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Réforme des retraites : nouvelle journée de mobilisation le 31 janvier

La mobilisation a été massive jeudi en France, plus de 1 million de personnes ont manifesté. Emmanuel Macron a redit sa « détermination » sur la réforme des retraites.

Par (avec AFP)

L'essentiel :

  • La grève contre la réforme des retraites et le report de l'âge légal à 64 ans s'annonce très suivie ce jeudi 19 janvier, notamment dans l'éducation et les transports. Selon le ministère de l'Éducation nationale, 42,35 % des enseignants sont en grève dans le primaire et 34,66 % dans le secondaire (collèges et lycées). Le taux de gréviste atteint 46,3 % à la SNCF.
  • La CGT a avancé le chiffre de 1,2 million de manifestants en régions et 400 000 à Paris. Laurent Berger (CFDT) et Philippe Martinez (CGT) ont défilé ensemble en tête du cortège. Selon le ministère de l'Intérieur, 1,12 million de personnes ont manifesté en France dont 80 000 à Paris.
  • Des heurts sporadiques ont éclaté jeudi après-midi entre forces de l'ordre et manifestants aux abords de la place de la Bastille, avec jets de projectiles et usage de gaz lacrymogènes, lors de la contestation de la réforme des retraites
  • À Barcelone, à l'occasion d'un sommet franco-espagnol, Emmanuel Macron a dit espérer que les manifestations contre la réforme des retraites se feront « sans trop de désagréments » pour les Français, et « évidemment sans débordements, ni violences, ni dégradations ». La réforme des retraites a été « démocratiquement présentée, validée », et elle est « surtout juste et responsable », a ajouté le président français. L'exécutif poursuivra sa réforme « avec respect, esprit de dialogue, mais détermination et esprit de responsabilité ».
  • La SNCF prévoyait une circulation « très fortement perturbée » avec un TGV sur trois, voire un sur cinq selon les lignes, et à peine un TER sur dix en moyenne. Le métro parisien est réduit à l'essentiel, avec trois lignes fermées et dix autres ouvertes uniquement aux heures de pointe, selon la RATP, qui a conseillé le télétravail à ceux qui le peuvent. Le ciel n'est pas épargné, puisque 20 % des vols devraient avoir été annulés à l'aéroport d'Orly.
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Réforme des retraites : nouvelle journée de mobilisation le 31 janvier

      

Élisabeth Borne a salué les « bonnes conditions » dans lesquelles se sont déroulées les manifestations ce jeudi en France. La CGT a avancé le chiffre de 1,2 million de manifestants en régions et 400 000 à Paris. Selon le ministère de l'Intérieur, 1,12 million de personnes ont manifesté en France, dont 80 000 à Paris. L'exécutif poursuivra sa réforme « avec respect, esprit de dialogue, mais détermination et esprit de responsabilité », a déclaré Emmanuel Macron depuis Barcelone. Les huit principaux syndicats français se sont accordés sur une nouvelle date de mobilisation contre la réforme des retraites, le 31 janvier, selon plusieurs sources syndicales.      


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Une quarantaine d'arrestations à Paris

      La préfecture de police avait recensé à 18 h 30 un total de 38 interpellations dans la capitale à l'occasion de cette manifestation, partie vers 14 h 15 place de la République à destination de la place de la Nation, via la Bastille. De brèves échauffourées ont également opposé des membres de groupuscules radicalisés et violents aux forces de l'ordre, qui ont lancé la sommation de quitter la place vers 20 h 15. Au total, à Paris, pour prévenir les incidents ou les endiguer, 39 unités de forces mobiles ont été déployées, soit 3 500 policiers et gendarmes, avait annoncé le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.      


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Revivez la manifestation à Paris depuis l'intérieur

      Le cortège parisien des manifestants contre la réforme des retraites a rassemblé 400 000 personnes selon les syndicats, 80 000 selon la police. La France est "vraiment capable d'aller chercher l'argent nécessaire ailleurs que dans deux années de travail supplémentaires pour des millions de travailleurs, surtout les métiers pénibles comme le mien", argue un jeune homme dans la foule.

Notre reportage au cœur de la manifestation à Paris :  « On n'est pas fait que pour travailler » : à Paris, les jeunes en force      


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Nouvelle journée de mobilisation le 31 janvier

      Les huit principaux syndicats français se sont accordés sur une nouvelle date de mobilisation contre la réforme des retraites, le 31 janvier, selon plusieurs sources syndicales. Les représentants des syndicats sont réunis depuis 18 heures au siège de Solidaires.      


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Élisabeth Borne salue les "bonnes conditions" des manifestations

      Élisabeth Borne a salué les "bonnes conditions" dans lesquelles se sont déroulées les manifestations ce jeudi en France. La Première ministre a promis de continuer à "débattre et convaincre". "Je salue l'engagement des forces de l'ordre, comme des organisations syndicales, qui ont permis aux manifestations de se dérouler dans de bonnes conditions", a déclaré la cheffe du gouvernement sur Twitter. "Permettre que les opinions s'expriment est essentiel pour la démocratie. Continuons à débattre et à convaincre", a ajouté Élisabeth Borne.      


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1,12 million de manifestants en France, selon l'Intérieur

      Plus d'un million de personnes (1,12 million) ont défilé jeudi en France, dont 80 000 à Paris, contre le projet de réforme des retraites du gouvernement, selon un décompte diffusé par le ministère de l'Intérieur. Plus de 10 000 policiers et gendarmes ont été mobilisés, dont 3 500 à Paris, pour encadrer les cortèges et endiguer les débordements éventuels lors de cette journée de mobilisation à l'appel de l'ensemble des syndicats. Philippe Martinez (CGT) a évoqué "plus de 2 millions" de manifestants dans le pays, dont 400 000 à Paris.      


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Des perturbations prévues demain dans les trains d'Île-de-France

      La trafic ferroviaire sera à nouveau perturbé vendredi en Île-de-France sur les lignes C, D, E, H, N et U des RER et trains de la banlieue parisienne, selon SNCF Voyageurs, qui évoque "des mouvements sociaux locaux". La compagnie ne prévoit que 1 train sur 2 pour le RER C, 2 trains sur 3 sur les lignes D, H, N et U, et 9 trains sur 10 sur la E. Le service doit en revanche revenir à la normale sur les lignes A, B, J, K, L, P et R. Le trafic a été très perturbé jeudi sur le réseau SNCF de la région parisienne, première journée de mobilisation contre la réforme des retraites, avec en particulier moins de 1 train sur 10 sur une demi-douzaine de lignes, et de nombreuses gares non desservies. 
La RATP prévoit de son côté un retour à la normale vendredi. Jeudi, le trafic des métros et RER de la RATP en région parisienne était "très perturbé", avec une ligne de métro totalement fermée et douze autres ne fonctionnant, parfois partiellement, qu'en heures de pointe. La situation était meilleure pour les autobus, mais avec tout de même une douzaine de lignes interrompues.      


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« Deux millions » de manifestants partout en France

      « Plus de deux millions » de personnes ont manifesté, ce jeudi, en France contre la réforme des retraites, a déclaré à l'Agence France-Presse le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, alors que le chiffre du ministère de l'Intérieur n'était pas immédiatement disponible. Plus de 200 manifestations ont eu lieu à Paris et en régions, très majoritairement dans le calme, pour faire reculer le gouvernement sur son projet de porter l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans. Quelques heurts, tensions ou dégradations ont été signalés à Paris, Lyon et Rennes.      


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30 interpellations à Paris

      Des heurts sporadiques ont éclaté cet après-midi entre forces de l'ordre et manifestants aux abords de la place de la Bastille. Des membres de groupuscules radicalisés et violents, des black blocs, ont jeté des poubelles, bouteilles, fumigènes et divers objets sur les forces de l'ordre. Les unités mobiles sont intervenues pour disperser le groupe en faisant usage de gaz lacrymogènes. Les incidents se sont concentrés près de la Bastille et il n'y avait pas d'autres points de tensions, selon une source policière. Selon la préfecture de police, à 17 heures, 30 interpellations avaient déjà été opérées lors de cette journée de manifestation parisienne.      


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Deux coupures volontaires de courant en France ce jeudi

      Deux coupures volontaires et limitées de courant ont été recensées en France par le gestionnaire du réseau de distribution d'électricité Enedis jeudi, à Massy (Essonne) et Chaumont (Haute-Marne). La CGT avait prévenu de coupures d'électricité ciblées sur des communes d'élus favorables à la réforme, ce que le gouvernement avait condamné, les jugeant "inacceptables en démocratie". Ces deux coupures ont touché Massy en début de matinée et Chaumont, préfecture, durant une bonne partie de la matinée, selon Enedis, qui a évoqué des "actes de malveillance présumés". À Massy, quelque 1 100 clients ont été touchés, selon Enedis.      


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La CGT annonce 400 000 manifestants à Paris

      Quelque 400 000 personnes ont manifesté jeudi après-midi à Paris contre la réforme des retraites, selon la CGT. Le chiffre des autorités n'était pas immédiatement disponible. Des centaines de milliers de manifestants ont défilé par ailleurs en région pour faire reculer le gouvernement sur son projet de porter l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans. Quelques heurts ou dégradations ont été signalés à Paris, Lyon et Rennes.      


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Début de débordements à Paris

      Des heurts ont éclaté entre forces de l'ordre et manifestants autour de la place de la Bastille, avec jets de projectiles et usage de gaz lacrymogènes, lors de la contestation de la réforme des retraites. À l'avant du cortège, des membres de groupuscules radicalisés et violents, des black bloc, ont jeté des poubelles, des bouteilles et des fumigènes sur les forces de l'ordre. Les unités mobiles se sont projetées pour disperser le groupe en faisant usage de gaz lacrymogènes, à quelques pas de la place de la Bastille. Selon la préfecture de police, 20 interpellations ont été opérées lors de la manifestation. 


      


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Jean-Luc Mélenchon manifeste à Marseille : "le kif !"

      Le leader de LFI a été l'une des attractions de l'imposant cortège contre la réforme des retraites. Un bain de foule que le tribun a visiblement beaucoup apprécié.
Lire notre reportage  Mélenchon manifeste à Marseille contre les retraites : « C'est mon kif ! »
      


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Forte mobilisation dans les villes moyennes

      Plus de 13 000 manifestants à Pau, 8 000 à Châteauroux ou encore 6 500 à Mulhouse : les manifestations contre la réforme des retraites jeudi ont dépassé celles de 2019 dans de nombreuses villes moyennes, selon les chiffres des autorités. À Angoulême, où la police a dénombré 9 000 participants, près du double de la première mobilisation contre la précédente réforme des retraites. La jauge du 5 décembre 2019 est aussi nettement dépassée dans d'autres préfectures du Sud-Ouest comme Périgueux (6 500), Agen (5 000) et Guéret (3 300). Forte mobilisation également à Chartres (10 000), Alès (7 200), Boulogne-sur-Mer (5 200), Belfort (4 000) ou Auch (3 500), entre autres. Dans les grandes villes, les chiffres étaient souvent supérieurs à ceux du 5 décembre 2019, comme à Toulouse (36 000), Nantes (25 000) ou Lyon (23 000), et parfois légèrement inférieurs comme à Bordeaux (16 000) ou Montpellier (15 000).
Notre reportage à Montpellier :  « On devra travailler plus longtemps » : ces jeunes, inquiets, qui manifestent
      


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Emmanuel Macron défend une « réforme juste et responsable »

      À Barcelone, à l'occasion d'un sommet franco-espagnol, Emmanuel Macron a dit espérer que les manifestations contre la réforme des retraites se feront « sans trop de désagréments » pour les Français, et « évidemment sans débordements, ni violences, ni dégradations ». La réforme des retraites a été « démocratiquement présentée, validée », et elle est « surtout juste et responsable », a ajouté le président français. L'exécutif poursuivra sa réforme « avec respect, esprit de dialogue, mais détermination et esprit de responsabilité ».      


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Dans le cortège parisien

      Frédéric, 48 ans et salarié chez L'Oréal : "On fait partie d'une entreprise du CAC 40, on sait qu'on génère beaucoup de cash qui échappe aux salaires, donc à la cotisation. Pour nous, le principal sujet, c'est d'augmenter les recettes dans les caisses de la Sécu et les cotisations pour les retraites." Pour Fatima, 41 ans et également technicienne chez L'Oréal, "c'est une injustice". Elle fait grève pour la première fois.      


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28 % de grévistes dans la fonction publique

      Près de trois fonctionnaires sur dix (28 %) étaient en grève en milieu de journée dans la fonction publique d'État, qui compte 2,5 millions d'agents, selon des chiffres communiqués par le ministère de la Fonction publique, en baisse de cinq points par rapport à 2019. Dans la fonction publique territoriale (près de 2 millions d'agents), le taux de grévistes s'élève à 11,3 % et, dans la fonction publique hospitalière (1,2 million d'agents), il atteint 9,9 %.      


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Chez Engie, 40 % de grévistes parmi les électriciens et gaziers

      Quelque 40 % des effectifs du groupe Engie au statut des électriciens et gaziers sont en grève contre le projet de réforme des retraites, a indiqué l'énergéticien français jeudi après-midi. Pour les autres salariés français du groupe, de droit privé, le taux de grévistes était de 7 %, selon Engie. 55 % des effectifs totaux pour la France sont au statut des industries électriques et gazières et bénéficient d'un régime spécial de retraites. Le projet de réforme des retraites changerait en leur défaveur le mode de calcul des pensions, à ce jour beaucoup plus avantageux que le régime général.      


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La gauche assure que la « bataille de l'opinion est gagnée »

      En amont du cortège parisien, le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a réclamé la tenue d'un référendum. « Avec 85 % des Français qui sont hostiles à ce projet, si le chef de l'État avait un peu de logique dans les idées (...), il devrait soumettre maintenant ce projet à référendum », a-t-il soutenu. « La voie (que le président) a choisie est celle du passage en force. Nous, on va démontrer que la force, elle est là », a-t-il déclaré. À Abbeville, l'Insoumis François Ruffin s'est dit convaincu que « la bataille de l'opinion est déjà gagnée, 9 actifs sur 10 sont contre ».      


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À Nantes, entre 25 000 et 50 000 manifestants contre la réforme des retraites

      De 25 000 (selon la police) à 50 000 personnes (selon les syndicats) ont manifesté à Nantes contre la réforme des retraites. Un important dispositif policier était présent et la manifestation s'est déroulée dans le calme. La manifestation nantaise a mobilisé bien davantage que lors du précédent grand rassemblement contre la réforme des retraites, le 5 décembre 2019. À l'époque, la police avait dénombré 19 000 manifestants à Nantes, et la CGT 25 000.       


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Début de la manifestation à Paris

      L'imposant cortège parisien s'est mis en marche vers 14 h 30 de la place de la République. De nombreuses organisations syndicales sont présentes : transports, santé, étudiants, industrie, éboueurs, il y a de tout. L'ambiance est détendue pour l'instant. Eugénie, 25 ans, est étudiante en droit à Paris : « L'avenir n'est pas radieux pour les jeunes, et repousser l'âge de départ, ça vient s'ajouter à des conditions de travail dégradées pour tous les travailleurs. » Lionel, 65 ans et retraité cheminot : « Je suis déjà à la retraite, mais je manifeste en soutien aux jeunes. Macron veut créer une rupture entre les jeunes et les vieux pour s'assurer son électorat, je veux montrer que nous aussi on est solidaires. »      


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Près de la moitié du personnel d'EDF en grève

      La participation des salariés d'EDF à la grève contre le projet de réforme des retraites s'élevait à la mi-journée à 44,5 % de l'effectif total, a indiqué la direction de l'énergéticien, un chiffre beaucoup plus important que lors des précédentes manifestations de ce type. Le taux de grévistes lors de la première et la plus suivie des journées de mobilisation contre le précédent projet de réforme des retraites s'élevait à 36,5 % à la mi-journée le 5 décembre 2019.      


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Les syndicats se réjouissent d'une journée « très réussie »

      « On a des chiffres de manifestants en province qui sont considérables, des moyennes qu'on n'a jamais atteintes. On annonçait peut-être un million, on y sera, et bien au-delà aujourd'hui », s'est félicité Laurent Escure (Unsa). Frédéric Souillot (FO) a salué une journée « très réussie » avec une « mobilisation massive ». « Mais on n'est pas là pour se compter, on est là pour peser et (...) faire reculer » le gouvernement. « La seule chose qui pourrait nous faire dire qu'on arrête c'est tout simplement que, ce soir, le gouvernement dise qu'on fait un break et retourne à 62 ans », a plaidé Pascale Cotton (CFTC).      


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Une forte mobilisation nationale contre la réforme

      Les premiers chiffres remontés par les autorités attestent d'une mobilisation très importante : au moins 30 000 personnes ont ainsi défilé à Toulouse, 26 000 à Marseille, 15 000 à Montpellier, 14 000 à Tours, 13 600 à Pau, 12 000 à Perpignan et à Orléans, 8 000 à Châteauroux, 9 000 à Angoulême, 6 500 à Mulhouse et à Périgueux... 


      


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Laurent Berger (CFDT) se félicite d'une « forte mobilisation »

      La mobilisation contre la réforme des retraites « est au-delà de ce qu'on pensait », a assuré le numéro un de la CFDT, Laurent Berger, au début de la manifestation parisienne. « On est clairement sur une forte mobilisation », a déclaré Laurent Berger. « Cette mobilisation est réussie », s'est pour sa part réjoui Philippe Martinez (CGT), saluant « une union des syndicats, gage de confiance pour les salariés ».      


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Pendant ce temps-là, Emmanuel Macron est à Barcelone

      Le président de la République est en Espagne pour un sommet avec le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez. Le 27e sommet franco-espagnol, avec la signature d'un « traité d'amitié et de coopération » entre les deux voisins, « avait été fixé bien en amont », fait valoir son entourage, avant que les syndicats n'annoncent la date de leur première journée de manifestations. L'Espagne étant « la puissance invitante », la présidence française souligne qu'elle n'avait donc « pas de marge de manœuvre » pour décaler la date. Ainsi, Emmanuel Macron se trouve loin de l'Élysée le jour où il vit le premier grand test de son second quinquennat.
À LIRE AUSSICoignard – L'exécutif à l'auberge espagnole      


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77 % des conducteurs en grève à la SNCF

      Le taux de gréviste atteint 46,3 % jeudi à la SNCF pour la première journée de mobilisation contre la réforme des retraites, qui entraîne de nombreuses annulations de trains, notamment de trains régionaux. Dans le détail, on compte 77,4 % de grévistes chez les conducteurs de trains de voyageurs, 50,8 % chez les contrôleurs ou encore 48,4 % chez SNCF Réseau, où travaillent les aiguilleurs et les agents chargés de la maintenance des voies.      


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Bientôt plus d'un million de manifestants ?

      « Je pense que le million (de manifestants) va être dépassé vu les chiffres que j'ai déjà » à cette heure de la journée, a déclaré le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, peu avant le départ de la manifestation parisienne. Selon le leader syndical, il y a 75 % de manifestants de plus qu'à la manifestation du 5 décembre 2019, point culminant de la mobilisation contre l'ex-projet de réforme des retraites du gouvernement d'Édouard Philippe.      


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Des dizaines de milliers de manifestants selon les préfectures

      De Nantes à Marseille, les manifestants ont battu le pavé dans la matinée, avant que le cortège parisien ne s'ébranle à 14 heures. Les premiers chiffres remontés par les préfectures attestent d'une mobilisation importante : au moins 30 000 personnes ont ainsi défilé à Toulouse, 6 500 à Mulhouse, 6 000 à Tarbes, 4 000 à Nice comme à Belfort. Des niveaux comparables à ceux du 5 décembre 2019, au démarrage de la contestation contre le précédent projet de réforme des retraites.      


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À Nantes, la foule au rendez-vous !

      

Le rassemblement était fixé à 10 h 30 au pied du château des ducs, devant le miroir d'eau. Un point idoine pour un tsunami humain ! De fait, malgré la pluie fine, plusieurs milliers de personnes (20 000 au bas mot) ont déferlé sur le site pour partir en cortège vers la préfecture. Une affluence telle qu'on ne distingue ni la tête ni la queue du défilé. « On n'avait pas vu cela depuis des années », se félicite un manifestant. La remarque n'est pas anodine ici, à Nantes, où les mouvements sociaux sont généralement déjà très suivis. À la mi-journée, aucun chiffre officiel n'a encore été communiqué, mais les premières estimations évoquent déjà la présence de plus de 20 000 personnes à Nantes, tandis que 10 000 ont battu le pavé à Saint-Nazaire en matinée. Ils étaient 4 000 à Ancenis et près d'un millier à Châteaubriant. Agents hospitaliers, enseignants, fonction publique et même secteur privé : le spectre est particulièrement large sur les représentations professionnelles. Même constat sur la composition de la foule, avec des jeunes comme des retraités, tous venus exprimer leur rejet de la réforme. Des Gilets jaunes profitent également de la mobilisation pour relancer le mouvement. À noter, enfin, un dispositif policier relativement discret (pour l'instant), en comparaison avec les précédentes manifestations, souvent émaillées d'incidents, dans la sixième ville de France.      


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Malgré les difficultés, aucun incident des les transports franciliens

      Le trafic des métros, RER et trains de banlieue en région parisienne est resté « très perturbé » jeudi matin avec de nombreuses lignes fermées, conformément aux prévisions, mais les opérateurs n'ont relevé aucun incident majeur. Une bonne partie des Franciliens ont visiblement opté pour le télétravail, laissant routes et transports publics à ceux qui doivent vraiment se déplacer, d'autant que de nombreuses écoles et garderies sont fermées.      


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Entre 34 et 42 % d'enseignants grévistes, selon le ministère

      La mobilisation nationale contre la réforme des retraites se traduit par un taux d'enseignants grévistes de 42,35 % dans le primaire et de 34,66 % dans le secondaire (collèges et lycées) selon le ministère, bien en-deçà des chiffres des syndicats.      


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Plus d'un enseignant sur deux en grève dans les collèges et lycées

      Le Snes-FSU, premier syndicat du secondaire, a annoncé que 65 % des enseignants de collèges et lycées étaient grévistes jeudi, dans le cadre d'une mobilisation nationale contre la réforme des retraites. 

« 65 % des professeurs, CPE, PsyEN, AED et AESH sont en grève jeudi dans les collèges, les lycées et les CIO (centre d'information et d'orientation) », assure le syndicat dans un communiqué. Il évoque « des pics à plus de 80 % de grévistes dans certains établissements » et « des collèges fermés dans plusieurs académies » .      


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« Le gouvernement a perdu la première bataille »

      Au milieu du cortège à Marseille, Jean-Luc Mélenchon a estimé que « le gouvernement a perdu la première bataille, celle de convaincre les gens de la nécessité de sa réforme ». L'Insoumis a ensuite ajouté : « Personne ne croit à la valeur des arguments présentés par le gouvernement. »      


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Les stations-service résistent à la grève des raffineries

      Moins de 2 % des stations-service françaises étaient jeudi matin à court soit d'essence soit de gazole, un léger mieux par rapport au début de semaine, les Français ayant été appelés à éviter de faire des pleins de précaution. Le gouvernement, par la voix du ministre des Transports Clément Beaune, a appelé les automobilistes redoutant des pénuries provoquées par d'éventuels arrêts de travail dans les raffineries à ne « pas prendre de mesures de précaution ».      


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Le trafic routier pénalisé

      Faute de transports en commun, de nombreux Franciliens semblent avoir opté pour la voiture. En heure de pointe, plus de 200 km d'embouteillage ont été recensés.      


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« Un parfum de 1995 »

      La députée Insoumise Clémentine Autain se réjouit de l'ampleur de la mobilisation sur Twitter. « 80 % des conducteurs en grève, 60 % des contrôleurs et aiguilleurs. Une mobilisation historique chez TotalÉnergie avec 70 à 100 % de grévistes. Une belle journée commence… »


      


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Vers un retour des Gilets jaunes à Nantes ?

      À Nantes, bastion traditionnel des protestations sociales, la mobilisation s'annonce massive contre la réforme des retraites. 
 

Lire l'article  Grève du 19 janvier : à Nantes, les Gilets jaunes en embuscade
      


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La réforme « canalise tous les mécontentements »

      « Cette question des retraites canalise tous les mécontentements », a déclaré le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez interrogé sur Public Sénat, quelques heures avant le coup d'envoi des manifestations. Ces manifestations sont « le reflet médiatique de ce mécontentement », mais les personnes qui feront grève sans battre le pavé feront aussi partie des indicateurs d'une mobilisation « forte », selon lui. 

« Aujourd'hui, ça va être une très grosse journée de mobilisation, de surcroît quand tous les syndicats sont d'accord », a ajouté le leader syndical. « C'est un vrai marqueur. Quand les syndicats sont d'accord, c'est rare, c'est que le problème est très grave. On est d'accord pour dire que la réforme est injuste » , a-t-il poursuivi.
      


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Une grande majorité de grévistes dans les raffineries

      Le mouvement de grève contre la réforme des retraites était suivi par 70 à 100 % de grévistes dans la plupart des raffineries du groupe TotalEnergies, a indiqué jeudi la CGT du groupe. « Partout, les expéditions ont été suspendues », a indiqué à l'AFP Éric Sellini, coordinateur national du syndicat pour TotalEnergies.      


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Les matinales du service public touchées

      Les matinales du service public, radio et télé, sont en majorité perturbées jeudi par « un appel à la grève de l'ensemble des organisations syndicales » contre la réforme des retraites, selon les messages diffusés. En radio, sur France Info, au lieu de l'information en continu, les bulletins, raccourcis, sont espacés d'une demi-heure par une plage musicale. À intervalle régulier, les auditeurs ont pu entendre le message : « En raison d'un appel à la grève de l'ensemble des organisations syndicales représentatives de Radio France déposé dans le cadre de la journée nationale de mobilisation contre la réforme des retraites, nous ne sommes pas en mesure de diffuser l'intégralité de nos programmes habituels. »

En télévision, sur France 2, Télématin, a rediffusé d'anciennes interviews, qu'il s'agisse de thèmes sociétaux ou de séquences culturelles, comme la chanteuse Zazie venue présenter le 14 décembre 2022 son dernier album.
      


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Une mobilisation de grande ampleur

      Des centaines de milliers de personnes attendues dans la rue ce jeudi. Plus de 200 points de rassemblement sont prévus en France, les autorités attendant 550 000 à 750 000 manifestants, dont 50 à 80 000 à Paris. Le secrétaire national du Parti communiste français, Fabien Roussel, a même exhorté « un million » de Français « à déferler dans la rue ».
      


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Les baisses de production d'électricité s'intensifient

      Les baisses de production d'électricité organisées par des agents EDF pour contester le projet gouvernemental sur les retraites se sont fortement intensifiées jeudi, atteignant au moins l'équivalent de deux fois la consommation de Paris, a-t-on appris auprès de la CGT et du gestionnaire des lignes à haute et très haute tension RTE. 

« C'est le début de la lutte jusqu'au retrait ! », écrit la fédération CGT Mines Énergie dans un tract sur les réseaux sociaux, annonçant « plus de 7 000 MW de baisse de production sans aucun impact sur les usagers ».

      


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Le métro parisien fortement perturbé

      En région parisienne, le trafic des métros et RER de la RATP est lourdement impacté par la mobilisation. Concernant le métro, la ligne 8 est complètement fermée. Les lignes 10 (sur toute sa longueur) et 11 (seulement sur un tronçon) fonctionnent aux heures de pointe matinales, alors qu'elles devaient être initialement fermées. Les lignes 2, 3, 5, 6 et 13 ne sont ouvertes qu'aux heures de pointe – de 7 h 30 à9 h 30 et de 16 h 30 à 19 h 30 – sur certains tronçons, avec des fréquences variant de 1 rame sur 2 à 1 rame sur 5. Les lignes 3bis, 7, 7bis, 9 et 12 fonctionnent également aux heures de pointe, sur toute leur longueur, avec des fréquences variables.
La ligne 4, partiellement automatisée, roule toute la journée jusqu'à 22 h 15, avec 1 rame sur 2 aux heures de pointe et 1 rame sur 4 aux heures creuses. Les lignes 1 et 14, automatisées, fonctionnent normalement, la RATP mettant en garde contre un risque de saturation.
      


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Une réforme oui, mais pas celle du gouvernement

      Selon notre sondage Ipsos pour Le Point, une grande majorité de Français estime qu'il faut réformer les retraites. Ils sont toutefois nombreux à rejeter le projet de loi du gouvernement.
Lire l'article  Réforme des retraites : le « oui, mais » des Français

      


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Mobilisation massive des enseignants

      Dans l'Éducation, 70 % des enseignants du primaire ne feront pas cours et de nombreuses écoles seront fermées, d'après leur principal syndicat, et des grèves sont aussi prévues dans le secteur électrique. La mobilisation serait ainsi de même ampleur qu'en décembre 2019 : lors de la première journée de grève contre la précédente tentative de réforme, les syndicats avaient dénombré 70 % de grévistes, tandis que le ministère en avait recensé 55 %.      


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Jeudi noir dans les transports

      Le trafic des métros, RER et trains de banlieue en région parisienne sera « très perturbé » ce jeudi avec trois lignes de métro totalement fermées (8,10 et 11) et dix lignes ne fonctionnant, parfois partiellement, qu'aux heures de pointe, tandis que les trains de la SNCF seront rares ou inexistants. La situation devrait être meilleure pour les autobus RATP, avec 2 passages sur 3 à Paris et en petite couronne, mais tout de même une douzaine de lignes interrompues.      


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Élisabeth Borne y croit encore

      Mercredi soir, à quelques heures de cette journée de grève nationale, Élisabeth Borne a défendu sa réforme des retraites, un projet « porteur de progrès social pour le pays », pendant une heure lors d'une réunion publique organisée par le député Renaissance Mathieu Lefevre à Nogent-sur-Marne.      


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Crainte d'un « pré-cortège » violent à Paris

      Les huit syndicats ont appelé à la mobilisation contre la réforme des retraites et leur appel a été entendu. Les manifestations sont attendues nombreuses, à travers tout le pays. À Paris, le rendez-vous a été fixé place de la République à 14 heures. Le cortège prendra ensuite la direction de la place de la Bastille avant d'arriver en fin d'après-midi place de la Nation. 3 500 policiers et gendarmes seront mobilisés dans la capitale. Des sources sécuritaires évoquent un risque de « pré-cortège » potentiellement violent de 1 000 à 2 000 personnes.      


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Commentaires (139)

  • Pince sans rire

    Pour beaucoup de français la réforme des retraites symbolise la soupe à la grimace. Cela saute aux yeux.

  • Chalusse

    Ridicule cette manifestation, que des étrangers et des gens d'extrême gauche, les copains du boucher POUTINE !

  • winstoned

    Il insiste, eux aussi, donc la population va être encore privée de tout pendant x temps pour finir par payer la facture jusqu'à la prochaine menace de réforme. Cette guéguère entre nantis rappelle une autre époque où les seigneurs (politiciens, fonctionnaires) passaient la note à leurs serfs (salariés du privé). L'excellent article du Point sur la non cotisation des fonctionnaires ne semble pas émouvoir grand monde.