Marie Léonce Vallienne ( - ), plus connu sous le nom de Léonce Vallienne en français et Henri Vallienne en espéranto, est un médecin et espérantiste français, auteur de deux romans en espéranto.
Henri Vallienne nait le à Saumur, de Joseph Vallienne et Madeleine Clara Vallienne née Legrand[1]. Quand son père prend sa retraite, en , la famille Vallienne déménage en Algérie[1]. À la mort de son père, en , il retourne en France avec sa mère[1]. Il étudie au collège de Compiègne avant de partir étudier la médecine à Paris[1]. Il devient médecin en [1].
En , il épouse Marie-Augustine Lepage, autrice d’œuvres fantastiques pour enfant, connue sous le pseudonyme Max Lepage avec qui il aura trois enfants : Raoul, Madeleine et Béatrix[1].
Il travaille à Paris en tant que médecin jusqu’en , date à laquelle il prend sa retraite à Malakoff, dans les Hauts-de-Seine, après avoir été victime d’une crise cardiaque[1].
Il décède le à Malakoff[1],[2].
Henri Vallienne découvre l’espéranto en [1] et l’apprend en [3],[4]. Il est référencé par Louis-Lazare Zamenhof, dans son Adresaro de la Esperantistoj (eo), sous le numéro 8484[1].
Pour s’entrainer à l’espéranto, Vallienne traduit les chants I et II de l’Énéide de Virgile et les publie en [1],[4]. Toutefois, s’occupant de sa patientèle et manquant de temps, il ne va pas plus loin[4].
Lorsqu’il est victime d’une crise cardiaque en , il se consacre entièrement à l’espéranto, ne pouvant plus exercer la médecine[1],[4].
- Léonce Vallienne, Entre quinze et vingt ans, Dentu
- Léonce Vallienne, Étude sur les transpositions viscérales, Paris, Adrien Delahaye et E. Lecrosnier, , 118 p. (lire en ligne)
- Henri Vallienne, Pour ou contre l’Espéranto,
- (eo) Virgile (trad. Henri Vallienne), Eneido [kantoj I kaj II], Paris, Hachette, , 48 p.