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À Villers-le-Bouillet, au lieu-dit “Lohincou”, la fouille exhaustive d’un site du Haut Moyen Âge a livré les vestiges traditionnellement associés aux occupations rurales de cette période (fosses, fossés, empreintes de poteaux, cabanes... more
À Villers-le-Bouillet, au lieu-dit  “Lohincou”, la fouille exhaustive d’un site du Haut Moyen Âge a livré les vestiges traditionnellement associés aux occupations rurales de cette période (fosses, fossés, empreintes de poteaux, cabanes excavées, structures de combustion), ainsi qu’un groupe funéraire. Le site est occupé entre le VIIe siècle et la première moitié du XIe siècle au plus tard. Des études archéobotaniques ont pu être effectuées. Les résultats carpologiques permettent d’appréhender les espèces mises en culture dans un terroir de la Hesbaye. Les assemblages associés à certaines aires de combustion sont particulièrement abordées. Ceux-là posent la question d’un lien direct avec le traitement thermique des récoltes céréalières. L’hétérogénéité des assemblages laisse envisager le mélange de produits/sous-produits de différentes moissons dont la mise culture n’est pas concomitante.
Dans cet article, nous tentons d’aborder ces pratiques agricoles en croisant les données archéologiques, historiques et carpologiques. Cette approche montre toute la complexité de la compréhension de l’organisation socioéconomique d’un habitat rural du haut Moyen Âge.
De septembre 2017 à mars 2018, des fouilles archéologiques ont été entreprises sur l’ancien parking Axa, rue Eugène Ysaye, tout près de l’église Saint-Jacques. Ces travaux ont pris place dans le cadre d’un projet immobilier qui allait... more
De septembre 2017 à mars 2018, des fouilles archéologiques ont été entreprises sur l’ancien parking Axa, rue Eugène Ysaye, tout près de l’église Saint-Jacques. Ces travaux ont pris place dans le cadre d’un projet immobilier qui allait totalement bouleverser le sous-sol de l’endroit. Or, cette partie de la ville appartenait à  l’ancien domaine de l’abbaye de Saint-Jacques, dont de nombreux vestiges demeuraient inexplorés. Avant leur destruction inexorable, il  était donc urgent de se pencher sur les traces encore enfouies de ce haut lieu de l’histoire liégeoise.
Cependant ils y pataugèrent, ils y trempèrent leurs talons et s’y firent des semelles de pavement rose, d’argile de Notger et de mortier d’hypocauste. Ils - eux, les archéologues, faut-il encore prononcer ce mot ? - pataugèrent (c’est une... more
Cependant ils y pataugèrent, ils y trempèrent leurs talons et s’y firent des semelles de pavement rose, d’argile de Notger et de mortier d’hypocauste. Ils - eux, les archéologues, faut-il encore prononcer ce mot ? - pataugèrent (c’est une habitude) puis s’en allèrent navrés, mouillés, avec de grands éternuements. Mais ils ont tenu à rendre aux vestiges de nos origines le salut quotidien […].

Extrait du Journal de Liège, édition du 14 novembre 1907.
L’édition du dernier volume des ʺTopographie chrétienne des Cités de la Gaule“ a généré des erreurs et imprécisions non négligeables dans la notice consacrée à l’agglomération de Liège et ce, pour des raisons indépendantes de son auteur... more
L’édition du dernier volume des ʺTopographie chrétienne des Cités de la Gaule“ a généré des erreurs et imprécisions non négligeables dans la notice consacrée à l’agglomération de Liège et ce, pour des raisons indépendantes de son auteur (...)
Research Interests:
Lieu d’implantation privilégié dès avant la romanisation, la crête d’Aineffe domine tous les alentours. L’établissement gallo-romain qui y est construit au Bas-Empire a vocation artisanale, et semble dénué de tout caractère liturgique.... more
Lieu d’implantation privilégié dès avant la romanisation, la crête d’Aineffe domine tous les alentours. L’établissement gallo-romain qui y est construit au Bas-Empire a vocation artisanale, et semble dénué de tout caractère liturgique. Après une première destruction, l’implantation gallo-romaine se maintient, d’une manière ou une autre, dans le paysage et reprendrait une certaine importance à partir du 10e siècle, période à laquelle un groupe humain d’importance semble de nouveau s’associer au lieu. Le sommet de la crête d’Aineffe est alors transformé en un site fossoyé. Cet espace devient spécifique, particulier, consacré : on y enterre les défunts selon les rites chrétiens, mais sur un canevas redevable à l’implantation gallo-romaine, désormais affublée d’un caractère cultuel. Cette trame ancienne du terroir, peut-être gênante pour les représentants de la liturgie officielle, va être « corrigée » par l’implantation d’un lieu de culte plus correctement orienté, le premier oratoire Saint-Sulpice. À cet écheveau déjà complexe, il faut ajouter une autre dimension : le caractère défensif (ou défendable) du lieu. Déjà induit par les caractéristiques initiales de la crête, renforcé par le creusement d’au moins deux fossés, ce caractère défensif va trouver sa pérennisation dans la construction d’une tour fortifiée, refuge notoire pour la population.
Many exotic animal species were introduced to Nor- thern Europe during the Roman period, including fallow deer (Dama dama). To date, however, finds of fallow deer bones at archaeological sites in this region have been sporadic and... more
Many exotic animal species were introduced to Nor-
thern Europe during the Roman period, including
fallow deer (Dama dama). To date, however, finds
of fallow deer bones at archaeological sites in this
region have been sporadic and disarticulated, leaving
uncertainty over their origins. This article presents the
first-known articulated fallow deer skeleton from
Roman North-west Europe. Osteological, aDNA,
radiocarbon dating and stable isotope analyses confirm
that the species was established in this region
by the Roman period, probably originating from
translocated, rather than native, Mediterranean populations.
Clarifying the origins of fallow deer in Northwestern
Europe is critical for understanding the
dynamics of species exchange around the Roman
Empire.