- Du latin cippus (« pieu ; tronc ; poteau ; borne »).
cep \sɛp\ masculin
- (Viticulture) Pied de vigne, et plus largement tronc d'un arbuste.
L’échalassement , s'il est mal soigné , nuit à tous les ceps , mais sur-tout aux jeunes ; ils sont trop foibles pour se soutenir par eux-mêmes, […].
— (Jean Antoine Roulet, Recueil des mémoires sur la culture de la vigne, 1808, page 121)
Je remarque que les vignes françaises franches de pied (du reste il n'y en a pas d'autres, à l’exception de deux ou trois ceps d’Isabelle, cépage que l'on sait n'être pas résistant au phylloxéra et qui est vigoureux), à leur deuxième feuille sont aussi belles, […], que les plus beaux greffés de deux ans […].
— (M. A. Bouchard, Une Mission viticole, imprimerie Lachèse & Dolbeau, Angers, 1891, page 78)
AIGUES-MORTES – […] Tout est vignes, les ceps sont gros comme le poignet et donnent souvent chacun jusqu’à dix litres de vin ; malgré l’exportation, il est si bon marché que, l’an dernier, cent litres valaient cinq francs.
— (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
Et celle-ci, soumise, obéissant aux files rigides et aux quinconces rigoureux, nourrit la proportion immuablement consacrée de 4400 ceps à l'hectare.
— (Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
Il appartenait au gouvernement de montrer aux populations viticoles la périodicité inévitable des crises tant qu'il serait planté des ceps à tort et à travers, tant que producteurs et commerçants ne feraient pas la guerre aux falsifications.
— (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- (Techniques agricoles) (Désuet) Pièce de bois ou de fer, fixée à l'age de la charrue, et qui porte le soc et le versoir.
- (Par extension) La même pièce pour la rasette.
- Pièce de l’ancre marine.
- (Désuet) Entrave de bois.
- (Par extension) Ancien type de menottes, instrument d’entrave enfermant le poignet d’un prisonnier dans un pont métallique fermé par une tige filetée droite. Surtout utilisé au pluriel.
Vous montreriez peu de respect, manifesteriez une trop hardie malice contre la gracieuseté, la majesté de votre maître, en mettant aux ceps son messager.
— (Shakespeare, Le Roi Lear, traduction de Armand Robin, in Œuvres complètes, Le Club français du livre, 1949, tome 9, page 647)
- sep orthographe moderne pour le sens de pièce de charrue.
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- cep sur l’encyclopédie Wikipédia
- cep sur le Dico des Ados
- Du latin cĭppus.
cep [ˈsep] (graphie normalisée) masculin
- (Vieilli) (Viticulture) Cep, pied de vigne.
- Cèpe, bolet (champignon, généralement comestible).
- (Marine) Joug d’une ancre.
- Cep, entraves, menottes.
- Piège pour prendre les gros rats.
Vocabulaire apparenté par le sens
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Vocabulaire apparenté par le sens
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- (oc) Joan de Cantalausa, Diccionari General Occitan a partir dels parlars lengadocians, 2002, ISBN 2-912293-04-9, C.A.O.C. → consulter cet ouvrage
- Georges Castellana, Dictionnaire niçois-français, Serre, Nice, 1952
- Yves Lavalade, Dictionnaire d’usage occitan/français - Limousin-Marche-Périgord, Institut d’Estudis Occitans dau Lemosin, 2010, ISBN 978-2-9523897-6-4
- Frédéric Mistral, Lou Tresor dóu Félibrige ou Dictionnaire provençal-français embrassant les divers dialectes de la langue d’oc moderne, 1879
- Du vieux slave cěpъ, déverbal de *cěpiti de de l’indo-européen commun *skei-p- (« couper, séparer »), variante du radical qui donne štípat.
cep \Prononciation ?\ masculin inanimé
- (Agriculture) Fléau pour battre le grain.
- cep sur l’encyclopédie Wikipédia (en tchèque)