxembourg Open, devenu depuis 2022 le Luxembourg Ladies Tennis Masters. Organisé par l’International Women’s Tennis Promotion (IWTP) en partenariat avec BGL BNP Paribas, ce tournoi sur invitation voit s’affronter huit joueuses de renommée internationale dont deux ont atteint, au moins une fois dans leur carrière, la tête du classement WTA (Women’s Tennis Association). Le gouvernement mise également sur le sport pour accroître la notoriété du pays à l’étranger. Dans le cadre de la démarche Nation Branding, le ministre des Sports signe à intervalles réguliers des conventions de partenariat avec plusieurs sportifs de haut niveau ainsi qu’avec des fédérations. En échange d’une contrepartie financière, les signataires acceptent d’arborer sur leur tenue ou lors d’événements internationaux

10. Le cyclisme figure parmi les sports les plus populaires au Luxembourg. 11. 12. Désormais le GrandDuché accueille de nouvelles structures pour aider les sportifs de haut niveau à améliorer leurs performances dans les meilleures conditions possibles et pour poursuivre le développement et la diffusion des connaissances scientifiques par le biais de projets, de programmes ou d’activités éducatives. 13. Une offre sportive en milieu professionnel présente également de multiples avantages, favorisant par exemple une dynamique de groupe.

MAR • AVR 2023

la signature Luxembourg – Let’s make it happen. À l’instar de ses prédécesseurs, l’actuel ministre des Sports Georges Engel a ainsi conclu récemment des conventions de partenariat avec plusieurs personnalités du monde sportif luxembourgeois, dont les pongistes Sarah De Nutte et Ni Xia Lian, la cycliste Christine Majerus, la joueuse de tennis Mandy Minella, ainsi qu’avec la Fédération luxembourgeoise de tennis (FLT). Accueillir des événements sportifs d’envergure internationale constitue un autre enjeu important pour le pays et son économie. Ce n’est pas un hasard si le Conseil de gouvernement a mandaté en juillet 2022 le ministre des Sports Georges Engel pour poursuivre les discussions avec les organisateurs du Tour de France en vue de l’accueil de l’arrivée et d’un départ d’étapes au Luxembourg. Le cyclisme figure parmi les sports les plus populaires et peut engendrer d’énormes retombées positives. Pour donner un ordre d’idées, une étude a démontré que les Mondiaux de cyclo-cross organisés à Belvaux en 2017 ont eu un impact positif sur l’économie luxembourgeoise à hauteur de 12,746 millions d’euros, et ce pour un coût de 1,8 million d’euros, et ont touché une audience mesurée à 60 millions de téléspectateurs dans le monde.

Sport et entreprise : un mariage de raison Mais le sport n’intéresse pas uniquement les entreprises en tant qu’outil de marketing. Une offre sportive en milieu professionnel offre également de multiples avantages, comme en témoigne Valérie-Anne Copine, du Comité sportif de CDCL (Compagnie de construction luxembourgeoise). « Depuis le déménagement dans notre nouveau bâtiment à Leudelange en janvier 2022, nous disposons d’un local entièrement dédié au sport. Celui-ci a été conçu comme une véritable salle de fitness avec une ventilation appropriée, un tapis de course, un rameur, un vélo d’intérieur, des poids, des appareils de musculation, des vestiaires et douches séparés. Deux fois par semaine, à l'heure du déjeuner, des coaches sportifs dispensent des cours collectifs, l’un est consacré à la relaxation et au yoga et l’autre à la remise en forme et au renforcement musculaire. Nous proposons à nos collègues de participer à des manifestations sportives récurrentes comme le Relais pour la Vie, Lëtz Go Gold ou l’ING Night Marathon Luxembourg et organisons également nos propres événements. Toutes ces initiatives ont un impact sur la santé et le bien-être de nos collègues. Elles favorisent une dynamique de groupe. Le simple fait de participer à un événement

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sportif avec un T-shirt aux couleurs de CDCL permet plus facilement de s’identifier à l’entreprise. Elles créent aussi du lien en multipliant les opportunités de rencontrer des collègues que nous côtoyons rarement dans l’exercice de nos fonctions respectives. Enfin, elles offrent la possibilité aux collègues de garder un meilleur équilibre entre vie privée et vie professionnelle en y intégrant une bonne dose de sport. Quand on est parent, on n’a pas forcément le temps ni la motivation nécessaire de s’adonner à une activité physique quand on rentre chez soi. » Alors, le sport aurait-il de beaux jours devant lui au Luxembourg ? Tout dépend du point de vue adopté. Si l’on considère le verre comme à moitié vide, ce n’est pas gagné d’avance. La pandémie a accentué le mouvement à la baisse du bénévolat sans qui de nombreux événements sportifs et fédérations ne pourraient exister. Le télétravail a augmenté la sédentarité des travailleurs et vient contrecarrer les effets positifs du sport en entreprise. Quant aux modes de vie des résidents luxembourgeois, ils ont du mal à évoluer de manière plus saine. D’après un rapport publié en 2021 par l’OCDE et l’Observatoire européen des systèmes et des politiques de santé, plus d’un tiers de l’ensemble des décès au Luxembourg est imputable à des facteurs de risque liés au comportement, tels que le tabagisme, une mauvaise alimentation (trop de sucre et de sel et pas assez de fruits et de légumes), la consommation d’alcool et le manque d’activité physique. Il est vrai que les têtes grises et blanches sont loin de constituer la majorité dans les clubs de fitness.

« Avec son 1,1% du PIB pour le secteur du sport, le pays reste quand même bien loin de la moyenne européenne qui oscillerait, d’après les estimations, entre 3,4% et 3,7%. »

Plus d'informations : www.cc.lu/merkur Retrouvez la version en anglais du Dossier consacré à l’économie du sport, en scannant le QR Code.

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MAR • AVR 2023

The Economy MARCHÉ DU TRAVAIL

Formation, attraction des talents, flexibilisation du temps de travail : où en est le Luxembourg ? TEXTE Sidonie Paris, Affaires économiques, Chambre de Commerce PHOTOS Mike Fox / Unsplash, Jean-Baptiste Moisy et Kathy / Unsplash

Aujourd’hui comme hier, la prospérité du Luxembourg repose sur sa capacité à attirer de la main-d’œuvre étrangère. Si son dynamisme économique constitue une force, le pays souffre actuellement d’une pénurie de compétences dans la plupart des secteurs et à tous les niveaux de qualification, qui va en s’aggravant. Dans un contexte de «guerre des talents» internationale et de concurrence exacerbée entre territoires, il devient de plus en plus difficile pour les entreprises de trouver les candidats adéquats. Or, ces difficultés croissantes de recrutement commencent à affaiblir la compétitivité du pays et ainsi, l’économie dans son ensemble. Dans le souci de préserver le dynamisme économique du pays et, ce faisant, sa prospérité, une réflexion en profondeur doit être menée urgemment sur des sujets fondamentaux tels que la formation initiale (y compris l’orientation), la formation professionnelle continue, l’attraction et la rétention des talents étrangers, ainsi que la flexibilisation du marché du travail.

Dans un pays comme le Luxembourg où le marché de l’emploi est particulièrement dynamique (l’emploi a progressé de 58,3% sur la période 2005-2021), il est crucial que les entreprises puissent trouver les talents dont elles ont besoin. Les transformations rapides de l’économie liées notamment à l’automatisation des processus de production et aux transitions digitale et environnementale requièrent des profils spécifiques, en nombre suffisant. Or, confrontées à l’inadéquation entre l’offre et la demande en compétences (ou skill gap)

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« Dans un pays comme le Luxembourg où le marché de l’emploi est particulièrement dynamique, il est crucial que les entreprises puissent trouver les talents dont elles ont besoin. »

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01. 02. Le coût de la vie et surtout celui des logements, ainsi que les temps de trajet domicile-travail qui ont tendance à s’allonger en raison de l’intensité du trafic, dégradent l’attractivité du pays pour la main-d’œuvre étrangère.

et à une pénurie de main-d’œuvre dans certains secteurs, les entreprises font état de difficultés croissantes à rester compétitives. Les difficultés auxquelles le secteur privé fait face sont exacerbées par l’attractivité du secteur public, les entreprises n’étant pas en mesure de proposer des rémunérations comparables, particulièrement aux jeunes en début de carrière. L’IMD World Talent Ranking reflète cette perte de compétitivité sur le volet « disponibilité de la maind’œuvre », les résultats du Luxembourg étant en baisse constante depuis 2018.

Des inégalités scolaires fortement liées au milieu socio-économique et socio-culturel des élèves Les études le confirment, le système scolaire luxembourgeois tend à reproduire les inégalités sociales plus qu’il ne les atténue. Ces inégalités, visibles dès l’entrée à l’école, sont fortement liées à la langue parlée à la maison et à l’importance données à certaines d’entre elles dans les parcours scolaires. Ainsi, le Rapport national sur l’éducation de 2021 du Luxembourg Centre for Educational Testing (LUCET) et du Service de Coordination de la Recherche et de l’Innovation pédagogiques et technologiques (SCRIPT) indique que les résultats des élèves n’ayant ni le luxembourgeois, ni l’allemand comme langue maternelle et issus de familles socialement défavorisées ont poursuivi leur recul entre 2018 et 2021 et ce, indépendamment de la pandémie. Cela pose question, au regard d’une population scolaire qui s’est fortement diversifiée au cours des 10 dernières années avec, en corollaire, une plus grande variété de langues parlées. Si le taux d’élèves de l’enseignement fondamental ayant le luxembourgeois comme langue maternelle dépassait 45% pour l’année scolaire 2009/2010, il était sous la barre des 35% en 2019/2020. Dans ce contexte, l’alphabétisation en langue

allemande pour tous constitue un défi, voire un problème, pour les enfants ne parlant ni le luxembourgeois ni l’allemand à la maison. La maîtrise linguistique insuffisante engendre, pour certains, des retards d’apprentissage et le recours au redoublement et ce, malgré les conclusions scientifiques unanimes sur son inefficacité. Cela se traduit, par exemple, lors du passage de l’enseignement fondamental vers l’enseignement secondaire. Pour illustration, pour l’année scolaire 2019-2020, 41,1% des enfants dont la langue maternelle est le luxembourgeois ou l’allemand fréquentaient l’enseignement secondaire classique (ESC), contre seulement 16,5% des élèves parlant une autre langue à la maison.

productivité et de rester compétitives. Cependant, le choix du Luxembourg de baisser l’aide au cofinancement de la formation en entreprise en 2017 va à contre-courant de cette nécessité. Le recul des programmes de formation des entreprises qui s’en est suivi, renforcé par la pandémie de Covid-19, a accentué la tendance baissière observée ces dernières années. Selon une étude du STATEC, la part des personnes formées a diminué de 5 points de pourcentage entre 2015 et 2020, passant de 62% à 57%, une première depuis 1993. La durée moyenne des cours par personne formée est passée de 35 heures en 2015 à 29 heures en 2020.

Discordance entre apprentissage tout au long de la vie et baisse de la formation continue

« Le choix du Luxembourg de baisser l’aide au cofinancement de la formation en entreprise en 2017 va à contre-courant de la nécessité d’adapter les compétences. »

Au vu de l’émergence de nouveaux métiers, de la transformation de métiers existants (voire de leur disparition), l’acquisition de nouvelles compétences – au sein d’un parcours professionnel (up-skilling) ou dans le cadre d’un changement de métier (re-skilling) – apparaît essentielle. Pour les salariés, il s’agit d’adapter leurs compétences et de renforcer leur employabilité. Pour les entreprises, l’enjeu est d’augmenter leur

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03. Les inégalités liées aux langues parlées à la maison, sont visibles dès l’entrée à l’école.

« Un 26e jour de congé payé par an ainsi qu’un 11e jour férié légal ont été introduits en 2019. »

L’attractivité du Luxembourg : des atouts indéniables, mais aussi des faiblesses qui perdurent Parallèlement à la formation – initiale et continue – des personnes déjà présentes sur son territoire, le Luxembourg ne peut se passer des talents venus de l’étranger. Comment attirer et retenir ceux-ci dans un contexte de « guerre des talents » mondialisée où les candidats ont souvent l’embarras du choix pour choisir leur destination ? Le Grand-Duché peut se prévaloir d’atouts tels que son économie solide reposant sur des finances publiques saines, un niveau de PIB par habitant élevé, une grande stabilité politique, des infrastructures numériques de qualité, une population bien formée et multilingue et un système social performant. Sur le volet éducatif, l’offre scolaire publique, privée et internationale donne aux familles un large éventail de possibilités. Au niveau de l’enseignement supérieur, le Luxembourg est leader européen en ce qui concerne l’attractivité de son système de recherche, en particulier sur les aspects de co-publications scientifiques internationales, de citations des publications scientifiques et de la part de doctorants étrangers. Toutefois, le coût de la vie (en particulier du logement) dégrade l’attractivité du pays. Selon Eurostat, le prix des logements a crû de 140% entre 2010 et 2022 (comparé à l’augmentation moyenne de 49% au sein de l’UE-27). De plus, la dégradation de la mobilité et des trajets domicile-travail de plus en plus longs constituent des désavantages supplémentaires. Une enquête du STATEC révèle que le Luxembourg fait partie des pays de la Zone euro où les trajets domicile-travail sont les plus longs (55% des employés résidents ont un trajet aller de moins de 30 minutes, contre 67% dans la Zone euro). Par ailleurs, l’importance accrue accordée au télétravail et les attentes en termes d’équilibre entre vie professionnelle et vie privée depuis la

pandémie de Covid-19 incitent certains non-résidents, en particulier les frontaliers, à travailler dans leur pays de résidence. Quant au recrutement des ressortissants de pays tiers, les lourdeurs administratives et le manque de transparence lors d’une demande de titre de séjour mènent, dans certaines situations, à l’annulation des démarches en faveur de pays plus ouverts à l’immigration économique.

Un marché du travail qui entrave le bon fonctionnement des entreprises La réforme du temps de travail de 2016 a fortement impacté l’organisation interne des entreprises, en particulier pour celles ayant mis en place un plan d’organisation du travail (POT). Contrairement au système unique actuel, celles-ci souhaitent pouvoir mobiliser les équipes à certains moments, en fonction de la demande. Aujourd’hui, la durée hebdomadaire de travail peut être modifiée via un POT, communiqué cinq jours avant le début de la période de référence qui peut aller jusqu’à 4 mois (12 avec convention collective), mais le processus est complexe et lourd. Par ailleurs, l’unique contrepartie de l’allongement de la durée du temps de travail consiste en jours de congé supplémentaires, dans un contexte de forte

pénurie de main-d’œuvre, alors que les employeurs doivent jongler entre la hausse de l’absentéisme et l’introduction de nouveaux congés (et l’adaptation de congés existants). À titre d’exemples, un 26e jour de congé payé par an ainsi qu’un 11e jour férié légal ont été introduits en 2019. L’augmentation du nombre de jours de congé et le recours plus important au temps partiel ont, du reste, fait reculer considérablement le temps de travail au cours des dernières décennies. Avec un total de 37 jours non travaillés par an (congés payés et jours fériés), le Luxembourg est 5e des pays de l’UE-27, devant l’Allemagne et la France (35 jours dans les deux pays) et la Belgique (30 jours).

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ÉLECTIONS 2023

Accélérer les transitions écologique et énergétique grâce à un cadre propice TEXTE Lucie Martin, affaires économiques, Chambre de Commerce PHOTO Thomas Richter / Unsplash (02)

Les conséquences du réchauffement climatique nous appellent à adapter nos modes de vie, de consommation et de production, ce qui passe nécessairement par les transitions écologique et énergétique. Les entreprises doivent ainsi être directement soutenues, accompagnées et impliquées dans la construction et l’évolution des politiques qui se veulent ambitieuses, pour tirer pleinement profit du potentiel qu’elles peuvent apporter à l’atteinte des objectifs climatiques. La Chambre de Commerce est persuadée que la politique climatique mérite d’être constamment adaptée et améliorée face à des défis persistants. Dans ce contexte, elle a présenté un ensemble de mesures prioritaires (mais non exhaustives) à mettre en œuvre par le gouvernement issu des élections d’octobre 2023. Neutralité climatique en 2050, réduction de 55% des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 par rapport à 2005, atteinte d’une part de 25% d’énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergie en 2030, gain d’efficacité énergétique de 44% d’ici 2030… Tels sont les ambitieux objectifs climatiques que s’est fixés le Luxembourg et auxquels les entreprises doivent contribuer. Le chemin est encore long, et certains freins et besoins persistent, risquant de ralentir les transitions écologique et énergétique s’ils ne sont pas traités.

Le besoin d’une vision à long terme et d’une trajectoire de décarbonation concrète Les entreprises ont besoin de prévisibilité en général, et en particulier quant aux évolutions des infrastructures et approvisionnements énergétiques «bas-carbone» sur le territoire luxembourgeois, afin de planifier et évaluer les risques de leurs investissements liés à la transition énergétique. Cela n’est malheureusement pas toujours le cas au Luxembourg, à l’image de l’infrastructure hydrogène. La Chambre de Commerce recommande ainsi de publier une feuille de route en la matière. Cette prévisibilité doit également se matérialiser en ce qui concerne l’exigence de certains

standards durables pour les entreprises. Au-delà des effets positifs pour l’environnement, cela permettra aux entreprises de progressivement intégrer ces critères dans leur business model, sans risquer de perdre en compétitivité. L’intégration systématique de critères durables dans les marchés publics serait un moyen efficace pour l’État d’y parvenir. Enfin, la vision à long terme de décarbonation de l’économie, ainsi que les moyens disponibles pour y parvenir, doivent être clairs pour les entreprises. Élaborer 5 plans d’actions à destination des entreprises, leur donnera toutes les chances d’atteindre les objectifs climatiques sectoriels. Beaucoup d’entre elles se sentent aujourd’hui perdues quant à la manière concrète d’y parvenir, que ce soit en matière de technologies, d’aides financières et soutiens disponibles et utiles, ou encore de planification.

Le besoin de davantage d’incitations et d’accompagnement des entreprises Les entreprises ont besoin d’être soutenues dans leurs efforts, que des outils appropriés et conditions favorables leur permettent d’allier transitions et rentabilité, voire opportunité économique. Le Gouvernement emprunte encore souvent la voie de la simple

obligation à se conformer aux réglementations, ou propose d’atteindre les objectifs climatiques notamment en punissant le recours aux énergies fossiles, sans, en contrepartie, les accompagner d’incitatifs « positifs » et de plans d’actions détaillés et réalistes. Au-delà de renforcer, de prolonger, voire de réintroduire certaines aides et créer de nouveaux instruments en lien avec les transitions écologique et énergétique, il aurait tout à gagner, par exemple, à introduire une super-déduction fiscale à destination des entreprises pour les investissements «verts» et digitaux; à rendre la taxe CO2 progressive en permettant aux entreprises de récupérer sous certaines conditions une partie de ladite taxe afin de la réinvestir dans des mesures d’efficacité énergétique ou de R&D en la matière; ou encore à développer un formulaire digital unique donnant accès à une liste exhaustive des aides et des formations auxquelles peuvent prétendre les entreprises et permettant d’effectuer une seule démarche pour accéder à plusieurs aides différentes.

Le besoin d’adéquation entre les nouvelles dispositions légales et les réalités du terrain Par ailleurs, le Luxembourg, se voulant pionnier en matière de politique environnementale, a tendance à imposer de nouvelles dispositions ambitieuses à relative courte échéance sans prendre en compte les réalités du terrain, et allant souvent au-delà des exigences européennes, à l’image de certaines dispositions des dernières lois déchets, telles que les infrastructures de collecte dans les supermarchés dès 2024.

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MAR • AVR 2023

« La vision à long terme de décarbonation de l’économie, ainsi que les moyens disponibles pour y parvenir, doivent être clairs pour les entreprises. » Le besoin d’idées innovantes et d’instruments incitatifs pour accélérer le passage vers une économie circulaire

01. 02. Le développement des énergies renouvelables et le recours plus fréquent à des processus d’économie circulaire dépendent en grande partie des aides accordées par l’État en termes financiers et d’infrastructures.

« Le passage vers une économie circulaire peine à montrer son plein potentiel. » Or, ce genre de mesures peut engendrer des coûts importants pour les entreprises, pouvant mettre à mal leur compétitivité face à la concurrence étrangère. Dès lors, la Chambre de Commerce recommande de consulter au préalable les futures parties prenantes lors de l’élaboration de projets de lois et de règlements grand-ducaux à impacts significatifs sur les acteurs économiques, en menant une période d’expérimentation au besoin (projets pilotes, phases tests, etc.), pour favoriser leur mise en œuvre efficiente par les entreprises.

Le besoin d’accélérer le développement et le déploiement des énergies renouvelables Les énergies renouvelables sont une composante indispensable de la décarbonation et de l’atténuation du réchauffement climatique, mais également de la construction d’une

économie plus résiliente face aux risques et tensions géopolitiques. Dès lors, le Luxembourg doit poursuivre ses efforts pour développer de manière intelligente sa stratégie en la matière, tout en veillant à ne laisser personne en retrait, à maintenir sa compétitivité et à identifier les besoins en main-d'œuvre pour répondre à l'ambition des plans d'action. L’accélération du développement des énergies renouvelables doit passer par un soutien aux entreprises (davantage de nouveaux dispositifs, aides et mécanismes fiscaux, etc.) et une implication accrue de l’État via des actions fortes rendant possible le développement et l’approvisionnement en énergies renouvelables sur le territoire. Pour ne citer que quelques exemples, le Luxembourg a tout intérêt à soutenir les investissements dans des batteries de stockage ou encore dans des installations de production de chaleur renouvelable, à accélérer la mise en place d’instruments permettant de réduire les risques d'investissement « verts », à protéger les entreprises ayant signé un contrat d’achat d'énergie renouvelable à long terme, à renforcer davantage la coopération et les projets transfrontaliers de production d’énergies renouvelables, ou encore à constamment veiller à garantir une sécurité d’approvisionnement protégeant les consommateurs luxembourgeois, notamment en raison de la forte dépendance énergétique du pays.

Bien que de nombreuses initiatives existent et émergent au Luxembourg, et qu’une stratégie nationale ait été présentée en la matière, le passage vers une économie circulaire peine à montrer son plein potentiel, les entreprises ayant notamment besoin de davantage de soutien et d’alternatives. Ainsi, la Chambre de Commerce propose, d’une part, de développer des produits et modèles circulaires et durables via la création de challenges (concours) visant à répondre à des problématiques très spécifiques ou à trouver des solutions concrètes à certains objectifs fixés par le Luxembourg. D’autre part, elle suggère d’inciter le recours aux matières premières secondaires dans la production de produits par les entreprises, en créant un instrument d’aide à l’achat de ces matières, dont le montant serait fonction de leur pourcentage contenu dans les produits. La Product Circularity Data Sheet (PCDS) luxembourgeoise serait une excellente base pour cet instrument. En conclusion, les transitions écologique et énergétique sont certes longues et coûteuses, mais elles présentent également de nombreuses opportunités pour les entreprises, à conditions de leur offrir un cadre propice qui réponde à leurs défis et besoins. Car, bien que ces dernières soient pleines de bonne volonté, elles ne pourront participer activement aux transitions qu’aussi longtemps que leur rentabilité et leur compétitivité au niveau national et face aux concurrents étrangers seront préservées. Plus d'informations : www.cc.lu/dossiers-thematiques/ elections-2023

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Sicherheit und Sauberkeit Durch die getrennte Erfassung verrinDurch die sowohl getrennte Erfassung verringert sich die Menge als auch gert sowohl die Menge auch das sich Gefahrenpotential desals Restabdas Gefahrenpotential des Restabfalls. falls.

der Eigentümergemeinschaft und externen Dienstleistern. La collecte séparée réduit waltung, à la fois la quantité et le potentiel Dienstleistern. de danger des déchets résiduels.

Verwertung Verwertung Die getrennte getrennteSammlung Sammlung ermöglicht Die ermöglicht erstdas dasRecycling Recyclingund und somit erst somit diedie Ge-Ge-

Recyclage = protection des ressources et du climat Le recyclage n'est possible qu'à travers une collecte sélective. La prévention des déchets et la collecte sélective sont des gestes actifs pour la protection du climat.

Was wird wird gesammelt? Was gesammelt?

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Merkur

MAR • AVR 2023

Christel Chatelain

The Eye of the Economist Lucie Martin

Bérengère Beffort

Hoai Thu Nguyen Doan

Laure Demezet

Sidonie Paris

Jean-Baptiste Nivet

Nicolas Liebgott

Max Rosen

Finance

Environnement

Logement

Fin du crédit d’impôt énergie (CIE). Le crédit d’impôt énergie (CIE) ne sera plus accordé dès le mois d’avril, date à laquelle devrait tomber la seconde indexation automatique de l’année 2023. Cette aide, mise en place en août 2022 et pouvant aller jusqu’à 84€/mois pour les plus bas salaires, avait pour but de compenser le report de l’indexation initialement prévue en juillet 2022. En mai 2022, le gouvernement avait prévu un coût total de 440 millions d’euros (275 millions pour l’année 2022 et 165 millions pour l’année 2023) pour cette mesure. La perte du CIE devrait être compensée en partie par les entreprises avec l’augmentation des salaires imposée par la nouvelle indexation.

Green Business Events. La Direction Générale du Tourisme du ministère de l’Économie a présenté son projet Green Business Events, visant à réduire l’empreinte écologique des événements professionnels organisés au Luxembourg et à promouvoir davantage les événements écoresponsables. Les organisateurs de business events qui respectent des critères d'écoresponsabilité et d'inclusivité précis peuvent demander à faire certifier leurs événements avec le logo officiel Green Business Events et ainsi valoriser leur démarche responsable. Le logo peut être utilisé sur tout support de communication avant, pendant et après l'événement.

Hausse des prix de l'immobilier dans l’UE. Début janvier 2023, Eurostat a publié ses statistiques sur l’évolution des prix de l’immobilier dans l’Union européenne pour la période 2010-2022. Les données révèlent que les prix de vente de logements dans l’UE ont augmenté davantage que les loyers, avec une hausse de 49% pour les ventes, contre 18% pour les locations. Le Grand-Duché figure néanmoins parmi les trois États membres ayant connu le plus fort accroissement des prix de vente des logements,avec une hausse de 140% entre 2010 et 2022. Il est précédé par l’Estonie et la Hongrie, qui ont respectivement connu une augmentation de 199% et 174%.

Energie

Bourse

Aides pour les bornes de charge. Le ministère de l’Économie et le ministère de l’Énergie et de l’Aménagement du territoire ont lancé conjointement un second appel à projets, d’un budget maximal de 5 millions d’euros, afin d’aider les entreprises souhaitant installer des bornes de charge pour véhicules électriques. Toute entreprise, indépendamment de sa taille, porteuse d’un tel projet peut le soumettre et recevra, s’il est retenu, une aide octroyée sous forme de subvention pouvant couvrir jusqu’à 50% des coûts liés au projet. Le cahier des charges peut être téléchargé sur Guichet.lu et les projets peuvent être soumis jusqu’au 31 mai 2023 via MyGuichet.

Chute des fonds d’investissement luxembourgeois. Les fonds d’investissement luxembourgeois ont perdu de leur valeur en 2022. Comme l’a indiqué la CSSF, par rapport à l’année 2021, l’industrie des fonds est passée de 5.859,48 à 5.028,45 milliards d’euros, soit une baisse de 14,2%. Celle-ci s’inscrit dans le contexte de la crise en Ukraine, de l’inflation élevée, de l’incertitude et d’une crainte de récession suivant la hausse des taux d’intérêt par la BCE. Rien qu’en décembre 2022, les fonds ont connu une variation négative de 137,91 milliards d’euros, malgré les bons chiffres du mois de novembre.

International

Migrations et asile : développer de nouvelles solutions. Aux frontières extérieures de l’UE, les migrations se sont intensifiées. Frontex, l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes a enregistré 330.000 entrées irrégulières lors de l’année 2022. Par rapport à l’année 2021, ce chiffre a augmenté de 64% et il n’a jamais été aussi élevé depuis 2016. Lors d’un récent discours début février, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a donc souligné le besoin de développer de nouvelles solutions pour soutenir les États membres de l’Union européenne face à ce défi.

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MAR • AVR 2023

Show and tell « Les 30 propositions phare doivent permettre au Luxembourg d’évoluer vers un nouveau modèle économique compétitif et de réussir les grandes transitions environnementale et digitale. »

01. 02. Christel Chatelain, directrice des Affaires économiques et Carlo Thelen, directeur général de la Chambre de Commerce ont présenté les 30 mesures phare que la chambre patronale recommande, après avoir recueilli les attentes des entreprises, dans le cadre des prochaines élections législatives. 03. Ces recommandations et propositions font l'objet de 6+1 livrets thématiques à paraître entre février et mai 2023.

ÉLECTIONS 2023

La Chambre de Commerce se lance dans le débat TEXTE Jean-Baptiste Nivet, Affaires économiques, Chambre de Commerce PHOTOS Michel Zavagno / Agence Blitz

Alors que les élections législatives de 2023 se rapprochent, les différents partis finalisent leurs programmes et les forces vives du pays avancent leurs propositions pour contribuer au débat. La Chambre de Commerce n’y fait pas exception et a présenté le jeudi 9 février ses 30 propositions phare pour réussir la prochaine mandature sur le plan économique et de la prospérité. Les années 2018-2023 auront été plus chaotiques que prévu. La pandémie et la guerre en Ukraine ont provoqué de multiples chocs et crises qui ont bouleversé le quotidien des entreprises et des citoyens, tandis que de fortes incertitudes perdurent quant aux perspectives géopolitiques et

macro-économiques. C’est ainsi que la présentation des propositions de la Chambre de Commerce dans le cadre des élections de 2023 par Carlo Thelen, son directeur général, et Christel Chatelain, directrice des Affaires économiques, ciblait autant les leçons à tirer des épreuves successives que les évolutions à mener pour se projeter vers l’avenir. Cette contribution a reposé sur une large consultation des entreprises ressortissantes et des acteurs économiques, menée lors des derniers mois. Elle s’articule autour des 6 grands défis pour les années à venir, que sont les talents et l’organisation du travail, les transitions écologiques et énergiques, l’innovation et l’intégration du numérique, le développement territorial pour répondre aux besoins de logements et de transports, le renforcement de l’attractivité et de la compétitivité, et la soutenabilité des finances publiques, des pensions et de la protection sociale. De février à mai, la Chambre de Commerce proposera des solutions pour répondre à chacun de ces défis dans des livrets thématiques disponibles sur le site www.cc.lu. La conférence de presse du 9 février aura été l’occasion de présenter les 30 solutions phare qui doivent permettre au Luxembourg d’évoluer vers un nouveau modèle économique compétitif et de réussir les grandes transitions

environnementale et digitale. Cet événement a aussi été l’occasion de mettre l’accent sur un impératif pour les entreprises : pallier le manque de main-d’œuvre d’aujourd’hui et les besoins de talents à moyen terme. Parmi les principales propositions de la Chambre de Commerce, nous pouvons citer l’élaboration d’une stratégie nationale « talents » autour de la promotion de l’apprentissage, de la revalorisation de la formation continue en entreprise, de l’identification des besoins en compétences et de régimes fiscaux attractifs, l’introduction d’une super-déduction fiscale pour les investissements « verts » et digitaux des entreprises, la création d’un « Data campus », l’élaboration d’un package « investissement locatif privé dans le neuf », la modulation de l’indexation ou encore l’adoption d’une réforme équitable et soutenable des pensions dès 2024. Ces recommandations et d’autres seront portées tout au long de l’année pour faire vivre ces idées et provoquer le débat auprès des candidats, des électeurs et du futur formateur du gouvernement. Plus d'informations : www.cc.lu/dossiers-thematiques/ elections-2023

MAR • AVR 2023

In a Nutshell Merkur

In a Nutshell Des réalités différentes, en termes d’inflation, entre les deux dernières périodes législatives

« Inflation is like toothpaste. Once it’s out, you can hardly get it back in again. So the best thing is not to squeeze too hard on the tube. » Dr Karl Otto Pöhl (1980) ancien président de la Banque fédérale d'Allemagne de 1980 à 1991

+4,3%

C’est la croissance qu’a enregistré l’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), au total, au Luxembourg, entre 2014 et 2018. À l’époque, la conjoncture était marquée par une inflation historiquement faible, la croissance annuelle de l’IPCH se situant même en-dessous du seuil de +0,7% sur la période 2014-2016. En particulier, les prix liés aux dépenses de transports augmentaient à peine, et les coûts de la construction et de l’énergie progressaient faiblement.

+27,6%

+13,7%

Il s’agit de l’évolution totale de l’IPCH au Luxembourg entre 2018 et 2022, période marquée notamment par des tensions commerciales, la crise et ensuite la reprise liée au COVID ainsi que par la guerre en Ukraine. Ces évènements ont induit un accroissement des tensions inflationnistes dans l’ensemble de l’économie. En comparaison avec 2014-2018, les hausses de prix se sont ainsi accélérées dans l’ensemble des divisions de produit de l’IPCH, à l’exception de celle relative aux boissons alcoolisées et au tabac.

Cela représente l’évolution des prix liés aux dépenses de transports entre 2018 et 2022, qui ont enregistré la hausse la plus forte, malgré l’introduction de la gratuité des transports publics au Luxembourg en 2020. S’y ajoutent, sur la période citée, des tensions sur les coûts de la construction et de l’énergie (+15,6%), dans le domaine de la restauration et de l’hôtellerie (+13,3%) ainsi que pour le segment de l’alimentation (+12,5%).

Merkur

MAR • AVR 2023

Id as to shape the future SECTEUR FINANCIER

Une aubaine pour l’emploi TEXTE Muriel Bouchet, Fondation Idea PHOTO LCTO

Dire que le secteur financier est important pour le Luxembourg est une lapalissade, mais que représente-t-il concrètement en termes d’emplois ? Une réponse « directe » consiste à consulter nos comptes nationaux par branches, qui mentionnent 51.200 emplois pour la finance au sens strict, se limitant essentiellement aux établissements de crédit et aux compagnies d’assurances. Comme le fait justement remarquer Luxembourg for Finance (LFF) dans un rapport récent 1, cette définition peut être élargie à d’autres activités telles que les services d’audit, de consulting et légaux ou encore les activités de fonds n’étant pas opérées par les banques. Cette définition plus large couvre déjà 64.600 emplois à la fin de 2021. Il ne s’agit nullement là de la « fin de l’histoire » cependant, car de nombreux emplois situés en dehors de ce périmètre de 64.600 postes sont pourtant bien générés par ce dernier (emplois indirects). La valeur ajoutée des activités financières incorpore en effet des entrants provenant de l’ensemble des autres branches de l’économie luxembourgeoise. Il s’agit par exemple des « Activités spécialisées, scientifiques et techniques » (ingénieurs, architectes, comptables, conseillers fiscaux, publicitaires ou chercheurs), des « Activités de services administratifs et de soutien » (bâtiments, soutien administratif ou sécurité, etc.) et de la branche « Information et communication » (activités de production et de distribution d’informations, mise à disposition de moyens pour la transmission ou la diffusion de ces produits, activités informatiques et de communication ou encore le traitement de données). La Fondation IDEA a pu, sur la base de la matrice des entrées et sorties élaborée par le STATEC, estimer ces retombées indirectes à quelque 37.000 emplois, qui s’ajoutent aux 64.600 postes directs précités. Ce n’est encore que la pointe émergée de l’iceberg, car la valeur ajoutée des fournisseurs de la Place financière incorpore à son tour des entrants émanant d’autres secteurs (les « fournisseurs des fournisseurs » en quelque sorte), avec à la clé 15.300

emplois additionnels. L’emploi direct et indirect incorporant l’ensemble de ces effets d’entraînement s’établit par conséquent à quelque 116.900 emplois. Ces 116.900 emplois demeurent en dépit des apparences assez « conservateurs ». Cette estimation ne prend en effet en compte que l’impact additionnel sur l’emploi des consommations intermédiaires successives des entreprises. Or, les activités financières et leurs fournisseurs génèrent d’autres effets d’entraînement économique favorables, les effets dits « induits », qui sont cette fois générés par le truchement des revenus et des investissements émanant des activités financières.

étant dépensé à l’étranger, dans les pays limitrophes en particulier, ou consistant en importations). Les emplois induits, qui correspondent à ces 1.050 millions, peuvent être évalués à 7.800 sur la base de la productivité apparente du travail moyenne. Un calcul similaire a été effectué en prenant en compte les rémunérations payées par les fournisseurs du secteur financier, ce qui ajoute encore 4.400 postes induits par la consommation.

D’autres emplois en aval

Enfin, il convient de mesurer l’apport à l’emploi des investissements du secteur financier et de ses fournisseurs, qui se sont respectivement montés à 600 et 1.100 millions d’euros selon le STATEC. L’emploi dérivé correspondant estimé par IDEA serait au total de 6.400 postes.

Ainsi, les comptes nationaux du STATEC révèlent que les rémunérations totales (brutes) versées par le secteur financier se sont montées à plus de 6 milliards d’euros en 2021. Il en a résulté selon les estimations d’IDEA un revenu après impôts et cotisations sociales de 3.700 millions d’euros, ayant à son tour alimenté une consommation additionnelle de 3.000 millions d’euros (compte tenu du montant épargné), dont 1.050 millions bénéficiant directement à l’économie grand-ducale (le reste

Après prise en compte de ces derniers et des 12.200 emplois induits liés à la consommation (c’est-à-dire 7.800 + 4.400), l’emploi total associé au secteur financier peut être estimé à quelque 135.500 postes – soit pour rappel 64.600 postes directs (estimation de LFF), 52.300 indirects et 18.600 induits (consommation et investissements). Un emploi créé directement dans la finance générerait donc un peu plus d’un emploi additionnel, de manière indirecte ou induite.

Ideas to shape the future Merkur

MAR • AVR 2023

« Les activités financières et leurs fournisseurs génèrent d’autres effets d’entraînement économique favorables, les effets dits ‘induits’, qui sont générés par le truchement des revenus et des investissements émanant des activités financières. »

Il s’agit pourtant là d’une estimation toujours assez limitative. Ainsi, l’épargne et les impôts (plus les cotisations sociales) sont évacués, alors qu’ils pourraient servir à financer des emplois ou des investissements publics contribuant à renforcer les effectifs de la construction ou d’autres fournisseurs. Ces effets ne sont pas pris en compte dans les présents calculs. Par ailleurs et contrairement à ce qui est implicitement supposé dans le cadre de l’estimation d’IDEA – un exercice reposant forcément sur diverses conventions et simplifications – les revenus résultant de la place financière mais profitant à l’étranger ne sont pas « perdus » pour le Luxembourg. Ils contribuent au contraire à dynamiser l’activité économique dans la Grande Région et même au-delà, avec à la clé un « effet de retour » positif sur le Luxembourg (des importations additionnelles, de nouveaux achats de particuliers non-résidents au Luxembourg, etc.). La seule consommation à l’étranger des frontaliers travaillant pour la Place financière peut être estimée à un peu plus d’un milliard d’euros en 2021.

Quels enseignements ? Les estimations d’IDEA synthétisées dans le présent article permettent d’appréhender globalement l’incidence du secteur financier. Elles ne signifient pas que cette branche soit plus « dominante » que communément admis au sein de l’économie luxembourgeoise car si une analyse similaire était appliquée aux autres activités de l’économie, elle aboutirait mécaniquement à une réévaluation à la hausse de leurs impacts respectifs. Ces résultats ne doivent donc pas être interprétés en termes relatifs, mais plutôt de manière absolue. Ils permettent de répondre à la question – fort heureusement plus qu’hypothétique – « que se passerait-il si le secteur financier disparaissait ? ». La réponse est que tirer sur un fil du « pull financier » induirait de proche en proche – via les impacts indirects et induits – un véritable détricotage, aboutissant à la disparition de près de 30% des emplois

au Grand-Duché. Sans même tenir compte de l’apport du secteur sur des plans plus « immatériels », en termes d’effets de réseaux et de transmission de connaissances, par exemple. Pour une description plus détaillée de l’étude d’IDEA, voir le décryptage n°26, février 2023, https://www.fondation-idea.lu/2023/02/09/decryptage-n26-place-financiere-combien-demplois/

1. Rapport “The State of the Financial Sector in Luxembourg – Key figures 2011-2021”, LFF et Deloitte, décembre 2022, https://www.luxembourgforfinance.com/en/publicationmag/the-state-of-the-financial-sector-in-luxembourg/.

Plus d'informations : www.fondation-idea.lu

« La valeur ajoutée des activités financières incorpore des entrants provenant de l’ensemble des autres branches de l’économie luxembourgeoise. »

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Legal Insight DROIT DU TRAVAIL

Règles à respecter en matière de stages – rappel de la législation à l’occasion de la nouvelle tranche indiciaire TEXTE Affaires juridiques, Chambre de Commerce

qu’il fait du respect de cette interdiction une condition de reconnaissance du stage. Dans ce cas, l’élève ou l’étudiant concerné doit soumettre la convention de stage au ministre du Travail afin que ce dernier atteste la légitimité de cette clause d’interdiction. Cette attestation vaut ensuite exonération de l’obligation d’indemnisation pour le patron de stage.

Les règles spécifiques aux « stages pratiques » Des stages possibles pour certains étudiants seulement

Alors qu’un nouvel indice (898,93) est entré en application à compter du 1er février 2023, entraînant notamment la revalorisation du salaire social minimum (SSM), la Chambre de Commerce saisit l’occasion pour souligner que les stagiaires sont également concernés par cette revalorisation. La Chambre de Commerce rappelle les grandes lignes de la loi du 4 juin 2020 portant modification du Code du travail en vue d’introduire un régime de stages pour élèves et étudiants, qui s’applique aux « stages prévus par un établissement luxembourgeois ou étranger» (stages obligatoires) mais aussi aux « stages pratiques en vue de l’acquisition d’une expérience professionnelle » (stages facultatifs que l’étudiant ou l’élève peut décider de faire de sa propre initiative).

Les règles spécifiques aux « stages faisant partie intégrante de la formation » Une indemnisation qui dépend de la durée du stage… L’indemnisation de ces stages est facultative (autrement dit laissée à l’entière discrétion du patron de stage) lorsque leur durée est inférieure à 4 semaines. Par contre, elle est obligatoire pour les stages d’une durée de 4 semaines ou plus. Le cas échéant, l’indemnisation doit correspondre à au moins 30 % du SSM pour salariés non qualifiés, soit 734,12 euros (indice 898,93). … et de l’établissement d’enseignement Aucune indemnisation n’est due néanmoins si l’établissement d’enseignement prévoit expressément, dans la convention de stage, une clause d’interdiction d’indemnisation et

Pour pouvoir conclure un stage pratique, l’étudiant doit: • soit être inscrit dans un établissement d’enseignement luxembourgeois ou étranger et suivre de façon régulière un cycle d’enseignement; • soit être titulaire d’un diplôme de fins d’études secondaires luxembourgeois ou équivalent, • soit avoir accompli avec succès un premier cycle de l’enseignement supérieur ou universitaire (titulaire d’une licence ou d’un bachelor). Une durée encadrée Dans les trois cas prémentionnés, la totalité de la durée du stage doit se situer dans les 12 mois qui suivent la fin de la dernière inscription scolaire ayant été sanctionnée par un des diplômes visés. La durée des stages pratiques ne peut pas dépasser 6 mois sur une période de 24 mois auprès du même patron de stage. Une indemnisation qui - dans son principe et son montant - dépend de la durée du stage L’indemnisation des stages pratiques est facultative (autrement dit laissée à l’entière

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discrétion du patron de stage et selon des critères internes) lorsque leur durée est inférieure à 4 semaines. À partir de 4 semaines, l’indemnisation est obligatoire. Elle correspond alors à 40% du SSM pour salariés non qualifiés pour les stages d’une durée entre 4 et 12 semaines incluses, soit 978,83 euros (indice 898,93) ou à 75% du SSM pour salariés non qualifiés pour les stages d’une durée comprise entre plus de 12 semaines et 26 semaines incluses, soit 1 835,30 euros (indice 898,93). Toutefois, lorsque les stagiaires ont accompli avec succès un premier cycle de l’enseignement supérieur ou universitaire, le salaire de référence est alors le SSM pour salariés qualifiés (ce qui implique une majoration de 20% des montants indiqués précédemment). Un nombre de stagiaires encadré selon la taille de l’entreprise Le nombre de stages pratiques en cours dans une même entreprise ne peut pas dépasser 10% de l’effectif. Si l’entreprise occupe moins de dix salariés, le maximum est fixé à un stagiaire. Toutefois, ces limitations ne s’appliquent pas pendant la période du 1er juillet au 30 septembre inclus, de chaque année.

Les règles communes aux deux types de stages Les stages doivent avoir un caractère d’information, d’orientation et de formation professionnelle et ne pas affecter l’élève ou l’étudiant à des tâches requérant un rendement comparable à celui d’un salarié. Ils ne doivent ni suppléer des emplois permanents, ni remplacer un salarié temporairement absent, ni être utilisés pour faire face à des surcroits de travail temporaires. Pour chaque stage, une convention entre le patron de stage, le stagiaire et, le cas échéant, l'établissement d'enseignement doit être signée. Cette convention donne par exemple des indications sur les tâches du stagiaire, l'indemnité et la durée du stage. Chaque stagiaire se voit attribuer un tuteur. Le patron de stage doit tenir un registre des stages qui pourra être consulté à tout moment par la délégation du personnel et l’Inspection du travail et des mines (ITM). Il est expressément prévu qu’en cas de convention de stage conclue à temps partiel, la durée maximale du stage est calculée en heures et l’indemnisation est proratisée. Un niveau de protection minimum lui est désormais accordé (durée de travail, repos hebdomadaire, jours fériés légaux, congé annuel payé sécurité au travail).

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DROIT DES SOCIETES

La nouvelle procédure de dissolution administrative sans liquidation TEXTE Affaires juridiques, Chambre de Commerce

La loi du 28 octobre 2022 portant création de la procédure de dissolution administrative sans liquidation est entrée en vigueur le 1er février 2023. Quelles sont les nouveautés introduites par cette nouvelle procédure destinée à dissoudre rapidement et à moindre coûts les sociétés qui depuis plusieurs années ne se conforment plus à leurs obligations légales? La loi du 28 octobre 2022 pose trois conditions cumulatives pour qu’une société puisse faire l’objet d’une dissolution administrative sans liquidation: la société concernée ne doit pas avoir de salariés, ne pas disposer d’actifs et poursuivre des activités contraires à la loi pénale ou contrevenir gravement aux dispositions du Code de commerce ou des lois régissant les sociétés commerciales (absence de siège social, absence de dirigeant, comptes annuels non-déposés, etc.). De ce fait, toute société qui aurait ne fusse qu’un seul salarié ou qui disposerait de certains actifs ne pourra pas faire l’objet d’une telle procédure. Sont également expressément exclus de cette procédure les établissements de crédits, les entreprises d’assurance, les organismes de placement collectif, les sociétés d’investissement en capital à risque ; les dépositaires centraux, les fonds de pensions, etc…

procureur d’État, devra informer de la décision la société concernée par lettre recommandée avec accusé de réception adressée au siège social; procéder à la publication de la décision d’ouverture de la procédure dans les journaux ainsi qu’au Recueil électronique des sociétés et associations (RESA) et exercer une mission de vérification afin de confirmer l’absence d’actifs et de salariés. Les personnes contactées par le gestionnaire du RCS disposent d’un mois pour répondre. À défaut de réponse endéans ce délai, la procédure se poursuivra. Suite à sa mission de vérification, le gestionnaire informera le procureur de l’État du résultat de ses vérifications. Sur base de celles-ci, le procureur d’État pourra soit ordonner l’arrêt de la procédure, la décision d’arrêt étant alors publiée au RESA, soit ordonner la poursuite de la procédure de dissolution.

Mise en œuvre

Clôture de la procédure

La procédure est initiée par le Parquet. C’est donc le procureur d’État qui, sur base de renseignements et documents obtenus, et lorsqu’il estime qu’il existe des indices précis et concordants qu’une société ne remplit pas ses obligations légales et qu’elle satisfait les conditions d’ouverture d’une procédure de liquidation administrative, saisira le gestionnaire du Registre de Commerce et des Sociétés (RCS) afin d’ouvrir une procédure de dissolution administrative. La procédure sera ensuite administrée par le gestionnaire du RCS.

La procédure de dissolution administrative sans liquidation est clôturée au plus tard 6 mois après la publication de la décision d’ouverture. La décision de clôture de la procédure est prise par le gestionnaire du RCS et publiée au RESA. Elle entraîne la dissolution de la société.

Nouveau rôle pour le gestionnaire du RCS

Le gestionnaire du RCS tient un rôle prépondérant dans l’administration de cette nouvelle procédure, proche de celui du liquidateur dans le cadre d’une liquidation judiciaire classique. Le gestionnaire du RCS, une fois saisi par le

Existe-t-il des voies de recours ? La société qui fait l’objet de la décision d’ouverture de la procédure, ou tout tiers intéressé, qui estime que les conditions de cette dissolution ne sont pas remplies, peut former un recours dans le mois qui suit la publication de la décision. Il importe par conséquent à toute personne intéressée d’agir très rapidement afin de s’opposer, le cas échéant, à l’ouverture d’une procédure de dissolution administrative sans liquidation.

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Market Watch

IRELAND

The Emerald Isle TEXT International Affairs, Chamber of Commerce PHOTO Diogo Palhais / Unsplash

Dublin (Irl)

Ireland Facts & figures Political capital: Dublin Top Business cities: Dublin, Cork, Limerick, Galway Business currency: Euro (EUR) Working days: Monday – Friday Time-lag with Luxembourg: -1h00 Languages: Irish (Gaeilge), English Main airports: Dublin Airport, Cork Airport, Shannon Airport, Ireland West Airport Knock Population: 5,275,000 (2022 est.) Surface: 70,273 sq km ((27 times the surface of Luxembourg) GDP per capita: $106,000 (2021 est.) Unemployment rate: 4% (January 2023 est.) Inflation rate: 8.2% Annual Change (2022 est.) Growth rate: 13.6% Annual (2021 est.) Main economic sectors: high-tech, life sciences, financial services, agribusiness

Sources: World Bank, CIA World Factbook, Irish Central Statistics Office

Let’s pretend for an instant that Pink Floyd’s David Gilmour had the grounded and profound relations between Luxembourg and Ireland in mind when singing “Green is the Colour” in 1969. After all, reasons to do so would have been plentiful: Ireland has lush rolling green hills and Luxembourg leafy forests and grassy valleys. Ireland is the so-called Emerald Isle whereas Luxembourg is commonly known as The green heart of Europe, both countries have similar ambitions to rapidly reach their sustainability goals, and the list goes on… Psychedelic space-rock music analogies aside, Ireland and Luxembourg share an excellent and long-lasting relationship that spans over politics, culture, trade and religion (did you know that the Abbey of Echternach was founded by an Irish monk?) throughout centuries. Ireland and Luxembourg have a strong and friendly relationship, characterized by close political and economic ties. Both countries are members of the European Union and share a commitment to the ideals of the EU, including free trade, open borders, and common foreign policies. Ireland and Luxembourg have also cooperated on several initiatives aimed at promoting economic growth and stability in Europe and have worked together on issues related to tax and financial regulation. But what are the economic opportunities for Luxembourg companies on the United Kingdom’s neighbouring isle?

An Economic Overview In 1973, Ireland was a relatively poor country located on the periphery of a 9-member-state-large European Union it had then just joined, with a GDP per capita just under two-thirds of the European average. In addition to its entry into the internal market, its strong international openness - supported by an attractive fiscal policy - allowed the country’s economy to develop at an accelerated pace, with an average growth rate of 8% between 1993 and 2006, a period

which earned it the nickname of "Celtic Tiger". Forced by the financial crisis of 2008 to restructure and recapitalise its banks with the help of international financial institutions, Ireland implemented fiscal consolidation measures, gradually returning its economy to growth and positive employment dynamics, which to some extent armed it for the next challenges to come. Over the span of the two last years, Ireland has dealt with the pandemic, was confronted with Brexit and, more recently, the effects of the Russian invasion of Ukraine. However, despite all the adversity, the economy has proven itself to not only be resilient, but also successful due to the growth of exports by Ireland-based multinationals in the tech and chemical-pharmaceutical industry, boasting growth rates of 5.9% in 2020 and 13.6% in 2021.

Why Ireland? Luxembourgish companies looking to expand their operations into new markets should consider Ireland as a destination. With its strong and fast-growing economy, favourable business environment, highly educated workforce, pro-business culture and a supportive regulatory regime that encourages entrepreneurship and innovation, Ireland offers many advantages to companies looking to do business beyond Luxembourg's borders. The financial services sector is a key component of the Irish economy, employing approximately

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Market Watch Merkur

Dublin, Ireland

Michel Cigrang Director, CLdN RORO

« Après le Brexit, nous avons beaucoup densifié notre trafic vers l’Irlande. » Quelles sont vos activités et vos relations actuelles avec le marché irlandais ?

50,000 people. Major international banks, insurance companies, and asset management firms have established operations in Ireland, making it one of the leading centres for financial services in Europe, alongside the Grand Duchy of Luxembourg. Information Technology is another key sector in the Irish economy, attracting some of the world's leading tech companies such as (but not limited to) Alphabet, Apple, Facebook, Intel and Microsoft. This sector currently employs over 100,000 people. The Pharmaceutical sector is also a significant contributor to the Irish economy, with many of the world's largest pharmaceutical companies operating in Ireland. The country has a well-established reputation as a hub for drug development and manufacturing, and benefits from a highly educated and skilled workforce and world-class research institutions. Other notable sectors of Ireland’s economy are engineering, green economy, the creative industries and business services.

The neighbour’s grass is always greener The previously frictionless trade between the United Kingdom and the European Union has become somewhat challenging after the UK’s withdrawal agreement came into force in 2020. Ireland and Luxembourg could try to turn this crisis into an opportunity by substituting the impeded flow of goods and services previously traded over the Irish Sea, by taking advantage of the common single market. The logistics/maritime sector is only one of a few notable sectors that increased its activities in the post-Brexit context (see CLdN interview), opening the port for other sectors to dock onto the trend. Another silver lining of Brexit is that the approximately 300 Luxembourg nationals (professionals and students) residing in Ireland will in the future no longer need to travel to London for consular issues as Luxembourg opened its embassy in Dublin last year. Go International It is in the context of the first National Day reception of the Luxembourg Embassy to Ireland, and with the aim of strengthening the ties between the two countries and their respective business communities, that the Luxembourg Chamber of Commerce will be organizing an official trade mission to Dublin from June 12th to 14th, 2023 led by the Luxembourg Prime Minister Xavier Bettel as well as Yuriko Backes, Minister of Finance. Visit www.cc.lu/agenda/gointernational to register or to enquire for more information on the trade mission.

Useful contacts Luxembourg Chamber of Commerce International Affairs Mr. Steven Koener, Senior International Affairs Advisor steven.koener@cc.lu (+352) 42 39 39 379

Embassy of the Grand Duchy of Luxembourg in Dublin While renovations are currently still underway on the new Embassy premises on Mespil Road in Dublin, please contact the Embassy via dublin.amb@mae.etat.lu

CLdN est un groupe de transport maritime et de logistique intra-européen. Nous assurons la logistique par nos navires RORO (Roll on -Roll off, soit des navires dotés d’une rampe d’accès, ndlr). Nous opérons ainsi plus de 140 départs par semaine. Nous exploitons un certain nombre de terminaux maritimes en Europe et nous assurons une partie de la logistique terrestre avec des semi-remorques. C’est ce type de services que nous proposons vers le marché irlandais (Dublin et Cork), avec 9 départs par semaine depuis Zeebrugge ou Rotterdam. Nos clients sont des transporteurs européens qui réservent des places sur nos navires.

Quelles opportunités le marché irlandais représente-t-il pour vous ? Après le Brexit, nous avons beaucoup densifié notre trafic vers l’Irlande. Auparavant, la grosse majorité des cargaisons transitait par l’Angleterre. Nous avons créé une liaison directe entre l’Union européenne et l’Irlande, ce qui permet d’éviter les démarches administratives lourdes liées à la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne. Grâce au transport sur navires RORO, nous garantissons des délais de livraison beaucoup plus précis et avec plus de fréquences.

Quels risques ou difficultés rencontrez-vous sur le marché irlandais ? Spécifiquement pour nous, la principale difficulté est la capacité limitée du port de Dublin. Nous devrons donc chercher des solutions avec d’autres ports irlandais. Nous avons racheté l’année dernière un opérateur anglais, Seatruck, qui est actif entre la Grande-Bretagne et le nord de l’Irlande. En sachant que Dublin reste très important pour les importations, notre expansion irlandaise nous permet d’étudier d’autres possibilités d’augmenter la capacité requise à terme.

Quels conseils donneriez-vous aux entreprises qui voudraient travailler avec l’Irlande ? Mon principal conseil est d’avoir sur place de bons agents locaux. Rien de tel qu’un Irlandais pour faire affaire avec les Irlandais. C’est une communauté soudée dont il faut connaître les codes. C’est donc la meilleure solution pour pénétrer ce marché. Nous avons ainsi un réseau de représentants, spécialisés en transport maritime, qui vendent nos services sur place.

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MAR • AVR 2023

The Interview Andy Schleck

MAR • AVR 2023

The Interview Merkur

ANDY SCHLECK

« Un sportif qui veut réussir doit être en permanence à 100%. » TEXTE Catherine Moisy PHOTOS Laurent Antonelli/ agence Blitz, Qualisys (01) et Mecanoo (02)

Il n’est pas vraiment nécessaire de présenter Andy Schleck. L’ancien coureur cycliste professionnel, très connu au Luxembourg, l’est aussi bien au-delà des frontières. Il a raccroché le maillot en 2014, après avoir notamment participé 7 fois au Tour de France et remporté l’édition de 2010. Il se consacre maintenant à plusieurs activités, toujours en lien avec le vélo, mais pas seulement. Il est le propriétaire fondateur de deux magasins de cycles, dont un ouvert tout récemment à Mertert. Il est président et directeur de course du Škoda Tour de Luxembourg ainsi qu’ambassadeur de la marque automobile Škoda, dont l’histoire d’amour avec le cyclisme remonte aux origines de la marque en 1895. Il est impliqué dans une société qui fabrique des selles et autres accessoires pour vélo et il est enfin consultant indépendant pour nZero, plateforme internationale de mesure des empreintes carbone. Merkur l’a rencontré dans le cadre de ce numéro consacré à l’économie du sport, pour un témoignage sur le sport de haut niveau au Luxembourg. Cela a-t-il toujours été une évidence pour vous de faire du cyclisme de haut niveau ou avez-vous eu une période de questionnement ? Vu les antécédents familiaux (grand-père, père et frère aîné cyclistes, ndlr), j’étais destiné à faire du vélo. Je n’aurais pas pu faire un autre sport; c’était le cyclisme ou rien. Cela dit, j’ai aussi fait des études au lycée des Arts et Métiers et j’ai tenu à passer mon bac car on ne sait jamais si on va réussir dans la voie qu’on a choisie, surtout quand il s’agit de sport de haut niveau. Je voulais me garder d’autres portes à ouvrir, au cas où… J’ai d’ailleurs commencé le cyclisme assez tard, vers 11-12 ans et à ce moment-là c’était vraiment juste un loisir. À 16 ans je suis entré dans la catégorie junior de l’équipe nationale luxembourgeoise et les choses sérieuses ont démarré. Je m’entraînais chaque soir après l’école et je devais parfois m’absenter quelques jours pour représenter le Luxembourg à l’international, ce que le lycée me permettait. À part les membres de votre famille, aviez-vous des modèles ? Je regardais le sport à la télévision comme

tous les jeunes de mon âge et l’une de mes idoles était Miguel Indurain, qui paraissait toujours si serein ! Mais ce sport est tellement dur, on a parfois de terribles questionnements et avoir des modèles inspirants ne suffit pas. C’est au fond de soi-même qu’il faut aller chercher la motivation. On se lève le matin en pensant vélo ; on se couche le soir en pensant vélo. Il faut s’imposer une hygiène de vie implacable et être entièrement dédié à son but, n’avoir que ça en tête. Comment gère-t-on une carrière de sportif de haut niveau ? Faut-il un agent ? Cela dépend des personnes. Personnellement, je savais me débrouiller seul pour mes rendez-vous, mes contrats et l’ensemble des aspects administratifs ou de communication de ma carrière de sportif, notamment avec la presse. Cependant, on n’est pas seul, il y a toute une équipe autour d’un sportif. Un cuisinier, du personnel médical… au sein de ma banque, une personne s’occupait de mes affaires… Tout est fait pour que l’on puisse se consacrer à 100% à son sport. Il y a aussi bien entendu l’entraîneur. J’ai rencontré le mien à 19 ans et j’ai continué à

travailler avec lui tout au long de ma carrière. Il m’a prodigué de précieux conseils et m’a beaucoup apporté. Mais c’est quand même toujours le sportif lui-même qui sent jusqu’où il peut pousser son corps et son mental. À la fin, on est seul sur son vélo. Et comment gère-t-on le fait qu’une carrière sportive est nécessairement limitée dans le temps ? En ce qui me concerne, je n’ai jamais eu de plan B durant ma carrière car cela aurait signifié que je ne croyais pas complètement à mon plan A. Un sportif qui veut réussir doit être en permanence à 100%. 99% ne suffisent pas. Cependant j’ai dû gérer la transition vers un autre projet quand j’ai eu mon accident lors de la 3e étape du Tour de France 2014. J’étais encore jeune, je n’avais pas 30 ans. C’est donc arrivé à un moment où je n’avais pas du tout prévu d’arrêter. Mais j’avais eu une rupture des ligaments croisés et collatéraux du genou droit. J’ai subi plusieurs opérations assez lourdes. J’aurais pu reprendre ma carrière sportive après cela mais je n’aurais plus jamais atteint le même niveau qu’avant l’accident et je ne voulais pas m’en contenter.

The Interview Merkur

MAR • AVR 2023

01. D’Coque abrite de nombreuses structures destinées aux sportifs de haut niveau, dont le Luxembourg Institute for High Performance in Sports (LIHPS).

Je voulais rester sur l’image du vainqueur. Économiquement, cela aurait sûrement été plus intéressant de reprendre ma carrière de sportif mais l’argent n’a jamais été ma motivation principale. La décision n’a pas été facile à prendre et j’ai passé plusieurs nuits sans dormir à me poser des questions. Je m’étais identifié avec le vélo donc, en y renonçant, je tournais le dos à une partie de mon identité. J’ai donc eu besoin d’un temps de pause avant de décider de la suite. J’ai convoqué une sorte « d’assemblée générale » dans ma tête. J’ai écouté les conseils de mes proches, je savais qu’ils me soutenaient, mais j’ai pris ma décision seul. Les sportifs sont-ils aidés pour leur reconversion à l’issue de leur carrière ? Pas à ma connaissance mais cela pourrait être utile. Les sportifs sont aimés quand ils sont au sommet de leur carrière et en haut de l’affiche et ensuite, on ne pense plus trop à eux. Moi j’ai eu de la chance car j’ai eu l’opportunité de rebondir avec ma propre entreprise. En Autriche, il y a un système que je trouve très intéressant. Comme leur carrière est plus courte que celle de tout un chacun, les sportifs payent moins d’impôts. C’est une façon de reconnaître la particularité de la brièveté de leur carrière tout en les remerciant pour leur contribution au rayonnement de leur pays. Ce système est en plus un bon argument pour attirer les jeunes dans le sport de haut niveau. Vous avez fait le choix de devenir entrepreneur, y réfléchissiez-vous depuis longtemps ? Non, je n’y pensais pas. Je me suis vraiment lancé dans l’aventure en me disant qu’il fallait oser ! Surtout que je voulais créer quelque chose qui n’existait pas encore, autour du vélo, imaginer un endroit où la communauté cycliste aurait plaisir à se retrouver, pas juste un magasin de vélos. C’était quelque chose que moi-même j’aurais aimé trouver et qui n’existait pas.

« Pour un pays, le sport apporte une belle visibilité sur le plan international. »

Comment vous-êtes-vous préparé ? Y a-til des choses auxquelles vous avez dû vous former ? J’ai travaillé un an chez mon beau-père qui a une entreprise de sanitaires. Ça, c’était pour me familiariser avec l’aspect gestion. Mais pour moi, l’aspect primordial de l’entrepreneuriat est l’équipe que l’on constitue et ça je l’ai appris durant ma carrière de sportif. Je sais que le plaisir est indissociable de la motivation. Je fais en sorte que les personnes qui travaillent pour mon entreprise soient contentes de venir travailler le matin. Je les rémunère bien. Mon but est qu’ils se donnent à fond. Or, si l’atmosphère de travail est agréable et qu’il y a un bon esprit d’équipe les personnes se donnent à 120%. Dans une entreprise cela prend parfois plus de temps que dans une équipe sportive mais réussir à construire cette confiance et cette énergie positive est le plus important à mes yeux. Ce sont les éléments qui font que l’on ne travaille pas uniquement pour avoir son salaire à la fin du mois.

l’occasion de parler à des jeunes. Une victoire, quelle qu’elle soit est toujours belle. Si une employée me dit un jour « tu es le meilleur patron que j’ai connu » ou si un client me dit qu’il est content du matériel qu’on lui a conseillé dans le magasin, pour moi ce sont des réussites aussi importantes que mes exploits sportifs du passé. J’ai une anecdote assez parlante. Quand j’ai gagné le Tour de France on m’a emmené à Paris en avion privé et un chauffeur m’attendait à l’arrivée pour m’emmener sur le lieu de la cérémonie. Là, j’ai fait un discours devant des milliers de personnes. L’année suivante, je n’ai pas gagné la course. Je suis allé en TGV à Paris puis j’ai pris le métro et je me suis retrouvé tout simplement dans le public. Tous les honneurs que j’avais eus l’année précédente n’étaient pas pour moi mais pour le vainqueur du Tour! Alors que moi j’étais la même personne. C’est pourquoi il est très important de garder les pieds sur terre et de savoir profiter des victoires de la vie, quelles qu’elles soient.

Vous avez maintenant ouvert deux magasins. Quelles qualités faut-il pour diriger un business ? Les maîtres mots sont engagement et persévérance. Il faut y croire et avoir son objectif en tête en permanence, comme pour un sportif de haut niveau finalement.

Quel regard portez-vous sur l’organisation du sport de haut niveau au Luxembourg ? Y a-t-il les infrastructures et l’encadrement nécessaires ? D’un côté, nous avons de bonnes structures avec, par exemple, le Comité Olympique et Sportif Luxembourgeois (COSL) et le Luxembourg Institute for High Performance in Sports (LIHPS) créé pour promouvoir l’excellence sportive et augmenter le nombre d’athlètes luxembourgeois. D’un autre côté il est dommage de constater que certaines fédérations manquent de moyens financiers pour bien mener leurs actions. C’est dommage car ce

Est-ce que le monde du business vous apporte des moments aussi forts que le monde du sport ? Oui, tous les accomplissements méritent d’être vécus comme des victoires. C’est une chose que j’explique souvent quand j’ai

MAR • AVR 2023

The Interview Merkur

« Il est dommage de constater que certaines fédérations manquent de moyens financiers. »

02. Un vélodrome devrait prochainement sortir de terre sur la commune de Mondorf-les-Bains.

« Tous les accomplissements méritent d’être vécus comme des victoires. » sont les fédérations qui soutiennent les jeunes qui s’engagent dans le sport. J’ai la chance de beaucoup voyager dans le cadre de mes activités et je trouve que le modèle américain, où le sport a une place très importante dans la vie des jeunes, est intéressant. J’ai un fils de 8 ans et je vois qu’il n’a qu’une heure de sport par semaine à l’école. Si on réaménageait les emplois du temps scolaires, il devrait être possible de dégager au moins 2h30 par semaine pour le sport. Aux États-Unis, c’est 4 à 5 heures! Ce serait très bénéfique d’un point de vue de santé publique pour lutter contre l’obésité infantile et pour diminuer le temps d’écran des enfants et des jeunes. Sans compter qu’on apprend beaucoup au travers du sport. Il contribue à la confiance en soi et, comme c’est une façon saine de se défouler, il contribue à la réduction de la violence. Quel(s) conseil(s) donneriez-vous à des jeunes qui envisageraient de faire carrière dans le sport ? Le conseil numéro UN est de trouver un sport

synonyme de plaisir et de passion. Beaucoup de gens ont du talent mais, comme je le disais, cela ne suffit pas. Pour réussir dans le sport il faut énormément de travail, tous les jours, pendant de nombreuses années. Donc il faut y croire et le faire par passion, pas pour l’argent. Ce n’est pas la bonne motivation. Le sport grand public s’est beaucoup transformé en affaire d’argent justement. Quel regard portez-vous sur cette tendance ? Est-ce bénéfique ou risqué pour l’avenir du sport ? C’est vrai que l’argent a tendance à prendre beaucoup d’importance dans le sport professionnel. Mais quand je vais sur une course cycliste, y compris le Tour de France, je vois bien que les milliers de gens qui se déplacent sont là pour voir des sportifs, pas pour voir des gens qui gagnent beaucoup d’argent. C’est pareil dans les stades de football. Les spectateurs viennent pour voir du spectacle sportif de qualité. Ce qui me dérange c’est quand on voit certains sportifs poser avec de grosses voitures ou des articles de luxe et qui communiquent autour de ça. Pour moi ce n’est pas compatible avec les valeurs sportives. Je trouve un peu problématique que des familles soient obligées d’acheter de plus en plus cher leurs places au stade pour payer le train de vie luxueux de quelques sportifs. C’est en décalage par rapport aux valeurs inclusives du sport. Il faut que le sport reste accessible à tous et communique de vraies valeurs.

Vous êtes impliqué dans la transition écologique avec la plateforme nZero. Est-ce que le lien entre sport et écologie est évident ? Est-ce que les sportifs ont un rôle à jouer ? Oui je pense. Je travaille beaucoup avec la marque Trek et celle-ci est très attentive à ces questions. Par exemple, ils ne livrent qu’une fois par semaine pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. J’ai fait un calcul. Si on roule 620 km à vélo au lieu d’utiliser la voiture, on devient neutre en carbone. Dès que c’est possible il faut donc laisser la voiture au garage et faire ses déplacements en vélo ou à pied. Mon engagement auprès de nZero a démarré en 2018. Nous calculons l’empreinte carbone des grands événements sportifs. Ce n’est qu’en prenant conscience de leur impact et en mesurant celui-ci que l’on pourra agir pour le réduire. C’est une démarche que nous avons adoptée sur le Tour de Luxembourg par exemple. Bien souvent on s’aperçoit que la réduction de l’impact carbone correspond aussi à une réduction des coûts. C’est donc gagnant sur toute la ligne! Pour conclure, que diriez-vous que le sport apporte à un pays, à la société dans son ensemble ? Pour un pays, le sport apporte une belle visibilité sur le plan international. Mon exemple en est l’illustration. Si je prends le Tour de Luxembourg et les superbes images qui sont tournées à cette occasion c’est aussi une très belle publicité pour le pays d’un point de vue touristique, surtout avec les moyens audiovisuels qui existent maintenant et qui permettent de faire des vues spectaculaires depuis le ciel. Le sport a toujours joué un rôle d’ambassadeur. Je le vois même dans mes magasins. Certaines personnes viennent au Luxembourg, parfois de loin, pour voir ce que je suis devenu, ce que j’ai fait après ma carrière sportive et ils en profitent pour visiter le pays. Je suis content de pouvoir mettre ma notoriété au service du pays. Les retombées ne sont pas mesurables mais elles sont bien réelles.

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MAR • AVR 2023

Startup Yves Schmit Fondateur, Beyond Nutrition

La nature fait bien les choses TEXTE Marie-Hélène Trouillez PHOTOS Matthieu Freund-Priacel/ Primatt Photography

Passionné depuis toujours par le sport, l’équilibre alimentaire et le bien-être, le Luxembourgeois Yves Schmit, a décidé de créer Beyond Nutrition en 2018. La jeune structure propose un concept de compléments alimentaires inédit. L’objectif des produits de Beyond Nutrition est de soutenir l’effort physique, la santé et la récupération et d’apporter à chacun le bien-être et les les réponses aux besoins qui lui sont propres. La startup s’est spécialisée dans l'utilisation de micronutriments naturels de haute qualité, tels que les plantes, les minéraux, les vitamines et les acides aminés. Comment vous est venue l’idée de créer Beyond Nutrition en marge de votre activité principale dans le domaine de l’ICT et du management ? J'ai 39 ans, je suis luxembourgeois, père de deux adorables petites filles et j’ai l’âme d’un entrepreneur. Je travaille depuis plus de 12 ans dans le domaine de l'information et des télécommunications, où je suis responsable de l'élaboration et de la mise en œuvre de solutions TIC innovantes et de projets d’envergure. Je possède plusieurs certifications dans les domaines de la gestion des services informatiques, de la sécurité, des risques et de la gestion de projets. Ma philosophie a toujours été de travailler sur des projets utiles, innovants et apportant une réelle valeur ajoutée. Beyond Nutrition s’inscrit dans une démarche similaire, avec la même volonté d’être utile. L’idée est d’aider les personnes à mener une vie saine et active, en proposant des produits uniques, qui s’inspirent de la nature. J’ai une passion pour le sport et un mode de vie sain. Pendant mes études en informatique, j'ai travaillé comme manager dans un centre de fitness et j'ai également suivi une formation d'entraîneur de fitness et de conseiller en nutrition sportive. J’ai travaillé dans le domaine de la nutrition sportive en Allemagne, dans un magasin spécialisé en compléments alimentaires. J’écrivais aussi des articles pour le compte de ce distributeur. C’est alors que j’ai remarqué que de nombreuses marques manquaient de transparence, ne se basaient pas sur des études scientifiques et qu’il était difficile de trouver des produits naturels permettant de cibler des besoins

MAR • AVR 2023

Startup Merkur

« Nos produits sont destinés aux 30/55 ans qui pratiquent un sport régulièrement, soignent leur apparence physique et sont à la recherche du bien-être. »

Startup Merkur

MAR • AVR 2023

cadre légal et le suivi des adaptations constituent un défi permanent.

spécifiques, en matière de sport notamment, tout en apportant du bien-être. L’idée de créer Beyond Nutrition est née de ce constat. Aujourd’hui j'investis la majeure partie de mon temps libre dans ma passion d’entrepreneur.

aussi dans une démarche d’amélioration continue, avec des compositions d’ingrédients repensés au fil du temps, toujours en respectant l’essence même du produit d’origine.

Sur quoi repose l’engagement de Beyond Nutrition ? Notre engagement repose sur quatre piliers. Tout d’abord, nos produits sont végans et se concentrent sur des nutriments naturels et bioactifs. Nous évitons aussi d’utiliser des additifs. Ensuite, ils se veulent innovants. Nous nous inspirons des synergies naturelles en utilisant des ingrédients qui se complètent et interagissent pour fournir des qualités nutritionnelles ayant un impact positif sur notre métabolisme. Il est important de comprendre les propriétés et les bénéfices de chaque ingrédient, et de les combiner de manière intelligente. Pour donner un exemple simple, une pomme n'est pas seulement saine parce qu'elle contient environ 15 mg de vitamine C, mais aussi parce qu'elle contient plus de 100 autres substances végétales (phytonutriments) qui ont toutes un effet positif sur notre santé. Beyond Nutrition a également une démarche de transparence. Notre marque publie régulièrement en ligne des analyses de laboratoire, les études scientifiques sur lesquelles se base la composition de nos produits, des fiches techniques, des certificats et des avis d'experts. Aucune autre marque n'est aussi transparente avec ses clients. Enfin, nos produits sont durables et conditionnés dans des flacons en verre recyclable. Beyond Nutrition est labellisé par PETA (People for the Ethical Treatment of Animal). La PETA est une association internationale à but non lucratif qui œuvre pour la protection des droits et de la dignité des animaux. Le fait que nous figurons sur cette liste certifie que nos produits ne contiennent aucune matière animale et qu’ils n’ont pas été testés sur des animaux. Pour compléter le tableau, nous avons reçu le label «Vegan» de la Vegan Society. Nous sommes

À qui s’adressent les produits de Beyond Nutrition ? Les produits conçus par Beyond Nutrition sont destinés aux 30/55 ans qui pratiquent un sport régulièrement, soignent leur apparence physique et sont à la recherche du bien-être. 95% de mes clients sont des particuliers établis au Grand-Duché. Les 5% restants résident essentiellement en Allemagne et en Autriche, et les autres sont au Portugal, en Belgique et en France. Comment avez-vous procédé pour vous lancer ? La réglementation des compléments alimentaires est assez contraignante. A-t-elle constitué un frein ? J'ai commencé par créer le concept de la marque et établir mon business plan. Pour cela, j'ai réalisé plusieurs enquêtes et j'ai intégré les résultats dans ma planification. Le nom «Beyond Nutrition» a été rapidement trouvé et traduisait bien ma volonté d’aller plus loin que les autres. Après m'être familiarisé avec la réglementation, j'ai contacté les premiers fabricants potentiels qui m’ont fait parvenir quelques échantillons et offres. L’image de marque a été créée, avec le logo et les premières étiquettes de produit. J'ai également protégé la marque Beyond Nutrition dans toute l'Europe et j'ai acheté tous les noms de domaine avec leurs extensions qui renvoient au site web principal. Le lancement du premier produit en septembre 2018 a nécessité 15 mois de préparation. La composition des compléments alimentaires est en effet très complexe et elle est strictement encadrée par la loi. Je me suis familiarisé seul avec les règles générales d'étiquetage et de composition des compléments alimentaires. J'ai continué à me former en matière de micronutriments et j'ai demandé conseil à des experts internationaux. Aujourd’hui encore, l'interprétation du

La crise sanitaire a éclaté en mars 2020, peu de temps après le lancement de votre activité. Comment avez-vous géré les conséquences de cette crise ? Beyond Nutrition a beaucoup souffert pendant la crise sanitaire, notamment avec la fermeture des magasins jugés non essentiels et des complexes sportifs. Après une excellente première année, nous avons eu une baisse du chiffre d’affaires de 40% en 2020. Nous n’avons reçu aucune aide du gouvernement avec pour argument que la vente en ligne n’était pas impactée par la pandémie et le confinement. Pourtant, nous ne sommes pas de simples revendeurs en ligne. Nos produits nécessitent entre quatre et six mois de travail, de la conception à la vente. Il faut passer en revue toutes les études et trouver les bons ingrédients pour que les produits puissent remplir leurs objectifs. Pendant la pandémie, j’ai pris le temps de réaliser des sondages et de peaufiner mon plan d’affaires. J’ai poursuivi mes recherches sur les propriétés de nombreux nutriments naturels. Heureusement pour moi, j’ai un emploi à plein temps en marge de mon activité au sein de Beyond Nutrition. Cet emploi m’a permis de tenir et de traverser la crise. Où sont fabriqués vos produits ? Après plusieurs recherches, j'ai constaté qu'il n’existe pas de fabricants de compléments alimentaires au Luxembourg. J’ai donc choisi de me tourner vers l'Allemagne, un marché que je connais bien pour y avoir travaillé. Des chimistes alimentaires agréés valident la composition de nos produits et nos fournisseurs allemands produisent selon les normes de qualité HACCP (Hazard Analysis Critical Control Points), une méthode de contrôle de qualité dans la production alimentaire. L’Allemagne est aussi le plus grand marché de l'Union européenne pour les compléments alimentaires. Pour toutes ces raisons et en tant que Luxembourgeois maîtrisant couramment l’allemand, il était naturel pour moi de produire mes produits et de faire étiqueter mes flacons en Allemagne. Même si la fabrication a lieu en Allemagne pour les raisons invoquées, Beyond Nutrition est une véritable marque et startup luxembourgeoise.

« Le caractère naturel du produit et son effet sur la santé sont les deux critères d’achat principaux. »

MAR • AVR 2023

Et où sont-ils distribués ? Nos produits sont distribués dans quelques pharmacies au Luxembourg et au Freelander’s Sports, Factory4 fitness et du Shopping Center Massen. Ils seront aussi bientôt disponibles dans tous les CK Fitness. La recherche de distributeurs reste difficile et la volonté de distribuer des marques luxembourgeoises ne suscite l'intérêt que de quelques-uns. Concernant les commandes en ligne, j’ai un contrat avec Post Luxembourg pour l’envoi de nos 500 à 700 colis par an, représentant 2.000 à 2.500 flacons. Quel est le montant du panier moyen et vos clients sont-ils fidèles ? Le panier moyen est à environ 60 euros, sachant que le prix d’un flacon de gélules varie entre 25 et 50 euros. Le taux de clients récurrents se situe autour des 42%, ce qui est énorme ! C’est le signe que nos produits sont appréciés et utiles. Nous disposons actuellement de sept produits avec des propriétés spécifiques. « Beyond Recovery » par exemple, aide à récupérer après un effort physique. En

01. La gamme actuelle de Beyond Nutrition offre sept produits répondant chacun à des besoins spécifiques.

Le concept, l’élaboration des produits, le stockage et le contrôle qualité sont effectués au Grand-Duché où ma société est implantée. Comment assurez-vous la promotion de vos produits ? Il est impossible de nos jours d’ignorer la force de frappe des réseaux sociaux, et pour une entreprise, de passer à côté de cette opportunité. Promouvoir Beyond Nutrition sur les réseaux sociaux ne signifie pas être tout le temps dans l’autopromotion. Je m’efforce d’informer les clients, de les conseiller et d’interagir avec eux. L’événementiel est également très important pour se faire connaître. Beyond Nutrition a pris part à plusieurs manifestations et salons spécialisés. Chaque année, nous avons un stand au marché de Noël végan. Organisé depuis sept ans par la Vegan Society Luxembourg au Tramsschapp à Luxembourg, il attire un grand nombre de visiteurs. Cet été, nous avons pris part au Long Live the Summer à Luxexpo, un événement récent sponsorisé par la Chambre de Commerce et la Ville de Luxembourg qui rassemble de multiples boutiques et offre la possibilité aux petites entreprises de présenter leurs produits. En juin 2019, nous avons été sponsors de la LuxFitness Challenge à Luxexpo The Box, un événement de CrossFit qui propose des compétitions sur une journée. Beyond Nutrition a sponsorisé également l'équipe nationale pendant le championnat du monde d'indiaca (sport collectif à mi-chemin entre le volley-ball et le badmington, ndlr), qui s'est déroulé à La Coque en 2022. Le Luxembourg en est sorti avec un titre de champion du monde dans la catégorie « mixte ».

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02. Les produits de Beyond Nutrition sont stockés dans une pièce à température contrôlée pour assurer leur parfaite conservation. 03. La composition des compléments alimentaires élaborés par Yves Schmit se concentre sur des nutriments naturels et bioactifs.

effet, le magnésium qu’il contient contribue au bon fonctionnement du système nerveux et musculaire. « Beyond Vitality » quant à lui, permet de se revitaliser et de gagner en énergie et en bien-être. Il favorise la protection des cellules et la concentration. Rencontrez-vous des difficultés liées aux pénuries et à la crise de la chaîne d’approvisionnement ? Les pénuries et les problèmes de chaîne d'approvisionnement ont entraîné une augmentation des prix. Il est très difficile de tenir ses prix, quand tout augmente. La seule possibilité a été de diminuer nos marges. La crise sanitaire et la situation géopolitique ont provoqué de graves perturbations dans l’acheminement et les prix des denrées. Les ingrédients de nos compléments alimentaires proviennent de plusieurs pays dans le monde. Il devient compliqué de les trouver et de les transporter, et les retards entravent la livraison des commandes des clients. Comment voyez-vous évoluer le secteur des compléments alimentaires ? Le marché mondial des compléments alimentaires est en croissance régulière depuis une vingtaine d'années et continue de croître. Depuis près de deux ans, le contexte sanitaire et environnemental a encouragé la population à accélérer sa transition vers des modes de vie plus durables. Selon les derniers chiffres du Syndicat national des compléments alimentaires en France, le Synadiet, qui est également membre de plusieurs organisations européennes et internationales, 30% des consommateurs ont augmenté leur consommation de compléments alimentaires depuis le début de la crise sanitaire. Le choix des consommateurs se concentre autour de l’immunité, la vitalité, l’amélioration du

sommeil et la régulation du stress. Le caractère naturel du produit et son effet sur la santé sont les deux critères d’achat principaux. Les compléments alimentaires proposés par Beyond-Nutrition répondent aux attentes des consommateurs en quête de produits permettant d’entretenir leur forme physique et de préserver leur santé au quotidien, et dont la composition est transparente et naturelle. Toujours selon le Synadiet, le chiffre d'affaires mondial du marché des compléments alimentaires dépasserait les 200 milliards d'euros, avec une croissance annuelle supérieure à 10%. La part de l'Europe est estimée à 13 milliards d'euros, avec une croissance de l'ordre de 5% par an. En Europe, le marché se concentre principalement sur quatre pays : l’Italie, l’Allemagne, la France et le RoyaumeUni, qui représentent à eux quatre 60 % du marché. L'Allemagne occupe la seconde place, derrière l’Italie et devant la France. Des projets pour l’avenir ? Nous souhaitons continuer à développer d’autres produits, pour les femmes enceintes ou pour les ongles et les cheveux par exemple, et des produits qui entretiennent la performance sportive. L’essentiel pour une marque comme la nôtre n’est pas de proposer une large gamme, mais de développer des produits utiles pour des besoins spécifiques. À l’heure actuelle, notre priorité est de renforcer notre réseau de revendeurs. D’ici quelques années, nous espérons être connus au-delà des frontières du Luxembourg en termes de qualité et de fiabilité. Plus d'informations : www.beyond-nutrition.com Retrouvez l’ensemble des articles Startup en scannant le QR Code.

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MAR • AVR 2023

Startup Julien Proia Fondateur, The Loft

Le foot fait salle comble TEXTE Marie-Hélène Trouillez PHOTOS Matthieu Freund-Priacel/ Primatt Photography

Créé en 2021 par Julien Proia, the Loft est le premier complexe de football en salle au Luxembourg et a pour ambition de séduire un vaste public. Sur une superficie de 4.000 m², le hall propose 4 terrains de jeu de 28 mètres sur 18 chacun, pouvant accueillir 10 joueurs à la fois. Pour celles et ceux qui ne tapent pas dans un ballon, un bar, un coin restauration et un espace convivial avec babyfoot a été aménagé pour les accompagnants ou les clients qui auraient simplement envie de profiter des lieux et de l’ambiance sportive. Comment le football en salle est-il apparu ? Le football en salle ou encore indoor football est un sport collectif apparenté au football. Il se joue principalement avec les pieds et un ballon sphérique. Appelé également futsal, ce sport d’équipe est apparu vers 1930 en Amérique du Sud. Il oppose deux équipes de cinq joueurs - un gardien et quatre joueurs de champ - et les matchs ont lieu dans un grand hall couvert. Contrairement au football traditionnel, le futsal se joue sur un terrain plus petit, de la taille d’un terrain de handball. Aujourd’hui, le football en salle s’est démocratisé en Europe où il connaît un grand succès. Qu’est-ce qui fait ce succès ? Les parties durent 60 minutes sans temps mort et le nombre de buts que les équipes ont la possibilité de marquer est élevé. Comme la surface de jeu est plus petite qu’un terrain de foot standard, le football en salle offre moins de possibilités de construction de jeu et incite les joueurs à attaquer rapidement. La pratique du futsal permet de développer le système cardiopulmonaire qui est fortement sollicité. Le jeu est très intense, les passes sont rapides et nécessitent beaucoup d’endurance. La concentration et la prise de décision s’aiguisent au fil des matchs. Si les tactiques individuelles ressemblent à celles du football, chaque joueur doit pouvoir maîtriser tous les postes et jouer aussi bien en attaquant qu’en défenseur. En fait, la discipline requiert les qualités d’un joueur de football complet. Ce n’est pas

« En hiver et quand la météo est capricieuse, The Loft permet de jouer au foot et de se perfectionner, à l’abri des intempéries. »

MAR • AVR 2023

Startup Merkur

MAR • AVR 2023

« Nous proposons à nos clients un gazon synthétique dernière génération certifié par la FIFA. »

par hasard qu’en 2018, le football en salle est entré aux Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ). Le football indoor est aussi un excellent moyen d’initier ou d’entraîner les enfants au football traditionnel. En hiver et quand la météo est capricieuse, The Loft permet de jouer au foot et de se perfectionner, à l’abri des intempéries. Vous êtes originaire du sud de la France. Pourquoi avoir créé The Loft au Luxembourg ? J’ai grandi à Nice et j’étais membre des équipes de football niçoises, mais j’ai toujours eu envie de venir m’installer au Luxembourg où je réside depuis 8 ans maintenant. J’ai eu l’idée de créer The Loft, car le concept de football indoor n’existait pas au Luxembourg. Je voulais apporter quelque chose de nouveau au Grand-Duché. Je suis agent immobilier de formation. Après quelques recherches, j’ai trouvé un hangar qui servait d’entrepôt de stockage à Contern. Nous sommes locataires et j’ai travaillé avec des sociétés spécialisées dans le sport pour concevoir et aménager les lieux. Alors que vous veniez de vous lancer, la pandémie a éclaté en mars 2020. Comment avez-vous fait face à la crise sanitaire ? Nous avons accusé un retard de 8 mois par rapport au planning prévu. Nous avons récupéré les clés du hangar en décembre 2019, mais nous avons dû attendre juillet 2020 pour commencer les travaux qui se sont achevés quelques mois plus tard. The Loft était prêt fin 2020, mais il nous était impossible d’accueillir des clients. Le confinement a entraîné la fermeture temporaire des clubs et complexes

sportifs, entre autres. Impossible également de prétendre à une aide financière du gouvernement. Il fallait être en mesure de déclarer un chiffre d’affaires annuel …alors que nous n’avions pas pu ouvrir ! Nous avons trouvé un arrangement avec le propriétaire pour décaler le versement des loyers. Plusieurs clubs professionnels ont eu l’autorisation de venir à The Loft, mais uniquement pour visiter les lieux. Il nous fallait des rentrées financières. Dans l’urgence, nous nous sommes lancés dans la vente à emporter, en attendant des jours meilleurs. Quelques mois plus tard, pendant le déconfinement, nous avons développé l’événementiel, ce qui n’était absolument pas prévu. Nous avons transformé The Loft en boîte de nuit. Du fait de notre nouvelle activité nocturne, avec débit de boissons alcoolisées et exploitation d’une piste de danse, notre établissement de nuit de type discothèque était soumis à une réglementation spécifique visant à contrôler les nuisances sonores et les tapages nocturnes. The Loft étant situé dans une zone industrielle désertée la nuit, nous avons reçu l’agrément de la commune. Après la pandémie, nous avons fait le choix de nous recentrer sur notre cœur d’activité, à savoir, le football en salle. Quels services propose The Loft aujourd’hui et combien de personnes compte votre société ? Nous sommes une équipe de 6 personnes. Nous assurons le service sur le terrain, à l’accueil, au bar et au restaurant. Nous devons montrer une certaine polyvalence et nous ne connaissons pas l’ennui ! Nous mettons tout en œuvre pour que le public se sente bien chez nous. Si on arrive parfois à The Loft par hasard, on y retourne toujours

par envie ! Nous disposons de 4 terrains de jeu modernes et de toute l’infrastructure nécessaire pour prendre plaisir à se retrouver et à jouer entre amis ou en famille, ou avec d’autres passionnés de football. Il est possible de louer les terrains pour un match. Nous louons également des espaces avec ou sans service de catering, pour des événements professionnels. Le bar est à la disposition de tous les visiteurs et l’accès à la brasserie est libre avec ou sans réservation. Nous offrons une grande flexibilité avec des prestations à la carte. Nos clients ont le loisir de se détendre ou de prolonger le plaisir d’être ensemble avant ou après un match. Nous proposons un service de restauration, avec des planches à partager et des grillades sur braséro. Sans oublier les enfants qui peuvent organiser leurs fêtes d’anniversaire à The Loft. Nous avons un package à 130 euros l’heure de réservation et 15 euros par enfant comprenant le match de football, le gâteau, les boissons et des friandises. Une table est réservée et la salle est décorée pour l’occasion. Nous varions l’offre de snacking, car très souvent les enfants s’invitent mutuellement. Qu’est-ce qui fait la particularité des lieux ? The Loft n’est pas qu’un centre sportif : il fait la part belle à la technologie ! Il est possible de suivre un match en temps réel, grâce aux écrans répartis dans les différents espaces. Nous enregistrons aussi toutes les rencontres avec l’aide de caméras installées autour du terrain, afin d’utiliser les meilleurs angles de prise de vue, diversifier les plans et permettre une bonne analyse de la rencontre sportive. Les participants peuvent télécharger la

MAR • AVR 2023

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01. Chaque terrain est doté de caméras grand-angle permettant aux participants de revivre et partager leur rencontre. 02. 03. Le complexe s’étend sur 4.000 m2 avec 4 terrains de jeu, un bar, un coin restauration et plusieurs espaces conviviaux. 04. Des maillots de couleurs identiques numérotés sont remis aux joueurs pour le match. 03

« Durant toute l’année scolaire, The Loft accueille les enfants âgés de 3 à 12 ans pour leur permettre de progresser dans la pratique du football. » vidéo en ligne sur notre site en renseignant leur nom, le créneau horaire et le numéro du terrain réservé. Il est ensuite très simple de partager la vidéo avec les coéquipiers et via les réseaux sociaux. Les équipes apprécient de pouvoir revoir leurs meilleurs buts et leurs plus belles actions en vidéo. S’il y a le moindre doute sur une faute ou un but, elles peuvent vérifier et débattre ensemble, directement après le match, vidéo à l’appui ! L’affichage du score en direct, les caméras, les ralentis vidéo, les feuilles de statistiques collectives et individuelles… toute cette technologie permet de se rapprocher des conditions de jeu dignes du milieu professionnel. En plus de tout cet équipement technologique, nous avons meublé l’espace avec une décoration unique, toujours dans l’esprit « Loft ». En effet, nous avons eu l’idée d’installer plusieurs conteneurs maritimes que nous avons transformés pour apporter une touche originale. L’entrée dans le complexe se fait en empruntant un conteneur éclairé par des néons, qui donne l’illusion aux visiteurs d’être des joueurs professionnels faisant leur entrée sur le terrain. Deux conteneurs ont été transformés en salles de douche et sanitaires et deux autres, placés en hauteur auquel on accède par un escalier, abritent les vestiaires. Enfin, un conteneur de stockage permet de ranger le matériel sportif. Autre particularité : nous proposons à nos clients un gazon synthétique dernière génération certifié par la FIFA, la fédération sportive internationale du football. Cette certification apporte la preuve que notre

surface répond aux normes les plus strictes des gazons artificiels. Ce gazon artificiel imite à la perfection le gazon naturel. Qui sont les clients que vous ciblez ? Nous ciblons les particuliers, les entreprises, les associations… les écoles aussi, car les établissements scolaires sont bien souvent confrontés à des problèmes de place et un manque de gymnases, en hiver notamment. De septembre à mai, nous organisons un championnat luxembourgeois des sociétés. La saison 2 est en cours et à l’heure actuelle, 30 équipes issues d’une vingtaine de sociétés nous ont déjà rejoints et nous en sommes plutôt fiers. Avant de pouvoir participer à des tournois et des championnats, les enfants ont-ils le loisir de venir s’entraîner régulièrement au sein de The Loft ? Durant toute l’année scolaire, The Loft accueille les enfants âgés de 3 à 12 ans pour leur permettre de progresser dans la pratique du football. À ce titre, nous avons créé The Loft Academy, une structure dédiée qui propose des entraînements avec l’encadrement et l’expérience d’un coach sportif. Depuis le 1er janvier 2023, nous avons recruté un entraîneur, qui est également un joueur professionnel, pour accueillir les inscrits le jeudi, le samedi et le dimanche. Nous espérons pouvoir constituer bientôt deux équipes. Nous proposons plusieurs sessions en fonction de l’âge et de l’expérience. Notre coach professionnel offre une expérience basée sur le respect, l’apprentissage

et le plaisir de jouer en équipe. Nos séances d’entraînement comprennent trois parties : un échauffement pour permettre de préparer les muscles aux différents efforts ; un travail technique et cardio pour le renforcement musculaire, l'amélioration de l’endurance et de toutes les capacités cardiaques, et une dernière partie qui relève de la récupération pour permettre un retour au calme. Les enfants se retrouvent ensuite sur le terrain pour un match de foot. L’ambiance est très conviviale et il règne un bon esprit d’équipe. Nous proposons aussi des animations. Nous avons par exemple, organisé une crêpes party à la chandeleur. Pour Carnaval ou Halloween, les enfants arrivent déguisés et une fête a lieu à l’issue du match. L’entraînement en salle est beaucoup plus efficace que sur un terrain de football grandeur nature, car le travail s’effectue au sein de petits groupes. Les enfants sont souvent membres d’un autre club de football dans la commune où ils résident et reconnaissent qu’ils progressent plus rapidement en salle. Des projets pour l’avenir ? Je travaille actuellement sur une formule innovante au service des communes, toujours dans le domaine du sport. D’ici un ou deux ans, vous devriez pouvoir en savoir plus…

Plus d'informations : www.the-loft.lu Retrouvez l’ensemble des articles Startup en scannant le QR Code.

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Success Story Ludovic et Barbara Forzy Propriétaires, Golf Planet

MAR • AVR 2023

Success Story Merkur

Objectif Golf « C’est la complémentarité des métiers qui nous a permis de constituer une communauté fidèle autour de notre enseigne. »

TEXTE Catherine Moisy PHOTOS Emmanuel Claude/Focalize et Golf Planet (11)

À Strassen, se cache une planète qui est un véritable paradis pour golfeurs. Ludovic et Barbara Forzy y développent depuis près de 20 ans plusieurs activités autour du golf. Tout a commencé avec l’ouverture par Ludovic d’un magasin Golf Planet à Bertrange en 2004. Puis il y eut le lancement d’une branche événements et communication par Barbara, pour aboutir à une offre complète autour du golf et à la constitution d’une véritable communauté joueurs professionnels ou amateurs, fournisseurs, partenaires, enseignants - rassemblée par la passion de la petite balle blanche. Chacun à son niveau peut faire le plein de conseils et de bons produits en passant les portes de Golf Planet. Avant de créer la société Golf Planet, dans quel domaine travailliez-vous l’un et l’autre ? Ludovic Forzy : Je suis arrivé au Luxembourg en 1998. À l’époque je travaillais dans une société de traitement de cartes de crédit. Barbara Forzy : Après mes études de traduction/interprétariat, je rêvais d’être interprète de conférence. J’ai exercé ce métier pendant un an, à Bruxelles, et finalement cela ne m’a pas beaucoup plu et j’ai décidé de venir travailler au Luxembourg, dans le secteur bancaire qui offrait beaucoup d’opportunités dans les années 90. Alors pourquoi le golf ? Quelle est la genèse de l’entreprise ? L. F. : C’est moi le passionné de golf ! J'y joue depuis que je suis enfant. Au Luxembourg, j’avais du mal à trouver le matériel que je cherchais. Je faisais deux heures de route pour m’approvisionner ! Comme je n’étais pas spécialement épanoui dans mon job, j’ai fait une petite étude de marché et décidé d’ouvrir un magasin de golf. B. F. : Pour l’étude de marché en question, je me souviens d’avoir interrogé les golfeurs sur le parking des clubs du pays pour connaître leurs souhaits. Ludovic, en plus de sa passion pour ce sport, a toujours eu l’envie d’entreprendre. Nous avons rassemblé toutes nos économies pour ce projet, que nous voulions monter en toute indépendance. L. F. : Nous avons bénéficié de l’aide précieuse de la SNCI pour les investissements nécessaires au démarrage de l’activité. Normalement, pour qu’un magasin tourne bien, il doit avoir un minimum de 3.000 clients potentiels. À ce moment-là, le Luxembourg comptait environ 4.000 golfeurs

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et il y avait déjà un magasin qui vendait des articles de golf. Nous pouvons donc dire que nous avons pris un risque raisonnable. Quelles ont été les étapes successives du développement ? L. F. : Nous avons démarré l’activité à Bertrange, dans un local en location. Nous y sommes restés pendant 12 ans. Puis, nous avons jugé qu’il était plus prudent de devenir propriétaires et nous avons acheté en 2016 notre espace actuel, à Strassen, dans une résidence neuve. B. F. : Le local de Bertrange était devenu vétuste et il aurait fallu engager des travaux. Nous avons préféré investir dans le neuf. L. F. : Au niveau de l’offre, nous avons été les premiers en Grande Région à proposer un simulateur. Ce dispositif permet aux clients de s’entraîner et de tester le matériel avant de l’acheter. C’est aussi grâce au simulateur que nous pouvons adapter le matériel aux caractéristiques du joueur et à son style de jeu et donc proposer du sur-mesure (le fitting). En hiver, quand les golfs sont fermés, les clients peuvent aussi réserver des créneaux pour venir jouer sur le simulateur pour un tarif de 30 euros l’heure. Ils apprécient le côté très ludique de l’installation qui permet de choisir un parcours parmi plus de 200 propositions à travers le monde. B. F. : De mon côté j’ai rejoint l’entreprise il y a un peu plus de 10 ans pour développer une offre événementielle. Après 10 ans de banque j’étais à la recherche d’un nouveau souffle et je voulais donner un sens différent à ma carrière. J’avais besoin d’un nouveau challenge. Ludovic pensait que le golf pouvait intéresser les entreprises pour leurs relations clients. J’ai donc créé Golf Planet Events, véritable agence de communication par le golf. Les activités de Golf Planet Events vont de l’organisation d’événements golfiques à la production d’objets publicitaires sur le thème du golf en passant par la création de contenus en relation avec le golf, le tout permettant aux entreprises de communiquer par le biais d’un sport aux valeurs positives. Puis j’ai lancé le magazine Birdie. Il paraît deux fois par an, au printemps sous forme d’un guide des golfs de la Grande Région et en automne, saison où l’activité golfique diminue, avec une version lifestyle qui aborde des sujets chers à la cible des golfeurs, les bonnes tables, les voyages, les montres, les voitures, l’art de vivre en général. Il est envoyé gratuitement à 5.000 clients golfeurs qui forment une

véritable communauté, très précieuse pour les annonceurs. Dernièrement, nous avons lancé la version numérique birdiemag.lu qui nous permet de donner des informations et actualités à la communauté golf, entre deux parutions du magazine papier. Vous avez également lancé un e-shop … L. F. : En effet, début 2022 nous avons décidé d’investir dans une solution de vente en ligne, toujours avec nos propres ressources, sans l’aide d’investisseurs extérieurs. Notre vision du métier reste centrée sur le conseil et le contact et nous préférons toujours échanger avec nos clients avant qu’ils ne procèdent à leurs achats. Néanmoins, pour nous, le site est une vitrine supplémentaire. Et nous constatons que beaucoup de clients apprécient de pouvoir d’abord se renseigner en ligne avant de se déplacer au magasin. Cet e-shop satisfait également les clients qui sont trop éloignés ou trop occupés pour pouvoir venir sur place. Notre slogan est « Pour bien acheter, il faut tester! ». Néanmoins, il est vrai que les joueurs qui connaissent très bien leur jeu sont parfois capables d’acheter directement en ligne sans tester. La vente en ligne est aussi particulièrement adaptée pour les articles non techniques comme les vêtements et chaussures, les sacs, les balles… que les clients achetaient de toute

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façon en ligne parfois. La plupart des clients du site sont basés en dehors du Luxembourg donc on peut en conclure qu’il nous permet de toucher une clientèle plus éloignée. C’est bénéfique pour notre notoriété. B. F. : L’e-commerce est devenu incontournable et nous le voyons comme un service supplémentaire mais nous préférons le contact direct avec les clients afin de mieux les accompagner et recueillir leur avis. Comment les différents métiers de Golf Planet contribuent-ils au chiffre d’affaires ? L. F. : Le magasin est clairement la locomotive du groupe et représente environ 75% du chiffre d’affaires. Mais les différentes activités forment un tout et se nourrissent mutuellement. C’est la complémentarité des métiers qui nous a permis de constituer une communauté fidèle autour de notre enseigne.

Le magasin fait partie du réseau Eurogolf. Comment cela fonctionne-t-il ? L. F. : J’ai cofondé ce réseau avec les dirigeants de magasins de golf basés à Montpellier, Mulhouse, Nantes, Reims et Rennes. L’idée initiale était de monter un groupement d’achat. Aujourd’hui, non seulement nous achetons ensemble mais nous avons affilié une trentaine de magasins qui bénéficient de notre puissance d’achat, d’une communication commune gérée depuis Luxembourg ainsi que du partage d’expérience qui est l’une des grandes forces du réseau. Avec 34 magasins sous enseigne Eurogolf, nous sommes devenus le plus gros groupement d’Europe et sommes pour la plupart des marques de golf parmi les cinq plus gros acheteurs européens. Eurogolf regroupe à présent plus de 120 collaborateurs en France, Belgique et Luxembourg et contribue au succès des membres du réseau en promouvant certains standards de qualité.

« Nous contribuons à professionnaliser les membres du réseau Eurogolf en promouvant certains standards de qualité. »

01. 02. 03. 04. 05. La gamme présentée chez Golf Planet est la plus étendue que l’on puisse trouver au Luxembourg, de la simple petite balle blanche aux clubs les plus sophistiqués et techniques, en passant par les sacs, chaussures, vêtements… Les fournisseurs sont pour la plupart issus des pays les plus connus pour le golf : États-Unis, Grande-Bretagne et Japon.

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06. Le simulateur est d’abord un outil permettant de tester et d’adapter le matériel mais il peut se transformer en espace ludique pour pouvoir taper quelques balles, même en hiver quand les terrains sont fermés. 07. 08. Le fitting consiste à trouver le meilleur matériel pour un joueur et à l’adapter à son swing. 06

Quelle est la place des nouvelles technologies dans la stratégie de Golf Planet ? B.F. : Nous utilisons les réseaux sociaux pour notre communication. Facebook et Instagram pour promouvoir le magasin et le magazine Birdie et nous rajoutons LinkedIn pour l’activité des événements corporate. L.F. : Eurogolf vient également de lancer sa propre application où chaque magasin est présent, situé sur une carte et où les clients ont un accès direct aux actualités, événements et nouveautés produits ainsi que la possibilité de prendre un rendez-vous pour un fitting, une réparation, etc. Les clients peuvent également recevoir des notifications lorsqu’une marque propose une journée de fitting dans leur région en partenariat avec un magasin Eurogolf. Quels sont vos autres vecteurs de communications ? L.F. : Nous sommes partenaires de la plupart des enseignants de golf du Luxembourg. Ils sont une quinzaine à nous faire confiance et à nous envoyer leurs élèves. C’est le cas notamment des enseignants du Lux Golf

Center, le centre d’entraînement et de découverte du golf situé à Kockelscheuer, et de ceux de la Lux Golf School, l’académie du golf de Luxembourg à Junglinster. Revenons sur l’activité événementielle. En quoi consiste-t-elle exactement ? B.F.: Nous organisons des événements privés pour des entreprises et d’autres dont nous sommes les organisateurs-promoteurs. Le golf intéresse les entreprises car c’est un bon support de communication et d’image. Ce sport est porteur de belles valeurs comme le respect ou le dépassement de soi. Quand le chef d’entreprise est lui-même golfeur, il comprend aisément l’intérêt de communiquer par le golf. Mais nous avons réussi à convaincre des entreprises pour lesquelles c’était moins naturel et qui ont pu constater la qualité du networking engendré par le golf, dans un cadre décontracté. Le golf brise la glace et permet des connexions qui ne sont pas forcément possibles dans des bureaux et les circuits purement professionnels. Le plus souvent, ces événements sont organisés pour les clients de l’entreprise. Comme nous connaissons bien la communauté golfique, nous pouvons les aider à identifier leurs clients golfeurs. Pour ceux qui

ne jouent pas encore, nous pouvons organiser des initiations, comme nous le proposons aussi dans le cadre des événements organisés pour des collaborateurs. Nous nous adaptons aux besoins des clients avec des formats très variés. Cela va du déplacement sur un parcours à l’étranger pour un tout petit groupe de VIP au grand tournoi pour 150 personnes sur plusieurs jours. Notre valeur ajoutée se situe dans l’organisation et la coordination de tous les intervenants, depuis l’accueil des participants jusqu’à la remise des prix en fin d’événement. Notre marque de fabrique est le haut de gamme allié à la convivialité. Nous voyons que ces formules satisfont nos clients car ils reviennent. Les événements sont rarement des one-shot. Nous organisons ainsi une trentaine d’événements par an, d’avril à octobre.

« Ce sport est porteur de belles valeurs comme le respect ou le dépassement de soi. »

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09. 10. Le magazine Birdie et son guide des golfs donnent deux fois par an à la communauté golfique du Luxembourg, toutes les informations de la planète golf. 11. Combativité et sportivité sont les valeurs privilégiées sur les événements de Golf Planet Events.

Vous organisez aussi des événements insolites. Pouvez-vous donner quelques exemples ? B.F. : Il nous arrive en effet de sortir du cadre classique du golf sur green pour proposer des animations en ville. Nous le faisons par exemple pour la journée de la famille ou la nuit du sport à Dudelange. Nous avons aussi organisé un événement « Golf in the city » au moment de l’inauguration du Royal Hamilius à Luxembourg ville. Il s’agit alors de faire descendre le golf dans la rue en l’adaptant aux contraintes des sites : balles molles pour éviter les accidents ou les dégradations, clubs plus faciles à jouer afin de permettre au plus grand nombre de participer et cibles à scratch en remplacement des traditionnels trous de golf. Y-a-t-il une démocratisation du golf ? L.F. : La proportion de golfeurs dans la population du Luxembourg est d’1%, ce qui est élevé par rapport à la France ou à la Belgique où elle n’est que de 0.5%, mais qui est très faible en comparaison avec l’Amérique du Nord (États-Unis et Canada) où les chiffres avoisinent 15% et où l’on peut parler de véritable démocratisation avec des clubs qui accueillent un public familial. Au Luxembourg, le membership dans un club reste assez onéreux mais lorsqu’on fait les comptes, le golf n’est pas plus cher que le ski, l’équitation ou même le vélo ! Au Lux Golf Center de Kockelscheuer par exemple, la cotisation annuelle est très accessible et l’infrastructure permet déjà vraiment de prendre du plaisir. Le marché est un peu différent de l’autre côté

« Début 2022 nous avons décidé d’investir dans une solution de vente en ligne. Nous voyons cela comme une vitrine et un service supplémentaire. » de la frontière avec l’émergence de golfs publics du côté français, à Thionville, Longwy, Amnéville ou Metz. En consultant le guide des golfs que vous éditez, on constate que beaucoup ont été construits dans les années 1990. B.F. : Le plus ancien des golfs du Luxembourg est le Golf-Club Grand-Ducal qui a été inauguré en 1936 et est longtemps resté le seul golf du pays. Le golf était alors réservé aux notables. Les quatre autres terrains ont tous été construits entre 1989 et 1993. Ce boum est lié au développement de la place financière et de l’économie du pays. Certains propriétaires de grands terrains se sont dit qu’il y avait là du potentiel. Faites-vous face à plus de concurrence que lors de vos débuts ? L.F. : Nous ne sommes jamais à l’abri de la concurrence. Parfois, des magasins apparaissent, sont actifs quelques années et disparaissent par manque de potentiel. Le marché au Luxembourg se développe mais n’est pas extensible et les acteurs historiques ont l’avantage de l’ancienneté. Nous sommes naturellement plus connus que les nouveaux entrants et nous avons une parfaite connaissance de notre marché. De plus, le réseau Eurogolf nous rend plus forts grâce à la puissance d’achat et à la notoriété. Notre force vient aussi de notre équipe très stable, régulièrement formée et très appréciée des clients. Je m’efforce d’être très disponible et je mets mon expertise au service

des clients. Nous offrons un service après-vente également grâce à notre atelier de réparation. Quels sont vos projets d’avenir ? L’ouverture d’un nouveau magasin ? L.F. : À ce stade, le Luxembourg n’offre pas le potentiel suffisant pour l’ouverture d’un deuxième magasin. À moins que le nombre de nouveaux golfeurs n’augmente très fortement, ce n’est pas à l’ordre du jour. D’où l’intérêt du e-commerce. Notre relais de croissance est dans golfplanet.shop, qui permet de séduire une clientèle plus éloignée géographiquement. Et aujourd’hui quels sont les dossiers sur vos bureaux ? L.F. : Je dois préparer une formation qui a lieu demain au Lux Golf Center pour des enseignants, organisée par une marque de clubs de golf. Nous allons tester les nouveautés de la marque, puis nous bénéficierons d’une formation par le technicien de la marque. B.F. : Personnellement, je suis en pleine préparation du Guide des golfs Birdie qui sort au printemps. Je prends contact avec tous les golfs cités pour actualiser les informations concernant les équipes, les tarifs, les équipements, etc. Plus d'informations : www.golfplanet.lu/ https://birdiemag.lu/ Retrouvez l’ensemble des articles Success Story en scannant le QR Code.

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Success Story Chantal Lagniau Directrice Générale Europe, Harlequin Floors

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Les danseurs lui disent merci TEXTE Catherine Moisy PHOTOS Laurent Antonelli/ Agence Blitz, Harlequin Floors (07, 08), Lars Kroon (06), Olivier Houeix (09) et Givenchy (10)

« 30 ans après avoir rejoint Harlequin Floors, je suis toujours aussi passionnée. »

Harlequin Floors dont les revêtements de sol techniques équipent des salles de danse et de spectacle dans le monde entier est sans conteste une success story… L’histoire a commencé en Angleterre il y a un peu plus de 40 ans et s’est accélérée il y a tout juste 30 ans, lorsque Harlequin Floors a installé son siège européen au Luxembourg. Pour nous en parler, nous avons rencontré la directrice générale Europe de cette marque adorée des danseurs. Chantal Lagniau a intégré l’entreprise en 1993, au moment de l’ouverture du bureau luxembourgeois et depuis, sa passion pour l’entreprise et ses produits n’a fait que grandir au fil des années. Il faut dire que l’histoire d’Harlequin Floors est jalonnée de succès, d’innovations et même d’anecdotes. Par exemple, un revêtement Harlequin a servi à feindre un passage piéton dans une série anglaise de télévision, à un endroit où il n’était pas question de peindre la chaussée et le revêtement Harlequin Hi-Shine Silver a recouvert une rue entière de Leuven (Belgique) dans le cadre d’une installation artistique en 2018… Quelle est l’histoire de l’entreprise? À la fin des années 1970, Robert Dagger, le fondateur de l’entreprise travaillait chez Marley Floors, un fabricant anglais de sols en PVC. Cette entreprise avait été sollicitée par le Royal Ballet de Londres qui recherchait un revêtement à installer, pour protéger les danseurs des sols parfois inégaux des scènes en bois brut de l’époque. En effet, en plus des risques d’échardes, les inégalités entre deux planches du sol pouvaient provoquer des chutes et il n’existait rien à ce moment-là pour éviter ces situations. Le tapis de danse Marley est ainsi né. Monsieur Dagger a ensuite eu l’idée de créer sa propre entreprise au nom d’Harlequin pour développer une gamme de planchers amortissants et de tapis de danse avec la bonne adhérence et de démarcher les autres compagnies de ballet du monde. Petit à petit, avec l’aide des danseurs eux-mêmes et des directeurs techniques de différentes salles de spectacle, il a imaginé toute une gamme de produits pour répondre à tous types de besoins. L’affaire s’est ainsi développée au gré des besoins et demandes de différents clients prestigieux. Dans les années 1980 l’entreprise a connu un nouvel essor important grâce au marché américain où les débouchés étaient nombreux, pour de grandes surfaces. Robert Dagger y a ouvert un bureau, près de Philadelphie, qui équipe tous les ballets, les compagnies et les écoles de danse.

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Quand le siège européen de l’entreprise a-t-il été installé au Luxembourg? Le bureau du Luxembourg a ouvert le 1er février 1993, il y a donc tout juste 30 ans! À ce moment-là, Harlequin Floors recevait de plus en plus de commandes de France et d’Allemagne. Continuer à gérer celles-ci depuis la Grande-Bretagne n’était pas possible, mais ouvrir deux bureaux, un pour chacun de ces nouveaux marchés, aurait été trop coûteux. Il a donc été décidé d’ouvrir un bureau unique, au Luxembourg, pays qui présente l’avantage d’être à la fois francophone et germanophone. C’est aussi à ce moment-là que ma propre histoire avec l’entreprise démarre. Je travaillais comme traductrice pour la Commission européenne sans vraiment me plaire dans ce que je faisais. Mon père m’avait toujours dit que j’étais faite pour le commerce. Il avait raison. J’ai vu l’annonce publiée dans le Wort par Harlequin Floors. Bien que noyée dans les annonces pour des emplois dans le secteur financier, elle

a attiré mon attention, grâce à son logo représentant un Arlequin en couleur. La société cherchait une assistante commerciale parlant français, anglais et allemand. C’était mon cas. J’ai décroché un entretien avec Robert Dagger. Ce rendez-vous s’est révélé passionnant et, 30 ans après avoir obtenu ce poste, je suis moimême toujours autant passionnée. Quelles sont les activités de l’entreprise au Luxembourg? Alors que la R&D, la production et le marketing sont basés en Angleterre, c’est depuis Luxembourg que nous pilotons l’activité commerciale vers l’Europe entière, découpée en quatre zones: la France, le Benelux et la Scandinavie, les pays de l’est, Russie comprise et enfin les pays d’Europe du Sud. La France représente à elle seule un marché très important où la danse fait partie du patrimoine culturel. Elle s’y est développée au siècle des lumières. Elle a connu ensuite un essor très important à la fin du 19 e siècle grâce au danseur, chorégraphe et maître de ballet, Marius Petipa. C’est lui qui a exporté l’art du ballet en Russie, y ayant été appelé comme premier danseur en 1846. La France est aussi le seul pays où le ministère de

la Culture comprend un département dédié à la danse. Nos trois marchés principaux en Europe sont donc la France, la Russie et l’Angleterre où la Royal Academy of Dance (RAD) a développé un curriculum (une méthode d’enseignement, ndlr) reconnu dans le monde entier comme l’un des meilleurs et dont l’un des critères pour qu’une école de danse puisse être agréée est de disposer de sols Harlequin Floors! Outre le rôle commercial, le bureau luxembourgeois se compose d’une équipe administrative et de deux poseurs-menuisiers qui font à eux deux, deux chantiers par semaine dans l’Europe entière, aidés sur place par des intérimaires locaux. Quand un commercial décroche un marché, il organise le chantier de pose et l‘embauche de l’équipe sur place. Quelle part la danse représente-t-elle encore dans votre activité? La danse reste notre core business et représente encore environ 90% de notre chiffre d’affaires. Nos produits sont d’ailleurs conçus pour ce marché qui est notre spécialité. Les ballets nationaux en résidence dans les opéras du monde entier sont tous clients chez nous. Ils adorent nos produits car nous avons

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01. 02. 03. La gamme des tapis de danse Harlequin Floors est composée de plus de 10 références, chacune existant dans une palette de coloris très étendue. 04. 05. Les planchers de danse sont équipés de dispositifs amortissants pour le confort et la sécurité des danseurs. Ils sont conçus pour être facilement montés et démontés. 06. Les tapis de danse Harlequin Floors peuvent être imprimés pour s’adapter aux décors imaginés par les directeurs artistiques, comme ici, pour le spectacle Djurenskarneval au Skanes Dansteater de Malmö en Suède.

vraiment solutionné la problématique des sols trop durs et inégaux sur lesquels les danseurs pouvaient se blesser, parfois irrémédiablement. Il y a une grande reconnaissance du secteur de la danse pour ce que nous avons apporté. Nous entretenons cette proximité avec le milieu de la danse en rencontrant les directeurs artistiques et techniques des compagnies de danse, au moins une fois par an. C’est avec eux et pour eux que nous développons la gamme de nos produits. Quels autres secteurs font appel à vos produits? Sans que nous ayons fait quoi que ce soit pour cela, des clients extérieurs au monde de la danse se sont intéressés à nos produits car nous proposons une gamme très étendue de finitions et de coloris pour les tapis de sol. Par exemple, les grandes maisons de luxe se sont adressées à nous pour les catwalks de leurs défilés de mode, les largeurs de lé de nos revêtements de sol étant parfaites pour cette utilisation. Nous avons fait une percée dans l’événementiel pour les concerts, les salons, notamment ceux de l’automobile car nos références brillantes mettent très bien les véhicules en valeur. Dernièrement, Rihanna a commandé via notre bureau américain, un sol Hi-Shine Silver pour son concert de mitemps du Super Bowl. De nombreuses productions télévisuelles font également appel à nous. Comme notre gamme de coloris est très étendue et que l’on peut même proposer des impressions sur mesure, nos revêtements sont effectivement idéaux pour concevoir des décors de spectacles, de comédies musicales, d’émissions… Avez-vous des clients au Luxembourg ? Oui bien sûr. Nous fournissons le Grand Théâtre, le Conservatoire de Luxembourg, l’Escher Theater qui propose de nombreux spectacles de danse, et également des écoles de danse. Nous avons même eu l’occasion de concevoir un plancher tournant pour les Rotondes. Cependant, nous regrettons un peu qu’il n’y ait plus de ballet national au Luxembourg, comme c’était le cas par le passé.

Où rencontrez-vous vos prospects ? Principalement sur les salons. Il en existe de trois types. Les salons artistiques comme le Dazainfiera qui a lieu à Florence tous les ans fin février et qui rassemble les institutions de formation, les commerciaux du secteur ainsi que les partenaires médiatiques; les salons techniques comme les Journées Techniques du Spectacle et de l’Événement (JTSE) qui ont lieux chaque mois de novembre à Paris pour les directeurs techniques des théâtres de France et d’Europe ; et enfin les salons du secteur événementiel et MICE comme l’Heavent Meetings de Cannes qui a lieu fin mars et qui est grandiose car tous les prestataires de l’événementiel y montrent leur savoir-faire et y rivalisent d’excellence. Outre les salons, nos commerciaux sont régulièrement conviés à des visites de salles et de lieux, aux premières des spectacles, aux concours de danse. Nous sommes sponsors du Prix de Lausanne, un concours de très haut niveau, qui existe depuis 50 ans, où s’affrontent les jeunes danseurs (15 à 18 ans) les plus prometteurs du monde entier. Les gagnants remportent une bourse pour aller étudier un an dans une académie de leur choix, parmi les plus prestigieuses du monde. Cette année, nous avons subventionné le déplacement d’un jeune américain. Par ce genre de mécénat,

nous affirmons notre appartenance à la grande famille de la danse. Nous sommes très sollicités pour des sponsorings. Nous sommes obligés de faire des choix et nous participons essentiellement sous forme de dons de produits. À la fin de chaque semaine, nous relayons sur les réseaux sociaux, avec de belles photos, les événements que nous avons accompagnés : comédies musicales, émissions… Comment créez-vous de nouveaux produits ? Pour innover, rencontrer les clients est la clé. Nous passons beaucoup de temps avec eux. Ils nous soumettent spontanément leurs problématiques. Nous les remontons en réunion de direction, les commerciaux d’autres régions interrogent à leur tour leurs clients et, si nous percevons un bon potentiel, les ingénieurs du service R&D développent un produit. Dans la catégorie des tapis, notre dernier né a été développé pour le hip-hop qui est en plein boum et qui va faire son entrée parmi les disciplines olympiques dès les jeux de Paris en 2024. Les battles se dérouleront sur la place de la Concorde ! Dans la catégorie des planchers, notre dernière création, le Liberty Switch est une réponse à la difficulté à laquelle sont confrontés les directeurs techniques de théâtre qui doivent

« Les ballets nationaux en résidence dans les opéras du monde entier sont tous clients chez nous. »

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« C’est depuis Luxembourg que nous pilotons l’activité commerciale vers l’Europe entière. » sans cesse démonter et remonter des scènes ou des salles en fonction du type de spectacle ou répétition. Nous avons donc équipé ce plancher d’une technique innovante, activable de façon télécommandée, qui rigidifie les planchers pour les spectacles de théâtre ou d’opéra, et qui libère les amortisseurs pour les spectacles de danse. Cela se fait en quelques minutes seulement. Bien entendu, équiper une salle de cette technologie représente un coût élevé mais cela permet aussi de réaliser des économies substantielles en main-d’œuvre et en matériel. Le Liberty Switch a été installé dans une des salles de répétition de l’Opéra de Vienne. Cette première installation sert de démonstration pour les autres clients intéressés. Pour répondre à certains appels d’offres, nous nous associons à d’autres sociétés pour réfléchir ensemble aux meilleures solutions. Cela nous fait progresser. Nous travaillons aussi régulièrement avec des

médecins spécialistes des lésions chez les danseurs. Bref, l’innovation est toujours un travail d’équipe. Nous lançons un nouveau produit tous les deux ans environ, en fonction des besoins des clients. Comment est la concurrence dans votre domaine d’activité ? Nous avons parfois été copiés dans certains pays mais, comme nous sommes sur un marché de niche, si l’activité n’est pas mondiale, elle ne peut pas être rentable. Les quantités concernées pour chaque pays ne sont pas suffisantes pour alimenter un business. Ce qui fait notre force est notre présence mondiale et notre production européenne avec des productions sous licence et des contrats qui nous protègent. Quelle est la durée de vie moyenne d’un tapis ou d’un plancher ? La durée de vie du matériel dépend de son utilisation. Pour une utilisation intensive, à raison de 8 heures par jour, la durée moyenne est de 10 ans. Nous garantissons pendant 10 ans les sols que nous avons posés nous-mêmes et pendant 5 ans ceux dont la pose est effectuée par d’autres. Les grands ballets tiennent beaucoup à avoir notre garantie, quitte à payer un peu plus cher l’installation. Nous assurons aussi la réparation des éléments que nous avons posés. Nous pouvons remplacer un lé ou

deux de tapis par exemple. Les planchers quant à eux souffrent d’être fréquemment démontés et remontés, mais il est toujours possible de racheter un panneau. Quand les tapis en PVC sont en fin de vie, nous les récupérons, les broyons et nous recyclons cette matière pour fabriquer la sous-couche de nouveaux tapis. Depuis une bonne dizaine d’années, nous pratiquons ainsi l’économie circulaire. Nos clients appartiennent au monde artistique qui est très sensible au respect de l’environnement. Le bois de nos planchers n’est pas massif, il s’agit de contreplaqué de bouleaux issus de forêts durables. Ce matériau permet d’obtenir des sols plus souples, dont la matière est également récupérable en fin de vie. Est-ce que la hausse des prix des matières premières et de l’énergie impacte votre activité ? Oui, car le PVC qui sert à la fabrication des tapis est un dérivé direct du pétrole. Or, il n’existe pas de matière alternative pour l’instant. Quant au bois composite de nos planchers, il vient de pays du nord de l’Europe qui font face à une forte augmentation de la demande car des clients qui se fournissaient autrefois auprès de la Russie se sont tournés vers eux. Cela crée également de la tension sur les prix. Pour ces raisons, nous avons été obligés de réviser nos tarifs plusieurs fois ces deux dernières années.

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07. Installation de tapis de danse sur les planchers Harlequin Floors du Foyer de la Danse, la salle de danse la plus prestigieuse de l'Opéra de Paris Garnier. 08. Les Rotondes à Luxembourg-Ville font partie des clients d’Harlequin Floors. L’entreprise a conçu pour cette salle ronde, un plancher de danse rond recouvert d'un tapis de danse noir. 09. Thierry Malandain, directeur du Centre Chorégraphique National Malandain Ballet de Biarritz en France avait choisi un tapis de couleur spéciale turquoise pour son spectacle Marie-Antoinette, créé en 2019. 10. Les sols brillants sont appréciés des marques de luxe pour la mise en scène de leurs défilés. Ici, Givenchy.

« Pour innover, rencontrer les clients est la clé. »

Avant cette crise des matières premières, comment aviez-vous traversé la crise sanitaire ? Nous avons eu très peur car le monde du spectacle s’est brusquement arrêté. Notre chance a été que les salles de spectacle ont profité de cette pause pour procéder aux rénovations nécessaires car le secteur de la construction est un des rares qui avait encore le droit de fonctionner. Nos deux techniciens-poseurs ont donc continué à travailler alors que le reste de l’équipe était au chômage partiel. Le petit chiffre d’affaires réalisé à cette période couplé aux aides accordées par le gouvernement, nous ont permis de survivre. Par contre, quand les spectacles et le tourisme culturel ont commencé à reprendre, nous avons assisté à une véritable ruée sur nos produits. L’année 2022 a été notre meilleure année de toute l’histoire de l’entreprise. Vous avez récemment lancé un e-shop pour le marché français. Êtes-vous satisfaite de son démarrage ?

Il y avait déjà une boutique en ligne pour servir le Royaume-Uni et une autre pour les États-Unis. Le e-shop français est encore trop récent pour juger son succès. Nous y vendons notamment des produits d’entretien pour les sols ou les bandes adhésives pour leur pose et les tapis de danse qui nécessitent peu de conseils. Les vendre sur internet est assez pratique pour les clients vus qu’il s’agit de consommables. Cela fait gagner du temps à nos commerciaux également. Le stock principal de ces produits était situé en Angleterre mais, à cause du Brexit les livraisons depuis ce site sont devenues très compliquées. Nous avons donc investi dans un entrepôt de 3.500 m2 à Harzé, près de Liège, pour desservir toute l’Europe. Quels sont vos perspectives pour l’avenir et vos nouveaux projets ? Nous avons été contactés par plusieurs directeurs techniques de compagnies de danse qui font le constat d’une explosion des coûts de transport de leur matériel lors des tournées. Ils nous ont donc demandé

de développer un plancher qui soit à la fois résistant et léger. Il s’agira sans doute de notre prochaine innovation. Par ailleurs, nous avons eu l’immense et heureuse surprise d’être contactés par l’Opéra de Lviv (Ukraine) dans le cadre de sa rénovation. Et aujourd’hui quels sont les dossiers sur votre bureau ? Je dois finaliser l’embauche d’une assistante qui aidera les commerciaux à coordonner les chantiers. Je dois aussi contacter un danseur italien de hip-hop qui va animer notre stand tous les après-midi sur le salon Danzainfiera la semaine prochaine à Florence (interview réalisée le 16 février 2023, ndlr). Enfin j’ai une réunion à propos des produits, avec l’équipe de Londres, en fin d’après-midi. Plus d'informations : https://euro.harlequinfloors.com/fr/ Retrouvez l’ensemble des articles Success Story en scannant le QR Code.

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IKO

Imaginer de nouveaux espaces de vie TEXTE Corinne Briault PHOTOS Laurent Antonelli / Agence Blitz (Photos 01, 03, 06) et IKO (02, 04 ,05)

Entreprise familiale fondée en 1989 au Luxembourg, IKO est active dans plusieurs professions de l’immobilier (promotion, développement, investissement) avec la volonté de proposer des espaces répondant aux nouveaux modes de vie et de travail et l’ambition d’apporter des solutions respectueuses des enjeux environnementaux et sociétaux. IKO emploie 53 collaborateurs au Luxembourg et 150 en Slovaquie (Lucron) imaginant des projets résidentiels, de bureaux, Retail et de développement urbain. Une partie Asset Management est également proposée par les équipes IKO. Entretien avec Sandra Huber, Group Chief Development Officer. (Visite du 27 janvier 2023).

Votre plus grande réussite ? Je crois que toutes les réussites sont importantes et méritent d’être fêtées mais les plus grandes à mon sens sont celles menées en équipe qui reposent sur l’intelligence collective et la collaboration. J’ai beaucoup de souvenirs de ce type comme l’inauguration du centre commercial Muse à Metz ou encore le dépôt du PAP Rout Lëns à Esch sur Alzette. Ce que ces événements ont en commun c’est l’implication et la passion de personnes réunies autour d’un objectif commun et qui permettent de réaliser de grands projets. Un échec marquant ? Il n’y a pas d’échec si on apprend de ses erreurs. Ce principe est fondamental et nous l’appliquons tous les jours chez IKO dans une démarche d’amélioration continue. Je pourrais citer une dizaine de projets qui ne se sont pas déroulés comme prévu et pourtant chacun d’eux m’a appris quelque chose de nouveau et m’a permis d’améliorer ma pratique et d’évoluer. Des projets à venir ? Il y en a plusieurs. On peut citer notamment Rout Lëns, le futur quartier de 164.000 m2 à Esch-sur-Alzette ; la future Maison de la Solidarité / Maison de la CroixRouge Luxembourgeoise à Howald ou Unicity, un projet mixte à Hollerich. Selon vous, qu’est-ce qui vous différencie de la concurrence ? Nous essayons constamment de nous différencier et d’apporter une réelle valeur ajoutée au marché. Nous voulons

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MAR • AVR 2023

01. (De g. à dr.) Carlo Thelen, directeur général de la Chambre de Commerce, Eric Lux, CEO IKO et Sandra Huber, Group Chief Development Officer IKO. 02. 03. 04. 05. 06. Pour IKO, la réflexion va au-delà du bâtiment. En intégrant les aspects énergétiques, de mobilité et d’environnement dans tous ses projets la société propose une qualité de vie et de travail qui répond aux enjeux actuels et favoriser le confort et le bien-être des occupants.

également que nos projets aient du sens. Que ce soit avec Wooden où nous avons déployé les prémices de notre stratégie carbone en utilisant des matériaux biosourcés ou dans le cadre de notre siège Well 22 où notre réflexion dépasse le bâtiment pour nous concentrer sur les usagers et leur bien-être au quotidien sur leur lieu de travail, nous nous efforçons d’apporter à nos clients une offre nouvelle et des services pertinents en réponse au contexte actuel. Votre vision de l’entrepreneuriat ? Un modèle ? J’ai la chance de côtoyer quotidiennement depuis 4 ans maintenant l’entrepreneur visionnaire qu’est Eric Lux, CEO d’IKO, avec lequel j’apprends tous les jours de nouvelles choses. C’est quelqu’un qui n’a pas peur d’innover et d’aller à contre-courant dans certaines situations sans jamais déroger sur la qualité des projets que nous menons. Avec Rout Lëns d’abord, il m’a fait confiance et m’a offert l’opportunité de concevoir un projet particulièrement ambitieux et porteur de sens et d’aller plus loin encore que ce que j’avais pu faire précédemment en travaillant pour des porteurs de projets publics. Cette envie de faire de belles choses trouve écho en termes de business puisqu’elle nous permet d’aller là où on ne nous attend pas et d’être souvent en avance de phase dans nos propositions.

Un conseil à donner à un entrepreneur en herbe ? Ne pas avoir peur de demander: ma mère dirait « pire qu’un non… ». J’ai obtenu mon 1er job étudiant à la Direction Départementale des Territoires (DDT) de cette manière. J’étais allée postuler au service des impôts et on m’a dit qu’ils cherchaient peut-être des gens à l’étage au-dessus (la DDT), le lendemain je recevais un retour positif et j’ai travaillé là tous les étés pendant 5 ans. Et honnêtement je n’étais pas particulièrement sûre de moi en y allant. On ne fait rien seul : s’appuyer sur les autres, travailler ensemble, être solidaire est fondamental. Comme évoqué plus haut, je garde un excellent souvenir des derniers mois avant la livraison du centre commercial Muse dans le quartier de l’Amphithéâtre à Metz. Pourtant tous les jours nous faisions face à des problèmes divers et variés, mais jusqu’au bout tout le monde a été solidaire avec un objectif supérieur, livrer ce bâtiment à la bonne date. Rien n’est impossible : combien de fois ai-je entendu dans mon travail que ce ne serait pas possible du fait de contraintes réglementaires, de freins politiques, de problématiques techniques et pourtant… Sans faire fi de tout cela, je pense qu’il ne faut pas partir d’un constat d’échec quoi qu’il en soit et essayer. Parfois il suffit des bonnes

personnes ou du bon moment pour qu’une situation évolue et que les choses deviennent possibles. Quelles difficultés rencontrez-vous actuellement ? Comment les surmonter ? Le marché immobilier luxembourgeois est dans une phase difficile et nouvelle qui porte en elle de nombreuses inquiétudes avec l’augmentation des coûts construction et le ralentissement brutal des ventes résidentielles dans le neuf. Le tout dans un contexte de transition environnemental accéléré par la pandémie et la crise ukrainienne. Les acheteurs, qu’ils soient en BtoB ou en BtoC sont plus que jamais sensibles à la qualité des biens produits. Ce «verdissement» de la construction doit répondre d’une part à une inquiétude sur le coût de l’énergie et de nouvelles réglementations et d’autre part à des critères ESG désormais incontournables. La question de l’usage elle aussi a beaucoup évoluée. Cela se traduit par une réflexion plus poussée dans la conception et de nouveaux produits qui répondent mieux aux attentes avec une offre de services plus importante. Là encore, il importe de trouver de nouveaux process de travail, organiser des partenariats et renouveler notre offre de produits pour s’adapter à ce nouveau contexte.

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MAR • AVR 2023

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NR DOCUSAFE

Dynamique inédite ! TEXTE Corinne Briault PHOTOS Emmanuel Claude / Focalize et nr docusafe (04)

Depuis 1995, nr docusafe est active dans la destruction de support de données (papiers, disques durs, disquettes, bandes et cartes magnétiques, cassettes vidéo, microfilms etc.). Outre la destruction de support de données, nr docusafe est également spécialiste de l’archivage et de la gestion active de ces documents. Parmi la palette d’activités de la société figurent également la location de chariots sécurisés avec échange, l’archivage sur étagère ou sur palette et l’évacuation des déchets. La société, certifiée PSF de support (Certificat Professionnel du Secteur Financier) et qui compte un effectif de 18 employés, est gérée depuis 2018 par Steve Schroeder, qui a pris la relève de sa mère Mireille Schroeder-Meyers et de son oncle Roland Meyers qui se sont retirés de la société créée par leur père en 1964, après la vente de nettoservice (voir également article meyPro dans la même rubrique, ndlr). Rencontre avec Steve Schoeder, Chief Operation Officer. (Visite du 24 février 2023).

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MAR • AVR 2023

01. (De g. à dr.) Roland Meyers; Carlo Thelen, directeur général de la Chambre de Commerce ; Mireille SchroederMeyers ; Steve Schoeder, Chief Operation Officer, nr docusafe. 02. 03. 04. 05. 06. nr docusafe est active dans la destruction de support de données (papiers, disques durs, disquettes, bandes et cartes magnétiques, cassettes vidéo, microfilms etc.) et est également spécialiste de l’archivage et de la gestion active des documents et supports de données.

Votre plus grande réussite ? D’avoir pu prendre la relève dans l’entreprise familiale, d’avoir gardé nos anciens clients et d’en avoir gagné de nouveaux. C’est une belle preuve de fidélité, de confiance et cela montre le professionnalisme de toute notre équipe. Un échec marquant ? Je suis trop jeune pour le dire, je n’ai pas vécu d’échec marquant jusqu’ici, mais j’avoue que si des clients de longue date étaient partis chez nos confrères lorsque j’ai repris les rênes de la société, je l’aurais vraiment vécu comme un échec ! Des projets à venir ? Nous allons continuer à ouvrir de nouvelles perspectives dans le développement des services offerts par l’entreprise et nous tourner davantage vers la digitalisation via un nouveau logiciel qui sera mis en place dans les mois à venir. Cela nous permettra de traiter les demandes encore plus rapidement, de les personnaliser davantage et de mieux gérer les flux de ces demandes au quotidien.

Selon vous, qu’est-ce qui vous différencie de la concurrence ? Notre entreprise est familiale et par conséquent, les circuits de décision sont courts. Cela nous permet d’être réactifs par rapport au marché et aux demandes de nos clients, de nous adapter plus rapidement et d’apporter les réponses et les solutions adéquates à chacun d’entre eux. On peut donc dire que notre réactivité et notre professionnalisme font la différence ! Votre vision de l’entrepreneuriat ? Un modèle ? C’est être passionné par son travail et s’y investir pleinement. C’est aussi aimer entreprendre, partager sa vision des choses, échanger et travailler en équipe. Je baigne dans l’entreprise familiale depuis que je suis tout petit, car mon grand-père nous a mis le pied à l’étrier - à mon frère et à moi - en nous emmenant souvent avec lui dans les entreprises qu’il avait créées. Donc, évidemment mes modèles sont mon grand-père, mon oncle et mère qui ont fait de ces entreprises ce qu’elles sont aujourd’hui, de beaux exemples de réussites luxembourgeoises !

Un conseil à donner à un entrepreneur en herbe ? Rester toujours fidèle à soi-même, mais savoir aussi écouter les conseils que l’on vous donne. Croire en soi, se faire confiance et ne pas avoir peur de commettre une erreur, car l’échec peut aussi être formateur! Quelles difficultés rencontrez-vous actuellement ? Comment les surmonter ? La simplification administrative qui en fait n’en est pas une ! Nous devons faire face à des quantités énormes de documents à remplir et nous devons nous mettre en conformité avec des réglementations et des directives qui forment un mille-feuilles parfois compliqué à comprendre. Une autre difficulté est l’augmentation des prix de l’énergie et des matières premières. Il faut continuellement travailler pour trouver des solutions.

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MAR • AVR 2023

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MEYPRO

Vent nouveau ! TEXTE Corinne Briault PHOTOS Emmnuel Claude / Focalize

Créée en 1964, Ed. Meyers & Cie qui opère aujourd'hui sous l’enseigne commerciale meyPro, est gérée depuis 2018 par Chris Schroeder, petit-fils du fondateur et fils de Mireille Schroeder-Meyers qui dirigeait la société avec son frère Roland jusqu’à cette date. Après la vente de nettoservice, Mireille Schroeder-Meyers et son frère Roland Meyers ont décidé d’accompagner les fils de Mireille, Steve et Chris Schroeder, dans le développement de leurs deux autres entreprises (voir article nr docusafe de la même rubrique, ndlr). meyPro s’est spécialisée dans la représentation et la commercialisation de produits, d’accessoires et de machines dans le domaine du nettoyage industriel et privé (produits d’entretien, papier hygiénique, papier essuie-mains, papier pour l’industrie, petit matériel d’entretien, distributeurs, poubelles, brosses, lessives, machines de nettoyage, aspirateurs, auto-laveuses, robots, chariots pour l’entretien, etc…). Elle propose également la réparation et la location à court et long terme de machines de nettoyage. Depuis qu’il a repris les rênes de la société, qui emploie actuellement 11 collaborateurs, Chris Schroeder a su moderniser la marque et a mené l’entreprise vers la digitalisation. Sous sa houlette, meyPro a également obtenu le label Fournisseur de la Cour. Entretien avec Chris Schroeder, executive manager. (Visite du 24 février 2023).

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MAR • AVR 2023

Votre plus grande réussite ? Je pense sincèrement que ma plus grande réussite c’est d’avoir pu convaincre ma famille, de par mon travail et ma ténacité, que j’étais la bonne personne pour gérer et faire prospérer la société dont mon grand-père était initialement le fondateur et qui porte aujourd’hui le nom de meyPro. C’est indéniablement une grande fierté et cette marque de confiance me pousse à mener l’entreprise, de presque 60 ans, vers l’avenir. Un échec marquant ? Fort heureusement, je n’ai pas encore connu d’échec marquant dans ma jeune carrière de chef d’entreprise. Ce qui est certain, c’est que je vais tout faire pour que ce ne soit pas le cas pendant encore très longtemps ! Des projets à venir ? Nous allons poursuivre la digitalisation de la société, entamée il y a quelques temps déjà. Ensuite, d’ici deux à trois ans, nous envisageons de rénover totalement les bâtiments et le magasin.

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Selon vous, qu’est-ce qui vous différencie de la concurrence ? Nous sommes une entreprise familiale et cela se ressent dans notre manière d’aborder les clients. Notre équipe fait tout pour que la relation avec nos clients soit respectueuse et personnalisée. Il est important d’être à l’écoute de leurs besoins, afin de pouvoir les servir au mieux, car chaque client est unique.

Quelles difficultés rencontrez-vous actuellement ? Comment les surmonter ? Comme pour de nombreuses entreprises actuellement, c’est principalement la hausse des prix de l’énergie, des transports et toutes les augmentations de matières premières avec les crises qui se succèdent depuis quelques mois maintenant. Il faut pouvoir se remettre en question et trouver des solutions pour gérer au mieux cette période difficile, non seulement pour les entreprises, mais également pour les particuliers.

Votre vision de l’entrepreneuriat ? Un modèle ? Pour moi, l’important est le travail en équipe. En effet, je ne conçois pas la gestion d’une entreprise en étant le seul à réfléchir, à décider quelle direction prendre. Ma famille et la manière dont elle a géré l’entreprise nettoservice a prouvé qu’il est important d’avoir une équipe soudée et c’est une vraie source d’inspiration pour moi !

01. (De g. à dr.) Carlo Thelen, directeur général de la Chambre de Commerce ; Chris Schroeder, executive manager, meyPro ; Mireille Schroeder-Meyers et Roland Meyers.

Un conseil à donner à un entrepreneur en herbe ? Avoir confiance en soi, en ses idées et avoir envie d’entreprendre, de créer pour toujours avancer.

02. 03. 04. 05. 06. 07. MeyPro commercialise une large palette de produits, accessoires et machines dans le domaine du nettoyage industriel et privé (produits d’entretien, papier hygiénique, papier essuie-mains, papier pour l’industrie, petit matériel d’entretien, distributeurs, poubelles, brosses, lessives, machines de nettoyage, aspirateurs, autolaveuses, robots, chariots pour l’entretien, etc…).

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MAR • AVR 2023

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Un mot pour vous définir ?

Déterminée.

D’où venez-vous ?

D’origine franco-luxembourgeoise, j’ai grandi au Luxembourg et j’ai fait mes études supérieures en France. Je suis revenue au Luxembourg pour un premier emploi en 2005. Ces dernières années, j’ai surtout travaillé en tant que journaliste politique et manager dans des médias. Ce qui vous a le plus marqué durant l’année écoulée ?

La résilience et la capacité à se réinventer face aux différents chocs. Votre meilleur souvenir professionnel ?

« Un métier très enrichissant, car il comporte de nombreuses facettes »

Depuis mon arrivée, c’est surtout une belle énergie collective autour

Un mot pour vous définir ?

Ouverte d’esprit.

D’où venez-vous ?

Je suis Française, née à Toulouse. Je résidais à Paris avant d’arriver au Luxembourg en 2013. Ce qui vous a le plus marqué durant l’année écoulée ?

Le conflit entre la Russie et l’Ukraine m’a complètement décontenancée. Il faut saluer le courage du peuple ukrainien et la solidarité internationale qui s’est mise en place. Votre meilleur souvenir professionnel ?

Lorsque j’étais avocate, j’appréciais les moments de plaidoiries avec la montée d’adrénaline et de post-plaidoiries quand la pression retombait.

Pourquoi faites-vous ce métier ?

Le métier de juriste est très enrichissant. Il comporte de nombreuses facettes : le travail individuel de réflexion et d’analyse, le conseil et la sensibilisation, la défense, la négociation, la coopération avec des acteurs variés et une dose de psychologie pour s’adapter à ses interlocuteurs. Le meilleur conseil que l’on vous a donné ?

Toujours conserver un regard critique sur toute information et se questionner. Connaître ses points forts et ses limites. Votre dernière recherche sur internet ?

De la musique de ma période étudiante (dont je tairai la décennie…).

Bérengère est Public Relations Senior Advisor depuis le 1er décembre 2022 au sein du département des Affaires économiques de la Chambre de Commerce.

Pourquoi faites-vous ce métier ?

L’union fait la force. J’aime rassembler des personnes aux profils différents, échanger des points de vue et atteindre un objectif commun. Le meilleur conseil que l’on vous a donné ?

Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles.

r a s se mble « J ’aime r x u o n ne s a de s p e r s férents, profils dif de s r é c ha ng e v ue » e d points

Votre dernière recherche sur internet ?

Un générateur d’images par intelligence artificielle pour laisser libre court à son imagination.

Amelia Hocine

Amélia a rejoint la Chambre de Commerce en janvier 2023. Elle a intégré le Département Sustainability & Business Development AKA the House of Sustainability, pour y occuper le poste de Sustainability communication advisor.

Mona-Lisa Derian

Mona-Lisa a débuté à la Chambre de Commerce le 1er février 2022 en tant que Legal Advisor au département Legal & Tax.

Bérengère Beffort

de la campagne et des solutions de la Chambre de Commerce pour les Élections 2023.

Un mot pour vous définir ?

Joyeuse !

D’où venez-vous ?

Je suis originaire de Metz. J’ai aussi vécu un peu à l’étranger (Espagne, Canada,…).

« La sati sf act ion de pouvoir d éfend re de s idé e s pro che s de me s vale u rs » stagiaire mais j’ai ressenti beaucoup de satisfaction à porter ce projet.

Ce qui vous a le plus marqué durant l’année écoulée ?

Pourquoi faites-vous ce métier ?

Mon retour du Canada en France et ma transition vers l’écosystème luxembourgeois que je comprends de mieux en mieux depuis mon intégration à la Chambre de Commerce.

Il me permet d’exprimer une forme de créativité, de comprendre des enjeux et les adapter pour convaincre un public précis. Je peux défendre des idées proches de mes valeurs au sein d’une équipe dynamique !

Votre meilleur souvenir professionnel ?

Le meilleur conseil que l’on vous a donné ?

L’organisation d’une rencontre d’affaires à l’Ambassade de France de Madrid entre des entreprises françaises et espagnoles. Je n’étais que

Faire confiance à son intuition et ne jamais la sous-estimer. Votre dernière recherche sur internet ?

« Festivals été 2023 ».

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Starting Blocks Merkur

Starting Blocks

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Pointing to the upswing in the Luxembourg entrepreneurial scene, Starting Blocks presents startups from a range of sectors. In this edition, we’re highlighting two startups that are hosted by the Luxembourg-City Incubator (LCI), which was launched by the Chamber of Commerce in partnership with the City of Luxembourg to support innovative startups. Here’s what the founders have to say about their work in the world!

Jean-François Kener

Aurelieni Savarti

Mustafai Senhajii

KNYTIFY

LODAGO

Stopping the fraud by predicting the odds

Using the latest technologies to simplify the user experience

Pitch your startup! Knytify is building a fraud free world for digital advertisers. Over the last 15 years I have spent more than 50 million euros in digital advertisement. During that time, I saw my ROI being dumped by frauds. From fake clicks to very elaborate ones, 30% of the digital investment, which represents 68 billion dollars globally, is wasted. We put an end to the fraud by predicting the odds of a user to be a fraudster, and therefore prevent it from happening.

Pitch your startup! Lodago is an appointment scheduling tool which provides all-round solutions to grow your revenue. We improve every aspect of the process using the latest technologies to simplify the user experience and make organizations thrive.

Why Luxembourg? Luxembourg is a pioneer in many subjects that we are aiming at: machine learning, artificial intelligence, anti-fraud systems and have a really open-minded mentality about entrepreneurship. What is the next step? We are deploying the solution with the largest ecommerce platforms (prestashop, shopify …), so that each and every digital advertiser, regardless of their technical skills or revenue, can shield themselves from fraud. What change do you hope to create in the world? Generating more values and transparency on ads all over the world means generating more employment. More info: www.knytify.com

Why Luxembourg? Luxembourg is a growing ecosystem and technological hub supporting innovative startups. It is also an interesting and niche market centered in Europe with the presence of many international subsidiaries and headquarters. It's therefore a great place to start tackling the European market. What is the next step? We intend to keep building the software around prospect and customer feedback. We will keep providing solutions that are needed by companies for their growth. What change do you hope to create in the world? By removing all friction in appointment scheduling, we aim to improve the way people work, partner, communicate and connect with each other, as everything starts with communication, and it is the basis of all social interactions. More info: www.lodago.com

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Luxembourg Rising ARCHITECTOUR.LU

Luxembourg, tour II PHOTOS Bohumil Kostohryz (photos ascenseur et liaison piétonne, Pfaffenthal) ; Steve Troes (Résidence Diamant) et Boshua (ancienne Moutarderie)

Grâce à une collaboration avec l’Ordre des Architectes et des Ingénieurs-Conseils (OAI), Merkur se penche désormais à chaque édition sur un circuit proposé par le guide Architectour (architectour.lu) dont la quatrième édition est parue. L’ouvrage propose de découvrir l’architecture, l’ingénierie et l’urbanisme contemporains du pays au travers de projets remarquables, visionnaires ou emblématiques qui sont autant de restaurants, commerces, hôtels, lieux publics, résidences privées, … réalisés sur le territoire luxembourgeois. Le but étant de présenter toute la vitalité du secteur et de mettre en lumière la qualité des conceptions et du bâti au Luxembourg. Dans ce numéro, présentation non exhaustive de quelques lieux à visiter sur le Tour II.

Résidence Diamant 2016 Architecte(s) Métaform SARL Ingénieur(s) conseil(s) Simon-Christiansen & Associés Ingénieurs-Conseils ; SIT-Lux Société d’Ingénierie ; Technique Luxembourg SA Adresse 30, rue Van Der Meulen L-2152 Luxembourg Visite en extérieur uniquement Ce projet d’habitat collectif offre à ses utilisateurs un sentiment d’appartenance, d’identité et de communauté. Les bâtiments se composent d’une structure massive en béton armé et d’une façade ventilée ornée de panneaux triangulaires en aluminium.

Liaison piétonne du Pfaffenthal au Niedergrünewald 2011 Architecte(s) Becker Architecture & Urbanisme SARL Ingénieur(s) conseil(s) InCA, Ingénieurs Conseils Associés SARL Adresse Rue Saint-Mathieu L-2138 Luxembourg Visite en accès libre Cette liaison est le dernier élément que le Service des sites et monuments nationaux a fait construire pour achever le circuit pédestre Vauban. La cage d’escalier à expression contemporaine, érigée en face de la porte des Bons Malades au Pfaffenthal, relie la rue Saint-Mathieu à l’escarpe menant aux vestiges du fort Niedergrünewald. Ces deux ouvrages ont été construits en 1685 par l’ingénieur en génie militaire Sébastien Le Prestre de Vauban pour renforcer une partie des fortifications.

Réhabilitation et transformation de l’ancienne Moutarderie au Pfaffenthal (Muerbelsmillen) 2012-2017 Architecte(s) Planet + SC Ingénieur(s) conseil(s) DAL Zotto & Associés SARL HLG Ingénieurs-Conseils SARL Adresse 67-69, rue Mohrfels L-2158 Luxembourg Visite en extérieur autorisée ; intérieur selon les heures d’ouverture Un moulin, dont la première mention remonte à 1123, une maison baroque et une petite dépendance ont été réhabilités en espace d’exposition et en logements étudiants.

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ARCHITECTOUR - TOUR II À VOIR

Ascenseur du Pfaffenthal 2016 Architecte(s) STEINMETZDEMEYER Architectes Urbanistes SARL Architecte(s) paysagiste(s) InCA, Ingénieurs-Conseils Associés SARL Jean Schmit Engineering SARL Adresse 2, rue du Pont L-2344 Luxembourg Visite en extérieur / intérieur selon les heures d’ouverture - tous les jours 6 h-1 h Cet ascenseur public relie le quartier du Pfaffenthal et la Ville Haute. Le projet encourage la mobilité douce et désenclave ce quartier de la vallée de l’Alzette par un moyen de transport gratuit et rapide. Projetée dans le vide, la cabine se trouve entièrement hors gaine et est vitrée du sol au plafond sur la moitié de sa surface. Elle offre aux usagers un trajet d’où ils peuvent admirer en 30 secondes, une carrière et un magnifique panorama de la vallée et du plateau du Kirchberg.

Plus d'informations : 06

www.architectour.lu www.oai.lu

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MAR • AVR 2023

In the Spotlight 28 FÉVRIER 2023

Remise des diplômes et des certificats de l’apprentissage La Chambre de Commerce, la Chambre des salariés et le ministère de l’Education nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse, ont organisé la remise solennelle des diplômes et des certificats sanctionnant l’apprentissage dans les secteurs du commerce, de l’industrie, de l’hôtellerie et de la restauration, des services et du domaine social et éducatif. L’événement s’est déroulé à la Philharmonie, où 613 lauréats ont été honorés en présence de S.A.R. le Grand-Duc Héritier, Claude Meisch, ministre de l’Education nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse et Georges Engel, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Economie sociale et solidaire. 44 certificats de la « Promotion du Travail » ont également récompensé les apprentis qui se sont particulièrement distingués par leurs efforts. PHOTOS Anouk Flesch / Agence Blitz 02

01. (De g. à dr.) Georges Engel, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Economie sociale et solidaire ; Fernand Etgen, président de la Chambre des Députés ; S.A.R. le Grand-Duc Héritier ; Fernand Ernster, président de la Chambre de Commerce ; Nora Back, présidente de la Chambre des salariés et Claude Meisch, ministre de l’Education nationale.

02. 03. 04. 05. Pour l’année scolaire 2022-2023, 1.103 nouveaux contrats d’apprentissage ont été signés, ce qui constitue un véritable record. La Chambre de Commerce gère actuellement près de 2.000 contrats d’apprentissage, auprès de plus de 780 entreprises et autres structures accueillant des apprentis.

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22-24 FÉVRIER 2023

Renforcer les liens avec le Sénégal S.A.R. le Grand-Duc Héritier a présidé une visite de travail au Sénégal, dirigée par le ministre de l’Économie, Franz Fayot. Une délégation d’affaires, emmenée par la Chambre de Commerce et composée d’une quarantaine de personnes, venant du secteur des TIC, des technologies de la santé, de l’ingénierie civile et de la construction, faisait également partie de la mission économique. Durant le séjour, figureraient au programme des entrevues politiques, la visite de l’Institut Pasteur et d’institutions liées au développement du secteur numérique, ainsi que la visite d’un projet d’usine de dessalement. Fruit d'une collaboration entre la Chambre de Commerce, le ministère de l'Économie, l'Ambassade du Luxembourg à Dakar et Eurocham Sénégal, la mission avait pour objectif de renforcer les liens économiques entre les deux pays, à travers la recherche de nouvelles collaborations, notamment dans le domaine de la cybersécurité et des technologies de la santé. Elle a également permis à la délégation d’effectuer une visite du SENCON Expo 2023, salon annuel de la construction, de la finition et de l'infrastructure.

01. Près d'une centaine de représentants d'entreprises et d'institutions sénégalaises ont accueilli la délégation luxembourgeoise à Dakar lors d’une réception officielle. 04

02. Une partie de la délégation économique en visite à Dakar a été accueillie au Port Autonome de Dakar par Franck Monpaté, directeur général d'Eiffage au Sénégal, et Nicolas Soyère, secrétaire général d'Eurocham Sénégal. 03. Le SENCON Expo 2023, le salon annuel de la construction, de la finition et de l'infrastructure à Dakar faisait également partie du programme. 04. Signature d'un protocole d'accord entre le Africa Cybersecurity Resource Centre, représenté par Pascal Steichen et Christophe Bianco, et l'APSFD SENEGAL.

05. Signature d'un protocole d'accord entre IBISA NETWORK, la Compagnie Nationale d'Assurance Agricole du Sénégal (CNAAS) et le Réseau Billital Maroobé. 05

06. La délégation a été reçue par le DHub de la Délégation Générale à l'Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes - DER/FJ. 07. La délégation a visité le projet de construction de la première usine de dessalement du Sénégal dont les travaux sont suivis par LSC Engineering Group, entreprise luxembourgeoise.

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MAR • AVR 2023

21 FÉVRIER 2023

Symposium e-invoicing : pour une transition réussie vers la facturation électronique Organisé par la Chambre de Commerce en collaboration avec le ministère de la Digitalisation et la Chambre des métiers, le Symposium e-invoicing était entièrement dédié à la facturation électronique. Au cours de cette journée du 21 février, plus de 500 participants sont venus s’informer sur la facturation électronique au Luxembourg. En effet, depuis le 18 mars, la facturation électronique est entrée dans sa troisième et dernière phase et s’applique aussi aux entreprises de petite taille et à celles nouvellement créées. Pour rappel, depuis le 18 mai 2022, l’obligation d’émettre et de transmettre des factures électroniques concernait déjà les opérateurs économiques de grande taille. Les entreprises de taille moyenne sont tenues de facturer électroniquement depuis le 18 octobre 2022. Depuis le 18 mars 2023, l’ensemble des prestations réalisées pour le compte d’un organisme du secteur public seront donc concernées par la facturation électronique, et ce, indépendamment de la taille de l’entreprise ou de l’organisme, ainsi que du montant de la facture.

PHOTOS Emmanuel Claude / Focalize

01. Carlo Thelen, directeur général de la Chambre de Commerce, tout en soulignant le grand défi notamment pour les très nombreuses petites entreprises de s’arrimer à la facturation électronique endéans des délais très courts, a souligné que les entreprises qui ont besoin d’aide ou rencontrent des difficultés peuvent faire appel à la House of Entrepreneurship de la Chambre de Commerce pour bénéficier d’un accompagnement tout au long du processus de transition.

02. Dans son mot d’introduction, Marc Hansen, ministre délégué à la Digitalisation, est revenu sur le contexte légal de la facturation électronique, mais surtout sur les avantages qu’elle présente pour toutes les parties : une automatisation accrue des processus d’émission, de transmission et de traitement des factures, une plus grande rapidité et efficience, une réduction des coûts, etc. 03. 04. 05. Afin de faciliter le passage à la facturation électronique, les trois partenaires, à savoir le ministère de la Digitalisation, la Chambre de Commerce et la Chambre des Métiers ont multiplié les actions de sensibilisation et de communication auprès des entreprises depuis 2021 (conférences, workshops, webinaires, conseils et coachings par les helpdesks eFacturation). Depuis l’introduction de l’obligation pour les entreprises de grande et moyenne taille, plus de 120.000 factures électroniques ont déjà été transmises via Peppol ou bien à partir des formulaires e-facturation proposés sur MyGuichet.lu. 05

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JANVIER 2023

Pot du Nouvel an à Paris Le Business Club France-Luxembourg (BCFL) a célébré la nouvelle année en compagnie de ses adhérents et partenaires au cours de sa traditionnelle réception de Nouvel An, organisée pour l’occasion dans les prestigieux salons de Moët Hennessy. À l’invitation du président du BCFL, Philippe Schaus, par ailleurs PDG de Moët Hennessy et membre du Comité Exécutif de LVMH, les convives ont pu assister à une soirée d’exception ponctuée par les vœux de M. Schaus et de S.E. l’ambassadeur Marc Ungeheuer.

PHOTOS BCFL / Maëlenn de Coatpont

01. (De g. à dr.): S.E. l’ambassadeur Marc Ungeheuer ; Laurence Sdika, secrétaire générale du BCFL, Roger Hubert, Ranhlux (membre fondateur BCFL) et Philippe Schaus, PDG de Moët Hennessy (président du BCFL). 02. 03. La soirée a également été l’occasion d’annoncer le lancement d’un nouveau Groupe de travail BCFL dédié au « Partenariat Luxembourg - Outremers » avant de laisser place au cocktail de réseautage, agrémenté d’une dégustation de champagnes et spiritueux sélectionnés par Moët Hennessy.

31 JANUARY 2023

Rapid Recovery of Ukraine The Luxembourg Chamber of Commerce contributed to the Business Forum Rapid Recovery of Ukraine, organised at the Neumünster Abbey. This Luxembourg-Ukrainian Business Forum united more than 300 participants from government, private sector and academia. The multidimensional discussions highlighted the current Ukrainian status quo in various economic areas and the potential journey of connecting the Luxembourg investment community with the Ukrainian market. Overall, this Forum aimed at facilitating private and public partnerships by identifying key priority areas for investments not only in a post-war scenario but in the current situation in order to make Ukraine’s economy as resilient as possible. PHOTOS Ukraine-Luxembourg Business Club asbl 01

01. 02. 03. The Business Forum Rapid Recovery of Ukraine brought together members from the Ukrainian and Luxembourg Governments, as well as stakeholders from financial institutions and the private sector. The opening ceremony was launched by Xavier Bettel, Prime Minister of Luxembourg, followed by panel discussions which included a wide range of topics: industry, infrastructure and energy, financial markets, technology, agriculture, cybersecurity, the rule of law, and education.

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In the Spotlight Merkur

MAR • AVR 2023

19 JANUARY 2023

16 edition of Chinese New Year Reception - the year of the Rabbit th

Carlo Thelen, CEO and Director General of the Chamber of Commerce opened the 16th edition of the Chinese New Year Reception at the prestigious hall at 19 avenue de Liberté, Spuerkeess. This traditional event was first initiated by the Chamber of Commerce in 2007, after three years’ interruption due to COVID-19, people are enthusiastic to welcome the celebration back to physical. 250 places were fully booked in less than two hours, Government members, politicians, business and cultural representatives of Chinese and Luxembourg community amongst the attendees of the festivity.

01. (From l. to r.) Zhujun Xie, President of CHINALUX - Hua Ning, Chinese Ambassador to Luxembourg - Prime Minister Xavier Bettel - Minister of Finance Yuriko Backes - Minister of Economy Franz Fayot - Françoise Thoma, CEO Spuerkeess - Grace Li, Acting Special Representative for Hong Kong Economic and Trade Affairs to the European Union - Carlo Thelen, CEO Luxembourg Chamber of Commerce. 02. Carlo Thelen welcomed the audience by a sum up of the series of activities that the Chamber of Commerce engaged in the continuous promotion of “Trade and Invest” between China and Luxembourg, despite the pandemics of last years. He introduced the Chamber’s ‘Go International’ Agenda 2023 and encouraged the businesspeople to take active part in the upcoming events, thanks to the prosperous China-Luxembourg Economic outlook in the coming years.

PHOTOS Jean-Paul Schmit, photographer

19. JANUAR 2023

Feier des neuen Jahres Am 19. Januar 2023 läutete die deutsch-luxemburgische Business Community das neue Jahr ein. Der Business Club Luxemburg-Deutschland (BCLD) und die Deutsch-Luxemburgische Wirtschaftsinitiative (DLWI) haben erstmals zum gemeinsamen Neujahrsempfang an der Mosel eingeladen. Nach einer Begrüßung durch den DLWI-Präsidenten Stefan Pelger, sowie die BCLD-Geschäftsführerin, Frau Julie Jacobs, und den Botschafter der Bundesrepublik Deutschland in Luxemburg, S.E. Ullrich Klöckner, hatten die Mitglieder beider Clubs die Möglichkeit, sich zu vernetzen. (Alle Fotos und weitere Informationen finden Sie unter www.dlwi.lu und www.bclde.de.) PHOTOS BCLD / DLWI

01. (V.l.n.r.) S.E. Ullrich Klöckner, Botschafter der Bundesrepublik Deutschland in Luxemburg; Julie Jacobs, Geschäftsführerin des Business Club Luxemburg-Deutschland und Stefan Pelger, Präsident der DeutschLuxemburgischen Wirtschaftsinitiative. 02. 03. 04. Zahlreiche Persönlichkeiten aus der Wirtschaft gaben sich ein Stelldichein, um das neue Jahr zu eröffnen.

MAR • AVR 2023

In the Spotlight Merkur

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4 – 8 JANUARY 2023

CES Las Vegas : the global stage for innovation The Luxembourg Chamber of Commerce, in collaboration with LuxFactory and with the support of the Luxembourg Trade and Investment Office in San Francisco, organized a trade fair visit to the 2023 CES Las Vegas tech fair. The Luxembourg delegation to CES was made up of 21 attendees from eleven companies - mainly startups but also mature companies - and seven institutions. After a fully digital event in 2021 and a smaller in-person show in 2022, CES finally returned to some version of normality in 2023. Halls of the LVCC (Las Vegas Convention Center) and the Venetian Expo Center were buzzing with vendors, showgoers, investors, startups, and a lot of tech gadgets. CES 2023 Las Vegas welcomed over 100,000 attendees in person, 3200 exhibitors, 4700 global media, across 11 indoor and outdoor venues. PHOTOS Chamber of Commerce 02

01. 02. 04. Notable spectacular tech gadgets were a flying car, stationary bike desks that power devices by pedaling, all times of glasses-free 3D displays, autonomous electric boats, BMW’s I Vision Dee concept EV sportscar, new generations of processors, and many more. The Consumer Electronic Show is clearly a platform showcasing the technologies that will shape the future not only over the coming months, but in many years to come. Sustainability, for one, is a big theme that will be talked about for long after the show: most companies exhibiting at the Convention Center highlighted the importance of environmental and social impact. The automotive sector played a crucial role in this year’s edition of the fair. In parallel to the flashy display of tech giants at the Las Vegas Convention Center, an alternative location, namely the Venetian Expo Center, was home to thousands of innovative startups from all over the world. The buzzworthy startup arena was home to the majority of My Global Village events that most Luxembourg delegates attended throughout the fair. My Global Village is an informal alliance of international pavilions and delegations at the technological event, that combined business communities from France, Belgium, Germany, Canada, USA, Senegal, Luxembourg and many more.

03. Another interesting surprise hit the Luxembourg delegation as the Consumer Technology Association, the organizer of the CES, released the second edition of its International Innovation Scorecard, an assessment of policies and practices around the world that fuel tech innovation or stand in the way of progress. A record 24 countries earned the highest ranking of “Innovation Champion”, including the Grand Duchy of Luxembourg! The Scorecard measures 40 indicators across 17 categories, including tax friendliness, environmental quality, trade policy, broadband access, and cybersecurity. The 2023 edition expanded to include nine additional countries, assessing a total of 70 nations spanning the globe, including all members of the EU and G20. 04

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Merkur

MAR • AVR 2023

Index 3M _90 5 à sec _12

1,2,3 A,B,C

Acuitis _12 Adem _40 Advanced _90 Agrhymet _30 Air Liquide _16 Alphabet _70 Apple _70 ArcelorMittal _43 Art Contemporain.lu _36 Artec 3D _14 Arval Luxembourg _08 Association d’assurance accident (AAA) _34 Association luxembourgeoise d'arbitrage (LAA) _34 Association luxembourgeoise des Banques et Banquiers (ABBL) _42 Association nationale des victimes de la route (AVR) _08 Association néerlandaise d'arbitrage (DAA) _34 Atout Image Conseil _08 Auberge de jeunesse Lultzhausen _27 Auberge de jeunesse Luxembourg _27 Aurora Connect _40 Autopolis _20 B Medical Systems _42 Backtosport asbl _14 Baloise _20 Banque européenne d’investissement (BEI) _22 Banque fédérale d'Allemagne _65 Banque Raiffeisen _16 BCE _62 Beim Figaro _12 BeNeLux Arbitration and ADR Group _34 Bernard Massard _06 BESIX Real Estate Development _07 Bettel Xavier _14, 18, 70 Beyond Nutrition _76 BFF _07 BGL BNP Paribas _23, 44 Bofferding _10 Bofferding Taina _28, 44 Brasserie Nationale _08 Business Partnership Facility (BPF) _30 Caceis _23 Cactus _12 Caisse nationale de santé (CNS) _34 Camping Belle-Vue _27 Camping du Nord _27 Camping Ettelbruck _27 Camping Kockelscheuer _27 Camping Martbusch _27 Camping Relax _27 Camping St. Hubert _27 Camping Troisvierges _27 Camping Val d’Or _27 Cargolux _23 Carlex Glass Luxembourg _12 CDCL _44 Centre belge d'arbitrage et de médiation (CEPANI) _34 Centre commun de la sécurité sociale (CCSS) _34 Centre LGBTQIA+ Cigale _36 Centre national de la recherche scientifique (CNRS) _40 Centre national sportif et culturel d’Coque _23, 44 Centre omnisports Henri Schmitz _44

Ceratizit _16 Chambelland _08 Chamber of Commerce du Luxembourg _14, 26, 28, 30, 32, 34, 36, 38, 51, 58, 64, 68, 76, 96, 98, 100 Chambre des députés _42 Chambre des salariés du Luxembourg _36 Chatelain Christel _28, 64 CHL Eich _46 Château les Crostes _06 Cigrand Michel _71 Cisco _18 City Hôtel _27 CK Fitness _44, 76 CLdN _70 CLdN RORO _71 Cocottes _12 Comité Olympique et Sportif Luxembourgeois (COSL) _44, 72 Comité Paralympique Luxembourgeois _14 Commission européenne _22, 28, 42, 43, 51, 62, 90 Confédération luxembourgeoise du Commerce (clc) _36, 44 Conservatoire de Luxembourg _90 Copine Valérie-Anne _44 CSSF _62

D,E F,G

Dagger Robert _90 De Nutte Sarah _44 Degré110 _14 Delles Lex _27, 36 Delrieu Olivier _48 Digital Luxembourg _36 Domaines Vinsmoselle _20 DSM Avocats _14 Dutch National Ballet (Amsterdam) _90 Engel Georges _28, 44 Ernster Fernand _38 Escher Theater _90 ESRIC _40 EURES _40 Eurogolf _85 European Register for Exercise Professionals (EREPS) _44 Eurostat _54, 62 Evocells _22 Faber Raymond _28 Facebook _70, 85 Factory4 fitness _44, 76 Fayot Franz _14 Femmes en Détresse _16 Fiduciaire du Grand-Duché de Luxembourg _20 Fiduciaire Muller & Associés _20 FIFA _80 Fitness Academy _44 Fondation luxembourgeoise des Ingénieurs, Architectes et Industriels (FLIAI) _36 Fonds de compensation commun au régime général de pension (FDC) _34 Fonds mondial pour la nature (WWF) _16 Fonds national de la recherche Luxembourg (FNR) _40 Fonds Social Européen _36 Forson Richard _23 Forzy Barbara _85 Forzy Ludovic _85 Foster + Partners _07 Four Point _40 François Erich _51

Freelander's Sport _76 Frieden Luc _38 Frontex _62 Fédération du sport cycliste _44 Fédération Luxembourgeoise de Fitness (FLDF) _44 Fédération Luxembourgeoise de Rugby _14 Fédération luxembourgeoise de tennis (FLT) _44 Garin Ted _06 GE Aerospace _23 Genaveh _40 Gilmour David _70 Golf Planet _85 Golf Planet Events _85 Golf-Club Grand-Ducal _85 Goodyear Tire & Rubber Company _20 Gourmet & Relax Hôtel de la Sure _27 Grand Théâtre (Luxembourg) _90 Groupe ARTEA _08

H,I,J

Harlequin Floors _90 Heavenize _23 Heintz Van Landewyck _22 High Performance Training & Recovery Center _44 House of BioHealth (HoBH) _42 House of Entrepreneurship _38 House of Training _26, 38 Huber Sandra _96 Iacono Sabine _23 Ikenaga Hisae _36 IKO _96 IMD _54 Indurain Miguel _72 Infrachain _43 ING _14, 51 Inspection du travail et des Mines (ITM) _68 Instagram _85 Institut de la Propriété Intellectuelle Luxembourg (IPIL) _76 Institut luxembourgeois des administrateurs (ILA) _42 Institut National de l’Activité Physique et des Sports (INAPS) _44 Institut national des Sports _44 Institut néerlandais d'arbitrage (NAI) _34 Institut polytechnique de Grenoble _40 Intel _70 International Women’s Tennis Promotion (IWTP) _23 Jims _44 Jims Fitness Academy _47 Jonk Entrepreneuren Luxembourg (JEL) _14 Jung Christian _52 Just Arrived _16 Just Move _44

K-kiosk _12 Kenert Jean Francois _103 Kersch Dan _44 Kia _20 KickYouFit _44 knytify.com _103 La Provençale _32, 40 Lab Luxembourg (Labgroup) _10 Lagniau Chantal _90

K,L M,N

MAR • AVR 2023

LESF (Luxembourg Esports Federation) _46 Lian Ni Xia _44 Lightigo Space _40 Ligue HMC _16 LinkediIn _85 lodago.com _103 Loesch Anne-Marie _28 Lunar Outpost _40 LUNEX University _46 Lux Eric _96 Lux Golf Center _85 Lux Golf School _85 Luxair _23 LuxDev _30 Luxembourg Centre for Educational Testing (LUCET) _54 Luxembourg for Finance _42 Luxembourg Institute for High Performance in Sports (LIHPS) _44, 72 Luxembourg Institute of Health _44 Luxembourg Institute of Research in Orthopedics, Sports Medicine and Science (LIROMS) _44 Luxembourg Institute of Science and Technology (LIST) _40, 43 Luxembourg Sustainable Finance Initiative _42 Luxexpo _76 Luxfit _44 LuxFLAG _42 Luxinnovation _30 LuxProvide _18 Lycée des Arts et Métiers _72 Majerus Christine _44 Malisoux Laurent _44 Mama Shelter _22 Marchello Yves _47 Marley Floors _90 Massen _76 MC NeuroDetox _08 Meyers Ed _100 Meyers Roland _98, 100 MeyPro _100 Mia _40 Microsoft _70 Migueres Corinne _08 Ministère d'État _36 Ministère de l'Environnement, du Climat et du Développement durable _27, 38 Ministère de la Famille, de l’intégration et à la Grande Région _36 ministère de la Santé _51 Ministère de la Sécurité sociale _34 Ministère de l’Education nationale de l’enfance et de la jeunesse _32 Ministère de l’Energie et de l’Aménagement du territoire _42, 62 Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche _40 Ministère de l’Économie _28, 30, 42, 62 Ministère des Classes moyennes _36 Ministère du Tourisme _27 Ministère du Travail, de l'Emploi et de l'Économie Sociale et solidaire _36 Miri Ayman _32 Morbe Muriel _26 Muller Carole _36 Musée national du Sport _44 Nations Unies _16 Nettoservice _98, 100 Noureev Rudolf _90 Novotel Luxembourg Kirchberg _27 nr docusafe _98 NumericALL _10 nZero _72

O,P Q,R

Observatoire de l’Entrepreneuriat _38 Observatoire européen des systèmes de santé _44 OCDE _44 Odenbreit Christoph (Prof.) _43 Oekozenter Pafendall _27, 38 Opéra de Lviv _90 Opéra de Paris _90 Orange Luxembourg _10, 18 Orbital Assembly _40 Ordre des Architectes et des Ingénieurs-Conseils (OAI) _36 Organisation mondiale de la Santé (OMS) _44 Ottika Enza _40 Pain World Fitness Center _44 Pas Sage _40 PASH (Physical Activity, Sport and Health) _44 Pereira Dylan _46 PETA (People for the Ethical Treatment of Animals) _76 Petipa Marius _90 Petry Jérôme _28 PM-International _22 Positive Thinking Company _10 POST Luxembourg _07, 08, 76 Proia Julien _80 Pöhl Karl Otto (Dr) _65 Rams _46 Raso Eric _32 Rasquinet Arnaud _08 Registre de Commerce et des Sociétés (RCS) _69 Rihanna _90 Robbins Chuck _18 Romain Schmiz architectes & urbanistes _08 Rosa Lëtzebuerg _36 Rosas _90 Rotomade _14 Rotondes _90 Royal Academy of Dance (RAD) _90 RSS-Hydro _30

S,T,U

S.A.R. Prince Félix _06 S.A.R. Princesse Claire _06 Savart Aurélien _103 Schaller Linda _06 Schleck Andy _72 Schmit Yves _76 Schnékert Traiteur _12 Schroeder Chris _100 Schroeder Steve _98 Schroeder-Meyers Mireille _98, 100 Schumann Guy _30 SecSelS _18 Senhaji Mustafa _103 Service de Coordination de la Recherche et de l’Innovation pédagogiques et technologiques (SCRIPT) _54 SES _22 SNCI _85 SOCOM _22 Sodexo Luxembourg _14 Solarcells _22 Solvay Lifelong Learning Brussels School _26 Special Olympics Luxembourg _16

Index Merkur

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Sportfabrik _44 Stade de Luxembourg _44 Stade national d’athlétisme _44 Statec _44, 54 Steffes David _51 Step by Step _51 Stokes Russell _23 Strasser Claude _07 Swissquote _18 Switch IT _10 Syndicat national des compléments alimentaires (Synadiet) _76 Tango _12 Teffri-Chambelland Thomas _08 Terra Luna Resources _40 Thales Alenia Space _22 The Dots _07 The Loft _80 The Royal Ballet (Londres) _90 Thein Marc _22 Thelen Carlo _36, 64, 96, 98, 100 Tock Christian _28 TotalEnergies _16 Trek _72 UniGR a.s.b.l _28 Union Européenne _36 Université d'Oxford _40 Université de la Grande Région (UniGR) _28 Université de Trèves _51 Université du Luxembourg _28, 38, 40, 43

V,W,X Y,Z

Vegan Society _76 Ville de Luxembourg _28, 40, 48, 76 Vitaly-Fit _44 Von der Leyen Ursula _62 Von Restorff Philipp _42 voyages Emile Weber _12 W7 Luxembourg _14 Webasto Luxembourg _12 Welfring Joëlle _27 Wilmes Serge _07 Women’s Tennis Association (WTA) _44 Wonschkutsch _16 World Resources Institute (WRI) _16 World Vision _22 Worldskills Luxembourg _32 Wort _90 Wäertvollt Liewen _16 École Nationale de l’Éducation Physique et des Sports (ENEPS) _44 Île aux Clowns _16 Œuvre Nationale de Secours Grande-Duchesse Charlotte _36 Škoda _72

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Merkur

MAR • AVR 2023

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7, rue Alcide de Gasperi L–2981 Luxembourg E-mail: chamcom@cc.lu ISSN: 2418-4136

Formule standard 6 numéros / an Membres de la Chambre de Commerce: gratuit Non-membres : 15 euros / an

Rédaction Tél: (+352) 42 39 39 380 Fax: (+352) 43 83 26 E-mail: merkur@cc.lu Internet: www.cc.lu ILLUSTRATION

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Julie Wagener

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Rédactrice en Chef

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7, rue Alcide de Gasperi COLLABORATIONS L–2981 Luxembourg

Corinne Briault — corinne.briault@cc.lu

Fondation IDEA Affaires juridiques, Chambre de Commerce Affaires économiques, Chambre de Commerce Affaires internationales, Chambre de Commerce

Rédactrice en Chef adjointe Catherine Moisy — catherine.moisy@cc.lu

PHOTOGRAPHES Laurent Antonelli, Michel Zavagno, Emmanuel Claude, Pierre Guersing, Fedil / Anne Sophie Lindström, Marie De Decker, Gabriel Augustin g.o., Matthieu Freund, Getty Images / The Interview People, Realbotix CONCEPTION GRAPHIQUE DU POSTER george(s) / Chambre de Commerce

Laurent Antonelli Emmanuel Claude Pierre Guersing Matthieu Freund-Priacel Michel Zavagno Jean-Christophe Verhaegen LCTO Jean-Paul Schmit, photographer Ukraine Luxembourg Business Club BCFL / Maëlenn de Coatpont BCLD DLWI

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