Temporary Disabled. :) please Go back Voir la source de Classe Charlemagne — Wikipédia www.fgks.org » Address: [go: up one dir, main page] Include Form Remove Scripts Accept Cookies Show Images Show Referer Rotate13 Base64 Strip Meta Strip Title Session Cookies Aller au contenu Menu principal Menu principal déplacer vers la barre latérale masquer Navigation AccueilPortails thématiquesArticle au hasardContact Contribuer Débuter sur WikipédiaAideCommunautéModifications récentesFaire un don Rechercher Rechercher Apparence Créer un compte Se connecter Outils personnels Créer un compte Se connecter Pages pour les contributeurs déconnectés en savoir plus ContributionsDiscussion Voir la source de Classe Charlemagne Ajouter des langues ArticleDiscussion français LireModifierModifier le codeVoir l’historique Outils Outils déplacer vers la barre latérale masquer Actions LireModifierModifier le codeVoir l’historique Général Pages liéesSuivi des pages liéesTéléverser un fichierPages spécialesInformations sur la pageObtenir l'URL raccourcieTélécharger le code QRÉlément Wikidata Apparence déplacer vers la barre latérale masquer ← Classe Charlemagne Vous n’avez pas la permission de modifier cette page, pour la raison suivante : Votre adresse IP fait partie d’une plage qui a été bloquée sur tous les wikis de la Fondation Wikimédia. Le blocage a été effectué par Jon Kolbert. Le motif invoqué est Open proxy/Webhost: Visit the FAQ if you are affected . Début du blocage : 24 avril 2022 à 01:16 Expiration du blocage : 24 décembre 2024 à 01:16 Votre adresse IP actuelle est 132.148.121.6. La plage bloquée est 132.148.0.0/16. Veuillez inclure tous les détails ci-dessus dans toutes les demandes que vous effectuerez. Si vous pensez avoir été bloqué(e) par erreur, vous pouvez trouver plus d’informations et d’instructions dans la politique globale Pas de serveurs mandataires ouverts. Sinon, pour discuter du blocage, veuillez publier une demande de révision sur Méta-Wiki. Vous pouvez également envoyer un courriel à la file des coordinateurs VRT à stewards@wikimedia.org, en incluant tous les détails ci-dessus. Vous pouvez voir et copier le contenu de cette page. {{Voir homonymes|Charlemagne (homonymie)}} {{Infobox Classe navire de guerre | nom = Classe Charlemagne | image = Charlemagne-Marius Bar-img 3122.jpg | légende = Le cuirassé ''Charlemagne''. | autres noms = | classe précédente = [[Flotte d'échantillons]] | classe suivante = {{navire|Iéna|cuirassé}} | architecte = Jules Thibaudier | constructeurs = [[Arsenal de Brest]]<br />[[Arsenal de Lorient]] | flotte = {{Marine française}} | commanditaire = | début commande = {{date-|30 septembre 1893}}{{sfn|Jordan|Caresse|2017|p=44}} | période de construction = 1894 - 1900 | période de service = 1899 - 1920 | nb navires construits = 3 | nb navires prévus = 3 | nb navires annulés = | nb navires actifs = | nb navires désarmés = | nb navires perdus = 1 | nb navires démolis = 2 | nb navires inactifs = | nb navires préservés = | type = [[Cuirassé]] [[pré-dreadnought]] | longueur = {{unité|117.50 m}}{{sfn|Caresse|2013|p=20}} | largeur = {{unité|20.30 m}} | tirant d'eau = {{unité|7.90 m}} | tirant d'air = | pont = | déplacement = {{unité|11260 tonnes}} | à pleine charge = {{unité|11415|à=11744|tonnes}} | port en lourd = | propulsion = 3 hélices<br />20 chaudières [[Delaunay-Belleville]]<br />Machines à triple expansion | puissance = {{unité|14200 ch}} | vitesse = {{conversion|17|knot|km:h|1}} (théorique) | profondeur = | blindage = [[Ceinture blindée|Ceinture]] : {{unité|400 mm}} max.<br />[[Pont (bateau)|Pont]] : {{unité|70 mm}}<br />[[tourelle (armement)|Tourelles]] : {{unité|320 mm}}<br />[[Casemate]]s : {{unité|55 mm}}<br />[[Château (bateau)|Château]] : {{unité|326 mm}} | armement = {{dunité|2|2|[[Canon de 305 mm modèle 1893/96|canons de 305 mm]]}}<br />10 [[canon de 138 mm modèle 1893|canons de 138 mm]]<br />{{0}}8 [[canon de 100 mm modèle 1893|canons de 100 mm]]<br />16 [[canon de 47 mm modèle 1885|canons de 47 mm]]<br />{{0}}2 [[canon de 37 mm modèle 1885|canons de 37 mm]]<br />{{0}}4 [[tube lance-torpilles|TLT]] de {{unité|450|mm}}<br />12 [[Torpille de 450 mm|torpilles mle 1892]] | aéronefs = | embarcations = | rayon d'action = {{conversion|3812|nmi|km|0}} à {{conversion|6|knot|km:h|1}} | électronique = | équipage = 32 officiers + {{unité|660|matelots}}<br />(58 de plus si [[navire-amiral]]) }} La '''classe Charlemagne''' est une [[classe (navire)|classe]] de trois [[cuirassé]]s [[pré-dreadnought]] construits pour la [[Marine nationale (France)|Marine française]] à la fin des [[années 1890]]. Terminés juste avant le début du {{s-|XX}}, le {{navire|Charlemagne|cuirassé}}, le {{navire|Gaulois|cuirassé}} et le {{navire|Saint-Louis|cuirassé}} sont les premiers cuirassés français à avoir une artillerie principale dotée de deux [[tourelle (armement)|tourelles]] doubles, l'une à l'avant et l'autre à l'arrière du navire, comme cela se faisait déjà dans la plupart des marines étrangères. Les trois cuirassés participent à la [[Première Guerre mondiale]] : ils rejoignent les [[détroit des Dardanelles|Dardanelles]] en {{date-|novembre 1914}} pour empêcher toute incursion allemande en [[mer Méditerranée]]. Le ''Charlemagne'' et le ''Gaulois'' participent à la [[bataille des Dardanelles]], bombardant les fortifications turques. Ce dernier, lourdement endommagé, doit s'échouer : il est renfloué à Toulon avant de revenir participer à l'évacuation des troupes alliées après l'échec de la campagne. Le ''Saint-Louis'' quant à lui est affecté à l'est de la Méditerranée, bombardant des positions ennemies au [[Proche-Orient]]. Le ''Gaulois'' est torpillé par un [[sous-marin]] allemand en {{date-|décembre 1916}} ; le ''Charlemagne'' et le ''Saint-Louis'' sont quant à eux mis en réserve en 1917, puis respectivement désarmés en 1917 et 1919, avant d'être condamnés en 1920. == Contexte et conception == Mi-1892, le [[Liste des ministres français de la Marine et des Colonies|ministre de la Marine]] [[Auguste Burdeau]] demande au [[Conseil des travaux]] de plancher sur un nouveau type de [[cuirassé]], avec les spécifications suivantes : un [[Déplacement (navire)|déplacement limité]] à {{unité|11000 tonnes}}, une vitesse de {{conversion|17|knot|km:h|1}} ({{unité|18|nœuds}} en régime forcé), et un rayon d'action de {{conversion|4000|nmi|km|0}} à une vitesse de croisière de {{conversion|10|knot|km:h|1}}. Enfin, le ministre tient à ce que leur construction soit rapide et peu onéreuse{{sfn|Jordan|Caresse|2017|p=41}}. Le Conseil des travaux se réunit le {{date-|2 août 1892}}. Il est admis que pour limiter le déplacement, une disposition de l'artillerie principale consistant en une tourelle double à l'avant et une autre à l'arrière doit être adoptée, le canon de {{unité|305|mm}} étant le candidat idéal. En effet, ses caractéristiques lui permettent de percer le blindage des cuirassés britanniques de la [[classe Royal Sovereign]] à {{unité|2000 mètres}}. L'artillerie secondaire doit être composée de canons de {{unité|138|mm}} et de {{unité|100|mm}}, ainsi que de canons à tir rapide (souvent du {{unité|37|mm}} ou du {{unité|47|mm}}) et de [[tube lance-torpilles|tubes lance-torpilles]]. Le raccourcissement de la [[ceinture blindée]] est aussi évoqué, afin d'alléger le navire, mais il est écarté, afin que la [[ligne de flottaison]] soit entièrement protégée pour garantir une meilleure [[flottabilité]]. Côté machines, une disposition à trois arbres d'hélice est privilégiée, mus par des [[Machine à vapeur à triple expansion|machines à triple expansion]] et des [[Chaudière à tubes d'eau|chaudières à tubes d'eau]] Belleville{{sfn|Jordan|Caresse|2017|p=41}}. Le traditionnel concours d'idées est alors lancé : à la suite de la mauvaise expérience vécue lors de la construction de la [[classe Charles Martel]], il est décidé qu'il n'y aurait qu'un seul vainqueur, afin que les navires soient de conception et de construction uniforme. Le {{date-|20 juin 1893}}, le Conseil des travaux examine les six propositions reçues. Certaines mésestiment le poids des [[tourelle (armement)|tourelles]], une conception à double canon étant une nouveauté ; dans d'autres les dispositions des canons font que certaines positions de ceux-ci font prendre une gîte trop importante au cuirassé ; une autre proposition est considérée comme trop {{citation|novatrice}} et en rupture avec les conceptions de l'époque{{sfn|Jordan|Caresse|2017|p=42}}. Deux d'entre elles retiennent néanmoins l'attention du Conseil : l'une de la [[Ateliers et Chantiers de la Loire|Société de la Loire]] dont les lignes générales étaient inspirées du {{navire|Masséna|cuirassé}} raccourci de {{unité|six|mètres}}, l'autre de Jules Thibaudier. Cette dernière est finalement choisie, car elle nécessite moins d'ajustements que la première, et ce malgré une proposition de dernière minute des [[Forges et chantiers de la Méditerranée]]. Le {{date-|2 août 1893}}, les plans de Thibaudier sont officiellement validés pour la construction des trois cuirassés du programme de 1892{{sfn|Jordan|Caresse|2017|p=43}}. L'ordre de construction est lancé le {{date-|30 septembre 1893}}, pour deux cuirassés construits à l'[[arsenal de Brest]], les ''Charlemagne'' et ''Gaulois'', et un autre cuirassé construit à l'[[arsenal de Lorient]], le ''Saint-Louis'' ; le coût du premier est de {{unité|24.5|millions de francs}}, celui du dernier de {{unité|27|millions de francs}}, les trois navires étant prévus pour entrer en service en 1898{{sfn|Jordan|Caresse|2017|p=44}}. == Caractéristiques == [[Fichier:Charlemagne class battleship diagrams Brasseys 1896.jpg|vignette|gauche|alt=plan d'un navire de guerre, vu du dessus et de profil.|Diagramme de la classe Charlemagne dans le ''Brassey's Naval Annual''.]] === Généralités === Lors de leur lancement, les cuirassés de la classe Charlemagne ont une [[longueur hors-tout]] de {{unité|117.50|mètres}} ({{unité|117.65|mètres}} pour le ''Saint-Louis'', une [[longueur de flottaison|longueur à la flottaison]] de {{unité|116.20|mètres}}, un [[maître-bau]] de {{unité|20.30|mètres}} et un [[tirant d'eau]] moyen de {{unité|7.90|mètres}}. D'un [[Déplacement (navire)|déplacement]] standard de {{unité|11260 [[tonne]]s}}, ils font de {{unité|11415|à=11744|tonnes}} à pleine charge selon les unités ; le blindage pèse {{unité|3270.21|tonnes}} ({{pourcentage|3270.21|11260}} du poids total), les machines {{unité|1110.9|tonnes}} ({{pourcentage|1110.9|11260}} du poids total), et l'armement {{unité|2200.77|tonnes}} ({{pourcentage|2200.77|11260}} du poids total){{sfn|Caresse|2013|p=20}}. === Blindage === La coque des Charlemagne est en [[Acier au carbone|acier doux]] : elle possède 97 [[Couple (marine)|couples]] s'étirant de la [[proue]] à la [[Poupe (bateau)|poupe]], et une [[membrure]] la renforce au niveau de la [[ceinture blindée|ceinture]], qui est en [[acier cémenté]]. 14 [[cloison (bateau)|cloisons]] disposées de l'avant à l'arrière forment plusieurs [[Compartiment étanche|compartiments étanches]], et la coque n'est [[double coque|doublée]] que de la tourelle avant à la tourelle arrière{{sfn|Caresse|2013|p=21}}. La ceinture blindée est épaisse de {{unité|400 mm}} dans sa partie la plus large et le blindage du [[Pont (bateau)|pont]] est de {{unité|70 mm}}. Celui des [[tourelle (armement)|tourelles]] de l'artillerie principale est de {{unité|320 mm}} et celui des [[casemate]]s de 138 est de {{unité|55 mm}}{{sfn|Jordan|Caresse|2017|p=46}}. Le tout pèse {{unité|3295.74|tonnes}} ({{formatnum:3272.30}} sur le ''Saint-Louis''){{sfn|Caresse|2013|p=21}}. === Machines === Chaque cuirassé possède vingt chaudières [[Delaunay-Belleville]] à cylindres droits en acier d'un [[wikt:timbre|timbre]] de {{unité|17 kg/cm²}}{{sfn|Caresse|2013|p=28}}. Celles-ci alimentent trois [[Machine à vapeur à triple expansion|machines à vapeur à triple expansion]] installées dans trois compartiments indépendants. Le ''Charlemagne'' possède des machines [[Schneider et Cie]], le ''Gaulois'' des machines de la Société de la Loire, et le ''Saint-Louis'' des machines [[Fonderie d'Indret|Indret]] : leur puissance théorique est de {{unité|15162|[[cheval-vapeur|chevaux]]}} (finalement {{unité|14200|chevaux}}), ce qui permettrait d'atteindre une vitesse maximale théorique de {{conversion|18|knot|km:h|1|lk=on}}. En [[Armement (marine)|armement]] « normal » ({{unité|638|tonnes}} de combustible), elles permettent un [[rayon d'action]] de {{conversion|3812|nmi|km|0|lk=on}} à une allure de {{conversion|6|knot|km:h|1}}{{sfn|Caresse|2013|p=29}}. === Armement === L'artillerie principale des cuirassés de la classe Charlemagne est constituée de quatre [[Canon de 305 mm modèle 1893/96|canons de {{unité|305|mm}} modèle 1893/96]], répartis en deux tourelles doubles située à l'[[pièce de chasse|avant et à l'arrière]] du navire. Ceux-ci peuvent tirer des [[obus]] de {{unité|292|à=339|kilos}} à une portée maximale de {{unité|12900 mètres}}, à une cadence théorique d'un coup par minute. L'approvisionnement moyen d'un cuirassé est de {{unité|200 obus}}, dont 20 lestés pour l'entraînement{{sfn|Caresse|2013|p=22}}. L'artillerie secondaire se compose quant à elle de dix [[Canon de 138 mm modèle 1893|canons de {{unité|138|mm}} modèle 1893]] : huit en [[Casemate#Casemate navale|casemate]], et deux sur le pont. Ils tirent des obus de {{unité|31.5|à=36.5|kilos}} à une portée maximale de {{unité|11000 mètres}}, à une cadence théorique de quatre coups par minute. À ceux-ci, s'ajoutent huit [[Canon de 100 mm modèle 1893|canons de {{unité|100|mm}} modèle 1893]] sur affût à pivot sans protection ; deux à l'avant, deux à l'arrière et quatre sur le pont. Ils tirent des obus de {{unité|22.6|à=25.5|kilos}} à une portée maximale de {{unité|9000 mètres}}, à une cadence maximale de six coups par minute{{sfn|Caresse|2013|p=23}}. L'artillerie légère, enfin, est composée de seize [[Canon de 47 mm modèle 1885|canons de {{unité|47|mm}} modèle 1885]] répartis sur les [[hune]]s et sur les ponts. Ils tirent des obus de {{unité|2.32|à=2.46|kilos}} à une portée maximale de {{unité|4000 mètres}}, à une cadence maximale de quinze coups par minute{{sfn|Caresse|2013|p=24}}. Deux [[Canon de 1 livre QF|canons de {{unité|37|mm}} modèle 1885]] d'une portée de {{unité|3000 mètres}} sont quant à eux positionnés dans les [[Superstructure (bateau)|superstructures]]. Cet armement est complété par quatre [[tube lance-torpilles|tubes lance-torpilles]] : deux situés sur le pont principal, les deux autres étant immergés avec un angle de {{angle|30}} par rapport à la coque. Ils tirent des [[Torpille de 450 mm|torpilles de {{unité|450 mm}}]] modèle 1912D{{sfn|Friedman|2011|p=346}} contenant {{unité|75 kilos}} d'explosif{{sfn|Caresse|2013|p=25}}. == Navires de la classe == {| class="wikitable centre sortable" |- ! class="unsortable" scope="col" |Nom ! class="unsortable" scope="col" |Quille{{sfn|Jordan|Caresse|2017|p=44}} ! class="unsortable" scope="col" |Lancement ! class="unsortable" scope="col" |Mise en service ! class="unsortable" scope="col" |Chantier naval ! class="unsortable" scope="col" |Fin de carrière ! class="unsortable" scope="col" |Photo |- ! scope="row" |{{navire|Charlemagne|cuirassé}} |{{date|2 août 1894}} |{{date|17 octobre 1895}} |{{date|12 septembre 1899}} |rowspan=2| [[Arsenal de Brest]] |Rayé des listes en {{date-|juin 1920}}. |[[Fichier:Charlemagne-Marius Bar-img 3122.jpg|200px|alt=Photo d'un navire de guerre à l'ancre, vu de bâbord.]] |- ! scope="row" |{{navire|Gaulois|cuirassé}} |{{date|6 janvier 1896}} |{{date|6 octobre 1896}} |{{date|15 janvier 1899}} |Torpillé le {{date-|27 décembre 1916}} par l{{'}}''[[Unterseeboot UB-47|UB-47]]''. |[[Fichier:Gaulois in Toulon-Agence Rol-1.jpeg|200px|alt=Photo d'un navire de guerre à l'ancre, vu de bâbord.]] |- ! scope="row" |{{navire|Saint-Louis|cuirassé}} |{{date|27 mars 1895}} |{{date|2 septembre 1896}} |{{date|1 septembre 1900}} |[[Arsenal de Lorient]] |Rayé des listes en {{date-|juin 1920}}. |[[Fichier:French battleship Saint-Louis - Page's Magazine 1902.png|200px|alt=Photo d'un navire de guerre à l'ancre, vu de tribord.]] |} == Histoire des navires == [[Image:Battleship saint-louis Bougault.jpg|vignette|droite|alt=photo en noir et blanc montrant un cuirassé à toute vapeur vu depuis bâbord.|Le ''Saint-Louis'' en 1903.]] === Lancement, mise en service et essais === La construction du ''Charlemagne'' commence le {{date-|2 août 1894}} à l'[[arsenal de Brest]] et le navire est [[Lancement d'un navire|lancé]] le {{date-|17 octobre 1895-}} de l'année suivante. Le ''Gaulois'' le remplace alors en [[cale sèche]], dès le {{date-|6 janvier 1896}} : grâce à la réutilisation des plans, il est lancé neuf mois plus tard, le {{date-|6 octobre 1896-}}. Le ''Saint-Louis'', quant à lui, est construit à l'[[arsenal de Lorient]] : le chantier commence le {{date-|25 mars 1895}} pour s'achever le {{date-|2 septembre 1896}}. Les machines sont installées sur les trois navires entre {{date-|janvier 1896}} et {{date-|décembre 1897}}. Les essais de consommation et de vitesse ont lieu à Brest de 1898 à 1900 : le ''Charlemagne'' et le ''Gaulois'' dépassent les {{conversion|18|knot|km:h|1}}, et le ''Saint-Louis'' atteint les {{conversion|17.84|knot|km:h|1}}{{sfn|Caresse|2013|p=44}}. La conception des tourelles doubles prenant du retard, l'armement prend du retard : ce n'est que d'{{date-|avril 1899-}} à {{date-|octobre 1899}} qu'il est complet sur les trois cuirassés. Ceux-ci entrent alors en service : le ''Charlemagne'' en {{date-|septembre 1899}}, le ''Gaulois'' en octobre, et le ''Saint-Louis'' un an plus tard{{sfn|Jordan|Caresse|2017|p=44}}. === L'escadre de la Méditerranée === {{Article connexe|Escadre de la Méditerranée}} ==== 1900 - 1904 ==== Le ''Charlemagne'' et le ''Gaulois'' rejoignent alors l'[[escadre du Nord]] où ils intègrent la {{1re|division}}, avant d'être rattachés à l'[[escadre de Méditerranée]] : ils quittent ainsi Brest le {{date-|18 janvier 1900}}, avec chacun un ingénieur à leur bord{{sfn|Caresse|2013|p=44}}. Durant le voyage, les navires démontrent de bonnes qualités nautiques et les officiers font part de leur satisfaction concernant les machines et la tenue à la mer des deux cuirassés, malgré les conditions difficiles et quelques problèmes d'étanchéité au niveau des batteries des casemates{{sfn|Caresse|2013|p=48}}. Après avoir relâché à [[Marseille]], ils atteignent [[Toulon]] le 24, en remplacement des {{navire|Masséna|cuirassé}} et {{navire|Carnot|cuirassé}}, partis rejoindre l'escadre du Nord. Les navires participent à plusieurs manœuvres et exercices de tir durant les semaines qui suivent. Le {{date-|24 février}}, au cours de l'un d'eux, le ''Gaulois'' heurte le [[contre-torpilleur]] ''[[Classe Durandal|Hallebarde]]'', déchirant le bordé sur une longueur de {{unité|5|mètres}} ; le cuirassé n'a que quelques égratignures, et aucun blessé n'est à déplorer{{sfn|Caresse|2013|p=49}}. L'escadre continue ses manœuvres en Méditerranée, faisant escale entre autres à [[Villefranche-sur-Mer]], [[Nice]] ou [[Saint-Tropez]] ; durant quelques semaines, le {{navire|Brennus|cuirassé}} accompagne les ''Charlemagne'' et le ''Gaulois'' pendant des exercices de tir au large du [[cap Ferrat]]. Pendant ce temps, à Brest, le ''Saint-Louis'' continue ses essais, et subit notamment un [[carénage (bateau)|carénage]] le {{date-|14 avril}} dans un [[Arsenal de Brest#Les bassins du Salou|bassin du Salou]]{{sfn|Caresse|2013|p=50}}. Le {{date-|20 juin}}, l'escadre de Méditerranée est assemblée à Toulon, et le [[vice-amiral (France)|vice-amiral]] [[Alfred Gervais|Gervais]] porte sa marque sur le cuirassé {{navire|Bouvet|cuirassé}}. Après une escale à [[Oran]] pour y charger du charbon, l'escadre rejoint l'escadre du Nord au large de [[Lisbonne]] le {{date-|2 juillet}}, puis après une nouvelle escale en [[baie de Quiberon]] pour un exercice, arrive à [[Cherbourg]] le {{date-|13 juillet-}}. Le {{date-|19 juillet}}, le [[président de la République française]] [[Émile Loubet]] conduit la [[revue navale]] de la flotte en compagnie de membres du parlement et de la presse{{sfn|Caresse|2013|p=51}}. Après un passage par Brest puis par la [[Charente-Maritime]], l'escadre fait route vers Toulon, qu'elle atteint le {{date-|14 août}} : elle y est rejointe le 24 par le ''Saint-Louis'', qui avait quitté Lorient neuf jours plus tôt. Le [[capitaine de vaisseau (France)|capitaine de vaisseau]] [[Alphonse Lecuve]] en prend le commandement le {{date-|1er octobre}}, et le [[vice-amiral (France)|vice-amiral]] [[Edgard de Maigret]] hisse sa marque sur le navire. Le {{date-|11 septembre}}, le cuirassé quitte la rade pour un voyage en [[Corse]] et en [[Protectorat français de Tunisie|Tunisie]], avec à son bord le [[Ministère de la Marine (France)|ministre de la Marine]] [[Jean-Marie de Lanessan]], tandis que le [[Liste des ministres français de la Défense|ministre de la Guerre]] embarquait sur le ''Charlemagne''. Accueillis à [[Bizerte]] le 15 par le cuirassé {{navire|Tempête|1876}}, ils repartent pour Toulon le 18, qu'ils atteignent le 22 après une escale à [[Bastia]]{{sfn|Caresse|2013|p=52}}. Le {{date-|27 novembre}}, l'escadre fait sa première sortie en effectif complet, sous son nouveau commandement : durant dix jours, elle effectue de nombreux exercices le long de la côte au large de Toulon. L'année 1900 aura aussi été l'occasion de nombreux ajustement dans les trois cuirassés de la classe, avec notamment l'installation de nouveaux parcs à munitions, ou de légères modifications sur la machinerie{{sfn|Caresse|2013|p=53}}. L'année suivante voit se dérouler de grandes manœuvres qui ont lieu de juin à juillet : l'escadre du Nord met le cap vers [[Gibraltar]] dans le but de simuler une attaque de l'escadre de la Méditerranée{{sfn|Caresse|2013|p=54}}. Le {{date-|13 août}}, la {{2e|division}} comprenant les cuirassés ''Bouvet'', {{navire|Charles Martel|cuirassé}}, {{navire|Jauréguiberry|cuirassé}}, le croiseur ''[[Galilée (croiseur)|Galilée]]'' ainsi que le contre-torpilleur ''[[Classe Framée|Épée]]'' se tient prête à faire une [[démonstration de force]] à la suite de la dégradation des relations avec l'[[Empire ottoman]]. Une intervention de l'ambassadeur français ramène temporairement le calme, mais le {{date-|30 octobre}}, lendemain de la prise de commandement du ''Charlemagne'' par le commandant [[Paul Chocheprat|Chocheprat]], l'escadre se rend en [[mer Égée]], sous couvert d'essais radios. Une partie de l'escadre rentre en France le {{date-|31 octobre}}, mais plusieurs navires dont les ''Charlemagne'' et ''Gaulois'', sous les ordres du contre-amiral [[Léonce Caillard|Caillard]] vont occuper les trois ports de l'île de [[Lesbos]]. Le {{date-|4 novembre}}, les compagnies de débarquement des cuirassés occupent [[Mytilène]]. Le sultan [[Abdülhamid II]] se voit contraint de régler ses problèmes avec la [[France]], et c'est ainsi que les navires français repartent pour [[Smyrne]] puis quittent la zone sans qu'un seul coup de feu n'ait été échangé{{sfn|Caresse|2013|p=55}}. L'escadre passe le début de l'année 1902 à faire de nombreux exercices dans l'ouest de la Méditerranée. Le {{date-|29 avril}}, sous les ordres de l'amiral [[François Ernest Fournier|Fournier]], le ''Gaulois'' est armé pour une mission spéciale aux [[États-Unis]] dans le but d'y [[Jean-Baptiste-Donatien de Vimeur de Rochambeau#Hommages|commémorer la participation de Rochambeau]] à la [[Guerre d'indépendance des États-Unis|guerre d'indépendance]]{{sfn|Caresse|2013|p=56}}. Lors de son arrivée au large du [[cap Henry]], le navire français est rejoint par une escadre de l'[[US Navy]], composée entre autres des deux cuirassés {{USS|Kearsarge|BB-5|6}} et {{USS|Alabama|BB-8|6}} ; ceux-ci, ne pouvant suivre son allure, doivent alors demander au ''Gaulois'' de réduire sa vitesse. Les mois de l'été 1902 sont consacrés à de grandes manœuvres, conjointement avec l'escadre du Nord. Le {{date-|1er octobre}}, le vice-amiral [[Édouard Pottier|Pottier]] pose sa marque sur le ''Saint-Louis'', et les navires de la classe subissent quelques ajustements techniques{{sfn|Caresse|2013|p=57}}. Les manœuvres en Méditerranée continuent en 1903. Le {{date-|29 janvier}}, une légère collision se produit entre le ''Bouvet'' et le ''Gaulois'', entraînant la relève des deux commandants par le ministre de la Marine. De nombreuses visites protocolaires dans des ports méditerranéens marquent cette année et la suivante : [[Alger]], [[Carthagène (Espagne)|Carthagène]], [[Barcelone]], [[Naples]], [[Beyrouth]], [[Messine]], [[Smyrne]], [[Salonique]]. Le {{navire|Suffren|cuirassé}} rejoint aussi l'escadre, et celle-ci est légèrement réorganisée{{sfn|Caresse|2013|p=59 - 61}}. ==== 1905 - 1914 ==== Le ''Saint-Louis'' heurta accidentellement le sous-marin ''[[Vendémiaire (Q59)|Vendémiaire]]'' de la [[classe Pluviôse]] lors d'un exercice le {{date|8 juin 1912}}, ce dernier coula avec ses 24 membres d'équipage<ref>[http://www.marins-granvillais.fr/histoire/sous-marin-vendemiaire.html Le Vendémiaire, un sous-marin éperonné en temps de paix, le 8 juin 1912…]</ref>. === Première Guerre mondiale === Au début de la [[Première Guerre mondiale]], cette classe n'était pas considérée comme performante au combat mais ses navires furent utilisés avec profit dans les zones à faible risque. Le {{Date|18|mars|1915}}, le ''Charlemagne'' et le ''Gaulois'' faisaient partie, avec le ''[[Bouvet (cuirassé)|Bouvet]]'' et le ''[[Le Suffren (cuirassé)|Suffren]]'', d'un groupe de [[bombardement]] côtier placé sous le commandement de l'amiral [[Émile Guépratte|Guépratte]], dans la [[bataille des Dardanelles]]. Le ''Gaulois'' avait été sérieusement endommagé et devait se replier quand le ''Bouvet'' heurta une [[mine marine]]. Ses soutes à [[munition]]s explosèrent et il disparut en trois minutes. Ce même jour, ''l'Irresistible'' et ''l'Ocean'', de la [[Royal Navy]], furent aussi détruits, ce qui mit fin à la tentative de franchissement du détroit par la force. On ne put empêcher le ''Gaulois'' de s'échouer. Il fut, plus tard, remis à flot et réparé à [[Toulon]] avant d'être torpillé par un sous-marin allemand en 1916.. Le ''Charlemagne'' fut retiré du service en [[1920]]. Le ''Saint-Louis'' fut placé le 2 mars 1917 en réserve spéciale et désarmé à [[Bizerte]]. Après un carénage à Bizerte et sa mise en réserve spéciale, il quitte Bizerte le 5 janvier 1919 pour Toulon pour y être désarmé définitivement. Il est condamné le 20 juin 1920. Il servit du 5 janvier 1919 à 1931 comme école des mécaniciens-chauffeurs. Servant toujours de [[Ponton (bâtiment de servitude)|ponton-caserne]], il est à remettre aux Domaines à Toulon le {{1er}} juillet 1931 puis vendu en 1932 et démoli en [[1933]]. {{clr|left}} == Notes et références == {{Références|taille=30}} == Bibliographie == * {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Philippe|nom1=Caresse|titre=Les cuirassés de la classe Charlemagne|éditeur=Lela Presse|collection=Navires & Histoire des Marines du Monde|lieu=Outreau|année=2013|pages totales=80|isbn=978-2-914017-74-9}} * {{French Battleships of World War One}} * {{Cent ans de cuirassés français}} * {{Naval Weapons of World War One}} * {{Histoire de la marine française}} * {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Michel|nom1=Vergé-Franceschi|lien auteur1=Michel Vergé-Franceschi|directeur1=oui|titre=Dictionnaire d’Histoire maritime|éditeur=éditions Robert Laffont|collection=Bouquins|lieu=Paris|année=2002|pages totales=1508|isbn=2-221-08751-8|isbn2=2-221-09744-0}}. * {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Alain|nom1=Boulaire|titre=La Marine française|sous-titre=De la Royale de Richelieu aux missions d'aujourd'hui|éditeur=éditions Palantines|lieu=Quimper|année=2011|pages totales=383|isbn=978-2-35678-056-0}} * {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Rémi|nom1=Monaque|lien auteur1=Rémi Monaque|titre=Une histoire de la marine de guerre française|éditeur=éditions Perrin|lieu=Paris|année=2016|pages totales=526|isbn=978-2-262-03715-4}} * {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Jean-Michel|nom1=Roche|titre=Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours|tome=II|titre tome=1870-2006|éditeur=Rezotel-Maury|lieu=Millau|année=2005|pages totales=591|isbn=2-9525917-1-7|lire en ligne=http://www.netmarine.net/dico/tome2-a.pdf}} == Voir aussi == === Articles connexes === {{Autres projets |commons=Category:Classe Charlemagne }} * [[Liste des cuirassés français]] * [[Histoire de la marine française depuis 1789]] === Liens externes === * {{lien web|langue=en|url=http://navypedia.org/ships/france/fr_bb_charlemagne.htm|titre=CHARLEMAGNE battleships (1897 - 1900)|site=navypedia.org|prénom=Ivan|nom=Gogin|année=2014}} {{Palette|Classe Charlemagne|Classes de navires français de la Première Guerre mondiale|Cuirassés de la Marine française}} {{Portail|Marine française|Première Guerre mondiale}} {{DEFAULTSORT:Charlemagne}} [[Catégorie:Classe de cuirassé de la Marine française]] Modèles utilisés par cette page : Modèle:& (voir la source) (semi-protection étendue)Modèle:' (voir la source) (semi-protection étendue)Modèle:0 (voir la source) (semi-protection étendue)Modèle:1er (voir la source) (protégé)Modèle:1re (voir la source) (protégé)Modèle:2e (voir la source) (protégé)Modèle:Abréviation discrète (voir la source) (protégé)Modèle:Angle (modifier) Modèle:Article connexe (voir la source) (protégé)Modèle:Autres projets (voir la source) (protégé)Modèle:Autres projets/styles.css (voir la source) (semi-protection étendue)Modèle:Catégorisation badges (voir la source) (protégé)Modèle:Cent ans de cuirassés français (modifier) Modèle:Citation (voir la source) (protégé)Modèle:Classe (voir la source) (semi-protégé)Modèle:Classes début infobox (voir la source) (protégé)Modèle:Clr (voir la source) (protégé)Modèle:Conversion (voir la source) (protégé)Modèle:Conversion/Formule (voir la source) (semi-protégé)Modèle:Conversion/Unité de mesure (voir la source) (semi-protégé)Modèle:Conversion/Unité de mesure/abréviation (voir la source) (semi-protégé)Modèle:Conversion/Unité de mesure/cible (voir la source) (semi-protégé)Modèle:Conversion/Unité de mesure/label (voir la source) (semi-protégé)Modèle:Country data France (voir la source) (protégé)Modèle:Date (voir la source) (protégé)Modèle:Date- (voir la source) (protégé)Modèle:Dièse couleur web (voir la source) (semi-protection étendue)Modèle:Dunité (voir la source) (semi-protection étendue)Modèle:Exp (voir la source) (protégé)Modèle:Formatnum (voir la source) (protégé)Modèle:French Battleships of World War One (modifier) Modèle:Histoire de la marine française (modifier) Modèle:Infobox/Début (voir la source) (protégé)Modèle:Infobox/Fin (voir la source) (protégé)Modèle:Infobox/Image (voir la source) (protégé)Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle (voir la source) (protégé)Modèle:Infobox/Ligne optionnelle (voir la source) (protégé)Modèle:Infobox/Notice (voir la source) (protégé)Modèle:Infobox/Sous-titre optionnel (voir la source) (protégé)Modèle:Infobox/Succession (voir la source) (semi-protection étendue)Modèle:Infobox/Titre (voir la source) (protégé)Modèle:Infobox Classe navire de guerre (modifier) Modèle:Infodoc (voir la source) (protégé)Modèle:IsNumeric (voir la source) (protégé)Modèle:Lien vers modèle (voir la source) (protégé)Modèle:Lien web (voir la source) (protégé)Modèle:Liste horizontale (voir la source) (semi-protection étendue)Modèle:Marine de guerre (voir la source) (semi-protection étendue)Modèle:Marine de guerre/callback (voir la source) (semi-protection étendue)Modèle:Marine française (voir la source) (semi-protégé)Modèle:Multiparamètres-Lien (voir la source) (protégé)Modèle:Méta bandeau (voir la source) (protégé)Modèle:Méta bandeau de note (voir la source) (semi-protection étendue)Modèle:Méta bandeau de section (voir la source) (protégé)Modèle:Méta lien vers portail (voir la source) (protégé)Modèle:Méta lien vers portail/Catégorisation (voir la source) (protégé)Modèle:Méta palette de navigation (voir la source) (protégé)Modèle:Naval Weapons of World War One (modifier) Modèle:Navire (voir la source) (semi-protégé)Modèle:Nobr (voir la source) (protégé)Modèle:Nombre romain vers arabe (voir la source) (protégé)Modèle:Non vide (voir la source) (semi-protection étendue)Modèle:Nts (modifier) Modèle:Ordinal (voir la source) (protégé)Modèle:Ouvrage (voir la source) (protégé)Modèle:P. 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