Temporary Disabled. :) please Go back Voir la source de Libre accès (édition scientifique) — Wikipédia www.fgks.org » Address: [go: up one dir, main page] Include Form Remove Scripts Accept Cookies Show Images Show Referer Rotate13 Base64 Strip Meta Strip Title Session Cookies Aller au contenu Menu principal Menu principal déplacer vers la barre latérale masquer Navigation AccueilPortails thématiquesArticle au hasardContact Contribuer Débuter sur WikipédiaAideCommunautéModifications récentesFaire un don Rechercher Rechercher Apparence Créer un compte Se connecter Outils personnels Créer un compte Se connecter Pages pour les contributeurs déconnectés en savoir plus ContributionsDiscussion Voir la source de Libre accès (édition scientifique) Ajouter des langues ArticleDiscussion français LireModifierModifier le codeVoir l’historique Outils Outils déplacer vers la barre latérale masquer Actions LireModifierModifier le codeVoir l’historique Général Pages liéesSuivi des pages liéesTéléverser un fichierPages spécialesInformations sur la pageObtenir l'URL raccourcieTélécharger le code QRÉlément Wikidata Apparence déplacer vers la barre latérale masquer ← Libre accès (édition scientifique) Vous n’avez pas la permission de modifier cette page, pour la raison suivante : Votre adresse IP fait partie d’une plage qui a été bloquée sur tous les wikis de la Fondation Wikimédia. Le blocage a été effectué par Jon Kolbert. Le motif invoqué est Open proxy/Webhost: Visit the FAQ if you are affected . Début du blocage : 24 avril 2022 à 01:16 Expiration du blocage : 24 décembre 2024 à 01:16 Votre adresse IP actuelle est 132.148.121.6. La plage bloquée est 132.148.0.0/16. Veuillez inclure tous les détails ci-dessus dans toutes les demandes que vous effectuerez. Si vous pensez avoir été bloqué(e) par erreur, vous pouvez trouver plus d’informations et d’instructions dans la politique globale Pas de serveurs mandataires ouverts. Sinon, pour discuter du blocage, veuillez publier une demande de révision sur Méta-Wiki. Vous pouvez également envoyer un courriel à la file des coordinateurs VRT à stewards@wikimedia.org, en incluant tous les détails ci-dessus. Vous pouvez voir et copier le contenu de cette page. {{voir homonymes|Libre accès}} {{Infobox Organisation2|logo=Open Access logo PLoS white.svg|légende logo=Un des logos du libre accès, d'origine de la ''{{lang|en|[[Public Library of Science]]}}''.}} Le '''libre accès'''<ref>{{GDT|édition scientifique en libre accès|fiche=26544691|consulté le=2023-04-27}}.</ref> ou '''accès ouvert'''<ref>{{FranceTerme|accès ouvert|fiche=EDUC140|consulté le=2022-05-25}}.</ref> ({{en langue|en|open access}}) a est la mise à disposition en ligne de [[Gestion de contenu d'entreprise|contenus numériques]], qui peuvent eux-mêmes être soit [[culture libre|libres]] ([[Creative Commons]]{{, etc.}}), soit sous un des régimes de [[propriété intellectuelle]]. Le libre accès est principalement utilisé pour les articles de [[revue scientifique|revues]] de [[recherche scientifique|recherche]] universitaires [[évaluation par les pairs|sélectionnés par des pairs]]. On devrait, en réalité, distinguer le libre accès et l'accès ouvert (anglais : ''{{Langue|en|gratis open access}}''<ref>{{Lien web |langue=en |auteur1=Peter Suber |titre=Welcome to the SPARC Open Access Newsletter, issue #124 |url=https://dash.harvard.edu/bitstream/handle/1/3716779/suber_news124.html?sequence=5&isAllowed=y |site=Digital Access to Scholarship at Harvard (DASH) - Havard Library |date=2 août 2008 |consulté le=8 novembre 2023}}</ref>), afin de distinguer plus nettement ce qui est, respectivement, en accès gratuit et libre, parce que soumis à une [[licence libre]], et ce qui est « simplement » en accès gratuit pour l'internaute. Le libre accès peut, en théorie, inclure l'accès aux données afin de permettre l'[[exploration de données]], mais ce n'est en général pas le cas<ref>{{Article |langue=fr |auteur1=Nathalie Reymonet |titre=Améliorer l’exposition des données de la recherche : la publication de data papers |périodique=[[HAL (archive ouverte)]] |date=2017 |lire en ligne=https://hal.archives-ouvertes.fr/sic_01427978 }}.</ref>. Le concept de libre accès vise à éliminer les barrières majeures qui entravent l’accès, le partage et la réutilisation des avancées de la recherche scientifique. Son objectif est de simplifier le processus de recherche en assurant une diffusion rapide et étendue des résultats scientifiques, permettant ainsi à toutes les communautés d’en tirer l'inspiration et de participer aux débats scientifiques<ref>{{Article|langue=en|auteur1=Jonathan P.|auteur2=François Waldner|auteur3=Damien C. Jacques|auteur4=Paola Masuzzo|auteur5=Lauren B. Collister|auteur6=Chris H.J. Hartgerink|titre=The academic, economic and societal impacts of Open Access: an evidence-based review [version 3; peer review: 4 approved, 1 approved with reservations]|périodique=F1000 Research|volume=5|numéro=632|date=21 septembre 2016|doi=https://doi.org/10.12688/f1000research.8460.3|lire en ligne=}}.</ref>. Cette tendance a pris de l’ampleur ces dernières années grâce à la mise en place de politiques d’accès libre par des organismes de financement et des institutions, ainsi qu’à l’émergence de nouvelles plateformes en ligne qui facilitent la publication de contenu en libre accès à faible coût, voire gratuitement. En 2018, une étude a révélé que 28 % de la littérature de recherche était déjà disponible en libre accès<ref name=":1">{{Article|langue=en|auteur1=Heather Piwowar|auteur2=Jason Priem|auteur3=Vincent Larivière|auteur4=Juan Pablo Alperin|auteur5=Lisa Matthias|auteur6=Bree Norlander|auteur7=Ashley Farley|auteur8=Jevin West|auteur9=Stefanie Haustein|titre=The state of OA: a large-scale analysis of th eprevalence and impact of Open Access articles|périodique=PeerJ|volume=6|date=2018-02-13|doi=https://doi.org/10.7717/peerj.4375|lire en ligne=}}.</ref>. Une étude publiée en 2019 démontre que 31 % des {{nobr|71 millions}} d’articles publiés entre 1950 et octobre 2019 étaient en libre accès. Les auteurs prédisent que 44 % de tous les articles seront en libre accès en 2025<ref>{{Article|langue=en|prénom1=Heather|nom1=Piwowar|prénom2=Jason|nom2=Priem|prénom3=Richard|nom3=Orr|titre=The Future of OA: A large-scale analysis projecting Open Access publication and readership|périodique=BioRxiv|lien périodique=BioRxiv|éditeur=Scientific Communication and Education|date=9 octobre 2019|doi=10.1101/795310|lire en ligne=https://biorxiv.org/lookup/doi/10.1101/795310|consulté le=13 mars 2020}}.</ref>. Trois ans plus tard, en 2022, une autre étude a été menée, portant sur un total de {{Nombre|8137675|publications}} répertoriées dans le ''{{Langue|en|[[Web of Science]]}}'' entre 2015 et 2019, représentant ainsi la littérature plus contemporaine. Cette étude a révélé que près de la moitié de ces publications (42,9 %) étaient disponibles en ligne gratuitement<ref name=":2">{{Article|langue=en|auteur1=Marc-André Simard|auteur2=Gita Ghiasi|auteur3=Philippe Mongeon|auteur4=Vincent Larivière|titre=National differences in dissemination and use of open access literature|périodique=PLoS ONE|volume=17|numéro=8|date=August 9, 2022|doi=https://doi.org/10.1371/journal.pone.0272730|lire en ligne=}}.</ref>. Naturellement, ces pourcentages varient considérablement en fonction des domaines de recherche et des nations<ref>{{Article|langue=en|auteur1=Abdelghani Maddi|titre=Measuring open access publications: a novel normalized open access indicator|périodique=Scientometrics|volume=124|pages=379–398|date=19 April 2020|doi=https://doi.org/10.1007/s11192-020-03470-0|lire en ligne=}}.</ref>. == Définitions == Malgré la vaste littérature sur l’accès libre, le terme lui-même reste relativement vague, ce qui rend difficile l’établissement d’une définition autoritaire<ref name=":1" />. La définition la plus influente du libre accès provient de ''Budapest Open Access Initiative'' (BOAI), l’initiative pour l’accès libre de Budapest<ref>[https://www.budapestopenaccessinitiative.org/read/ Page d'accueil sur le site internet de la ''Budapest Open Access Initiative''.]</ref> de 2002. Cette déclaration contient l’une des premières définitions du libre accès, qui reste l’une des plus couramment employées. Cette définition fut révisée ultérieurement, une décennie après sa première parution :<blockquote>{{Citation|Par libre accès à cette littérature, nous entendons sa disponibilité gratuite sur l’internet public, permettant à tout utilisateur de lire, télécharger, copier, distribuer, imprimer, rechercher ou créer des liens vers les textes intégraux de ces articles, de les indexer, de les transmettre en tant que données à des logiciels ou de les utiliser à toute autre fin légale, sans barrières financières, juridiques ou techniques autres que celles inséparables de l’accès à l’internet lui-même. La seule contrainte en matière de reproduction et de distribution, et le seul rôle du droit d’auteur dans ce domaine devraient être de donner aux auteurs le contrôle de l’intégrité de leur travail et le droit d’être correctement reconnus et cités.}}<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Budapest open Access Initiative (BOAI) |titre=Prolongue: The pudapest Open Access Initiative after 10 years. |url=https://www.budapestopenaccessinitiative.org/boai10/ |site=Budapest Open Access Initiative |date=12 septembre 2012 |consulté le=8 novembre 2023}}</ref></blockquote>En pratique, on peut considérer que la définition de BOAI est à peu près synonyme de la licence « [[Creative Commons|''creative commons'']] - [[Creative Commons Attribution|CC-BY]] ». Or, il existe d'autres définitions plus récentes, telle que celle de [[Peter Suber]], proposée en 2016 dans ''Qu'est-ce que l'accès ouvert ?''<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Peter Suber|titre=Qu'est-ce que l'accès ouvert ?|lieu=Marseille|éditeur=OpenEdition Press, coll. « Encyclopédie numérique »|date=2016|pages totales=194|isbn=9782821869790|lire en ligne=https://books.openedition.org/oep/1600?lang=fr}}</ref>:<blockquote>{{Citation|L'idée de base de l'accès ouvert est simple: faire en sorte que la littérature scientifique soit disponible en ligne sans barrières liées au prix et sans la plupart des contraintes dues à des autorisations.}}</blockquote>Une autre définition couramment employée par les chercheurs dans le domaine de la science ouverte est celle proposée par Heather Piwowar et son équipe, en 2018 :<blockquote>{{Citation|les articles en libre accès peuvent être lus gratuitement en ligne, soit sur le site web de l'éditeur, soit dans un dépôt d'archives en libre accès.}}<ref name=":1" /> [Traduction libre]</blockquote>Il existe au moins trois types de libre accès (à ne pas confondre avec l'[[accès libre]]) dites voie verte, voie dorée et voie diamant, avec de nombreuses variations. Dernièrement, la littérature scientifique concernant ce sujet a été enrichie par l'introduction des voies hybride et bronze. === La voie verte === La voie verte du libre accès concerne le libre accès par auto-[[Archivage électronique|archivage]]<ref>{{Lien web|langue=en-US|titre=EPrints for Publications – EPrints Services|url=https://www.eprints.org/uk/index.php/flavours/openaccess/|site=eprints.org}}</ref>. Ici ce sont les auteurs qui déposent eux-mêmes des copies de leurs articles sur une archive ouverte<ref>{{Lien web|langue=en|titre=Fedora|url=https://duraspace.org/fedora/|site=duraspace.org}}</ref>. Un des principaux partisans de la voie verte est [[Stevan Harnad]]<ref>{{Lien brisé|titre=Page personnelle de Steven Harnad|url=http://www.crsc.uqam.ca/fr/harnad/harnad.html}}</ref>, et cela depuis 1994<ref>{{Lien web|langue=en|auteur1=Richard Poynder|titre=Poynder On Point: Ten Years After|url=http://www.infotoday.com/it/oct04/poynder.shtml|site=infotoday.com|périodique=Information Today|éditeur=Information Today, Inc.|date=Octobre 2004}}</ref>. Ces archives électroniques peuvent être thématiques ([[arXiv]], [[BioRxiv|BioR-xiv]], [[PubMed Central]]), institutionnelles comme le ''Digital Access to Scholarship at Harvard''<ref>([https://dash.harvard.edu/ Page des archives DASH sur le site inrenet de l'Université Harvard.]</ref> (DASH) de l'[[Université Harvard]], Papyrus<ref>[https://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/ Page dédiée à l'archive Papyrus sur le site de l'Université de Montréal.]</ref> de l’[[Université de Montréal]]) ou individuelles (site web personnel). En novembre 2023, le ''Directory of Open Access Repositories''<ref>([https://v2.sherpa.ac.uk/opendoar/ Page dédiée à l'OpenDOAR sur le site du JISC.]</ref> (OpenDOAR) recensait 5 868 dépôts<ref>{{Lien web |titre=OpenDOAR Statistics - Sherpa Services |url=https://v2.sherpa.ac.uk/view/repository_visualisations/1.html |site=v2.sherpa.ac.uk |consulté le=2023-11-08}}</ref>, tandis que le ''Registry of Open Access Repository''<ref>[http://roar.eprints.org/ Page d'accueil sur le site du ROAR]</ref> (ROAR) en comptait 5 603<ref>{{Lien web |titre=Welcome to the Registry of Open Access Repositories - Registry of Open Access Repositories |url=http://roar.eprints.org/ |site=roar.eprints.org |consulté le=2023-11-08}}</ref>. Selon les politiques d’autoarchivage des éditeurs, plus de 80 % de l'ensemble de la production scientifique devrait être disponibles en libre accès<ref>{{Article|langue=en|auteur1=Mikael Laakso|titre=Green open access policies of scholarly journal publishers: a study of what, when, and where self-archiving is allowed.|périodique=Scientometrics|volume=99|pages=475–494|date=13 décembre 2013|doi=https://doi.org/10.1007/s11192-013-1205-3|lire en ligne=}}</ref>. Toutefois, d'autres études ont avancé que la proportion actuelle d’articles disponibles en libre accès par voie verte se situe à 33,8%<ref name=":2" />. === La voie dorée === La voie dorée du libre accès (anglais : ''{{Langue|en|gold open access}}'')<ref>{{Lien web|langue=en|titre=Directory of Open Access Journals|url=https://www.doaj.org/|site=doaj.org}}</ref> implique les revues éditrices qui rendent leurs articles directement et immédiatement accessibles au public. Ces publications s'appellent des « revues en accès ouvert » (anglais : « ''{{Langue|en|open access journal}}'' »). Ainsi, ces revues se consacrent expressément à la promotion du libre accès, offrant aux utilisateurs la possibilité de consulter gratuitement leurs articles via leur site web. Elles ont la possibilité de percevoir ou non des [[frais de traitement des articles]] (en anglais: ''Articles processing charges – APC'') pour générer des revenus. En général, les revues en libre accès sont identifiées par leur présence dans le répertoire des revues en libre accès ([[Directory of Open Access Journals|DOAJ]])<ref>{{Article|langue=en|auteur1=Éric Archambault|titre=Proportion of Open Access papers Published in Peer-Reviewed Journals at the European and World Level - 1996-2013.|périodique=Science-Metrix|date=22 octobre 2014|lire en ligne=https://science-metrix.com/sites/default/files/science-metrix/publications/d_1.8_sm_ec_dg-rtd_proportion_oa_1996-2013_v11p.pdf}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=DOAJ |titre=About DOAJ |url=https://doaj.org/about/}}</ref>. Depuis le début des années 2000, le nombre de revues en accès ouvert doré répertorié par le DOAJ a connu une croissance exponentielle, passant d'une vingtaine en 2002 à 16 621 en 2021<ref name=":2" />. De plus, en 2014, 17% des articles scientifiques (y compris de sciences humaines) publiés dans le monde l'étaient selon ce modèle (la proportion n'était que de 14 % en 2012)<ref>{{Lien brisé|langue=en|titre=Open Access factsheet series: Monitoring the Transition to Open Access|url=https://www.researchgate.net/publication/303620134_Monitoring_the_transition_to_open_access_A_report_for_Universities_UK|site=universitiesuk.ac.uk|périodique=Universities UK|date=16 septembre 2015}}</ref>. Un exemple de publication en libre accès est la revue ''[[Public Library of Science]]''<ref>{{Article |langue=en-GB |auteur1=David Adam |responsabilité1=Correspondant scientifique |titre=Scientists take on the publishers in an experiment to make research free to all|périodique=The Guardian |lien périodique=The Guardian |date=6 octobre 2003 |issn=0261-3077 |lire en ligne=https://www.theguardian.com/science/2003/oct/06/sciencenews.highereducation}}</ref>, qui utilise le modèle de financement dit « auteur-payeur » c'est-à-dire que l'article est certes gratuit pour le lecteur mais sa parution a été payante pour l'auteur (ou son institution). === La voie hybride === Le libre accès hybride concerne les articles publiés dans des revues à abonnement qui offrent la possibilité de rendre l'article disponible gratuitement et immédiatement pour tous les lecteurs si l'auteur de l'article paie un frais de traitement ([[Frais de traitement des articles|APC]])<ref>{{Article|langue=en|auteur1=Kyler Siler|auteur2=Stefanie Haustein|auteur3=Elise Smith|auteur4=Vincent Larivière|auteur5=Juan Pablo Alperin|titre=Authorial and institutional stratification in open acces publishing: the case of global health research.|périodique=PeerJ|date=19 février 2018|doi=https://doi.org/10.7717/peerj.4269|lire en ligne=}}</ref>. Les éditeurs sont ainsi payés deux fois pour même article. Pour cette raison, la voie hybride est généralement critiquée par la communauté scientifique<ref name=":2" />. === La voie Bronze === Le modèle de libre accès Bronze a été récemment introduit par Heather Piwowar et son équipe et se réfère aux publications qui sont librement accessibles sur le site web de l’éditeur de la revue, mais qui n’ont pas de [[licence libre]] identifiable<ref name=":1" />. Cette voie partage donc à la fois les attributs du libre accès doré et ceux de l'hybride, puisque les articles sont hébergés par l’éditeur dans tous les cas. Or, contrairement à l’accès libre doré, les articles de la voie bronze ne sont pas publiés dans des revues considérées comme étant en accès libre dans le [[Directory of Open Access Journals|DOAJ]], car l’absence de licence les rend incompatibles avec les critères d’admissibilité de cette base de données<ref name=":3">{{Article|langue=fr|auteur1=Virginie Paquet|auteur2=Simon Van Ballen|auteur3=Vincent Larivière|titre=Mesure de la proportion de publication en libre accès au Canada, un portrait national.|périodique=Documentation et bibliothèques|volume=69|numéro=2|pages=5-17|date=17 juillet 2023|doi=https://doi.org/10.7202/1101727ar|lire en ligne=}}</ref>. De plus, sans licence identifiable, les articles sont libres de lectures mais ne permettent pas d’étendre les droits de réutilisation au-delà de la lecture. Il est intéressant de noter que la majorité des articles en libre accès sont hébergés par la voie Bronze sur les sites web des éditeurs, sois sans licence du tout, sois sans licence ouverte, selon une étude menée en 2018<ref name=":1" />. === La voie diamantée === [[Fichier:Open_Access_colours_Venn_(version_fran%C3%A7ais).svg|[[Diagramme de Venn]] présentant les différentes voies d'édition scientifique en libre accès (''Open access'').| vignette |upright=1.5|alt=diagramme constitué de 4 ellipses qui s’entrecroisent et dont les intersections constituent les différents modes d’édition actuels. Les ellipses sont successivement, l'édition où les auteurs conservent leurs droits, l'édition évaluée par les pairs, l'édition gratuite pour le lecteur et l'édition gratuite pour l'auteur. À l'intersection des 4 ellipses, l'espace de la voie diamantée est le seul qui concilie les 4 modes d'édition.]] La voie diamantée, aussi appelée voie platine, est présentée comme une variante de la voie dorée où des organisations et associations non-commerciales et sans but lucratif publient du matériel rendu disponible en ligne et sous forme numérique, gratuit autant pour l'auteur que pour le lecteur et qui ne permet pas une réutilisation commerciale ou générant un profit<ref>{{Lien web|langue=fr|auteur1=Benjamin Caraco|titre=La voie diamantée du libre accès|url=https://oadesk.hypotheses.org/298|site=Le comptoir de l'accès ouvert|date=27 janvier 2014}}</ref>. Les auteurs conservent donc leurs droits d'auteurs, et le matériel publié est diffusé par défaut en licence libre [[Creative Commons]]. Les revues appliquant le modèle diamant peuvent être subventionnées, directement ou indirectement, par des institutions reliées à la production des savoirs, ou générer leur revenu par des services auxiliaires ou de la publicité. Elles s'appuient sur le fait que l'essentiel du travail intellectuel qu'implique une publication scientifique est réalisée bénévolement par les chercheurs, quel que soit le modèle<ref>{{Lien web|langue=en|auteur1=Peter Suber|titre=No-fee open-access journals|url=http://legacy.earlham.edu/~peters/fos/newsletter/11-02-06.htm#nofee|site=SPARC open acces Newsletter|date=2 novembre 2006}}</ref>. Ce modèle est soutenu par ''{{lang|en|Science Europe}}''<ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=Dacos|prénom1=Marin|titre=Un engagement de diamant pour l’open access – Position du Comité des sciences sociales de Science Europe|url=https://bn.hypotheses.org/11642|site=Blogo-numericus|consulté le=2019-05-09}}</ref>. En 2021, on estime qu'entre {{formatnum:17000}} et {{nombre|29000|revues}} scientifiques reposent sur un modèle de libre accès diamanté. Elles représentent 73 %<ref name="OADIamondJ">{{Article |auteur1=Jeroen Bosman | auteur2=Jan Erik Frantsvåg |auteur3= Bianca Kramer |et al.=oui |date=2021-03-09 |périodique= The OA Diamond Journals Study |titre=Part 1 : Findings |url=https://zenodo.org/record/4558704 |doi=10.5281/zenodo.4558704 |consulté le=3/11/2022}}.</ref> des revues enregistrées dans le [[Directory of Open Access Journals]] mais seulement 44% des articles publiés, car leur production moyenne (nombre de textes publiés) est inférieure à celle des revues commerciales. Le modèle diamanté a connu un succès particulier dans les revues basées en Amérique latine (95% des revues OA<ref name="OADIamondJ" />) suite à l'émergence de grandes plateformes soutenues par l'État, telles que [[SciELO]] et [[Redalyc]]. En 2022, de nouvelles politiques nationales et internationales, telles que la recommandation de l'UNESCO sur la [[science ouverte]], et en Europe le ''Plan d'action pour le libre accès diamanté'' promu par la [[Plan S|cOAlition S]] visent à soutenir le développement de formes d'édition en libre accès non commerciales ou promues par la communauté<ref>{{lien web |auteur=Agence nationale de la recherche |date=02/03/2022 |titre= Publication d'un plan d'action en faveur du modèle d'édition scientifique en accès ouvert diamant (Diamond Open Access) |site=ANR |url=https://anr.fr/fr/actualites-de-lanr/details/news/publication-dun-plan-daction-en-faveur-du-modele-dedition-scientifique-en-acces-ouvert-diamant-d/ |consulté le=3/11/2022}}.</ref>. En octobre 2023 le premier [[Global Summit on Diamond Open Access]] s'est tenu à [[Toluca]], au [[Mexique]].[https://globaldiamantoa.org/en/home-2/] == Historique == Le mouvement moderne des archives ouvertes est né avec le potentiel dégagé par l'arrivée d'[[Internet]]. Le coût fixe de production de l'article peut alors être clairement séparé du [[coût marginal]] de distribution en ligne. Ces nouvelles possibilités ont émergé à un moment où le système traditionnel, basé sur l'impression papier des [[revues scientifiques]], était en crise. De fait, le nombre de journaux et d'articles produits a augmenté à un taux dépassant celui de l'inflation alors que les budgets des bibliothèques universitaires ont stagné. Ainsi, aux [[Science et technologie aux États-Unis|États-Unis]], et selon l'{{lien|Association of Research Libraries|lang=en}}, les dépenses en matière de périodiques ont augmenté de 402 % entre 1986 et 2011, contre 71 % pour les [[monographie]]s<ref> [http://www.arl.org/storage/documents/monograph-serial-costs.pdf Monographs & serial costs], {{lien|Association of Research Libraries|lang=en}}, cité par [[Philippe Minard]], in « Les revues à l’âge numérique : au péril de l’idéologie », ''[[Revue d'histoire moderne et contemporaine]]'', 5/2015 ({{n°|62-4}} ''bis'') , {{p.|8-21}}, {{lire en ligne|lien=https://www.cairn.info/revue-d-histoire-moderne-et-contemporaine-2015-5-page-8.htm}} </ref>. Au moment même où la technologie rendait possible, pour la première fois, un accès presque illimité aux revues scientifiques, cet accès devait se voir limité au sein des universités pour des raisons budgétaires. Face à ce constat, les bibliothécaires ont joué un rôle important dans le mouvement des archives ouvertes, d'abord en alertant le corps enseignant et les administrateurs sur la crise provoquée par le coût croissant des abonnements aux revues savantes. En 1997, l'association des bibliothèques de recherche a créé la coalition [[Coalition de l'édition savante et des ressources académiques|SPARC]] qui regroupe des bibliothèques universitaires et de recherche ainsi que d'autres organismes pour faire face à la crise et développer des solutions de rechange, telles que le libre accès et les archives ouvertes. La première archive scientifique disponible en ligne fut [[arXiv]]. Lancée en 1991, c'était au début un service de prépublication de documents de travail pour des physiciens<ref>{{Ouvrage|prénom1=Jacquesson,|nom1=Alain.|titre=Bibliothèques et documents numériques : concepts, composantes, techniques et enjeux|éditeur=Éditions du Cercle de la librairie|année=2005|isbn=978-2-7654-0915-1|oclc=65194606}}</ref>. L'existence antérieure d'une culture de diffusion des documents de travail, en physique des particules notamment, serait une des raisons principales pour expliquer la réussite d'arXiv. Aujourd'hui, l'auto-archivage est devenu la norme en physique, avec quelques sous-domaines de la physique, tels que la [[physique des particules]], ayant un taux approchant 100 % d'auto-archivage<ref>{{Chapitre|langue=fr|prénom1=Anne|nom1=Gentil-Beccot|titre chapitre=Pratiques informationnelles en physique des particules|titre ouvrage=Pratiques documentaires numériques à l'université|éditeur=Presses de l’enssib|date=2012|isbn=978-2-910227-88-3|doi=10.4000/books.pressesenssib.1174|lire en ligne=http://books.openedition.org/pressesenssib/1174|consulté le=2022-01-29|passage=78–88}}</ref>. Une des premières déclarations internationales fondatrices sur le libre accès, qui inclut une définition, une information de fond et une liste de signataires, est la Budapest Open Access Initiative lancée le {{date-|14 février 2002}}<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Hélène Bosc|titre=La Budapest Open Access Initiative (BOAI) pour un libre accès aux résultats de la recherche|éditeur=[[Éditions L'Harmattan]]|année=2003|passage=pp.45-52|isbn=|lire en ligne=https://hal.archives-ouvertes.fr/sic_00493625/document}}</ref>. Ce rassemblement est reconnu comme le premier rassemblement historique fondateur du mouvement du libre accès. Cette déclaration a été mise à jour en {{date-|septembre 2012}}, à l'occasion d'un second rassemblement, la BOAI 10<ref>{{Lien web|titre=Budapest Open Access Initiative {{!}} French Translation|url=https://www.budapestopenaccessinitiative.org/boai-10-translations/french|site=budapestopenaccessinitiative.org|consulté le=2019-01-18}}</ref>. La déclaration de Budapest est suivie, en 2003, par la publication de deux autres déclarations fondatrices, à savoir la Déclaration de Bethesda, lancée en {{date-|juin 2003}}, et la Déclaration de Berlin sur le libre accès à la connaissance en sciences et [[sciences humaines]], en {{date-|octobre 2003}}<ref>{{Ouvrage|prénom1=Suber,|nom1=Peter,|titre=Open access|éditeur=[[MIT Press]]|année=2012|isbn=978-0-262-30173-2|isbn2=0262301733|oclc=795846161}}</ref>. La Déclaration de Berlin est construite et basée sur la définition issue de l’''[[Open Archives Initiative|Open Access Initiative]]'' de Budapest. En 2004, l'[[université du Minho]], au Portugal, est la première université qui exige le dépôt des travaux de recherche<ref name=":0">{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Michael Eberle-Sinatra|prénom2=Marcello Vitali Rosati|titre=Pratiques de l'édition numérique|lieu=Montréal|éditeur=Les Presses de l’Université de Montréal|année=2014|pages totales=2014|passage=111-126|isbn=978-2-7606-3202-8|oclc=934269322}}</ref>. L'université publie une politique de dépôt obligatoire, « ce qui entraîna immédiatement une croissance forte du dépôt institutionnel local »<ref name=":0" />. Certains sites web comme [[Sci-Hub]] créé en 2011 permettent un accès illégal à des documents couverts par un copyright par l'obtention des comptes d'étudiants, de scientifiques ou d'institutions ayant un accès libre à la plateforme de mise à disposition des articles<ref>{{Ouvrage|auteur1=Didier Houssin|titre=Soignons la Science !|éditeur=[[Éditions Odile Jacob]]|année=2018|passage=79|isbn=}}.</ref>. == Acteurs == === Auteurs et chercheurs === Pour les scientifiques, la principale motivation pour mettre ses articles en libre accès est l'[[facteur d'impact|impact]] (l'audience) de celui-ci<ref>{{Ouvrage|langue=fr|nom1=Rousseau-Hans, Françoise|nom2=Ollendorff, Christine|nom3=Harnais, Vincent|titre=Données de l'enquête Les pratiques de publications et d'accès ouvert des chercheurs français|éditeur=Zenodo|date=2020-07-16|doi=10.5281/zenodo.3948265|lire en ligne=https://zenodo.org/record/3948265|consulté le=2021-06-01}}</ref>. Outre la diffusion des connaissances<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Nathalie Reymonet|titre=L’open access (OA) dans la production des connaissances. Texte et schema|périodique=HAL|date=2015|lire en ligne=https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01115565/document|pages=}}</ref>, le [[facteur d'impact]] est en effet devenu un critère d'évaluation de la recherche et des chercheurs<ref>[http://openaccess.eprints.org/index.php?/archives/28-guid.html Maximising the Return on the UK's Public Investment in Research]</ref>. De plus en plus, les auteurs sont invités à rendre leurs travaux accessibles librement, aussi bien par les organismes financeurs de la recherche, tels que NIH<ref>[http://www.nih.gov/ National Institutes of Health américain]</ref>, le FNS<ref>{{Lien web|titre=Open Access|url=http://www.snf.ch/fr/leFNS/points-de-vue-politique-de-recherche/open-access/Pages/default.aspx|site=snf.ch|consulté le=2016-12-15}}</ref> et le WT<ref>[http://www.wellcome.ac.uk/ Wellcome Trust]</ref>, que par les universités<ref>[http://www.eprints.org/openaccess/policysignup/ Registry of Open Access Repository Material Archiving Policies]</ref>. De fait, près de {{nombre|3000|chercheurs}} en [[intelligence artificielle]] ont signé une pétition renonçant à publier leurs travaux dans ''[[Nature Machine Intelligence]]'' de l'éditeur scientifique [[Nature Publishing Group|Nature Research]], dont l'accès aux publications est payant, préférant publier leurs articles sur le site d'[[ArXiv]]<ref>[http://lactualite.com/sante-et-science/2018/05/17/actus-science-de-lintelligence-artificielle-aux-morsures-de-serpent/ « Actus science : De l’intelligence artificielle aux morsures de serpent »], ''[[L'Actualité]]'', Valérie Borde, 17 mai 2018, (consulté le 18 mai 2018)</ref>. Les auteurs qui souhaitent rendre leur travail librement accessible ont un certain nombre de possibilités. Une des options est de publier dans une revue en libre accès (« gold OA » ou voie dorée)<ref>Mathieu Andro, Odile Hologne, Annaïg Mahé (2014), ''[https://www.cairn.info/revue-documentaliste-sciences-de-l-information-2014-4-page-70.htm Estimation des dépenses de publication de l'Inra dans un modèle théorique « gold open acces »]'', Documentaliste, Sciences de l'Information, 51(4) : 70-79</ref>. Pour trouver ces revues, il est possible d'utiliser le Directory of Open Access Journals<ref>[http://www.doaj.org/ Directory of Open Access Journals]</ref> [[Directory of Open Access Journals|DOAJ]]. Le DOAJ est loin d'être complet à cause du temps nécessaire au processus de vérification de la qualité de la revue ; il recense néanmoins plus de {{nombre|10000|revues}} en 2015. Selon les cas, la revue peut demander le paiement de frais de publication (en anglais, ''article processing charges'' APC) à l'auteur ou à son financeur - d'où le terme de « modèle auteur-payeur » parfois employé. Traditionnellement, beaucoup de revues universitaires facturent des frais aux auteurs pour la mise en page, l'ajout de graphiques, d'images en couleurs… ; les frais de publication pour la diffusion en libre accès viennent s'ajouter à ces frais pour les auteurs. Cette pratique de frais de publication ne toucherait que 26 à 29 % des revues en libre accès référencées par le DOAJ<ref>{{Lien web|titre = Walt at Random » Blog Archive » 72% and 41%: A Gold OA 2011-2014 preview|url = http://walt.lishost.org/2015/08/72-and-41-a-gold-oa-2011-2014-preview/|consulté le = 2015-08-22}}</ref> ; elles seraient également moins taxées de frais d'auteurs que les titres traditionnels à abonnement<ref>{{Article |prénom1=Marlène |nom1=Delhaye |prénom2=Jean-François |nom2=Lutz |titre=Mesurer les dépenses d’APC : méthodologie et étude de cas: Approche comparée Aix Marseille Université - Université de Lorraine |périodique=Revue française des sciences de l’information et de la communication |numéro=11 |date=2017-08-01 |issn=2263-0856 |doi=10.4000/rfsic.3238 |lire en ligne=http://journals.openedition.org/rfsic/3238 |consulté le=2021-06-01 }}</ref>. Quand les revues pratiquent des [[Frais de traitement des articles|frais de traitement]], c'est l'employeur (ou le bailleur de fonds) de l'auteur qui paye ces honoraires, et non pas l'auteur. De plus, des provisions sont constituées afin de couvrir les auteurs pour qui le fait de publier pourrait entraîner des difficultés financières. La seconde option (« green OA » ou voie verte) est l'auto-archivage par l'auteur : celui-ci dépose une copie de son article dans une archive ouverte, qui peut être institutionnelle ou thématique. Pour vérifier si un éditeur a donné son accord à un auteur pour l'auto-archivage, l'auteur peut vérifier quelle est la politique de l'éditeur vis-à-vis de l'auto-archivage sur le site web [[SHERPA/RoMEO]]<ref>[http://www.sherpa.ac.uk/romeo.php SHERPA]</ref> mis en place par le JISC. En France, Mir@bel<ref>[https://reseau-mirabel.info/ Page d'accueil du site internet du réseau Mir@bel]</ref> remplit la même fonction. Il existe également d'importantes différences entre les travaux universitaires, scientifiques ou autres : Le libre accès inclut l'accord général des auteurs de la libre distribution du travail et de la publication sur une infrastructure (technique) qui permet une telle distribution. En revanche, on présume souvent que l'idée du [[contenu libre]] (''Open Conten''t<ref>[http://www.opencontent.org/ Open Content]</ref>) inclut la permission générale de modifier un travail donné. Or le libre accès se rapporte principalement à la disponibilité libre sans aucune autre implication. En effet, beaucoup de projets de libre accès sont concernés par la publication scientifique – un secteur où il est tout à fait raisonnable de maintenir un contenu de travail statique et de l'associer à un auteur déterminé. L'attribution est très importante dans les travaux de recherche, tant pour des raisons de carrière que, dans certains cas, pour des raisons inhérentes au contenu de la science elle-même<ref>L'attribution d'un texte à un auteur plutôt qu'un autre peut, parfois, changer le sens de celui-ci ou en tout cas sa lecture ''a posteriori'', d'autant plus s'il est lu dans une perspective sociologique ou historique</ref>. Voir l'article [[ORCID]]. Tandis que le libre accès se concentre actuellement sur les articles de recherche, n'importe quel créateur qui souhaite travailler ainsi peut partager son travail et l'en décider les règles pour le rendre accessible à tous. [[Creative Commons]] fournit des moyens aux auteurs pour qu'ils indiquent facilement des autorisations et des permissions facilement lisibles et compréhensibles par des humains et/ou des machines dans le but de « libérer les sciences »<ref>[https://framablog.org/2010/12/20/pour-liberer-les-sciences-christophe-masutti/ Pour libérer les sciences, par Christophe Masutti (PDF)]</ref>. === Utilisateurs === Les principaux lecteurs des articles des recherches sont d'autres chercheurs. Le libre accès permet aux chercheurs et aux étudiants, en tant que lecteurs, d'accéder à des articles de revues auxquelles leurs [[bibliothèque]]s ne se sont pas abonnées. Les grands bénéficiaires du libre accès sont d'abord les États, qui financent la [[recherche publique]] laquelle constitue souvent une grande part de la recherche totale, et doivent payer, en outre, les abonnements aux revues publiant des articles issus de travaux de recherche publics, mais également les [[pays en voie de développement]], dans lesquels certaines universités n'ont pas d'abonnements à des revues scientifiques (et au-delà : en 2015, la [[Grèce]] a dû annuler ses abonnements via le ''Hellenic Academic Libraries Link'' en raison de la [[Crise de la dette publique grecque|crise]]<ref>Alison Abbott, [http://www.nature.com/news/greek-scientists-lose-access-to-digital-journals-1.17908 Greek scientists lose access to digital journals], ''[[Nature (revue)|Nature]]'', 2 juillet 2015</ref>). Cependant, tous les chercheurs en bénéficient car aucune bibliothèque ne peut s'offrir un abonnement à tous les périodiques scientifiques. La plupart d'entre elles ne sont abonnées qu'à une fraction d'entre eux<ref>[http://www.arl.org/stats/arlstat/ ARL Statistics]</ref>. Lee Van Orsdel et Kathleen Born ont résumé cet état actuel par ce que les bibliothèques appellent « la crise de la publication périodique »<ref>[http://www.libraryjournal.com/article/CA516819.html La crise de la publication périodique]</ref>. Le libre accès étend les résultats de la recherche au-delà de la [[communauté scientifique]]. Un article en libre accès peut être lu par quiconque, que ce soit un professionnel dans un domaine, un journaliste, un décideur politique, un fonctionnaire, un acteur associatif ou un amateur intéressé. Plusieurs études se sont intéressées aux usages extra-académiques qui pouvaient être faits des travaux scientifiques<ref>{{Article|langue=en|prénom1=ElHassan|nom1=ElSabry|titre=Who needs access to research? Exploring the societal impact of open access|périodique=Revue française des sciences de l’information et de la communication|numéro=11|date=2017-08-01|issn=2263-0856|doi=10.4000/rfsic.3271|lire en ligne=http://journals.openedition.org/rfsic/3271|consulté le=2018-02-24}}</ref>. Ceux qui s'intéressent à la recherche scientifique peuvent consulter le [[Directory of open access journals]]<ref>[http://www.doaj.org/ Le répertoire des revues en libre accès]</ref>. On peut y trouver un certain nombre de revues obéissant au principe de la validation des articles par des pairs, entièrement accessibles, ou utiliser le moteur de recherche du site. Des articles peuvent également être trouvés par des recherches sur le Web, en utilisant n'importe quel moteur de recherche ou ceux spécialisés dans la littérature scientifique universitaire tels qu'[[OAister]] ([[Open Accessister]]), [[Citebase]], [[Citeseer]], [[Scirus]] et [[Google Scholar]]. En utilisant cette technique, il est important de se rappeler que les résultats peuvent inclure des articles qui ne sont pas passés par le processus de contrôle de qualité des revues validées par des pairs. Il existe plusieurs sites avec guides d'accès libre aux publications scientifiques, par exemple Libre Accès pour chercheurs africains (ilissAfrica). === Bailleurs de fonds de recherche et universités === Les bailleurs de fonds et les universités veulent s'assurer que les travaux de recherche qu'ils financent ou qu'ils soutiennent de différentes manières, ont l'impact le meilleur possible pour la recherche. Certains bailleurs de fonds du monde de la recherche commencent à demander que les recherches qu'ils ont financées soient accessibles en libre accès. Par exemple, les deux plus grands bailleurs de fonds au monde dans le domaine de la recherche médicale, ont demandé à leurs chercheurs de diffuser en libre accès les résultats des travaux de recherche qu'ils ont financé. Ces politiques sont nouvelles, et s'appliquent aux nouveaux accords, ainsi les résultats apparaîtront lentement mais sûrement. Par exemple, le « U.S National Institute of Health's Public Access Policy »<ref>[http://publicaccess.nih.gov/ U.S National Institute of Health's Public Access Policy].</ref> a pris effet en {{date-|mai 2005}}. Les chercheurs qui souhaitent obtenir des subventions doivent se plier aux directives de leurs financeurs en matière de diffusion des résultats de recherche. D'autres bailleurs de fonds se situent dans un processus de révision de leurs politiques, en vue de maximiser leur impact. Un des développements les plus notables dans ce secteur est la politique proposée au Royaume-Uni par le « Conseil de Recherche »<ref>[http://www.rcuk.ac.uk/access/index.asp Conseil de Recherche sur l'accès aux publications de recherches du Royaume-Uni].</ref> sur l'accès aux publications de recherche. Cela signifie qu'à terme, environ la moitié de la recherche produite dans les universités britanniques sera disponible en libre accès, par le biais des archives ouvertes institutionnelles. Ce qui est intéressant au sujet de cette initiative se situe dans le fait qu'elle couvre toutes les disciplines, et pas seulement la bio-médecine, contrairement aux agences de santé des États-Unis. Un autre exemple est le « Social Sciences and Humanities Research Council » au Canada<ref>[http://www.sshrc-crsh.gc.ca/ Social Sciences and Humanities Research Council du Canada].</ref>. Ce conseil a lancé une consultation sur tout le pays afin de transformer le conseil de sorte qu'il puisse soutenir davantage les chercheurs et s'assurer que les Canadiens bénéficient directement de leurs investissements dans la recherche et dans le savoir. Ceci marque un accent plus clair sur la valeur de la recherche au public, et n'est pas restreint à la communauté des chercheurs, tel qu'il est vu dans d'autres initiatives semblables. Les [[université]]s commencent à adapter leurs politiques, en exigeant que leurs chercheurs rendent disponibles leurs publications en libre accès, et développent les archives ouvertes institutionnelles sur lesquelles ces publications peuvent être déposées. C'est le cas, par exemple, du [[Centre national de la recherche scientifique|CNRS]] via son projet [[Hyper articles en ligne|HAL ]], porté par le [[centre pour la communication scientifique directe]]<ref>[http://www.ccsd.cnrs.fr/ CCSD : Centre pour la Communication Scientifique Directe du CNRS].</ref>. === Public et recommandations === Le libre accès, dans le domaine de la [[recherche (scientifique)|recherche]], est important pour le [[public]], et cela pour plusieurs raisons. Tout d'abord, un des arguments qui plaide en faveur du libre accès à la littérature scientifique, est que la plupart de ces recherches sont financées par les [[contribuable]]s. C'est une des raisons de la création de groupes de recommandations tels que « The Alliance for Taxpayer Access »<ref>[http://www.taxpayeraccess.org/ The Alliance for Taxpayer Access]</ref>. Par ailleurs, l'accès à la littérature de recherche intéresse particulièrement certains groupes de publics, hors du milieu académique : par exemple, les patients atteints de maladies rares, pour lesquelles peu d'information est disponible, ou bien, les amateurs éclairés, dans de nombreuses disciplines. Même ceux qui ne lisent pas les articles scientifiques bénéficient indirectement des effets de l'Open Access : si on ne veut pas lire des [[journaux médicaux]] par exemple, il est préférable que votre docteur ou d'autres professionnels de la santé y aient accès. L'Open Access accélère la recherche, et fait progresser la productivité : dans le monde, chaque chercheur peut lire un article quel qu'il soit, et pas simplement ceux qui paraissent dans des journaux spécialisés (auxquels leur bibliothèque n'est pas obligatoirement abonnée). Plus les découvertes sont rapidement diffusées, plus ces dernières profitent à tout le monde. === Bibliothèques === Les bibliothécaires sont souvent de fervents défenseurs du libre accès, parce que l'accès à l'information se situe au cœur même des préoccupations de cette profession. Beaucoup d'associations de bibliothèques ont signé des déclarations en faveur du libre accès. Par exemple, en {{date-|juin 2004}}, l'[[Association canadienne des bibliothèques]] a adopté une résolution en faveur du libre accès<ref>[https://mx2.arl.org/Lists/SPARC-OAForum/Message/2017.html L'association canadienne des bibliothèques]</ref>. L'association des bibliothèques de recherches américaine est l'une des principales fondatrices de la coalition pour la publication de recherche : ''Scholarly Publishing and Academic Ressources Coalition'' (SPARC). En France, l'appel de Jussieu<ref>{{Lien web |titre=Appel de Jussieu |url=https://jussieucall.org/ |consulté le=2021-06-01}}</ref> de 2017 pour la science ouverte et la {{"|bibliodiversité}} a été soutenu par l'[[Association des directeurs et personnels de direction des bibliothèques universitaires et de la documentation|Association des Directeurs de Bibliothèques Universitaires]] (ADBU). En [[Amérique du Nord]] et en [[Europe]], dans beaucoup d'universités, la bibliothèque est le centre des archives institutionnelles, où les auteurs déposent leurs articles, comme à [[Université Harvard|Harvard]], à l’[[Université de Liège]], à l'Université-Paris-Saclay [[CentraleSupélec]] ou à [[Sorbonne Université]]. Quelques bibliothèques sont à l'origine de revues telles que le ''Journal of Insect Science'' de la bibliothèque de l'université de l'Arizona, ou fournissent un support technique afin de créer des revues. Les bibliothèques de l'Université des Antilles assurent par exemple l'accompagnement à l'édition numérique de la revue en accès libre ''Études caribéennes'', elles administrent l'archive institutionnelle HAL-UAG et pilotent la bibliothèque numérique Manioc.org, portail de valorisation du patrimoine et de la recherche de la zone Caraïbe-Amazonie-Plateau des Guyanes. La plateforme [[Épisciences.org|Épisciences]]<ref>{{Lien web |titre=Episciences : de quoi s’agit-il ?|url=https://www.ccsd.cnrs.fr/2013/01/episciences-de-quoi-sagit-il/ |site=ccsd.cnrs.fr |consulté le=2021-06-01}}</ref> du CNRS permet de gérer la publication de revues nativement open access. Au Canada, les bibliothèques de l'Université de Montréal proposent le service Papyrus pour déposer les articles ou contenus en libre accès<ref>{{Article |langue=fr |prénom1=Jean |nom1=Bernatchez |titre=Le libre accès aux articles scientifiques : référentiels, principes, normes et modalités |périodique=Documentation et bibliothèques |volume=61 |numéro=1 |date=2015 |issn=0315-2340 |issn2=2291-8949 |doi=10.7202/1028999ar |lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/documentation/2015-v61-n1-documentation01739/1028999ar/ |consulté le=2021-09-15 |pages=6–14 }}</ref>. === Éditeurs === Il existe beaucoup d'[[Éditeur de presse|éditeurs]] différents (et de types d'[[Éditeur de presse|éditeurs]]) au sein de la communauté [[scientifique]]. Les réactions des éditeurs de revues vis-à-vis du libre accès sont contrastées. Certains y voient de nouvelles opportunités économiques et mettent en place des programmes d'accès « hybride » à leurs publications : la revue est alors diffusée de façon traditionnelle sur abonnement, mais l'auteur d'un article peut également payer pour que celui-ci soit disponible en accès libre. L'éditeur est donc payé deux fois pour les articles diffusés selon ce modèle. D'autres font du lobbying actif contre les propositions du mouvement ''open access''. Des systèmes [[Logiciel libre|libres]] de publication sont disponibles pour ceux qui souhaitent diffuser leur revue scientifique en libre accès, par exemple Open Journal Systems (OJS)<ref>[http://pkp.sfu.ca/ojs/ Open Journal Systems]</ref>, développé grâce au « Public Knowledge Project »<ref>[http://www.pkp.ubc.ca/index.html Public Knowledge Project]</ref>, et, « HyperJournal »<ref>[http://www.hjournal.org/ HyperJournal]</ref>, conçu par des volontaires. Lodel<ref>[http://www.lodel/ Lodel]</ref>, Logiciel d'édition électronique créé par le portail [[OpenEdition Journals]] est également disponible (en français). Bien qu'ils soient conçus initialement pour de l'édition universitaire, OJS, Lodel et Hyperjournal peuvent être utilisés par tout le monde. Les [[Éditeur de presse|éditeurs]] des [[pays en voie de développement]] peuvent entrer en contact avec Bioline International<ref>[http://www.bioline.org.br/ Bioline International]</ref> afin de recevoir une aide gratuite pour créer une publication électronique. La mission de Bioline International est de réduire le fossé de connaissance entre le Sud et le Nord, en aidant les éditeurs des pays en voie de développement à rendre leurs travaux plus accessibles grâce à l'[[électronique (technique)|électronique]]. == À l'international == === En France === {{Article détaillé|Libre accès en France}} En France, plusieurs initiatives d'accès ouvert se sont développées, couvrant les stratégies dites « vertes » (dépôt par l'auteur) et « dorée » (mise en ligne en accès ouvert par l'éditeur). Le projet de [[loi pour une République numérique]], porté en 2015-2016 par la secrétaire d’État [[Axelle Lemaire]], doit étendre le libre accès. L'archive [[HAL (archive ouverte)|HAL]] est la plus importante, car elle regroupe, dans une optique nationale, de nombreux organismes de recherche et universités. Le tableau ci-dessous montre que HAL accueillait {{nombre|234942 documents}} en accès ouvert au début de l'année 2013, dont près de la moitié viennent d'articles publiés dans des revues avec comité de lecture, proportion toujours similaire à la fin de l'année 2016. [[Fichier:Marin dacos.jpg|vignette|Marin Dacos en 2014]] {| border=1 cellspacing=0 class="wikitable centre" !Les types de documents dans HAL<ref>Source : https://groupes.renater.fr/sympa/arc/accesouvert/2013-02/msg00046.html et http://hal.archives-ouvertes.fr/</ref> !!2013!!2013 (%) !! 2016 !! 2016 (%) |-Rapport de recherche ||11224 ||4,78 % || || |- |Articles dans des revues avec comité de lecture ||{{Nombre|109793}} ||46,73 % ||{{Nombre|196584}} ||45,09 % |- |Articles dans des revues sans comité de lecture ||{{Nombre|2191}} ||0,93 % ||{{Nombre|4121}} ||0,94 % |- |Conférences invitées ||{{Nombre|1778}} ||0,76 % || || |- |Communications avec actes ||37898 ||16,13 % ||{{Nombre|69588}} ||15,96 % |- |Communications sans actes ||6166 ||2,62 % ||{{Nombre|14400}} ||3,30 % |Ouvrages scientifiques ||648 ||0,28 % ||1131 ||0,25 % |- |Chapitres d'ouvrages scientifiques ||{{Nombre|6377}} ||2,71 % ||{{Nombre|13635}} ||3,12 % |- |Directions d'ouvrages ||44 ||0,02 % ||342 ||0,07 % |- |Poster | | |1560 |0,35 % |- |Autres publications ||3757 ||1,60 % ||5371 ||1,23 % |- |Thèses ||{{Nombre|31065}} ||13,22 % ||{{Nombre|57349}} ||13,15 % |- |HDR ||{{Nombre|1815}} ||0,77 % ||{{Nombre|2939}} ||0,67 % |- |Cours ||589 ||0,25 % ||834 ||0,19 % |- |Preprint, Working Paper, Document sans référence, etc. ||{{Nombre|21597}} ||9,19 % ||{{Nombre|41100}} ||9,42 % |- |Données de recherche | | |{{Nombre|26997}} ||6,19 % |- |Total||{{Nombre|234942}} ||||{{Nombre|435951}} || |} En 2018, le [[ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche]] a lancé le Plan national pour la Science ouverte<ref>{{Lien web|titre=Le Plan national pour la science ouverte : les résultats de la recherche scientifique ouverts à tous, sans entrave, sans délai, sans paiement|url=https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid132529/le-plan-national-pour-la-science-ouverte-les-resultats-de-la-recherche-scientifique-ouverts-a-tous-sans-entrave-sans-delai-sans-paiement.html|site=Ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation|consulté le=2020-03-13}}</ref>. L'historien et créateur de la plateforme Open Edition<ref>{{Lien web |titre=OpenEdition: four platforms for electronic resources in the humanities and social sciences: OpenEdition Books, OpenEdition Journals, Hypotheses, Calenda |url=https://www.openedition.org/ |site=openedition.org |consulté le=2021-06-01}}.</ref>, [[Marin Dacos]], est devenu le conseiller Science ouverte de la ministre [[Frédérique Vidal]]. Il est à la tête du Comité pour la Science ouverte. Depuis 2018, le Baromètre de la Science ouverte évalue la part des publications scientifiques françaises en libre accès. Ainsi, 67 % des publications parues en 2021 impliquant au moins un chercheur français sont en libre accès<ref>{{Lien web|auteur institutionnel=Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche |titre=le Baromètre français de la Science Ouverte |url=https://barometredelascienceouverte.esr.gouv.fr/}}.</ref>. === En Belgique === En Belgique francophone, la plupart des universités possèdent leur archive institutionnelle : l'[[Université de Liège]] a développé ORBi<ref>{{lien web |langue=en |titre=ORBi : Home |url=http://orbi.ulg.ac.be/ |site=ulg.ac.be |consulté le=15-04-2023}}.</ref>, l'[[Université catholique de Louvain (depuis 1968)|Université catholique de Louvain]] et l'[[Université de Namur]] DIAL<ref>{{lien web |titre=Home |url=http://dial.uclouvain.be/Home/ |site=uclouvain.be |consulté le=15-04-2023}}.</ref>, l'[[Université libre de Bruxelles]] DI-fusion<ref>{{lien web |titre=DI-fusion Recherche simple |url=http://difusion.ulb.ac.be/ |site=ulb.ac.be |consulté le=15-04-2023}}.</ref>. Ces systèmes sont souvent accompagnés d'un fort mandat d'incitation aux dépôts<ref>{{Lien brisé |url= http://openaccess.eprints.org/index.php?/archives/853-guid.html |titre=openaccess.eprints.org/index.p… |brisé le=15-04-2023}}.</ref>. La clef de voûte de cette incitation au dépôt est que seuls les articles des chercheurs déposés par exemple dans l'archive ORBI ou DIAL sont pris en compte dans l'évaluation de l'activité de recherche (et parfois du financement institutionnel de celle-ci). === Au Canada === Le portail [[Érudit (édition)|Érudit]] a été fondé en 1998 pour diffuser des revues savantes et déposer des articles, ouvrages électroniques et thèses. Il s'appuie sur un [[consortium]] interuniversitaire ([[Université de Montréal]], [[Université Laval]], [[Université du Québec à Montréal]]) et se présente comme {{citation|la plus importante plateforme de recherche francophone en Amérique du Nord}}<ref>Érudit, « [https://apropos.erudit.org/fr/erudit/historique/ Historique] ».</ref>. Il rassemble 150 éditeurs universitaires et culturels canadiens. Au printemps 2017, Érudit établit un partenariat avec le Public Knowledge Project pour former la ''Coalition Publi.ca'', un partenariat stratégique {{Citation|dédié à l'avancement de la diffusion de la recherche et de la publication savante en SHS et en arts et lettres, au Canada et dans le monde}}<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Le projet|url=https://www.coalition-publi.ca/le-projet/|site=Coalition Publi.ca|date=}}</ref>, qui cherche à favoriser la diffusion en libre accès des savoirs produits par les revues scientifiques. Érudit regroupe presque l’ensemble des revues savantes québécoises dans les disciplines des Sciences Humaines et sociales ([[Sciences humaines et sociales|SHS]]) et des arts et lettres<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Émilie Paquin|titre=Les modèles économiques de l'accès libre: réflexions à partir de l'Expérience d'Érudit.|périodique=Documentation et bibliothèques|volume=59|numéro=3|pages=155-160|date=11 octobre 2013|doi=https://doi.org/10.7202/1018845ar|lire en ligne=}}</ref>. En 2022, Érudit compte plus de 300 revues scientifiques et culturelles dont 97% sont offertes en libre accès<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Consortium Érudit|titre=Rapport Annuel 2021-2022|nature article=Rapport|périodique=Consortium Érudit|date=Du 1er avril 2021 au 31 mars 2022|lire en ligne=https://www.erudit.org/public/documents/rapportannuel_21-22.pdf|format=pdf}}</ref>. De plus, la contribution au développement du libre accès et à un système non commercial de la communication savante figure en premier rang des orientations stratégiques 2021-2023 d’Érudit<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Consortium Érudit|titre=Orientations stratégiques 2021-2023|périodique=Consortium Érudit|date=2021-2023|lire en ligne=https://www.erudit.org/public/documents/Strat_FR_21-23_Erudit.pdf|format=pdf}}</ref>. Chaque université canadienne gère un dépôt institutionnel qui met en valeur la production scientifique de ses chercheurs et de ses étudiants. En 2015, le gouvernement fédéral canadien lançait la « Politique des trois organismes sur le libre accès aux publications » (P3OLAP), qui s’appliquait aux travaux financés en totalité ou en partie par le [[Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada|CRSNG]], le [[Conseil de recherches en sciences humaines du Canada|CRSH]] et les IRSC (remplaçant la politique déjà en place depuis 2008 dans ce dernier organisme). On peut y lire que « les titulaires d’une subvention doivent s’assurer que les articles découlant de la recherche financée par les organismes qu’ils publient dans une revue avec comité de lecture sont accessibles gratuitement dans les {{nobr|12 mois}} qui suivent leur publication ». Pour ce faire, les titulaires d’une subvention peuvent avoir recours à un [[Dépôt institutionnel|dépôt en ligne]] ou à une [[Revue scientifique|revue]]. La politique stipule que « ces moyens ne s’excluent pas mutuellement. Les chercheurs sont fortement encouragés à déposer dans un dépôt en ligne accessible, immédiatement après sa publication, une copie de leur manuscrit final et évalué par les pairs même s’il est librement accessible dans le site Web de la revue »<ref>{{Lien web|nom1=Gouvernement du Canada|prénom1=Innovation|titre=Politique des trois organismes sur le libre accès aux publications - Science.gc.ca|url=http://www.science.gc.ca/eic/site/063.nsf/fra/h_F6765465.html?OpenDocument|site=science.gc.ca|consulté le=2019-11-20}}</ref>. Malgré cette politique, une étude de 2018<ref name=":4">{{Article|langue=en|auteur1=Vincent Larivière|auteur2=Cassidy R Sugimoto|titre=Do authors ocmply when funders enforce open access to research?|périodique=Nature|volume=562|numéro=7728|pages=483-486|date=Octobre 2018|doi=10.1038/d41586-018-07101-w}}</ref> a révélé que les chercheurs canadiens se conforment mal aux exigences de diffusion en libre accès de leurs travaux. Ces résultats concordent d’ailleurs avec les données du ''Trends for open access to publication'' de la [[Commission européenne|Commission Européenne]] qui classe le Canada au 32<sup>e</sup> rang sur 36 pays pour le pourcentage global de publications en libre accès de 2009 à 2018<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=European Commission |titre=Trends for open access to publications |url=https://research-and-innovation.ec.europa.eu/strategy/strategy-2020-2024/our-digital-future/open-science/open-science-monitor/trends-open-access-publications_en |consulté le=8 novembre 2023}}</ref>. Afin de favoriser la publication en libre accès, les trois organismes fédéraux ont expliqué avoir lancé un projet pilote visant à stimuler la participation à une base de données européenne regroupant la recherche en libre accès et le CRSH a réorienté ses critères de financement des revues savantes<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Le libre accès à la recherche tarde à s’implanter|url=https://www.ledevoir.com/societe/science/566276/recherche-le-libre-acces-tarde-a-s-implanter|site=Le Devoir|consulté le=2019-11-20}}</ref>. Au Québec, en plus des organismes subventionnaires fédéraux, le [[Fonds de recherche du Québec]] (FRQ) est le principal bailleur de fonds provincial. La "Politique de diffusion en libre accès des Fonds de recherche du Québec"<ref>[https://frq.gouv.qc.ca/science-ouverte/politique-diffusion-libre-acces/ Page dédiée à la politique de diffusion en libre accès sur le site internet des Fonds de recherche du Québec]</ref> a été adoptée le 15 avril 2019 et exige que tous les bénéficiaires de financement du FRQ rendent leurs publications disponibles en libre accès au plus tard 12 mois après la publication initiale<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Fonds de recherche du Québec|titre=Politique de diffusion en libre accès des Fonds de recherche du Québec|périodique=Gouvernement du Québec|date=15 avril 2019|lire en ligne=https://frq.gouv.qc.ca/app/uploads/2022/07/politique-libre-acces_avril19.pdf|format=pdf}}</ref>. Puis, en adhérant au [[Plan S]] en mai 2021, les FRQ sont convenus d’implanter graduellement de nouvelles mesures, en tenant compte du contexte québécois. En 2022, ils ont adopté une version révisée de la politique de diffusion en libre accès qui exige dorénavant que les publications examinées par les pairs soient diffusées en libre accès immédiat, et, sous licence ouverte<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Fonds de recherche du Québec|titre=Politique de diffusion en libre accès (version révisée)|périodique=Gouvernement du Québec|date=2022|lire en ligne=https://frq.gouv.qc.ca/app/uploads/2022/06/politique-libre-acces-revisee_vf.pdf|format=pdf}}</ref>. Les résultats d'une étude ayant recensé un total de 309 103 articles de chercheurs canadiens, publiés entre 1995 et 2019, indiquent que 44% des articles étaient publiés en libre accès, variant selon les territoires et les disciplines<ref name=":3" />. Les auteurs concluent que les articles financés par des fonds de recherches obtiennent de faibles pourcentages, considérant que toutes les politiques des principaux organismes subventionnaires publics, et même privés, encouragent la diffusion en libre accès. Ces résultats concordent avec ceux déjà observés par Larivière et Sugimoto en 2018 :{{Citation|sans réelle conséquence sur leur financement, les chercheuses et chercheurs perdent de vue leur obligation de se conformer aux politiques sur la diffusion en libre accès.}}<ref name=":4" /> === Aux Pays-Bas === En 2014, la ''{{Nombre|nl|Vereniging van Samenwerkende Nederlandse Universiteiten}}'' (VSNU) a annoncé avoir reconduit son abonnement à un ensemble de {{nombre|2000|revues}} publiées par [[Springer Science+Business Media|Springer]], en incluant dans le contrat des conditions selon lesquelles tout article publié par un chercheur membre d'une université néerlandaise devait être mis en libre accès sans frais supplémentaires. Peu avant Noël 2015, VSNU annonça un accord analogue passé avec [[Elsevier (éditeur)|Elsevier]] après avoir menacé ce dernier d'un boycott s'il n'acceptait pas ces conditions. {{Passage à actualiser|D'ici à 2018, 30 % des articles écrits par des chercheurs travaillant dans des universités néerlandaises et publiés dans des revues Elsevier devraient être en libre accès<ref name=DB>Declan Butler, [Dutch lead European push to flip journals to open access], ''[[Nature (revue)|Nature]]'', {{date-|6 janvier 2016}}, vol. 529, {{n°|7584}}</ref>}}. === Au Royaume-Uni === {{lien|Jisc|lang=en}}, qui représente les institutions d'enseignement supérieur au Royaume-Uni, a négocié en {{date-|octobre 2015}} un contrat analogue à ceux passés par les Pays-Bas, conduisant à mettre en libre accès les articles publiés dans {{nombre|1600|revues}} de Springer lorsque ceux-ci sont rédigés par des chercheurs membres d'institutions britanniques<ref name=DB/>. === En Suisse === En 2024, l'accessibilité gratuite devra être donnée pour toutes les publications financées en Suisse par des fonds publics<ref>{{Lien web|titre=Open Access: stratégie suisse approuvée|url=http://www.snf.ch/fr/pointrecherche/newsroom/Pages/news-170201-open-access-strategie-suisse-approuvee.aspx|site=snf.ch|consulté le=2017-03-22}}.</ref>. Le [[Fonds national suisse de la recherche scientifique]] (FNS), pour sa part, demande aux récipiendaires de ses fonds de publier les résultats de leurs recherches en libre accès à partir de 2020, par la voie dorée ou par la voie verte. En 2022, le FNS annonce qu'il rejoint le plan S, ce qui fait que ses exigences sont renforcées, et que les chercheurs et chercheuses doivent publier leurs articles en libre accès sans embargo pour les projets débutant après le {{Date|1 janvier 2023}}<ref>{{Lien web |titre=Libre accès immédiat et sans restriction – nouvelles prescriptions au 1er janvier 2023 |url=https://oa100.snf.ch/fr/news-fr/libre-acces-immediat-et-sans-restriction-nouvelles-prescriptions-au-1er-janvier-2023/ |site=Open Access |consulté le=2023-10-28}}.</ref>. Le FNS peut prendre en charge les frais de publication dans des revues OA, à condition qu'il s'agisse de revues purement open access, et non de revues hybrides. Les universités suisses ont conclu des accords transformatifs ou ''{{Langue|en|Read & Publish}}''{{quoi}} avec plusieurs grands éditeurs scientifiques, dont [[Elsevier]], [[Springer Science+Business Media|Springer]] et [[Wiley-Blackwell|Wiley]]<ref>{{Lien web|titre=Contrats & conditions {{!}} Konsortium der Schweizer Hochschulbibliotheken |url=https://consortium.ch/vertraege-konditionen/?lang=fr |consulté le=2023-10-28}}.</ref>. Une proportion importante de la recherche suisse est déjà publiée en libre accès : 39 % des {{nombre|220416 travaux}} scientifiques suisses réalisés entre 2009 et 2016 et figurant dans la base de données [[Scopus (Elsevier)|Scopus]] étaient disponibles en libre accès<ref>{{Lien web|titre=Libre accès aux travaux scientifiques : la Suisse numéro un|url=https://oa100.snf.ch/fr/news-fr/libre-acces-aux-travaux-scientifiques-la-suisse-numero-un/|site=Open Access|consulté le=2020-04-21}}.</ref>. === Dans la Communauté européenne === L'engagement de la Communauté européenne avec le libre accès à la science se manifeste avec le document « Guidelines on Open Access to Scientific Publications and Research Data in Horizon 2020 » ({{date-|décembre 2013}})<ref>[http://ec.europa.eu/research/participants/data/ref/h2020/grants_manual/hi/oa_pilot/h2020-hi-oa-pilot-guide_en.pdf Guidelines to the Rules on Open Access to Scientific Publications and Open Access to Research Data in Horizon 2020]</ref>, et le financement de projets comme OpenAIRE<ref>[https://www.openaire.eu/ OpenAIRE]</ref>, EUDAT<ref>[http://www.eudat.eu/ EUDAT]</ref>, FOSTER<ref>[https://www.fosteropenscience.eu/ FOSTER]</ref> et RDA-Europe<ref>[https://europe.rd-alliance.org/ RDA-Europe]</ref> entre autres. En {{date-|septembre 2018}}, le [[Conseil européen de la recherche]] ainsi que 12 agences nationales ont lancé le [[Plan S]], une initiative qui vise à ce que les travaux financés par des fonds publics soient en libre accès d'ici à 2020. === À l'UNESCO === L'UNESCO adopte, lors de la {{191e}} session du Conseil exécutif, une politique de libre accès de tous ses résultats et réalisations. Cela s'applique en particulier à toutes ses publications parues depuis le {{date|31 juillet 2013}}<ref>[https://fr.unesco.org/open-access/sites/open-access/files/oa_policy_fr_1.pdf Politique de libre accès de l'UNESCO]</ref>. Le document ''Principes directeurs pour le développement et la promotion du libre accès'', par Alma Swan (avec relecture entre autres de [[Jean-Claude Guédon]]), a pour objectif de promouvoir le libre accès dans les États membres de l'UNESCO<ref>[https://fr.unesco.org/open-access/sites/open-access/files/guidelines_fr.pdf Principes directeurs pour le développement et la promotion du libre accès, Alma Swan, 2013]</ref>. == Critiques == Dans le quotidien québécois ''[[Le Devoir]]'' en 2013, le vice-recteur et professeur de l'époque, Pierre Noreau signale ses inquiétudes quant à la publication massive de la recherche en langue anglaise au détriment du français<ref name="le devoir 371655">{{Lien web|langue=fr|titre=Plus facile de publier en anglais qu’en français?|url=https://www.ledevoir.com/societe/education/371655/plus-facile-de-publier-en-anglais-qu-en-francais|site=Le Devoir|consulté le=2018-12-03}}</ref>. En effet une enquête présentée par Jennifer Dion, ''Le défi de former une relève scientifique d’expression française : l’usage du français et de l’anglais dans la formation universitaire aux cycles supérieurs au Québec'', évoque l'hégémonie de la langue anglaise dans les publications scientifiques notamment dans les secteurs du génie, de l'administration et des sciences de la santé<ref>{{Ouvrage|prénom1=Jennifer|nom1=Dion|titre=Le defi de former une releve scientifique d'expression francaise : l'usage du francais et de l'anglais dans la formation universitaire aux cycles superieurs au Quebec : resume|éditeur=|année=|isbn=978-2-550-66762-9|isbn2=255066762X|oclc=880817559}}</ref>. Pierre Noreau explique que dans les domaines des sciences sociales l'utilisation de la langue implique des enjeux différents<ref name="le devoir 371655" /> : « on n’a pas de langage universel, comme en mathématique, par exemple. Par conséquent, le fait d’écrire dans une langue ou dans une autre, ça a un impact direct sur le contenu même. Il y a une plus grande compénétration des dimensions linguistiques et des modes d’expression de la pensée. Dans ces secteurs-là, on ne peut tenir compte de la production scientifique sans tenir compte du caractère linguistique »<ref name="le devoir 371655" />. Pierre Noreau évoque également la problématique de l’accessibilité et de la diffusion des publications scientifiques en langue française : {{Citation|le milieu francophone de la recherche ne bénéficie pas d’un système d’indexation systématique des publications scientifiques}}<ref name="le devoir 371655" />, contrairement au milieu anglophone. Il souligne en terminant que la solution pourrait résider dans la publications des recherches avec l'aide des éditions numériques contrairement aux éditeurs traditionnels, qui selon lui, sont moins sensibles à la problématique<ref name="le devoir 371655" />. == Notes et références == {{Références}} == Voir aussi == {{Autres projets|commons=Category:Open access (publishing)}} === Articles connexes === * [[Biens communs]] * [[Accessibilité numérique]] * [[Savoir libre]] * [[Open Archives Initiative]] * [[Plan S]] (européen) * [[Directory of Open Access Journals]] * [[Liste de revues en accès libre]] * [[Ressources éducatives libres]] * Serveur à accès ouverts : [[arXiv]], [[FreeFullPDF]], [[Hyper articles en ligne|HAL]], [[Stanford Physics Information Retrieval System|SPIRES]] * Publications papiers et électroniques à accès ouvert : [[Public Library of Science]] *[[Bibliothèque clandestine]] * [[Données ouvertes]] * [[Fair data]] === Liens externes === * {{Autorité}} * Texte de la [https://www.budapestopenaccessinitiative.org/translations/french-translation Budapest Open Acces Initiative] * Texte de la [http://legacy.earlham.edu/~peters/fos/bethesda.htm Bethesda Statement on Open Access Publishing] * [https://dash.harvard.edu/bitstream/handle/1/4724185/suber_timeline.htm Timeline of Open Access Movement] * [http://oad.simmons.edu/oadwiki/Main_Page Open Access Directory] * [http://www.openaccessweek.org/ Open Access Week] * [http://doabooks.org/ Directory of open access books] * [http://www.doaj.org Directory of open access journals] * [http://www.opendoar.org/ Directory of open access repositories] *{{lien web |titre=Documentation-administrative.gouv.fr<!-- Vérifiez ce titre --> |url=https://www.documentation-administrative.gouv.fr |site=documentation-administrative.gouv.fr |consulté le=15-04-2023}} * [http://openaccess.inist.fr/ Veille sur le libre accès] de l'[[Institut de l'information scientifique et technique|INIST]] ([[CNRS]]) * [http://openaccess.couperin.org/ Le site Open Access France] du [[Consortium universitaire de publications numériques]] (Couperin). * [http://pablo.rauzy.name/openaccess/introduction.html Le libre accès à la recherche : une introduction] * [http://infolit.be/publierOA/ Publier une revue scientifique en ''open access''] === Bibliographie === * André F (2005) ''[https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00949250/document Libre Accès aux Savoirs/Open Access to Knowledge]'' ({{p.|72}}). Futuribles. * Bacon, Francis, Michèle Le Doeuff, et Margaret Llasera. ''[https://www.amazon.fr/La-nouvelle-Atlantide-Francis-Bacon/dp/2080707701 La nouvelle Atlantide]''. GF 770. Paris: Flammarion, 1995. * Bosc H (2005) ''[http://cogprints.org/4408/2/Ouvragearchive.htm Archives Ouvertes: quinze ans d'histoire]''. In Les Archives Ouvertes: enjeux et pratiques. Guide à l'usage des professionnels de l'information ({{p.|27-54}}). ADBS, Paris. * Bosc H (2009) ''[https://archivesic.ccsd.cnrs.fr/docs/00/34/07/84/PDF/HBOSCterminalOA.pdf Le droit des chercheurs à mettre leurs résultats de recherche en libre accès: appropriation des archives ouvertes par différentes communautés dans le monde]''. Terminal, 102, 93-113. * Chanier T (2004) [https://archivesic.ccsd.cnrs.fr/sic_00001103/file/ArchiveShsChanier041214.pdf ''Archives ouvertes et publication scientifique. Comment mettre en place l'accès libre aux résultats de la recherche ?''] (p. XX). l'Harmattan. * Chartron G (2010) ''[http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=HERM_057_0121 Scénarios prospectifs pour l'édition scientifique].'' Hermès, La Revue, (2), 123-129. * Marie Cornu, Fabienne Orsi, Judith Rochfeld (sous la direction de), ''Dictionnaire des biens communs'', Paris, [[PUF]], 2017, {{ISBN|978-2130654117}} * Fily Marie-Françoise, ''[https://archivesic.ccsd.cnrs.fr/sic_00001523/ Introduction au concept d'archive ouverte ]''; DG-DIC - Direction de l'innovation et de la communication de la Direction générale ;HAL Id : sic_00001523, version 1 * Guédon, Jean-Claude « [http://www.parcoursnumeriques-pum.ca/1-pratiques/chapitre7.html Le Libre Accès et la « Grande Conversation » scientifique] », dans Michael E. Sinatra, Marcello Vitali-Rosati (dir.), ''Pratiques de l’édition numérique'' (édition augmentée), Presses de l’Université de Montréal, Montréal, 2014, isbn : 978-2-7606-3592-0, * Mounier P (2010) ''[http://www.cairn.info/revue-hermes-la-revue-2010-2-page-23.html Le libre accès: entre idéal et nécessité]''. Hermès, La Revue, (2), 23-30. * Rifkin J (2010) ''L'âge de l'accès''. La Magnétothèque ([http://appli6.hec.fr/amo/Public/Files/Docs/260_fr.pdf lien]) * Salaün J.M (2004) ''[http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-2004-06-0020-003 Libre accès aux ressources scientifiques et place des bibliothèques]''. * Suber, Peter (2012). [https://dash.harvard.edu/bitstream/handle/1/10752204/9780262517638_Open_Access.pdf?sequence=1&isAllowed=y Open Access], MIT Press. {{Portail|informatique|sciences de l'information et des bibliothèques|Édition numérique}} [[Catégorie:Libre accès en science| ]] [[Catégorie:Science ouverte]] [[Catégorie:Sciences de l'information et des bibliothèques]] [[Catégorie:Base de données bibliographiques en libre accès|*]] [[Catégorie:Base de données bibliographiques]] [[Catégorie:Base de données bibliographiques sur Internet]] [[Catégorie:Édition électronique]] Modèles utilisés par cette page : Modèle:" (voir la source) (semi-protection étendue)Modèle:, (voir la source) (protégé)Modèle:, etc. (voir la source) (semi-protection étendue)Modèle:191e (voir la source) (semi-protégé)Modèle:Abréviation discrète (voir la source) (protégé)Modèle:Article (voir la source) (protégé)Modèle:Article détaillé (voir la source) (protégé)Modèle:Autorité (voir la source) (semi-protection étendue)Modèle:Autres projets (voir la source) (protégé)Modèle:Autres projets/styles.css (voir la source) (semi-protection étendue)Modèle:Catégorisation badges (voir la source) (protégé)Modèle:Chapitre (voir la source) (protégé)Modèle:Citation (voir la source) (protégé)Modèle:Classes début infobox (voir la source) (protégé)Modèle:Date (voir la source) (protégé)Modèle:Date- (voir la source) (protégé)Modèle:En langue (voir la source) (protégé)Modèle:Est nombre entier (voir la source) (semi-protection étendue)Modèle:Est nombre entier positif (voir la source) (semi-protégé)Modèle:Etc. 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