Temporary Disabled. :) please Go back Voir la source de Empress of Ireland — Wikipédia www.fgks.org » Address: [go: up one dir, main page] Include Form Remove Scripts Accept Cookies Show Images Show Referer Rotate13 Base64 Strip Meta Strip Title Session Cookies Aller au contenu Menu principal Menu principal déplacer vers la barre latérale masquer Navigation AccueilPortails thématiquesArticle au hasardContact Contribuer Débuter sur WikipédiaAideCommunautéModifications récentesFaire un don Rechercher Rechercher Apparence Créer un compte Se connecter Outils personnels Créer un compte Se connecter Pages pour les contributeurs déconnectés en savoir plus ContributionsDiscussion Voir la source de Empress of Ireland Ajouter des langues ArticleDiscussion français LireModifierModifier le codeVoir l’historique Outils Outils déplacer vers la barre latérale masquer Actions LireModifierModifier le codeVoir l’historique Général Pages liéesSuivi des pages liéesTéléverser un fichierPages spécialesInformations sur la pageObtenir l'URL raccourcieTélécharger le code QRÉlément Wikidata Apparence déplacer vers la barre latérale masquer ← Empress of Ireland Vous n’avez pas la permission de modifier cette page, pour la raison suivante : Votre adresse IP fait partie d’une plage qui a été bloquée sur tous les wikis de la Fondation Wikimédia. Le blocage a été effectué par Jon Kolbert. Le motif invoqué est Open proxy/Webhost: Visit the FAQ if you are affected . Début du blocage : 24 avril 2022 à 01:16 Expiration du blocage : 24 décembre 2024 à 01:16 Votre adresse IP actuelle est 132.148.121.6. La plage bloquée est 132.148.0.0/16. Veuillez inclure tous les détails ci-dessus dans toutes les demandes que vous effectuerez. Si vous pensez avoir été bloqué(e) par erreur, vous pouvez trouver plus d’informations et d’instructions dans la politique globale Pas de serveurs mandataires ouverts. Sinon, pour discuter du blocage, veuillez publier une demande de révision sur Méta-Wiki. Vous pouvez également envoyer un courriel à la file des coordinateurs VRT à stewards@wikimedia.org, en incluant tous les détails ci-dessus. Vous pouvez voir et copier le contenu de cette page. {{Titre en italique|en}} {{En-tête label|BT|année=2012}} {{Infobox Navire | nom = ''Empress of Ireland'' | image = L’Empress of Ireland.jpg | légende = RMS ''Empress of Ireland''. | autres noms = | type = [[Paquebot transatlantique]] de la classe Empress | quille = juin 1905 | lancement = {{date|26|janvier|1906}} | voyage inaugural = {{date|29|juin|1906}} | statut = Naufrage le {{date|29|mai|1914|au Québec}} | longueur = 168 m (550 pieds) | largeur = 20 m (65,5 pieds) | tirant d'eau = 8 m (26 pieds) | tirant d'air = | déplacement = {{Unité|26715|t}} | port en lourd = {{Unité|14191|t}} | tonnage = | propulsion = 2 moteurs à vapeur à quadruple expansion et 2 hélices | puissance = | vitesse = 20 nœuds (37 km/h) | pont = 7 | passagers = {{formatnum:1580}} | équipage = 420 | chantier = [[Fairfield Shipbuilding and Engineering Company|Fairfield Shipbuilding and Engineering]], [[Glasgow]], [[Écosse]] | armateur = [[Canadian Pacific Steamship Company]] | affréteur = | pavillon = {{Canada (1868-1921)}} | latitude = 48.625 | longitude = -68.4083 | géolocalisation = Québec }} L''''''Empress of Ireland''''' est un [[paquebot transatlantique]] de la [[Canadian Pacific Steamship Company]] lancé le {{Date|26|janvier|1906}} et qui assurait la liaison régulière entre [[Québec (ville)|Québec]] et [[Liverpool]], en [[Angleterre]]. Le {{date|29|mai|1914}}, il fait naufrage dans l'[[estuaire du Saint-Laurent]], près de [[Rimouski]]. Avec {{nombre|1012|victimes}} parmi les {{nombre|1477|personnes}} embarquées, il constitue {{Citation|le plus grand naufrage survenu au Canada}} et se classe parmi les plus grands naufrages du début du {{s|XX}}, avec ceux du ''[[Titanic]]'' et du ''[[RMS Lusitania|Lusitania]]''. == Histoire == === L'armateur === {{Article détaillé|Canadian Pacific Steamship Company}} Les origines de la flotte de navires de la [[Canadien Pacifique|Canadian Pacific Railway]] (CPR), appelée plus familièrement Canadien Pacifique (CP)<ref group="Note">L'appellation « Canadien Pacifique » fait référence au conglomérat qui commence à se diversifier dans différents secteurs de l'économie dès 1890 par opposition aux filiales du domaine hôtelier, minier, des transports ferroviaires ou maritimes.</ref>, remontent à la création de l'entreprise en 1880 et au contrat qui la lie au gouvernement canadien et ratifié par un acte du [[Parlement du Canada|Parlement]] en 1881<ref group=d name="Zenip11">{{harvsp|Zeni|1998|p=11}}.</ref>. Ce contrat stipule que la compagnie n'est pas seulement une compagnie de transport par [[chemin de fer]] et qu'elle doit aussi incorporer un volet de [[transport maritime]]<ref group=c name="Tremblayp8-9">{{harvsp|Tremblay|2007|p=8-9}}.</ref>{{,}}<ref group=d name="Zenip11"/>, en particulier relier le réseau de chemin de fer aux ports canadiens en eau profonde de l'[[Océan Atlantique|Atlantique]]<ref group=d name="Zenip11"/>. C'est en 1884 que la Canadian Pacific fait ses premiers pas en tant que transporteur maritime, ses trois premiers navires effectuant le transport des marchandises et des personnes sur le [[lac Supérieur]]<ref group=d name="Zenip12">{{harvsp|Zeni|1998|p=12-13}}.</ref>. Dès 1886, la Canadian Pacific commence ses activités dans le [[Océan Pacifique|Pacifique]]<ref group=d name="Zenip12"/>, d'abord dans le transport des marchandises, puis dans le transport des personnes, à la suite de l'obtention en 1889 d'un contrat de distribution de la [[Royal Mail Ship|poste britannique]] entre [[Halifax (Nouvelle-Écosse)|Halifax]] et l'[[Extrême-Orient]] ([[Yokohama]], [[Shanghai]] et [[Hong Kong]])<ref group=d name="Zenip12"/>. La Canadian Pacific fait alors construire trois paquebots modernes, les Empress d'Asie<ref group=Note>Les Empress d'Asie sont l’''Empress of China'', l’''Empress of India'' et l’''Empress of Japan''.</ref>, qui commencent leurs services en 1891<ref group=d name="Zenip12"/>. En 1903, la Canadian Pacific achète la Beaver Line d'Elder Dempster et se lance dans le lucratif marché du transport des passagers immigrant de l'[[Europe]] vers l'[[Amérique]]<ref group=c name="Tremblayp8-9"/>{{,}}<ref group=d name="Zenip14">{{harvsp|Zeni|1998|p=14-15}}.</ref>. L'[[Allan Line]] obtient un renouvellement jusqu'en 1906 du contrat de transport du courrier entre le [[Royaume-Uni]] et le [[Canada]] et fait aussi construire deux nouveaux paquebots modernes et rapides pour sa flotte de l'Atlantique<ref group=d name="Zenip14"/>. La Canadian Pacific décide alors d'affronter la compétition de front et commande deux navires capables d'effectuer la traversée à une vitesse de {{unité|20|[[Nœud (unité)|nœuds]]}}<ref group=c name="Tremblayp8-9"/>. === Le navire === [[File:1914 Empress of Ireland a Liverpool.jpg|thumb|left|En 1914, le paquebot arrive à Liverpool, Angleterre.]] [[Fichier:First Class Entrance on the 'Empress of Ireland' (1906) RMG G10653.tiff|thumb|right|Entrée de la première classe sur le pont inférieur de la promenade. Les escaliers montent à la salle de musique, et descendent à la salle à manger de la première classe.]] En 1904, afin de marquer son entrée sur l'Atlantique, la Canadian Pacific Steamship commande deux [[Sister-ship|paquebots jumeaux]] à la [[Fairfield Shipbuilding and Engineering Company]] de Govan, un quartier de [[Glasgow]], situé sur les rives de la [[Clyde (fleuve)|Clyde]], en [[Écosse]]<ref group=d name="Zenip14"/>. Ce sont alors, les deux plus grands navires construits par les chantiers maritimes de la Fairfield<ref group=a name="Croallp17"/>, dont l'architecte naval est [[Francis Elgar]]<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.universitystory.gla.ac.uk/biography/?id=WH2470&type=P |titre=Biography of Francis Elgar | site=[http://www.universitystory.gla.ac.uk The University of Glasgow Story] |auteur=University of Glasgow |consulté le=19 février 2010}}.</ref>{{,}}<ref group=d name="Zenip14"/>. L’''[[Empress of Britain (1906)|Empress of Britain]]'' est lancé le {{date|11|novembre|1905}}, suivi par l’''Empress of Ireland'' le {{date|27|janvier|1906}}<ref group=d name="Zenip24">{{harvsp|Zeni|1998|p=24-25}}.</ref>. Les deux navires font leurs voyages inauguraux à un peu plus d'un mois d'intervalle, durant l'été 1906<ref group=d name="Zenip24"/>. Dès les premiers voyages, ils établissent des records de vitesse et deviennent rapidement très populaires auprès du public. L’''Empress of Ireland'' et l’''Empress of Britain'' sont alors les navires les plus grands, les plus confortables et les plus rapides de la flotte canadienne en service sur la liaison avec l'Europe<ref name="Contrechamp">{{Lien web |url=http://archives.radio-canada.ca/societe/histoire/clips/7282/ |titre=Reportage diffusé à l'émission Contrechamp de Radio-Canada |date=3 octobre 1986 |site=Radio-Canada |consulté le= 31 août 2010}}.</ref>. Le décor du paquebot est décrit comme spacieux et somptueux. Il est composé de riches boiseries, de foyers, de plantes et de fleurs. Les passagers en [[première classe]] bénéficient d'une salle de musique et d'écriture, d'un café, d'une superbe salle à manger et d'une bibliothèque<ref name="Contrechamp"/>. L’''Empress of Ireland'' assure la liaison régulière entre la ville de Québec et Liverpool. Puisqu'il est homologué par contrat pour transporter la poste britannique, il porte le préfixe « RMS » ([[Royal Mail Ship]]). == Le naufrage == [[Fichier:Captain-Kendall-Empress-of-Ireland.jpg|thumb|upright|Henry Kendall, capitaine de l’''Empress of Ireland''.]] [[Fichier:SS Storstad.jpg|gauche|vignette|alt=|SS Storstad après la collision.]] L’''Empress of Ireland'' quitte le port de [[Québec (ville)|Québec]] vers {{Heure|16|30}} le 28 mai 1914<ref group=a>{{harvsp|Croall|2000|p=54-55}}.</ref>. Le navire, qui en est à sa {{192e}} traversée de l'Atlantique<ref name="SHMPEmpress" group="b"/>, est commandé pour la première fois au départ de Québec par [[Henry Kendall]]<ref group=a>{{harvsp|Croall|2000|p=33-34}}.</ref> et compte à son bord {{nombre|1477|personnes}} dont l'acteur [[Laurence S. Irving]] et sa femme l'actrice Mabel Hackney de retour d'une tournée triomphale au Canada, ainsi que {{nombre|170|membres}} de l'[[Armée du salut]] qui se rendent à un congrès à Londres<ref group=e name="Ballard_107">{{harvsp|Ballard|Archbold|1997|p=107}}.</ref>. Le vendredi {{date|29|mai|1914|au Québec}}, dans la nuit, après avoir débarqué son pilote à [[Pointe-au-Père]], il se dirige vers [[Liverpool]] en [[Grande-Bretagne]] en suivant le [[fleuve Saint-Laurent]], tandis que le ''[[Storstad]]''<ref group="Note">Le 8 mars 1917 le ''Storstad'' a été torpillé et coulé par des navires de guerre allemands, en Irlande du Nord.</ref>, un [[charbonnier (navire)|charbonnier]] [[norvégien]], remonte le fleuve à pleine charge en direction de Montréal. Les deux navires serrent la rive droite sur un bief du fleuve par une nuit calme et claire au large de [[Sainte-Luce (Québec)|Sainte-Luce]], à l'est de [[Rimouski]], là où le fleuve s'évase<ref group=e>{{harvsp|Ballard|Archbold|1997|p=106-107}}.</ref>. Vers {{Heure|1|55}} du matin, le commandant Kendall aperçoit depuis la passerelle le ''Storstad'' à une distance d'environ 8 milles avant que les deux navires ne soient enveloppés par un banc de brume<ref group="e" name="Ballard_107" />. Lorsqu'il aperçoit les feux de mât du ''Storstad'' sorti de l'obscurité sur tribord, il est trop tard. Malgré une manœuvre d'urgence sur tribord pour espérer minimiser l'impact de la collision, l’''Empress of Ireland'' est accidentellement abordé sur son côté tribord entre les deux cheminées par le charbonnier norvégien<ref group=e name="Ballard_108">{{harvsp|Ballard|Archbold|1997|p=108}}.</ref>. Parce qu'il a engagé la marche arrière avant l'abordage et que l’''Empress of Ireland'' avance toujours, le ''Storstad'' n'arrive pas à rester dans la brèche et l'eau s'engouffre rapidement dans le paquebot qui gîte sur tribord avant de chavirer. Le navire coule en seulement 14 minutes. === Bilan des victimes et survivants du naufrage === {| class="wikitable gauche" |- bgcolor="#CCCCCC" !!! Personnes à bord !! Victimes !! Survivants |- | Équipage || 420 || 172 || 248 (59 %) |- | Passagers || {{formatnum:1057}} || 840 || 217 (20 %) |- | — Passagers première classe || 87 || 51 || 36 |- | — Passagers seconde classe || 253 || 205 || 48 |- | — Passagers troisième classe || 717 || 584 || 133 |- | Enfants || 138 || 134 || 4 |- | Femmes || 310 || 269 || 41 |- | Hommes || 609 || 437 || 172 |- | '''Total''' || {{formatnum:1477}} || {{formatnum:1012}} || 465 (31 %) |} La rapidité de ce naufrage, l'impossibilité d'utiliser la majorité des [[embarcation de sauvetage|embarcations de sauvetage]] (le bateau se couche sur son côté tribord dont seulement quelques canots de sauvetage ont pu être utilisés ; seuls 5 à 6 canots au total ont pu être affalés) et la température de l'eau du fleuve Saint-Laurent (0 à {{unité|4|°C}} tout au long de l'année), font que seulement 465 des {{nombre|1477|personnes}} du bord (dont 248 membres d'équipage) survivront. Sur les {{nombre|1012|morts}}, il y a 840 passagers, soit 68,5 % des gens à bord (en tout 8 de plus que le ''[[Titanic]]'')<ref group="e" name="Ballard_108" />. Seuls 4 enfants ont survécu. Le naufrage de l’''Empress of Ireland'' est {{Citation|le plus grand naufrage survenu au Canada}}<ref name="rcpqvalcarac">{{Lien web |url=http://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/RPCQ/detailBien.do?methode=consulter&bienId=93115 |titre=Épave de l’''Empress of Ireland'' - Onglet : Valeurs et caractéristiques |site=RCPQ |consulté le=6 septembre 2010}}.</ref> et fait partie des grandes [[Liste de naufrages|catastrophes maritimes]] du début du {{XXe siècle}} avec le ''[[Naufrage du Titanic|Titanic]]'' en premier lieu et le ''[[RMS Lusitania|Lusitania]]'' en deuxième<ref>{{Lien web|langue=en |url=http://www.shipsnostalgia.com/guides/Passenger_Ship_Disasters_-_Part_1#The_worst_peacetime_maritime_disasters |titre=Passenger Ship Disasters - 7. The worst peacetime maritime disasters |site=[http://www.shipsnostalgia.com Ships Nostalgia] |auteur=Ships Nostalgia |consulté le=2 mars 2010}}.</ref>. William Clark (né en 1876<ref>{{Lien web|titre=William Clark : Titanic Survivor {{!}} Mr William Clark|url=http://www.encyclopedia-titanica.org/titanic-survivor/william-clark.html|site=Encyclopedia Titanica|consulté le=2016-05-16}}.</ref>) est un mécanicien de l'''Empress of Ireland'' qui survécut au naufrage. Deux ans auparavant il avait déjà survécu au naufrage du ''[[Titanic]]''<ref>{{Lien web|titre=Titanic et Empress of Ireland: deux naufrages, un même miraculé|url=http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/les-regions/201204/14/01-4515414-titanic-et-empress-of-ireland-deux-naufrages-un-meme-miracule.php|site=La Presse|consulté le=2016-05-16}}.</ref>. Il est parfois associé à la [[légende urbaine]] de {{Lien|trad=Frank Tower|langue=en|fr=Frank Tower}}, survivant hypothétique de trois naufrages (''Empress of Ireland'', ''Titanic'' et ''Lusitania'')<ref>{{Lien web|nom1=Molony|prénom1=Senan|titre=On the Trail of 'Lucky' Tower|url=http://www.encyclopedia-titanica.org/lucky-tower.html|site=Encyclopedia Titanica|consulté le=2016-05-16}}.</ref>. === Les causes du naufrage === Une récente théorie{{refnec}} avance que le capitaine du ''Storstad'' fut induit en erreur par une manœuvre de l’''Empress of Ireland'' juste avant que celui-ci ne disparaisse dans la [[brume]]. Il a alors changé de cap pour éviter la collision mais l’''Empress of Ireland'' a par la suite repris son cap originel, se plaçant ainsi sur le trajet du ''Storstad''. === Les causes techniques de la rapidité du naufrage === Les ingénieurs avaient, à l'époque de la construction de l’''Empress'', prévu onze compartiments étanches pour laisser le temps aux passagers d'évacuer le navire en cas d'avarie, ce dernier devant rester à flot même si 2 de ces 11 compartiments étaient envahis par l'eau. Les 10 cloisons étanches étaient percées de 24 portes à fermeture manuelle restant ouvertes pour la circulation des passagers et de l'équipage<ref>{{Ouvrage|auteur1=Gérard Piouffre|titre=Les Grands naufrages|éditeur=Éditions First-Gründ|année=2012|passage=157|isbn=}}.</ref>, mais la rapidité avec laquelle le naufrage s'est déroulé a empêché la fermeture de la plupart des portes étanches, causant donc l'inondation de tous les compartiments et la perte du navire. === Les conséquences === [[Fichier:1913 Officers Of Canadian Pacific Ocean Liner Rms Empress Of Ireland 1913.jpg|droite|vignette|alt=| Les officers du RMS ''Empress of Ireland'' en 1913.]] Le naufrage de l’''Empress of Ireland'' fut, à l'époque, la seconde plus grande tragédie maritime, après celle du ''[[Titanic]]''. Ce naufrage a fait moins de victimes que celui du ''Titanic'' ({{nombre|1491|morts}} sur {{nombre|2201|personnes}} à bord) ou du ''[[RMS Lusitania|Lusitania]]'' ({{nombre|1198|morts}} sur {{nombre|1962|personnes}} à bord). Cependant, la proportion du nombre de passagers décédés (par rapport au nombre de passagers total) est de loin supérieure à celui du ''[[naufrage du Titanic|Titanic]]''. Le {{date|16|juin|1914|au Québec}}, une commission royale d'enquête fut instituée à [[Québec]], présidée par [[John Charles Bigham]] (Lord Mersey), le même magistrat qui avait dirigé les travaux de la commission d'enquête britannique sur le naufrage du ''Titanic''. La commission devait déterminer à quel navire revenait la responsabilité du naufrage et les raisons pour lesquelles l’''Empress of Ireland'' coula si rapidement. Des semaines de témoignages et des milliers de questions ne parvinrent pas à démontrer de façon claire et nette la responsabilité du drame, mais l'officier de quart du ''Storstad'', Alfred Toftenes, fut blâmé parce qu'il avait tardé à appeler son capitaine par temps de brume et ordonné de virer dans le brouillard<ref name="SHMPEmpress" group=b>{{Lien web |url=http://www.shmp.qc.ca/empress/detail/empressdetail.html |titre=Le musée Empress of Ireland - En détail|site=Site historique maritime de la Pointe-au-Père|consulté le=29 juillet 2012}}.</ref>. Cependant, une enquête sommaire menée par les Norvégiens, tenue à huis clos et qui n'entendit aucun témoin de l'''Empress'', libéra le ''Storstad'' de toute responsabilité, blâmant plutôt le capitaine Henry Kendall, de l’''Empress of Ireland'', pour violation des règles de navigation en ne croisant pas l'autre navire [[bâbord]] / bâbord. La Canadian Pacific Railway Company obtint de la Cour la saisie du ''Storstad'', comme caution en réparations. Le montant total des réclamations a été fixé à {{unité|2000000|$}}. A.F. Klaveness, propriétaire du ''Storstad'' étant incapable de payer, le navire fut vendu à l'encan pour {{unité|175000|$}}. Le type de bâtiment, son naufrage, l'époque où il survint, et le nombre élevé de victimes, rendent la comparaison avec l'accident du ''Titanic'', presque inévitable mais l'absence de passagers prestigieux (à l'exception de [[Laurence S. Irving]]) dans ce paquebot de seconde catégorie et l'[[attentat de Sarajevo]] du 28 juin, élément déclencheur de la [[Première Guerre mondiale]] (le Canada entre en guerre contre l'Allemagne le 5 août), ont rapidement plongé ce naufrage dans l'oubli<ref>{{Ouvrage|auteur1=[[Michel-Claude Touchard]]|titre=La rage de survivre. Histoire des catastrophes et cataclysmes mémorables|éditeur=Éditions de la Tête de feuilles|année=1972|passage=199|isbn=}}.</ref>. == Caractéristiques == [[Fichier:RMS Empress of Ireland Colored Picture.png|thumb|left|Carte postale de l’''Empress of Ireland'' en mer.]] Les paquebots de la classe Empress sont des transatlantiques de taille moyenne<ref name="rcpqvalcarac"/> qui n'ont rien du gigantisme et du luxe des paquebots qui se concurrençaient sur le marché de [[New York]], mais ils assuraient une traversée confortable aux passagers effectuant le voyage entre la Grande-Bretagne et le Canada<ref group=a>{{harvsp|Croall|2000|p=20}}.</ref>. Le design extérieur du paquebot respecte le style classique de l'époque : l'avant est droit, la poupe possède une allure elliptique, les deux cheminées sont hautes et inclinées avec une base dans les tons de beige et la partie supérieure noire<ref group=a name="Croallp18">{{harvsp|Croall|2000|p=18}}.</ref>. Leurs dimensions sont de {{unité|173|mètres}} ({{unité|570|pieds}}) de long par {{unité|20|mètres}} ({{unité|65.5|pieds}}) de large, ils jaugent un peu plus de {{unité|14000|tonnes}} et ont un tirant d'eau de {{unité|8|mètres}} ({{unité|26|pieds}})<ref group=a name="Croallp17">{{harvsp|Croall|2000|p=17}}.</ref>. Ils comptent sept ponts dont les quatre premiers, construits en acier, sont situés à l'intérieur de la coque<ref name="rcpqvalcarac"/>, le pont le plus élevé étant à {{unité|14|mètres}} ({{unité|45|pieds}}) au-dessus de la [[ligne de flottaison]]<ref group=c>{{harvsp|Tremblay|2007|p=10}}.</ref>. Ils sont mus par deux moteurs à vapeur à quadruple expansion<ref group=a name="Croallp17"/>. Les deux hélices en bronze qui équipent le navire ont un poids de {{unité|25|tonnes}} et un diamètre de {{unité|6.3|mètres}} ({{unité|20.5|pieds}}). Quatre [[pale]]s sont vissées à chaque [[hélice]] et sont retenus au moyeu central par un système de gougeons et 56 écrous<ref group=Note>On a utilisé un système d'écrous pour fixer les pales car en 1905 la technique de coulage en une seule pièce n'était pas encore maîtrisée pour des hélices de cette taille.</ref>. Ces hélices tournaient à {{unité|81|[[Tour par minute|tr/min]]}}, dans un sens opposé l'une de l'autre pour produire la force de propulsion permettant au paquebot d'atteindre sa vitesse maximale soit {{unité|20|nœuds}} ({{unité|37|km/h}}) en haute mer<ref group=c>{{harvsp|Tremblay|2007|p=30}}.</ref>. La salle des machines de l’''Empress of Ireland'' était immense, {{Citation|comparable à l'espace occupé par une église paroissiale}}, deux chambres de chauffe de {{unité|53|mètres}} de long abritaient neuf bouilloires cylindriques derrière lesquelles se trouvait la salle des machines et les deux moteurs à quadruple expansion<ref group=a name="Croallp30">{{harvsp|Croall|2000|p=30}}.</ref>. Pour produire la vapeur nécessaire à la traversée entre Québec et Liverpool, l’''Empress of Ireland'' avait besoin de {{unité|2600|tonnes}} de charbon que ses fournaises engloutissaient au rythme d'un quart de tonne à la minute. Le combustible était contenu dans six grandes soutes à charbon, deux soutes qui traversaient de part en part la chambre de chauffe (cinquante-trois mètres de long par quatre mètres de large) et contenant chacune {{unité|900|tonnes}} de charbon, et quatre autres soutes situées en travers le long des cloisons à chaque bout des chaufferies qui contenaient le reste du combustible soit {{unité|800|tonnes}}<ref group=a name="Croallp38-39">{{harvsp|Croall|2000|p=38-39}}.</ref>. == L'épave == [[Fichier:Empress of Ireland wreck position.png|thumb|300px|Carte marine montrant l'emplacement de l'épave de l’''Empress of Ireland''.]] === Tentative de récupération du navire === Dans les jours qui suivent la catastrophe, des canots retournent sur le fleuve et ramènent les corps de naufragés. L'épave est facile à repérer, des débris sont visibles à la surface de l'eau et une bouée est installée pour indiquer la position du navire. La Canadian Pacific envoie une équipe de scaphandriers sur le site du naufrage pour examiner la possibilité de renflouer le navire. Finalement les deux options examinées, soit celle d'insuffler de l'air comprimé dans le navire ou celle plus plausible consistant à introduire des réservoirs étanches dans les cales du navire s'avèrent impraticables. La Canadian Pacific se résout alors à percer la coque du navire au moyen d'explosifs afin de récupérer les sacs de courrier<ref group=Note>Les plongeurs récupèrent 318 sacs de courrier qui sont remis au ministère des Postes.</ref> et deux cents lingots d'argent dont la valeur est estimée à {{nombre|1099000|$|CAD}} à l'époque. Les scaphandriers cessent leurs plongées en septembre 1914<ref group=c>{{harvsp|Tremblay|2007|p=12}}.</ref>. Pendant quelque temps, le naufrage de l’''Empress of Ireland'' est régulièrement mentionné dans les journaux, mais le sujet est rapidement écarté de l'actualité, éclipsé par le déclenchement de la [[Première Guerre mondiale]] au cours de l'[[Chronologie de la Première Guerre mondiale#Année 1914|été 1914]]<ref group=a>{{harvsp|Croall|2000|p=307-308}}.</ref>. === L'épave est retrouvée === L'[[Épave (maritime)|épave]] de l’''Empress of Ireland'' gît à {{unité|42|mètres}} ({{unité|140|pieds}}) de profondeur, inclinée sur son flanc [[Bâbord et tribord|tribord]], à {{unité|7|Kilomètres}} au [[large]] de [[Sainte-Luce (Québec)]] près de Rimouski<ref name="stluce">{{Lien web|url=http://www.sainteluce.ca/tourisme/attraits-et-activites/148-lempress-of-ireland.html |titre=Sainte-Luce et l’''Empress of Ireland'' |auteur=Municipalité de Sainte-Luce |site=[http://www.sainteluce.ca Municipalité de Sainte-Luce] |consulté le= 3 décembre 2010.}}.</ref>. Compte tenu de la relative facilité d'accès à l'épave, un grand nombre de plongées s'effectuent sur cette dernière après sa redécouverte en 1964. Dans les trente années qui suivirent, des milliers d'artefacts sont prélevés du navire. Cette découverte fut le temps déclencheur pour instaurer la Loi du Receveur d'épaves du Canada qui régit depuis les découvertes d'épaves que l'on nomme biens culturels<ref name="SHMPEmpress" group="b" />. === L'épave est protégée et reconnue === [[Fichier:The wreck of RMS EMPRESS OF IRELAND Historic Site Canada.jpg|thumb|142x142px|Plaque commémorative de la Commission des lieux et monuments historiques du Canada.]] Vers la fin des années 1990, la menace d'une exploitation commerciale qui aurait eu comme répercussion de détruire une partie de l’épave rend ce danger encore plus réel<ref name="SHMPEmpress" group=b/>. Une coalition régionale visant la sauvegarde de l{{'}}''Empress of Ireland'' demande alors au [[ministère de la Culture et des Communications|ministère de la Culture et des Communications du Québec]] le classement et la protection du site<ref name="Moratoire">{{Lien web |url=http://www.mcccf.gouv.qc.ca/index.php?id=3990&tx_ttnews%5Bpointer%5D=7&tx_ttnews%5Btt_news%5D=388&tx_ttnews%5BbackPid%5D=1938&cHash=b4fff350745fe751268366c661405f5c |titre=La ministre Louise Beaudoin annonce son intention de classer l'épave de l’''Empress of Ireland'' |auteur=Gouvernement du Québec |site=[http://www.mcccf.gouv.qc.ca Ministère de la Culture, Communications et Condition féminine] |consulté le=3 décembre 2010}}.</ref>{{,}}<ref name="groupepression">{{Lien web |url=http://www.mcccf.gouv.qc.ca/index.php?id=1992 |titre=L'épave de l’''Empress of Ireland'' - Une ressource culturelle maintenant protégée |auteur=Gouvernement du Québec |site=[http://www.mcccf.gouv.qc.ca Ministère de la Culture, Ccommunications et Condition féminine] |consulté le=24 août 2010}}.</ref>. Le 29 avril 1998, la ministre de la Culture et des Communications, [[Louise Beaudoin]], émet un avis d'intention de classement de l'épave à titre de [[Patrimoine culturel du Québec|bien culturel]]<ref name="Moratoire"/>. Cet avis d'intention fait en sorte que l'épave est protégée selon la ''Loi sur les biens culturels'' et que personne ne peut désormais l'altérer<ref name="Moratoire"/>. Un an plus tard, le ministère répond aux attentes de la population et l'épave de l’''Empress of Ireland'' est classée bien historique et archéologique le 15 avril 1999<ref name="epaveclasse">{{Lien web |url=http://www.mcccf.gouv.qc.ca/index.php?id=2328&tx_ttnews%5Btt_news%5D=2000&cHash=1e68fa5c0f |titre=L'épave de l’''Empress of Ireland'' est classée bien historique et archéologique |auteur=Gouvernement du Québec |site=[http://www.mcccf.gouv.qc.ca Ministère de la Culture, Communications et Condition féminine] |consulté le=24 août 2010}}.</ref>. C'est le premier bien culturel subaquatique du Québec à recevoir un tel statut de protection. Une loi fédérale s'applique aussi pour assurer la protection et la sauvegarde de l'épave, la ''Loi sur la marine marchande du Canada'' (partie VI, article 436). Cette loi dispose que {{Citation|quiconque prend possession d'une épave dans les limites du Canada, y compris les eaux canadiennes, doit la remettre au receveur d'épaves le plus tôt possible…}}<ref name="Empressplongee group=b">{{Lien web |url=http://www.shmp.qc.ca/empress/guide/guideplongee.html |titre=Le musée Empress of Ireland - Guide de plongée |site=Site historique maritime de la Pointe-au-Père|consulté le=29 juillet 2012}}.</ref>{{,}}<ref name="groupepression"/> L'importance et la valeur patrimoniale de l'épave sont aussi reconnues le {{date|20|avril|2009}} selon la ''Loi sur les lieux historiques nationaux'' et le [[Lieu historique national du Canada|lieu historique national]] est désigné sous le nom de « Lieu historique national du Canada de l'Épave-du-RMS-''Empress of Ireland'' »<ref name="LHNCepave">{{Lien web |url=http://www.historicplaces.ca/fr/rep-reg/place-lieu.aspx?id=15164&pid=0 |titre=Lieu historique national du Canada de l'Épave-du-RMS-''Empress of Ireland'' |auteur=Gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux |site=Lieu patrimoniaux du Canada |consulté le=10 décembre 2010 }}.</ref>. La valeur patrimoniale de l'épave est liée au fait qu'il s'agit de l'un des derniers vestiges existant au Canada rappelant l'époque des grands paquebots du début du {{s-|XX}}, l'arrivée massive d'immigrants européens et l'histoire du Canadien Pacifique qui {{Citation|exploitait le réseau de transport et de communication le plus vaste au monde}}<ref name="LHNCepave"/>. En 2014, une plaque commémorative est installée à [[Sainte-Luce (Québec)|Sainte-Luce]]<ref>{{Lien web|titre=Plaque de l'épave de l'Empress of Ireland - Répertoire du patrimoine culturel du Québec|url=http://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/rpcq/detail.do?methode=consulter&id=201249&type=bien#.XLU7eaaQgxc|site=www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca|consulté le=2019-04-16}}</ref>. === Règles de plongée sur l'épave === Une bouée d'information a été installée par la [[Garde côtière canadienne]] au-dessus de l'épave, afin d'indiquer qu'il s'agit d'un bien historique protégé. Des plongeurs expérimentés peuvent encore s'y rendre, mais ils doivent maintenant respecter des conditions d'accès très strictes. En premier lieu, ils doivent s'inscrire auprès de la Société des récifs artificiels de l'Estuaire du Québec (RAEQ) avant de se rendre sur l'épave. L'utilisation de l'une des trois bouées d'amarrage privées installées sur le site de l'épave est obligatoire, celles-ci sont retirées en octobre<ref name="Empressplongee group=b"/>. Évidemment, tout prélèvement et déplacement d'objet, ainsi que toute action pouvant altérer l'épave sont interdits depuis le classement de l'épave à titre de « [[Patrimoine culturel du Québec|bien culturel du Québec]] »<ref name="rcpqstatut">{{Lien web |url=http://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/RPCQ/detailBien.do?methode=consulter&bienId=93115 |titre=Épave de l’''Empress of Ireland'' - Onglet : Statut |auteur=Gouvernement du Québec |site=[http://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca Répertoire du patrimoine culturel du Québec] |consulté le= 17 août 2010}}.</ref>. == Le souvenir de l{{'}}''Empress of Ireland'' == === Mémoriaux dédiés aux naufragés === Le souvenir du naufrage de l'''Empress of Ireland'' est bien présent aujourd'hui. Peu après le naufrage, la Canadian Pacific Railway Company fait ériger à Pointe-au-Père un monument dédié à la mémoire de quatre-vingt-huit passagers dont les corps furent repêchés dans les jours qui ont suivi la tragédie<ref group="Note">Le mémorial est situé du côté sud de la vieille route longeant le fleuve à Pointe-au-Père.</ref>, et elle fait aussi construire un autre mémorial au cimetière Saint-Germain de Rimouski pour rappeler le souvenir de sept passagers ayant perdu la vie lors du naufrage. <gallery> Fichier:2009 Mémorial de l'Empress of Ireland.jpg|Mémorial érigé par la Canadian Pacific à Pointe-au-Père, où sont enterrés 88 corps dont 20 identifiés et 68 non identifiés. Fichier:Mémorial, Empress of Ireland à Rimouski.jpg|Mémorial au cimetière Saint-Germain de Rimouski. Fichier:Cimetière Mount Hermon - Memorial Empress of Ireland-2.JPG|Mémorial au cimetière Mount Hermon, à Québec. Fichier:Cimetière Mount Hermon - Fosse commune des anonymes Empress of Ireland-1.JPG|Fosse commune de victimes anonymes au cimetière Mount Hermon à Québec. </gallery> === L’''Empress of Ireland'' et les musées === {{Article connexe|Site historique maritime de la Pointe-au-Père}} En 2000, le pavillon Empress of Ireland est inauguré sur le [[Site historique maritime de la Pointe-au-Père]] ({{abréviation discrète|SHMP|Site historique maritime de la Pointe-au-Père}}), un musée situé à Rimouski<ref group=c name="Tremblayp6">{{harvsp|Tremblay|2007|p=6-7}}.</ref>. On y présente la collection d'artefacts appartenant au musée et prélevés sur l’épave du navire avant qu'il ne soit classé en 1999, ainsi qu'un film, ''Le dernier voyage'', qui raconte les derniers moments du transatlantique dans la nuit du naufrage<ref name="pavillonempress group=b">{{Lien web |url=http://www.shmp.qc.ca/empress/pavillon/pavempress.html |titre=Le musée Empress of Ireland - Le pavillon |site=Site historique maritime de la Pointe-au-Père |consulté le=29 juillet 2012}}.</ref>. En 2014, le musée commémora le {{100e|anniversaire}} du naufrage de l’''Empress of Ireland''<ref>{{Article |prénom1=Carl |nom1=Thériault |titre=Le sous-marin ''Onondaga'' ne dérougit pas |périodique=Le Soleil |lien périodique=Le Soleil (Québec) |jour=4 |mois=septembre |année=2010 |issn=0319-0730 |url texte=http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/les-regions/201009/04/01-4312634-le-sous-marin-onondaga-ne-derougit-pas.php |consulté le=17 septembre 2010}}.</ref> par le biais de différents événements, en la présence de nombreux descendants des rescapés. Le Hangar 14 est ouvert cette année-là avec une exposition sur « La vie au Québec en 1914 ». Le [[Musée canadien de l'histoire|musée canadien des civilisations]] ({{abréviation discrète|MCC|Musée canadien des civilisations}}) présenta une exposition temporaire en 2014 pour célébrer le centenaire du naufrage du transatlantique<ref name="MCCExpo">{{Lien web|url=http://www.civilisations.ca/medias/nouvelles/le-musee-canadien-des-civilisations-acquiert-la-collection-de-lempress-of-ireland |titre=Le Musée canadien des civilisations acquiert la collection de l’''Empress of Ireland'' |auteur=Musée canadien des civilisations |site=[http://www.civilisations.ca/accueil Musée canadien des civilisations] |consulté le=12 décembre 2012.}}.</ref>. Cette exposition fait suite à l'acquisition par le MCC de la plus importante collection privée d'objets liés à l’''Empress of Ireland'' et qui appartenait à Philippe Beaudry, un collectionneur ayant effectué plus de 600 descentes en plongée sur l'épave du navire<ref name="MCCExpo"/>{{,}}<ref name="OttCitizen">{{en}} {{Article |prénom1=Don |nom1=Butler |titre=Museum of Civilization finally acquires ''Empress of Ireland'' collection |périodique=Ottawa Citizen |lien périodique=Ottawa Citizen |jour=29 |mois=octobre |année=2012 |issn=0839-3222 |url texte=https://ottawacitizen.com/travel/Museum+Civilization+finally+acquires+Empress+Ireland+collection/7461001/story.html |consulté le=12 décembre 2012}}.</ref>. Les discussions entre le musée et le collectionneur se sont avérées difficiles et ont duré plus de deux ans<ref name="ExpoMCC2014">{{Article |prénom1=Paul |nom1=Gaboury |titre=Le Musée canadien des civilisations intéressé par l’''Empress of Ireland'' |périodique=Le Droit |lien périodique=Le Droit |jour=16 |mois=juillet |année=2010 |issn=0839-4865 |url texte=http://www.cyberpresse.ca/le-droit/arts/201007/16/01-4299020-possible-naufrage-des-pourparlers.php |consulté le=31 août 2010}}.</ref>, les deux parties étant en désaccord sur la valeur de la collection désignée {{Citation|d’intérêt exceptionnel et d’importance nationale par la Commission canadienne d’examen des exportations de biens culturels}} et évaluée à {{unité|3|millions de dollars}}<ref name="MCCExpo"/>{{,}}<ref name="OttCitizen"/>. === Documentaire sur l’''Empress of Ireland'' === L’''Empress of Ireland'' a fait l'objet de quelques documentaires, en particulier un reportage du [[Magazine#Télévision|magazine télévisuel]] [[France|français]] ''[[Thalassa (émission de télévision)|Thalassa]]'', tourné en 2010, et traitant du naufrage du paquebot, des plongeurs qui ont visité l'épave de la collection d'objets du Site historique maritime de la Pointe-au-Père<ref>{{Article |prénom1=Annemarie |nom1=Bourassa |titre=''Thalassa'' à Pointe-au-Père |périodique=Le Bas-Saint-Laurent |jour=11 |mois=juillet |année=2010 |url texte=http://www.bas-saint-laurent.org/texte.asp?id=12132&m|consulté le=30 juillet 2012}}.</ref>. En 2013, le réalisateur canadien [[Alain Vézina]] réalise un documentaire sur la tragédie intitulé ''Sombré dans l'oubli : l'histoire de l'Empress of Ireland''<ref>{{lien web|titre=Sombré dans l'oubli : l'histoire de l'Empress of Ireland |jour=11 |mois=juillet |année=2010 |url texte=https://www.onf.ca/film/sombre_dans_loubli_lhistoire_de_lempress_ireland/trailer/sombre_dans_loubli_lempress_bande_annonce |site=www.onf.ca |consulté le=22 avril 2016}}.</ref>. [[File:1914 Pilote debout sur le pont du remorqueur Eureka, à côté de l’impératrice d’Irlande.jpg|thumb|Pilote du Saint-Laurent sur l'Eureka, prêt à monter à bord de l{{'}}''Empress of Ireland''.]] === Découverte d'un film des survivants de l'Empress === * En 2020, plus de cent ans plus tard, des historiens du Québec ont fait l'achat de vieilles bobines de films à Londres en Angleterre. Dans l'une d'elles des images des survivants, dont la petite Florence Barbeau et son sauveur Robert Crellin. De même on y voit le navire Lady Grey qui a participé au sauvetage en mai 1914 <ref>{{lien web|url=https://www.tvanouvelles.ca/2021/05/27/de-nouvelles-images-des-survivants-de-la-tragedie-de-lempress-of-ireland|titre= De nouvelles images des survivants de la tragédie de L'Empress of Ireland (Katia Laflamme 2021 TVA Nouvelles Rimouski)}}</ref>. * Un second film avec plus d'historique et de prise de vue par Radio Canada <ref>{{lien web|url=https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1796382/naufrage-rimouski-noyade-1914-histoire|titre= Plus d'informations et plus d'images dans ce film ( ici.radio-canada.ca nouvelle )}}</ref>. * Ici trois documentaires dont un de 1964 des témoins racontent les faits vécus au quai de Rimouski-est, à la suite du naufrage <ref>{{lien web|url=https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1805105/empress-of-ireland-bateau-naufrage-victimes-accident-maritime-archives |titre= Plus d'informations de témoins et plus d'images historique en trois documentaires. ( ici.radio-canada.ca nouvelle )}}</ref>. == Notes et références == === Notes === <references group="Note"/> === Références === * {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=James Croall|titre=Quatorze minutes : le naufrage de l'« Empress of Ireland »|lieu=Chicoutimi|éditeur=« Éditions JCL »|année=2000|pages totales=319|isbn=2-89431-209-1}}. {{Références|groupe=a}} * [http://www.shmp.qc.ca/index.php/ Site historique maritime de la Pointe-au-Père]. {{Références|groupe=b}} * {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Yves Tremblay|titre=Les Trésors de l'« Empress of Ireland »|lieu=Rimouski|éditeur=« Site historique maritime de la Pointe-au-Père »|année=2007|pages totales=79|isbn=978-2-9804527-2-7}}. {{Références|groupe=c}} * {{Ouvrage|langue=en|auteur1=David Zeni|titre=Forgotten Empress|sous-titre=the « Empress of Ireland » story|lieu=Fredericton|éditeur=« Goose Lane Éditions »|année=1998|pages totales=224|isbn=0-86492-248-5}}. {{Références|groupe=d}} * {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Robert|nom1=Ballard|prénom2=Rick|nom2=Archbold|titre=Les Grands Paquebots disparus|lieu=Grenoble|éditeur=[[Glénat|Éditions Glénat]]|année=1997|pages totales=223|isbn=2-7234-2453-7}}. {{Références|groupe=e}} Autres articles et ouvrages {{Références}} == Annexes == === Bibliographie === {{Article détaillé|Bibliographie sur le Site historique maritime de la Pointe-au-Père#L’Empress Of Ireland{{!}}Bibliographie sur l’''Empress of Ireland''}} * {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=James|nom1=Croall|traducteur=Serge Proulx|titre=Quatorze minutes : le naufrage de l'« Empress of Ireland »|lieu=Chicoutimi|éditeur=Éditions JCL|année=2000|pages totales=319|isbn=2-89431-209-1}}. * {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Yves|nom1=Tremblay|titre=Les Trésors de l'« Empress of Ireland »|lieu=Rimouski|éditeur=Site historique maritime de la Pointe-au-Père|année=2007|pages totales=79|isbn=978-2-9804527-2-7}}. * {{Ouvrage|langue=en|prénom1=David|nom1=Zeni|titre=Forgotten Empress|sous-titre=the « Empress of Ireland » Story|lieu=Fredericton|éditeur=Goose Lane Editions|année=1998|pages totales=224|isbn=0-86492-248-5}}. * {{Ouvrage|langue=en|prénom1=Derek|nom1=Grout|titre=« Empress of Ireland »|sous-titre=the Story of an Edwardian Liner|lieu=Angleterre|éditeur=Stroud|année=2001|pages totales=320|isbn=0-7524-2135-2}}. * {{en}} Derek Grout, ''RMS Empress of Ireland. Pride of the Canadian Pacific's Atlantic Fleet''. Gloucestershire, The History Press, 2014, 117 p. {{ISBN|9780 7524 9354 1}}. * {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Robert|nom1=Ballard|prénom2=Rick|nom2=Archbold|titre=Les Grands Paquebots disparus|lieu=Grenoble|éditeur=[[Glénat|Éditions Glénat]]|année=1997|pages totales=223|isbn=2-7234-2453-7|id=BA1997}}. === Articles connexes === {{Autres projets |commons=Category:Empress of Ireland (ship, 1906) |commons titre=Empress of Ireland |wikinews=Catégorie:Empress of Ireland }} * [[Site historique maritime de la Pointe-au-Père]] * ''[[Empress of Britain (1906)|Empress of Britain]]'' * [[Canadian Pacific Steamship Company]] * [[Liste de naufrages]] === Liens externes === * [http://www.shmp.qc.ca Site historique maritime de la Pointe-au-Père], musée consacré en partie au naufrage de l'''Empress of Ireland''. * [http://www.thecanadianencyclopedia.com/index.cfm?PgNm=TCE&Params=F1ARTF0002600 ''L'Encyclopédie canadienne'' - « Le naufrage de l'''Empress of Ireland'' »]. * [http://archives.radio-canada.ca/societe/histoire/clips/7282/ « L’''Empress of Ireland'' à l'abri des pilleurs » (film) - ''Les Archives de Radio-Canada'' (Est du Québec)]. * [http://www.jpfil.com/empress/questions.php Remise en question de la partialité de l'enquête sur l’''Empress of Ireland'']. * [http://scubapedia.ca/index.php/Empress_of_Ireland Informations relatives à la plongée sportive sur l’''Empress of Ireland'']. * [https://www.ledevoir.com/culture/604580/decouverte-d-un-film-lie-a-la-tragedie-de-l-empress-of-ireland Découverte d’un film lié à la tragédie de l’Empress of Ireland] {{Portail|Bas-Saint-Laurent|Paquebots|lieux patrimoniaux du Canada}} {{Wikipédia:Bons thèmes/Propositions/Site historique maritime de la Pointe-au-Père}} [[Catégorie:Transatlantique]] [[Catégorie:Bateau lancé en 1906]] [[Catégorie:Épave du XXe siècle]] [[Catégorie:Bateau coulé à la suite d'une collision]] [[Catégorie:1914 au Canada]] [[Catégorie:Histoire maritime de Pointe-au-Père]] [[Catégorie:Lieu patrimonial au Bas-Saint-Laurent]] [[Catégorie:Lieu historique national au Québec]] [[Catégorie:Bateau du Canadien Pacifique]] [[Catégorie:Objet patrimonial classé du Québec]] [[Catégorie:Navire construit en Écosse]] [[Catégorie:Catastrophe au Québec]] [[Catégorie:Navire coulé en 1914]] [[Catégorie:Lieu historique national en 2009]] [[Catégorie:Épave du fleuve Saint-Laurent]] Modèles utilisés par cette page : Wikipédia:Bons thèmes/Propositions/Site historique maritime de la Pointe-au-Père (voir la source) (semi-protégé)Modèle:' (voir la source) (semi-protection étendue)Modèle:, (voir la source) (protégé)Modèle:100e (voir la source) (protégé)Modèle:192e (voir la source) (semi-protégé)Modèle:Abréviation discrète (voir la source) (protégé)Modèle:Article (voir la source) (protégé)Modèle:Article connexe (voir la source) (protégé)Modèle:Article détaillé (voir la source) (protégé)Modèle:Autres projets (voir la source) (protégé)Modèle:Autres projets/styles.css (voir la source) (semi-protection étendue)Modèle:Canada (1868-1921) (voir la source) (semi-protégé)Modèle:Catégorisation badges (voir la source) (protégé)Modèle:Citation (voir la source) (protégé)Modèle:Classes début infobox (voir la source) (protégé)Modèle:Code langue 2 (voir la source) (protégé)Modèle:Country data Canada (voir la source) (protégé)Modèle:Date (voir la source) (protégé)Modèle:Dièse couleur web (voir la source) (semi-protection étendue)Modèle:Début de carte (voir la source) (protégé)Modèle:Début de colonnes (voir la source) (semi-protection étendue)Modèle:En (voir la source) (protégé)Modèle:En-tête label (voir la source) (semi-protégé)Modèle:Fin de carte (voir la source) (protégé)Modèle:Fin de colonnes (voir la source) (semi-protection étendue)Modèle:Fix (voir la source) (semi-protection étendue)Modèle:G (voir la source) (protégé)Modèle:Géolocalisation/Québec (modifier) Modèle:Harvsp (voir la source) (protégé)Modèle:Heure (voir la source) (semi-protection étendue)Modèle:ISBN (voir la source) (protégé)Modèle:Indication de langue (voir la source) (protégé)Modèle:Infobox/Début (voir la source) (protégé)Modèle:Infobox/Fin (voir la source) (protégé)Modèle:Infobox/Géolocalisation multiple (voir la source) (protégé)Modèle:Infobox/Géolocalisation multiple/Carte (voir la source) (protégé)Modèle:Infobox/Image (voir la source) (protégé)Modèle:Infobox/Image optionnelle (voir la source) (protégé)Modèle:Infobox/Ligne mixte latitude longitude optionnelle (voir la source) (protégé)Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle (voir la source) (protégé)Modèle:Infobox/Notice (voir la source) (protégé)Modèle:Infobox/Sous-titre optionnel (voir la source) (protégé)Modèle:Infobox/Séparateur optionnel (voir la source) (semi-protection étendue)Modèle:Infobox/Titre (voir la source) (protégé)Modèle:Infobox Navire (voir la source) (semi-protection étendue)Modèle:Infodoc (voir la source) (protégé)Modèle:IsNumeric (voir la source) (protégé)Modèle:Lien (voir la source) (protégé)Modèle:Lien siècle (voir la source) (protégé)Modèle:Lien vers modèle (voir la source) (protégé)Modèle:Lien web (voir la source) (protégé)Modèle:Légende Wikidata (voir la source) (semi-protection étendue)Modèle:Multiparamètres-Lien (voir la source) (protégé)Modèle:Méta bandeau (voir la source) (protégé)Modèle:Méta bandeau de note (voir la source) (semi-protection étendue)Modèle:Méta bandeau de section (voir la source) (protégé)Modèle:Méta lien vers portail (voir la source) (protégé)Modèle:Méta lien vers portail/Catégorisation (voir la source) (protégé)Modèle:Nombre (voir la source) (protégé)Modèle:Nombre romain vers arabe (voir la source) (protégé)Modèle:Non vide (voir la source) (semi-protection étendue)Modèle:Ordinal (voir la source) (protégé)Modèle:Ouvrage (voir la source) (protégé)Modèle:P. 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