Temporary Disabled. :) please Go back Voir la source de Richard Francis Burton — Wikipédia www.fgks.org » Address: [go: up one dir, main page] Include Form Remove Scripts Accept Cookies Show Images Show Referer Rotate13 Base64 Strip Meta Strip Title Session Cookies Aller au contenu Menu principal Menu principal déplacer vers la barre latérale masquer Navigation AccueilPortails thématiquesArticle au hasardContact Contribuer Débuter sur WikipédiaAideCommunautéModifications récentesFaire un don Rechercher Rechercher Apparence Créer un compte Se connecter Outils personnels Créer un compte Se connecter Pages pour les contributeurs déconnectés en savoir plus ContributionsDiscussion Voir la source de Richard Francis Burton Ajouter des langues ArticleDiscussion français LireModifierModifier le codeVoir l’historique Outils Outils déplacer vers la barre latérale masquer Actions LireModifierModifier le codeVoir l’historique Général Pages liéesSuivi des pages liéesTéléverser un fichierPages spécialesInformations sur la pageObtenir l'URL raccourcieTélécharger le code QRÉlément Wikidata Apparence déplacer vers la barre latérale masquer ← Richard Francis Burton Vous n’avez pas la permission de modifier cette page, pour la raison suivante : Votre adresse IP fait partie d’une plage qui a été bloquée sur tous les wikis de la Fondation Wikimédia. Le blocage a été effectué par Jon Kolbert. Le motif invoqué est Open proxy/Webhost: Visit the FAQ if you are affected . Début du blocage : 24 avril 2022 à 01:16 Expiration du blocage : 24 décembre 2024 à 01:16 Votre adresse IP actuelle est 132.148.121.6. La plage bloquée est 132.148.0.0/16. Veuillez inclure tous les détails ci-dessus dans toutes les demandes que vous effectuerez. Si vous pensez avoir été bloqué(e) par erreur, vous pouvez trouver plus d’informations et d’instructions dans la politique globale Pas de serveurs mandataires ouverts. Sinon, pour discuter du blocage, veuillez publier une demande de révision sur Méta-Wiki. Vous pouvez également envoyer un courriel à la file des coordinateurs VRT à stewards@wikimedia.org, en incluant tous les détails ci-dessus. Vous pouvez voir et copier le contenu de cette page. == Biographie == [[Fichier:RichardFrancisBurton.jpeg|vignette|gauche|redresse=1|alt=Peinture à l'huile du visage balafré d'un homme vu de trois quarts gauche|Portrait de Richard Francis Burton au début des [[années 1870]] par [[Frederic Leighton]], [[National Portrait Gallery (Royaume-Uni)|National Portrait Gallery]], [[Londres]].]] === Jeunesse et éducation === Richard Francis Burton naît à [[Torquay]], dans le [[Devon (comté)|Devon]] ([[Royaume-Uni]]), à {{heure|21|30}} le {{date|19|mars|1821}} (dans son autobiographie, il prétendit être né dans la maison de famille de Barham House, à [[Elstree]] dans le [[Hertfordshire]])<ref>{{harvsp|Lovell|1998 |p=1}}</ref>. Il est baptisé le {{date|2|septembre|1821}} en l'église d'Elstree à Borehamwood<ref>''{{en}} [http://www.british-history.ac.uk/report.asp?compid=43292&strquery=elstree Parishes: Elstree, A History of the County of Hertford]'', vol. 2, 1908, {{p.|349-51}}. Consulté le 10 août 2007.</ref>. Son père est le capitaine Joseph Netterville Burton, un officier de l'[[armée de terre britannique|armée britannique]] d'origine [[Irlande (île)|irlandaise]]. Sa mère, Martha Baker, est l'héritière d'un ''[[Esquire_(titre)|esquire]]'' fortuné du Hertfordshire. Le couple aura deux autres enfants, Maria Katherine Elizabeth en 1823 et Edward Joseph en 1824. Sa famille fait de nombreux voyages durant son enfance. En [[1825]], elle déménage à [[Tours]] en [[France]] puis au cours des années qui suivent se déplace entre l'[[Angleterre]], la [[France]] et l'[[Italie]]. Sa première éducation lui est prodiguée par les nombreux [[précepteur (éducation)|précepteurs]] employés par ses parents. Faisant preuve d'un don précoce pour les [[langue]]s, il apprend rapidement le [[français]], l'[[italien]], le [[napolitain]] et le [[latin]], ainsi que divers [[dialecte]]s. Des rumeurs disent que, pendant sa jeunesse, il eut une liaison avec une jeune [[Roms|gitane]], et qu'il apprit avec elle les rudiments de la [[Romani|langue romani]]. Certains en ont fait une explication possible de la facilité presque surnaturelle avec laquelle il fut plus tard capable de maîtriser l'[[hindi]] et d'autres [[Langues indo-européennes|langues indiennes indo-européennes]], la [[Romani|langue des gitans]] faisant partie de la même [[Langues par famille|famille linguistique]]. Les pérégrinations de sa jeunesse pourraient avoir favorisé l'individualisme de Burton. Comme il le dit lui-même dans un poème du Kasidah : « Fais comme ton humanité te l'ordonne, n'attends d'applaudissements de personne excepté de toi-même<ref>Richard F. Burton. ''The Kasîdah Of Hâjî Abdû El-Yezdî''. 1880 (2)</ref> ». Burton entre au [[Trinity College (Oxford)|Trinity College]] d'[[Oxford]] à l'automne [[1840]]. Malgré son intelligence et ses capacités, il s'aliène bientôt ses professeurs et ses camarades. Dès son premier semestre, il aurait provoqué en [[duel]] un autre étudiant qui s'était moqué de sa [[moustache]]. Burton continue à assouvir sa passion des [[langue]]s en étudiant l'[[arabe]]. Il passe ce qui lui reste de temps à étudier la [[fauconnerie]] et l'[[escrime]]. En [[1842]], il assiste à une [[Saut d'obstacles|course d'obstacles équestre]] bravant l'interdiction faite aux plus jeunes étudiants. Et lorsqu'avec ses complices, il comparait devant les autorités de la faculté, il se lance dans un discours grandiloquent sur la confiance et l'inanité de traiter des étudiants comme de vilains enfants. Ceci lui valut une peine plus sévère. Alors que les autres participants sont suspendus temporairement, il est définitivement expulsé du Trinity College<ref>{{harvsp|Stisted|1896|loc=chapitre 2, §7}} </ref>{{,}}<ref>{{harvsp|Wright|1905|p=}}</ref>. On dit qu'en quittant [[Oxford]], il a un geste d'ultime défi pour le milieu qu'il en était venu à mépriser en faisant passer son [[cheval]] et sa voiture sur les parterres de fleurs du collège. === Carrière militaire (1842-1853) === Selon ses propres mots « bon à rien d'autre qu'à se faire tirer dessus pour six [[penny|pence]] par jour »<ref>{{harvsp|Burton|1983|texte=Burton, ''Falconry in the Valley of the Indus'', 1852|p=93}}</ref>, Burton s'engage dans l'armée de la [[compagnie anglaise des Indes orientales]]<ref group="N">Son père, qui aurait préféré que ses fils entrent dans les ordres, ne lui laisse pas le choix et achète un mandat pour {{unité|500|£}}.</ref>. Il espère combattre sur le front de la [[Première guerre anglo-afghane|Première Guerre anglo-afghane]], mais ce conflit s'achève avant son arrivée et il est affecté au {{18e|régiment}} d'infanterie indigène de [[Bombay]] basé au [[Gujarat]] sous le commandement du général [[Charles James Napier]]. Arrivé en Inde, il se met à parler couramment l'[[hindoustani]] (qu'il avait appris à [[Londres]]), le [[gujarati]] et le [[marathi (langue)|marathi]] aussi bien que le [[persan]] et l'[[arabe]] (dont il avait commencé l'étude en autodidacte à [[Oxford]]). Sa connaissance de la [[Hindouisme|culture hindouiste]] atteint un niveau tel que son professeur hindou l'aurait autorisé officiellement à porter le ''janou'' (la robe de [[brahmane]])<ref>{{harvsp|Burton|1893|loc=vol. 1, p. 123}}</ref>. Toutefois ceci n'est pas une certitude car une telle distinction aurait nécessité d'accomplir de longues études, de pratiquer le jeûne et de se raser en partie la tête. L'intérêt de Burton (et sa participation active) aux cultures et aux [[religions de l'Inde]] est jugé étrange par beaucoup de ses camarades qui l'accusent de « tourner indigène » et le traitent de « nègre blanc ». En outre, Burton a beaucoup d'habitudes particulières qui le mettent en marge des autres soldats. Alors qu'il est dans l'[[Forces armées britanniques|armée]], il entretient toute une ménagerie de [[singe]]s apprivoisés dans l'espoir d'apprendre leur langage<ref>{{harvsp|Lovell|1998|p=58}}</ref>. On donne à Richard Francis Burton le surnom de « Dick le Ruffian » en raison sa « férocité démoniaque au combat et parce qu'il avait peut être affronté en combat singulier plus d'ennemis qu'aucun autre homme de son temps »<ref>{{harvsp|Wright|1905|loc=section 26}}</ref>. On lui confie la mission d'établir le [[Topographie|relevé topographique]] du [[Sind]], et c'est pour lui l'occasion d'apprendre à se servir des instruments de mesure qui lui seront plus tard utiles dans son métier d'[[Exploration|explorateur]]. C'est à cette époque qu'il prend l'habitude de voyager déguisé. Sous le nom de Mirza Abdullah, il trompe souvent les gens du pays et ses camarades officiers qui ne parviennent pas à le reconnaître. Il se met à travailler comme agent pour le compte de [[Charles James Napier|Napier]] et bien que les détails de sa mission ne soient pas connus, on sait qu'il participa à une enquête secrète dans un [[lupanar]] réputé pour être fréquenté par des soldats anglais et où de jeunes garçons se [[Prostitution|prostituaient]]. Son intérêt de toujours pour les [[Sexualité humaine|pratiques sexuelles]] l'amène à produire un rapport si détaillé et réaliste qu'il devait plus tard lui causer des ennuis, lorsque des lecteurs ultérieurs de ce rapport (dont on lui avait pourtant assuré qu'il resterait secret) en vinrent à croire que Burton avait pris part lui-même à certaines des activités qu'il y décrivait. Souffrant, il obtient un congé maladie de deux ans et est rapatrié en [[Europe]] en mars [[1849]]. En [[1850]], il écrit son premier livre, ''Goa et la montagne bleue'' (''Goa and the Blue Mountains''), un guide de la région de [[Goa]]. Il se rend à [[Boulogne-sur-Mer]] pour y visiter l'école d'[[escrime]] et c'est là qu'il rencontre sa future femme [[Isabel Burton|Isabel Arundell]], une jeune [[Catholicisme|catholique]] de bonne famille. === Voyage à la Mecque (1853) === [[Fichier:Richardburtonarabicdress.JPG|thumb|150px|right|Burton en tenue arabe.]] Mû par son goût de l'aventure, Burton obtient le soutien de la [[Royal Geographical Society]] pour une exploration dans la [[Arabie|péninsule arabique]]<ref name=lepoint>{{lien web|url=http://www.lepoint.fr/c-est-arrive-aujourd-hui/11-septembre-1853-affrontant-mille-dangers-le-britannique-richard-burton-atteint-la-mecque-11-09-2013-1723010_494.php|site=lepoint.fr|titre=11 septembre 1853. Affrontant mille dangers, le Britannique Richard Burton atteint La Mecque.|date=11 septembre 2013|auteur1=Frédéric Lewino|auteur2=Gwendoline Dos Santos}}.</ref> et la permission du comité directeur de la [[Compagnie anglaise des Indes orientales]] de quitter l'armée. Ses sept ans passés en Inde l'avaient familiarisé avec les mœurs et usages des [[Islam|musulmans]] et furent une bonne préparation à sa tentative de réaliser le [[hajj]] (c'est-à-dire le [[pèlerinage]] à [[la Mecque]] et dans ce cas à [[Médine]]). C'est ce voyage, entrepris en [[1853]], qui lui valut sa première célébrité. Il l'avait planifié alors qu'il voyageait déguisé en compagnie des musulmans du [[Sind]], et s'était minutieusement préparé à l'épreuve par l'étude et la pratique, allant jusqu'à se faire [[circoncision|circoncire]] pour réduire le risque d'être démasqué. Burton n'est pas le premier européen à accomplir le ''Hajj'' : [[Ludovico de Verthema]] l'avait précédé en [[1503]], mais avait dû pour cela se convertir à l'[[Islam]]<ref>[http://www.win.tue.nl/~engels/discovery/varthema.html Discoverers Web: Ludovico di Varthema]</ref>. Le pèlerinage de Burton reste néanmoins le plus fameux et le mieux documenté de l'époque. Laissant l'Angleterre le {{date-|3 avril 1853}}, il passe un temps au [[Caire]] pendant lequel il parfait son déguisement : ayant pris le nom de Mirza Abdullah el Bushiri, prétendument originaire d'[[Afghanistan]], il se laisse pousser la barbe et les cheveux et teint sa peau avec du [[henné]]. Il rejoint ensuite [[Suez (ville)|Suez]] à dos de chameau où il embarque avec d'autres pèlerins. Arrivé à [[Yanbu]], il part en [[Caravane (convoi)|caravane]] et parvient à [[Médine]] où il réside pendant six semaines en étudiant les lieux religieux et les coutumes locales. Laissant la ville le {{date-|1 septembre 1853}}, il rejoint [[La Mecque]] le {{date-|11 septembre 1853}} et participe au [[Hajj]]. Il parvient notamment à étudier la [[Pierre noire (islam)|Pierre noire]] lors de ses sept tours de la [[Kaaba]]. Il quitte La Mecque pour Djeddah d'où il quitte la péninsule arabique<ref name=lepoint/>. Le périple de Burton se révèle fort dangereux et sa [[Caravane (convoi)|caravane]] est attaquée par des bandits (ce qui arrivait souvent en ce temps-là). Comme il le dit lui-même, bien que « ni le [[Coran]] ni le [[Sultan (titre)|Sultan]] ne réclament la mort des [[Judaïsme|juifs]] ou des [[Christianisme|chrétiens]] faisant intrusion à l'intérieur des colonnes délimitant les limites du sanctuaire, rien n'aurait pu sauver un européen détecté par la populace, ou quiconque se déclarerait incroyant après le pèlerinage »<ref>''Selected Papers on Anthropology, Travel, and Exploration'' by Richard Burton, edited by Norman M. Penzer (Londres, A. M. Philpot 1924) page 30.</ref>. Ayant accompli celui-ci, il put porter le titre de [[Hajj]] et eut le droit de porter un [[turban]] vert. Burton relate lui-même son voyage dans ''Une narration personnelle d'un pèlerinage de Médine à la Mecque'' (''A Personal Narrative of a Pilgrimage to Al-Medinah and Meccah'') (1855)<ref>{{lien web|url=https://www.britannica.com/biography/Richard-Burton-British-scholar-and-explorer|site=britannica.com|langue=en|titre=Sir Richard Burton|auteur=Fawn McKay Brodie}}.</ref>. === Premières explorations (1854-1855) === Revenu au [[Le Caire|Caire]] depuis [[la Mecque]], Burton s'embarque pour l'[[Inde]] et y rejoint son régiment. En mars [[1854]], il est muté au département politique de la [[Compagnie anglaise des Indes orientales|Compagnie des Indes orientales]] et se rend à [[Aden]] sur la [[Arabie|péninsule arabique]] afin d'y préparer une nouvelle expédition sous les auspices de la [[Royal Geographical Society|Société royale de géographie]]. Il s'agit d'explorer l'intérieur des terres de la [[Somalie]] et au-delà, où il espère découvrir les grands lacs dont il avait entendu parler par les voyageurs arabes. C'est à Aden, en septembre de cette année 1854, qu'il fait la connaissance du futur capitaine (alors [[Lieutenant (grade militaire)|lieutenant]]) [[John Hanning Speke]] qui devait être plus tard son compagnon dans la plus célèbre de ses expéditions. Burton fait seul la première partie de son voyage. Il se fixe pour but la cité d'[[Harar]], dans laquelle aucun [[Europe|Européen]] n'a jamais pénétré. En effet, selon une ancienne prophétie, la cité commencerait à décliner le jour où un [[Christianisme|chrétien]] parviendrait à l'intérieur. Cette partie de l'expédition dure trois mois. Burton, une fois de plus déguisé, passe l'essentiel de son temps dans le port de [[Zeilah]], attendant qu'on lui confirme que la route d'[[Harar]] est sûre. Il atteint finalement [[Harar]] et est même introduit auprès de l'[[émir]]. Il séjourne dix jours dans la cité, officiellement comme invité, mais en réalité comme prisonnier. Le voyage de retour est compromis par l'épuisement des provisions et Burton écrit qu'il serait mort de soif s'il n'avait aperçu des oiseaux du désert lui indiquant la proximité d'un point d'eau. Après cette aventure, il fait des préparatifs pour repartir vers l'intérieur des terres accompagné des lieutenants J. Speke, G. E. Herne et William Stroyan ainsi que de nombreux porteurs africains. Avant que l'expédition ait pu lever le camp, elle est attaquée par des membres d'une tribu somalienne dont les officiers estiment le nombre à deux cents. Au cours de ce combat, Stroyan est tué et Speke capturé et blessé en onze endroits avant de parvenir à s'échapper. Burton a quant à lui le visage transpercé d'une [[lance]] dont la pointe pénètre par une joue et ressort par l'autre. Cette blessure lui laissera une cicatrice caractéristique bien visible sur les portraits et les photographies. Il est obligé de prendre la fuite avec l'arme encore fichée de part en part de sa tête. L'échec de cette expédition est jugé sévèrement par les autorités et une enquête de deux ans est menée pour déterminer dans quelle mesure Burton n'aurait pas porté la responsabilité du désastre. Même s'il sort blanchi de toute accusation, cela ne l'aidera pas dans sa carrière. Il décrit cette attaque dans son livre « Premiers pas en Afrique de l'Est » (''First Footsteps in East Africa'') (1856). En [[1855]], Burton rejoint l'armée et part en [[Crimée]] dans l'espoir de reprendre du service actif dans la [[guerre de Crimée]]. Il sert dans les [[Dardanelles]] au sein des ''Beatson's Horse'' un corps de [[Bachi-bouzouk]]s. Ces combattants locaux placés sous le commandement du Général Beatson, sont débandés pour cause de « mutinerie » après avoir refusé d'obéir aux ordres et le nom de Burton est mentionné (à son détriment) dans l'enquête qui suit. === Exploration des lacs d'Afrique centrale (1856-1860) === {{voir aussi|Grands Lacs (Afrique)}} [[Fichier:BurtonExploration-fr.png|thumbnail|450px|left|Explorations de Burton, [[John Hanning Speke|Speke]] et [[James Augustus Grant|Grant]] en [[Afrique de l'Est]].]] En [[1856]], la Société royale de géographie ''([[Royal Geographical Society]])'' finance une nouvelle expédition au départ de [[Unguja|Zanzibar]] pour explorer une « mer intérieure » décrite par des marchands arabes et des esclaves. Cette mission doit étudier les tribus locales et déterminer quelles marchandises pourraient être exportées dans la région. On espère aussi secrètement que l'expédition parviendra à découvrir la [[source du Nil]], mais cet objectif n'avait pas été explicitement fixé. Seul un fou, dit-on à Burton, avouerait que le but du voyage est de trouver cette source, car si cet objectif était manqué c'est l'ensemble de l'expédition qui serait considéré comme un échec. Avant de gagner l'Afrique, Burton se fiance en secret à [[Isabel Burton|Isabel Arundell]], sachant que sa famille ne consentirait jamais au mariage, Burton n'étant pas catholique et n'ayant aucune fortune. Speke l'accompagne de nouveau et, le {{date|27|juin|1857}}, ils quittent la côte orientale de l'Afrique en se dirigeant vers l'ouest à la recherche d'un ou de plusieurs lacs. Ils sont considérablement aidés par [[Sidi Mubarak Bombay|Sidi Mubarak]] (encore appelé « Bombay »), un guide local expérimenté et familiarisé avec les coutumes et langues de la région. Dès le début, le voyage est perturbé par des problèmes tels que le recrutement de porteurs fiables, des vols de matériel et des désertions. Burton et Speke sont tous deux atteints de diverses [[Maladie tropicale|maladies tropicales]]. Speke devient [[Cécité|aveugle]] durant une partie du voyage et [[Surdité|sourd]] d'une oreille en raison d'une infection survenue après avoir tenté d'en extraire un [[scarabée]]. Burton, quant à lui, est longtemps incapable de marcher et il faut le porter. L'expédition parvient au [[lac Tanganyika]] en février [[1858]]. Burton est muet d'admiration à la vue de ce lac splendide<ref group= "N">À la fin du {{XIXe siècle}}, les [[Belgique|Belges]] donneront à cette région de la partie occidentale du [[lac Tanganyika]], près de l'actuelle ville de [[Baraka (Congo-Kinshasa)|Baraka]], le nom de ''baie de Burton'', en hommage à R.F. Burton</ref>, mais Speke en raison de sa cécité provisoire est incapable de distinguer l'étendue d'eau. À ce point de l'expédition, l'essentiel de leur matériel d'observation a été perdu, endommagé ou volé et ils sont dans l'impossibilité d'établir les [[Topographie|relevés topographiques]] de la zone aussi bien qu'ils l'auraient désiré. Lors du voyage de retour, Burton tombe à nouveau malade et Speke poursuit les explorations sans lui en se dirigeant vers le nord pour finalement parvenir, le {{date|3|août|1858}}, au [[Lac Victoria|lac Ukéréoué]], qu'il baptise « Nyanza Victoria » (lac Victoria), du prénom de la souveraine régnante d'Angleterre. Ne disposant ni du matériel ni des instruments adéquats, Speke ne parvient pas à établir correctement le [[Topographie|relevé]] de la région, mais il est intimement persuadé qu'il s'agit de la source du Nil si longtemps cherchée. Burton décrit leur voyage dans un livre intitulé : « Régions des [[Grands Lacs (Afrique)|lacs d'Afrique équatoriale]] » (''Lake Regions of Equatorial Africa'', 1860). Speke fait son propre compte-rendu dans son « Journal de la découverte de la source du Nil » (''The Journal of the Discovery of the Source of the Nile, ''1863)<ref>[http://www.wollamshram.ca/1001/Speke/nile.htm The Journal of the Discovery of the Source of the Nile] by John Hanning Speke at http://www.wollamshram.ca. Consulté le 10 avril 2006.</ref>. À la suite de leur voyage, l'état de santé de Burton et Speke s'est dégradé à un point extrême et ils regagnent l'[[Angleterre]] séparément. Fidèle à son habitude, Burton a gardé des notes très détaillées, non seulement concernant la topographie, mais aussi les langues, les mœurs et jusqu'aux comportements sexuels des populations rencontrées. Ce fut sa dernière grande expédition, mais ses notes géographiques et culturelles devaient s'avérer précieuses pour les explorations de ses successeurs : Speke, [[James Augustus Grant]], Sir [[Samuel White Baker|Samuel Baker]], [[David Livingstone]] et [[Henry Morton Stanley]]. En [[1863]], l'expédition de Speke et Grant part une nouvelle fois de la côte est, près de [[Unguja|Zanzibar]], contourne la rive ouest du lac Victoria jusqu'au [[lac Albert]] et se conclut par un retour triomphal en descendant le [[Nil]]. Cependant, comme ils avaient perdu la trace du cours du fleuve entre les lacs Victoria et Albert, Burton et d'autres émettent des réserves sur le fait que la source du Nil ait été irréfutablement identifiée. === Conflit entre Burton et Speke === [[Fichier:Lake tanganyika.jpg|thumb|left|300px|Le [[lac Tanganyika]] vu d'un satellite. Burton fut le premier [[Europe|Européen]] à l'apercevoir.]] Le voyage qui conduit à la découverte des lacs [[Lac Tanganyika|Tanganyika]] et [[Lac Victoria|Victoria]] par Burton et Speke est souvent considéré comme la plus célèbre des explorations de Burton. Mais celle-ci est suivie d'une longue dispute publique entre les deux hommes, qui nuira gravement à la réputation de Burton. D'après les lettres qui nous sont parvenues, il semble que, dès avant le départ de leur seconde expédition, Speke ne fait plus guère confiance à Burton et est déjà en mauvais termes avec lui. Plusieurs raisons sont à l'origine de leur différend. En premier lieu, il est clair que les deux hommes sont de caractères très différents, Speke étant plus en phase avec la moralité [[époque victorienne|victorienne]] dominante. À ceci s'ajoute un important élément de rivalité professionnelle. Certains biographes ont suggéré que les amis de Speke (notamment [[Laurence Oliphant]]) ont également attisé l'animosité entre les deux hommes. De plus, il semble que Speke conteste la position de chef de l'expédition de Burton, en prétendant que cette fonction de commandement n'était que nominale, Burton ayant été invalide durant l'essentiel de la seconde expédition. Il y a des problèmes avec les dettes de l'expédition, toujours impayées à leur départ d'Afrique, Speke prétendant que seul Burton en porte la responsabilité. Enfin, il y a la question de la source du [[Nil]], dont la découverte est sans doute pour un explorateur de ce temps la récompense suprême. On sait maintenant que le [[lac Victoria]] est bien la source du [[Nil Blanc]], mais à l'époque la question n'était pas encore tranchée. Speke entreprend son expédition sans Burton (ce dernier étant alors immobilisé par diverses maladies) et il ne peut se faire qu'une idée rudimentaire de la région en laissant non résolue la question des sources. Burton et avec lui nombre d'éminents spécialistes, tels [[David Livingstone|Livingstone]], se montrèrent très sceptiques sur l'hypothèse selon laquelle le lac était bien la véritable source du Nil. Une fois leur expédition menée à son terme, les deux hommes accomplissent chacun de leur côté leur voyage de retour en [[Angleterre]], où Speke arrive le premier. Malgré un accord passé entre eux en vertu duquel c'est ensemble qu'ils devaient donner leur première conférence publique, Speke fait à la ''[[Royal Geographical Society]]'' un compte rendu revendiquant sa découverte, le lac Victoria, comme étant la source du Nil. Quand Burton arrive à [[Londres]], c'est pour y trouver un Speke auréolé de gloire et son propre rôle réduit à celui de simple comparse souffreteux, et pour apprendre que Speke est en train d'organiser sans lui d'autres expéditions dans la région des grands lacs. Au cours des mois suivants, Speke tente souvent de ternir la réputation de Burton, allant jusqu'à prétendre que ce dernier avait tenté de l'empoisonner. Burton fait de son côté des déclarations à l'encontre de la prétendue découverte de la source du Nil par Speke, arguant que les mesures effectuées étaient trop imprécises pour être concluantes. Speke organise donc un second voyage qu'il fait en compagnie de [[James Augustus Grant|Grant]], afin d'apporter la preuve définitive que le [[lac Victoria]] est bien la véritable source du [[Nil]]. Mais encore une fois des problèmes avec les relevés et les mesures empêchent la question d'être clarifiée de manière unanime. Il est intéressant de relever qu'avant cette expédition Speke a fait signer à Grant un document mentionnant entre autres choses : « je renonce à tous mes droits de publier… mon propre rapport [de l'expédition] jusqu'à ce qu'il soit approuvé par le capitaine Speke, de la R. G. S. (Royal Geographical Society) »<ref>{{harvsp|Lovell|1998|p=341}}</ref>. Le {{date-|16|septembre|1864}}, Burton et Speke doivent débattre ensemble de la question devant l'Association Britannique pour l'Avancement de la Science (''British Association for the Advancement of Science'') à la réunion annuelle de cette société organisée à [[Bath]]. Burton, meilleur orateur et possédant des connaissances plus étendues que celles de Speke, aurait probablement dominé son adversaire dans ce débat. Mais la veille de celui-ci, Speke meurt d'un coup de feu survenu au cours d'une partie de chasse qui avait lieu dans le domaine voisin d'un de ses parents. En l'absence de témoin direct, le bruit se répand d'abord qu'il s'est suicidé et c'est le policier chargé de l'enquête qui conclut à un accident de chasse (pour la plupart des biographes, la thèse du suicide reste cependant la plus crédible). Burton se trouvait déjà dans la salle du débat, dans l'attente de sa conférence, quand lui parvint la nouvelle du décès de Speke. Il en est si bouleversé qu'il décide d'annuler son intervention. === Carrière de diplomate et d'écrivain (1861-1890) === [[Fichier:Mont-Cameroun.jpg|thumb|right|250px|Le [[mont Cameroun]], point culminant d'[[Afrique de l'Ouest|Afrique centrale]] à {{unité|4095 mètres}} d'altitude.]] En {{Date-|janvier 1861}}, Richard Burton épouse [[Isabel Burton|Isabel Arundell]], une jeune femme issue de la haute bourgeoisie [[Catholicisme|catholique]], qu'il avait rencontrée pour la première fois en [[1849]] à [[Boulogne-sur-Mer]]. Le [[mariage religieux]] est célébré selon le [[rite romain|rite catholique]] lors d'une paisible cérémonie, mais Burton ne se convertit cependant jamais à cette religion. Peu après, le couple est forcé de se séparer quelque temps au moment où Richard débute officiellement sa carrière au [[Foreign and Commonwealth Office|Service des Affaires étrangères britannique]] comme consul à [[Bioko|Fernando Po]], l'île actuelle de Bioko en [[Guinée équatoriale]]. Ce n'est pas là une nomination prestigieuse et le climat étant réputé comme extrêmement malsain pour les [[Europe|Européens]], Isabel ne peut l'y accompagner. Burton passera le plus clair de son temps à explorer la côte de l'[[Afrique de l'Ouest|Afrique occidentale]]: il sera, avec le [[Botanique|botaniste]] allemand [[Gustav Mann]], le premier Européen à gravir le sommet du [[mont Cameroun]], le point culminant de l'[[Afrique de l'Ouest|Afrique centrale]]. Le couple est réuni en [[1865]] lorsque Burton est muté à [[Santos]] au [[Brésil]]. Une fois sur place, il voyage à travers les hauts plateaux centraux du Brésil et descend en canoë la [[Rio São Francisco|rivière Sao Francisco]] de sa source aux chutes de [[Paulo Afonso]]<ref>[http://etext.library.adelaide.edu.au/b/burton/richard/b97zw/chapter13.html La vie de Sir Richard Burton], par Thomas Wright</ref>. En [[1869]], il est nommé consul à [[Damas]], un poste taillé pour lui sur mesure en raison de sa connaissance de la région et de ses coutumes. Cependant, Burton se fait beaucoup d'ennemis durant son mandat. Il réussit notamment à se mettre à dos la majorité de la population [[Juifs|juive]] de la région à cause d'une dispute sur les [[Crédit|conditions de prêt monétaire]]. Il était jusqu'alors d'usage pour les autorités consulaires britanniques de poursuivre ceux qui ne pouvaient rembourser leurs emprunts. En mettant fin à cette pratique, Burton s'attire de solides inimitiés. [[Fichier:Jane Digby.JPG|thumb|left|Portrait de Lady [[Jane Digby]], anonyme, 1824.]] Les époux Burton sont enchantés de leur séjour à Damas où ils se lient d'amitié notamment avec la fameuse [[Aventurier|aventurière]] [[Jane Digby|Lady Jane Digby]] et avec [[Abd el-Kader]] al-Jazairi, le chef exilé de la révolution [[algérie]]nne. Toutefois, la région est à cette époque gravement secouée par des troubles dus aux tensions extrêmes qui règnent entre communautés [[Judaïsme|juives]], [[Islam|musulmanes]] et [[Christianisme|chrétiennes]]. Burton s'efforce de maintenir la paix et de résoudre les conflits, mais ceci lui attire parfois des ennuis. Il raconte avoir une fois échappé à une attaque de centaines de cavaliers armés et de [[méharistes]] envoyés par Mohammed Rashid Pasha, le gouverneur de [[Syrie]]. Il écrit à ce sujet : « Je ne me suis jamais dans ma vie senti aussi flatté qu'en pensant qu'il faudrait mettre trois cents hommes pour me tuer »<ref>{{harvsp|Burton|1893|loc=vol. 1, p. 517}}</ref>. En plus de ces mésaventures, Burton s'est fait largement détester et beaucoup souhaitent lui voir retirer un poste aussi sensible. Finalement, la situation est réglée au cours de l'année [[1871]], par son transfert à [[Trieste]] qui fait alors partie de l'[[Autriche-Hongrie|empire d'Autriche-Hongrie]]. Burton ne se déclare pas vraiment satisfait de ce nouveau poste, mais ce dernier n'exige pas beaucoup de travail de sa part, et lui donne la liberté d'écrire et de voyager. En [[1863]], Burton fonde, avec le docteur James Hunt, l'''Anthropological Society of London'', la Société [[Anthropologie|anthropologique]] de [[Londres]]. Selon les propres mots de Burton, le but principal de la société (à travers la publication du périodique ''Anthropologia'') est de « fournir aux voyageurs un organe qui (…) imprimerait des curiosités ayant trait aux sociétés et à leur sexualité ». Le {{date|5|février|1886}}, il est fait chevalier de l'[[ordre de Saint-Michel et Saint-George]] (KCMG) par la [[Victoria du Royaume-Uni|Reine Victoria]]. Il écrit durant cette période un certain nombre de livres de voyages, qui ne furent pas particulièrement bien accueillis. Ses contributions littéraires les plus connues sont à l'époque jugées osées, voire [[Pornographie|pornographiques]], et publiées sous les auspices de la ''Kama Shastra society''. Parmi ces livres, on peut citer des traductions telles ''The Kama Sutra of Vatsyayana'' (plus connu sous le nom de ''[[Kamasutra]]'', 1883), ''The Book of the Thousand Nights and a Night'' (''Le livre des Mille Nuits et une Nuit'', mieux connu comme ''[[les Mille et Une Nuits]]'' ou les Nuits d'Arabie, 1885), ''The Perfumed Garden of the Shaykh Nefzawi'' (''Le Jardin parfumé du Cheikh Nefzaoui'', 1886) et ''The Supplemental Nights to the Thousand Nights and a Night'' (Les nuits supplémentaires aux Mille et Une Nuits, publié en seize volumes de 1886 à 1898). Il publie aussi durant cette période ''The Kasidah''<ref>''The Kasîdah Of Hâjî Abdû El-Yezdî'', Richard F. Burton (1870).</ref>, qu'il avait composé à son retour de la Mecque. Ce livre fut considéré comme la preuve de l'appartenance de Burton au [[soufisme]]. Le poème, les notes et commentaires de Burton sur celui-ci contiennent des vers de signification soufie et semblent avoir été destinés à un projet d'enseignement du soufisme en Occident<ref>''The Sufis'' b Idries Shah (1964)</ref>. Le passage du Kasidah le plus souvent cité est le suivant : :''Do what thy manhood bids thee do/ from none but self expect applause;/ He noblest lives and noblest dies/ who makes and keeps his self-made laws''<br />(Fais comme ton humanité te l'ordonne/ N'attends d'applaudissements de personne excepté toi-même;/ Il vit et meurt avec la plus grande noblesse/ Celui qui établit et suit lui-même ses propres lois). Parmi ses ouvrages d'intérêt, on peut relever ''Vikram et le vampire'', un recueil de contes [[Hindouisme|hindous]] (''Vikram and the Vampire''<ref group="N">En français, ''[[Les Contes du vampire|Contes du Vampire]]'', trad. du sanskrit par Louis Renou, Gallimard, 1985 [1963].</ref>, 1870) et ''Le Livre de l'épée'', une histoire inachevée des gens d'épée (''The Book of the Sword'', 1884). Il traduit, en [[1880]], ''[[Les Lusiades]]'', épopée nationale [[Portugal|portugaise]] de [[Luís de Camões]], et rédige l'année suivante une [[biographie]] brossant un portrait sympathique de ce poète aventurier. Le livre ''The Jew, the Gipsy and el Islam'' (''Le Juif, le Gitan et l'Islam'') est publié à titre posthume en [[1898]] et suscite une controverse à cause de son ton violemment [[antisémitisme|antisémite]] et parce qu'il prêtait crédit à l'existence de [[Accusation de crime rituel contre les Juifs|sacrifices humains rituels]] qui auraient été pratiqués par les [[Juifs]]. L'enquête menée par Burton sur ce sujet avait déclenché l'hostilité des Juifs de [[Damas]] (voir l'article [[Affaire de Damas]]). Le manuscrit de ce livre contenait un appendice discutant le sujet plus en détail, mais qui ne fut finalement pas publié sur décision de sa veuve. [[Fichier:burtontomb1.jpg|vignette|La tombe de Richard et d'Isabel Burton, à Mortlake dans le [[Surrey (comté)|Surrey]].]] Burton meurt à [[Trieste]], tôt dans la matinée du {{date|20|octobre|1890}}, d'une [[Infarctus du myocarde|crise cardiaque]]. Son épouse Isabel parvient à convaincre un prêtre de lui administrer les derniers [[sacrement]]s, bien que le défunt ne soit pas [[Catholicisme|catholique]]. Ceci provoque par la suite une brouille entre la veuve et certains des anciens amis de Burton. Des commentateurs ont évoqué la possibilité que le décès soit en fait survenu tard dans la nuit du {{date-|19 octobre}} et que Burton ait été déjà mort au moment où lui furent administrés les derniers sacrements.{{Référence nécessaire}} Isabel ne se remettra jamais de cette perte. Après la mort de son mari, elle brûle un grand nombre de ses papiers, y compris tous ses journaux intimes et une nouvelle traduction en cours du livre ''Le Jardin Parfumé'' qui devait avoir pour titre ''Le Jardin des Senteurs''. Ce geste fut généralement condamné ; pour sa part elle se déclare persuadée d'avoir agi pour protéger la réputation de son défunt époux (elle prétend même avoir reçu de l'esprit de son mari l'instruction de brûler le manuscrit du ''Jardin des Senteurs''). Isabel écrira par la suite une biographie à la mémoire de son mari<ref>''The Life of Captain Sir Richard F. Burton KCMG, FRGS''</ref>. Le couple est enterré à Mortlake, au sud-ouest de [[Londres]], dans une tombe étonnante par sa forme de tente bédouine<ref>[http://www.burtonfund.org/ Burton Tomb Restoration Fund])</ref>. Revenir à la page Richard Francis Burton.
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