Marie-Josée Roig, née Méliorat, est la fille d'une mère institutrice et d'un père typographe au quotidien régional L'Indépendant[1]. Elle étudie à la faculté de lettres de Montpellier. Elle obtient une licence en lettres et un diplôme de philologie romane[2]. Elle commence sa carrière comme professeure de lettres au lycée Alphonse-Daudet de Nîmes[1].
Marie-Josée Roig rejoint le RPR après sa création en 1976. Elle est élue conseillère municipale d'Avignon en 1983 sur la liste de Jean-Pierre Roux, dont elle devient l'adjointe chargée de la culture.
Elle est élue députée sous l'étiquette RPR pour la première fois en 1993, dans la 1re circonscription de Vaucluse face à Jean-Pierre Roux, candidat de droite dissident. Deux ans plus tard, en , elle est élue maire d'Avignon[3].
Lors des élections législatives de 1997, elle est candidate à sa réélection. Elle est battue par Élisabeth Guigou à l'issue d'une triangulaire[4].
Elle est réélue maire d'Avignon en face à Élisabeth Guigou et de nouveau en [5],[6].
Lors des élections législatives de 2002, elle retrouve son siège de députée par 58,36 % des suffrages face à Cécile Helle et fait partie du groupe UMP[7], parti politique nouvellement créé. C'est d'ailleurs à ses côtés, à Avignon, que Jacques Chirac choisit d'annoncer publiquement sa candidature à la présidence de la République[8].
Elle est ministre de la Famille et de l'Enfance de mars à [9]. Le , à la suite du remaniement du gouvernement après l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de l'UMP, elle est nommée ministre déléguée à l'Intérieur, auprès de Dominique de Villepin, en remplacement de Jean-François Copé. Le , ses fonctions prennent fin avec la démission du gouvernement faisant suite au résultat du référendum relatif au traité constitutionnel européen[10].
Lors des élections législatives de 2007, elle parvient à se faire réélire députée de la 1re circonscription de Vaucluse avec 56,71 % des voix, face à Michèle Fournier-Armand.
Elle figure en dernière position sur la liste vauclusienne de Thierry Mariani pour les élections régionales de en Provence-Alpes-Côte d'Azur.
En , elle annonce publiquement son intention de ne pas se représenter aux législatives de dans la 1re circonscription de Vaucluse. Elle indique être candidate à sa propre succession à Avignon pour les municipales de 2014[11] puis se ravise en .
Après la révélation de l'embauche de son fils comme assistant parlementaire durant les cinq années de sa dernière législature, et les soupçons d'emploi fictif qu'elle dément, Marie-Josée Roig annonce le , qu'elle ne sera pas présente sur la liste de Bernard Chaussegros, chef d'entreprise, investi en juin par l'UMP afin de conduire une future liste en vue des municipales de 2014 à Avignon[12],[13].