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Utilisateur:Amb.bzc/Brouillon

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Métamorphoses d'Ovide[modifier | modifier le code]

Illustrations du XVIIIe siècle[modifier | modifier le code]

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https://books.google.fr/books?id=dvgWAAAAYAAJ&hl=fr&pg=PA1#v=onepage&q=Gravelot&f=false


Sébastien Le Clerc[modifier | modifier le code]

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Postérité et historiographie[modifier | modifier le code]

Collectionné dès le 18e

  • Compliments de Pierre-Jean Mariette --> cf Abecedario
  • Catalogue Jombert


influence : Isaac de Benserade >> Sébastien LeClerc >> Charles Eisen pour ses Métamorphoses de 1767 (cf illu pour L'Âge d'or, d'airain et d'argent)[1]

Les illustrations littéraires au XVIIIe siècle jouissent de l'étoffement du statut des illustrateurs grâce à la multiplication des liens avec les peintres. Se met alors en place un jeu de citations inter-illustrations[2]

  1. (de + fr) Hélène Iehl et Félix Reusse (dir.), La France : zwischen Aufklärung und Galanterie : Meisterwerke der Druckgraphik aus der Zeit Watteaus / Au siècle des lumières et de la galanterie : chefs-d'œuvre de la gravure à l'époque de Watteau : [Ausstellung, Freiburg im Breisgau, Augustinermuseum, vom 24. Februar bis 3. Juni 2018], Michael Imhof Verlag, (ISBN 978-3-7319-0633-9), p. 108-111
  2. Henri-Jean Martin et Roger Chartier (dir.), Histoire de l'édition française. Le livre triomphant : 1660-1830, t. II, Paris, Promodis, (ISBN 978-2-903181-31-4), p. 140-161

Saint Michel Archange[modifier | modifier le code]

Postérité[modifier | modifier le code]

Saint Michel Archange (Luca Giordano, v.1663, Berlin, Staatliche Museen)

Le Saint Michel Archange connait une diffusion rapide dès son édification dans l'église. En effet, plusieurs gravures nous sont connues entre 1635 et 1636. Ces dernières sont le travail de graveurs majoritairement étrangers, de passage à Rome.

La tableau de Guido Reni est placé géographiquement dans l'église des Capucins qui est alors un lieu de passage pour les visiteurs de la ville éternelle. De plus,




Hubert-François Gravelot[modifier | modifier le code]

Biographie[modifier | modifier le code]

Élève considéré comme moyen par l'Académie royale de peinture, Gravelot est issu d'une important famille marchande. Il commence à faire des études avec son frère Jean-Baptiste d'Anville. Il s'en détourne vite, préférant une carrière artistique. Vers 1715 il Gravelot tente tout de même le voyage de Rome avant d’être contraint, faute de ressources, de revenir à Paris sans avoir pu dépasser Lyon. Après l’échec d’une opération commerciale à Saint Domingue où l’a envoyé son père, il devient l’élève de Jean Restout puis de Boucher.

De 1732 à 1745, Gravelot s'installe à Londres. Bien que sujet à l'anglomanie comme nombre de ses compatriotes, il s'y rend sur l'invitation du graveur Claude Dubosc (1682-1745), afin de travailler sur les gravures de l'édition anglaise de l'ouvrage de Bernard Picart, Traité des cérémonies religieuses de toutes les nations. On trouve dans les carnets de note du graveur George Vertue une appréciation très positive du style de Gravelot. Ce dernier commence alors à fréquenter une société d'artistes, la St Martin's Lane Academy dirigée par William Hogarth, à une époque où Londres ne comportait ni galerie, ni musée, ni exposition, pas même une école qui fut l'équivalent de l'Académie royale à Paris. Gravelot prend comme élève un certain Thomas Gainsborough qui deviendra l'un des peintres les plus importants de l'école anglaise du xviiie siècle. Son style est imité, et Gravelot est sans doute l'un des promoteurs du rocaille en Angleterre, tant il excelle dans l'art de l'ornement. Gravelot s’est également distingué dans ses illustrations et ses rocailles qu’il avait réalisées pour des ébénistes, tapissiers et des chaudronniers, qui furent une source d'inspiration pour des orfèvres, tapissiers et des ébénistes parmi lesquels on compte Thomas Chippendale, sans oublier les miniaturistes travaillant pour la fabrique de porcelaine de Chelsea.

Ses illustrations, notamment 35 frontispices pour la seule édition des Œuvres complètes de Shakespeare en 1744, ont influencé les artistes anglais et il travaille aux côtés de graveur comme Gerard van der Gucht. On compte aussi le Pamela: or, Virtue rewarded de Samuel Richardson qu'il illustre en 1741 d'après des compositions peintes par Francis Hayman.

Les sentiments anti-français déclenchés par la bataille de Fontenoy en 1745 ramènent Gravelot à Paris en octobre, où, accompagné par l'un de ses élèves, Thomas Major et d'une fortune estimée à 40 000 livres, il n’a aucune difficulté à employer ses talents. Durant l'hiver 1745-46, Gravelot réussit à faire libérer son jeune élève embastillé, les Anglais ayant été déclarés un temps suspects, en faisant intervenir le marquis d'Argenson.

Il illustre aux côtés de graveurs comme Noël Le Mire, l'Histoire de Tom Jones de Fielding (1750), le Décaméron (1757), la Nouvelle Héloïse (1761), les Contes moraux de Marmontel (1765), les Métamorphoses d’Ovide (1767-71), La Jérusalem délivrée du Tasse (1771) mais aussi les œuvres complètes de Corneille, Racine et Voltaire : certains de ces livres illustrés sont considérés comme parmi les plus beaux de cette époque.

Il laisse plus de 2 000 cuivres. Il eut une influence sensible sur, entre autres, Jean-Michel Papillon et Nicolas Caron.

Grand lecteur, Gravelot était le frère du géographe Jean-Baptiste Bourguignon d'Anville avec lequel il travailla sur une série de cartes et qui écrivit son éloge funèbre où il rappelle sa bibliomanie. Son frère rapporte que lorsqu'il dessinait, il s'aidait d'une série de poupées qu'il fit concevoir à Londres équipées de leurs vêtements.

Il se maria deux fois : avec Marie-Anne Luneau, décédée en 1759, puis avec Jeanne Ménétrier en 1770.

Quentin de La Tour a fait son portrait exposé au Salon de l'Académie Royale de peinture et de sculpture en 1769.

Le bibliophile Emmanuel Bocher (1835-1919) contribua à faire redécouvrir ses talents de dessinateurs.

Les éditions illustrées[modifier | modifier le code]

Postérité et oeuvres conservées[modifier | modifier le code]

Gravelot marqua son temps et était perçu comme un des illustrateurs majeurs de sa période.