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Elle est tout d'abord très marquée, à l'âge de {{nombre|12|ans}}, par la mort prématurée de son père au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, qu'il a passée dans un camp de prisonniers, étant italien dans un pays sous domination anglaise (l'Italie fasciste était alors ennemie de la Grande-Bretagne). Ses relations avec son père étaient difficiles et elle s'en voulut plus tard de ne pas l'avoir mieux connu. La biographe [[Catherine Rihoit]] explique les déboires sentimentaux de Dalida par le fait que l'artiste a cherché son père dans les différents hommes de sa vie.
Elle est tout d'abord très marquée, à l'âge de {{nombre|12|ans}}, par la mort prématurée de son père au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, qu'il a passée dans un camp de prisonniers, étant italien dans un pays sous domination anglaise (l'Italie fasciste était alors ennemie de la Grande-Bretagne). Ses relations avec son père étaient difficiles et elle s'en voulut plus tard de ne pas l'avoir mieux connu. La biographe [[Catherine Rihoit]] explique les déboires sentimentaux de Dalida par le fait que l'artiste a cherché son père dans les différents hommes de sa vie.


À l'âge adulte, plusieurs épreuves se sont succédé dans la vie de Dalida, notamment après sa courte liaison avec l'acteur et peintre [[Jean Sobieski (acteur)|Jean Sobieski]], de 1961 à 1963 – un des rares hommes de sa vie à ne pas avoir trouvé la mort dans des circonstances tragiques. À la suite de sa séparation d'avec Jean Sobieski, Dalida connaît une histoire amoureuse avec [[Christian de La Mazière]], journaliste. Leur relation prend fin en 1966. Il restera un ami fidèle de la chanteuse<ref>Cette information est cependant sujette à controverse. Elle est parue dans une biographie non officielle de la chanteuse, ''La Véritable Dalida'' d'Emmanuel Bonini (2004) aux Éditions Pygmalion {{ISBN|2-85704-902-1}}, mais elle est démentie par [[Orlando (producteur)|Orlando]]).</ref>.
À l'âge adulte, plusieurs épreuves se sont succédées dans la vie de Dalida, notamment après sa courte liaison avec l'acteur et peintre [[Jean Sobieski (acteur)|Jean Sobieski]], de 1961 à 1963 – un des rares hommes de sa vie à ne pas avoir trouvé la mort dans des circonstances tragiques. À la suite de sa séparation d'avec Jean Sobieski, Dalida connaît une histoire amoureuse avec [[Christian de La Mazière]], journaliste. Leur relation prend fin en 1966. Il restera un ami fidèle de la chanteuse<ref>Cette information est cependant sujette à controverse. Elle est parue dans une biographie non officielle de la chanteuse, ''La Véritable Dalida'' d'Emmanuel Bonini (2004) aux Éditions Pygmalion {{ISBN|2-85704-902-1}}, mais elle est démentie par [[Orlando (producteur)|Orlando]]).</ref>.


Le {{date|26|janvier|1967}}, Dalida participe au [[Festival de San Remo]] avec [[Luigi Tenco]], le nouvel homme de sa vie ; sous l'emprise conjuguée de l'alcool et de calmants, ce dernier échoue et le titre, ''Ciao amore ciao'', n'est pas retenu par le jury. Profondément déçu, le jeune chanteur se suicide en se tirant une balle dans la tête dans sa chambre d'hôtel<ref>C'est la version retenue par l'enquête en 1967, et confirmée par une nouvelle autopsie en 2006. Cependant la théorie d'un assassinat est toujours soutenue par quelques-uns, sur la foi de détails pour le moins troublants, il est vrai. http://www.corriere.it/Primo_Piano/Cronache/2006/02_Febbraio/15/tenco.shtml</ref>. Inquiète, Dalida se rend à l'hôtel et découvre le corps de son compagnon. Ils avaient décidé, ce soir-là, d'annoncer leur projet de mariage à leurs proches<ref name=quid/>. Le {{date|16|février|1967}}, elle interprète ''Ciao amore ciao'' avec l'intention de chanter pour la dernière fois. Dix jours plus tard, le [[26 février]], elle tente de mettre fin à ses jours par une surdose de [[barbiturique]]s, à l'hôtel Prince de Galles à Paris. Retrouvée inanimée, elle reste cinq jours dans le coma et sa convalescence dure des mois. Elle ne peut remonter sur scène qu'en octobre de la même année pour un concert à l'[[Olympia (Paris)|Olympia]].
Le {{date|26|janvier|1967}}, Dalida participe au [[Festival de San Remo]] avec [[Luigi Tenco]], le nouvel homme de sa vie ; sous l'emprise conjuguée de l'alcool et de calmants, ce dernier échoue et le titre, ''Ciao amore ciao'', n'est pas retenu par le jury. Profondément déçu, le jeune chanteur se suicide en se tirant une balle dans la tête dans sa chambre d'hôtel<ref>C'est la version retenue par l'enquête en 1967, et confirmée par une nouvelle autopsie en 2006. Cependant la théorie d'un assassinat est toujours soutenue par quelques-uns, sur la foi de détails pour le moins troublants, il est vrai. http://www.corriere.it/Primo_Piano/Cronache/2006/02_Febbraio/15/tenco.shtml</ref>. Inquiète, Dalida se rend à l'hôtel et découvre le corps de son compagnon. Ils avaient décidé, ce soir-là, d'annoncer leur projet de mariage à leurs proches<ref name=quid/>. Le {{date|16|février|1967}}, elle interprète ''Ciao amore ciao'' avec l'intention de chanter pour la dernière fois. Dix jours plus tard, le [[26 février]], elle tente de mettre fin à ses jours par une surdose de [[barbiturique]]s, à l'hôtel Prince de Galles à Paris. Retrouvée inanimée, elle reste cinq jours dans le coma et sa convalescence dure des mois. Elle ne peut remonter sur scène qu'en octobre de la même année pour un concert à l'[[Olympia (Paris)|Olympia]].

Version du 29 janvier 2016 à 01:31

Dalida
Description de cette image, également commentée ci-après
Dalida dans les années 1960.
Informations générales
Surnom Dali
Nom de naissance Yolanda Cristina Gigliotti
Naissance
Le Caire (Égypte)
Décès (à 54 ans)
Paris (France)
Activité principale Chanteuse, actrice, musicienne
Genre musical Variété française, Disco, Chanson française, Ballade, Musiques du monde
Années actives 1954 - 1987
Site officiel www.dalida.com
Logo de.

Dalida, de son vrai nom Yolanda Cristina Gigliotti, née le au Caire et morte le à Paris, est une chanteuse et actrice, ayant chanté et joué en italien, en français, en arabe égyptien, en hébreu, en anglais, en espagnol, en allemand, en néerlandais, en arabe libanais, en grec et en japonais[1],[2],[3].

Issue d'une famille italienne installée en Égypte, elle est élue Miss Égypte 1954, et tourne des films au Caire, avant de s'installer en France. Devenue progressivement une chanteuse de renommée mondiale, elle interprète 2 000 chansons et obtient 70 disques d'or. En particulier, elle est la première à recevoir un disque d'or (pour Bambino en 1956), un disque de platine (1964) et un disque de diamant (1981) ; elle reçoit également deux fois l'Oscar mondial du succès du disque (1963 et 1974), ainsi que le prix de l'Académie du disque français (pour Il venait d'avoir 18 ans en 1975).

Alors que sa vie privée est ponctuée de drames, elle tombe en dépression et se suicide à l'âge de 54 ans, quelques mois après avoir été l'actrice principale du film dramatique Le Sixième Jour.

Dalida est l'artiste française la plus récompensée du show business et demeure une icône mondiale de la chanson se classant parmi les six chanteuses les plus populaires au monde, avec plus de 170 millions de disques vendus à travers le monde[4],[5],[6],[7]. Avec Édith Piaf, elle est la chanteuse populaire française qui a le plus marqué le XXe siècle, selon un sondage Ifop de 2001[8].

Biographie

Du Caire à Paris

Yolanda Gigliotti naît le à Choubra (faubourg aux portes du Caire) de parents italiens (originaires de Serrastretta, dans la Calabre). Son père, Pietro Gigliotti (1904-1945), est premier violon à l'Opéra du Caire ; elle le suit en coulisse lors de ses répétitions, entonnant des airs d'opéra[9]. Sa mère, Giuseppina Gigliotti, est couturière. Elle est la seule fille d'une famille de trois enfants : Orlando est l'aîné ; son frère cadet, Bruno, est né en 1936 (par la suite, il prendra pour nom de scène Orlando, le prénom de son frère aîné, et deviendra l'agent artistique de Dalida)[10].

Elle étudie dans une école religieuse de Choubra et fait ses premiers pas sur scène dans le club de théâtre de l’école. Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, son père, comme tous les immigrés italiens, est interné dans le camp de Fayed, près du Caire. Tous les deux mois, elle lui rend visite, mais le voit progressivement dépérir. Il revient du camp en 1944 avec des migraines et l'amertume de sa carrière gâchée. Toute la famille devra subir son instabilité psychologique[11]. Il meurt d'une congestion cérébrale un an plus tard[12].

Après avoir travaillé dans la maison de couture Donna où elle devient mannequin, elle remporte en Égypte quelques concours de beauté, dont le titre de « Miss Égypte 1954 »[10], et tourne dans plusieurs films de série B. Puis à l'âge de 21 ans elle gagne Paris dans l'espoir de faire carrière dans le cinéma[10]. Mais elle prend rapidement conscience du fait que son maigre bagage ne pèse rien aux yeux des producteurs français et s'oriente alors vers la chanson. Après des cabarets de second ordre , elle passe à la Villa d'Este, dans un répertoire à l'exotisme latin. Au début de sa carrière, Yolanda Gigliotti a pour nom de scène « Dalila », mais ce pseudonyme faisant trop penser aux mythiques Samson et Dalila, elle le change très vite en «  Dalida  » .

À la fin de l'année 1933, elle est plongée dans le noir (bandage porté 40 jours sur les yeux selon les recommandations du médecin[13]) à cause d'une infection des yeux. Cet accident de santé provoquera chez elle de violents maux de tête et un strabisme convergent que plusieurs interventions chirurgicales (y compris à l'âge adulte) atténueront, mais qui l'oblige à porter des lunettes jusqu'à 16 ans, âge auquel elle les jette pour se prouver qu'elle est belle malgré ce strabisme[14].

Carrière musicale

Fichier:Dalida1954.jpg
Dalida en 1954.

À la recherche de nouveaux talents pour son music-hall, Bruno Coquatrix remarque Dalida à la Villa d'Este et au Drap d'Or (restaurants-cabarets parisiens). Il lui suggère de participer à un concours pour amateurs, « Les Numéros 1 de demain », organisé à l'Olympia le . Sont présents Eddie Barclay, jeune producteur de disques (qui vient d'importer le disque microsillon des États-Unis en France), et Lucien Morisse, directeur des programmes d'Europe 1[15],[16]. Ce dernier, subjugué par le charme oriental de Dalida, la convoque dans ses bureaux de la rue François-Ier et prend sa carrière en main.

Le sort le premier 45 tours de Dalida, Madona, une adaptation française d'un titre portugais d'Amália Rodrigues, Barco Negro. Après le succès mitigé de ce disque et du deuxième, La Violeterra, sorti en octobre, Lucien Morisse pense avoir déniché le titre phare de Dalida, Bambino, reprise d'une chanson de Marino Marini (Guaglione), qui était initialement prévue pour la vedette en place, Gloria Lasso. Morisse bloque la chanson, la fait enregistrer en une nuit et la fait passer toutes les heures à l'antenne d'Europe 1. Bambino se vend ainsi à un demi million d'exemplaires, reste plus d'un an au hit-parade[17] et est premier disque d'or. Sur sa lancée, Dalida partage, quelques semaines plus tard, la même scène de l'Olympia, en première partie du spectacle de Charles Aznavour, puis en vedette américaine de Gilbert Bécaud. Elle sera par la suite tête d'affiche à l'Olympia en 1961, 1964, 1967, 1971, 1974, 1977 et 1981.

Lucien Morisse, qui l'épouse le [15], en fait rapidement une immense vedette populaire, grâce à des succès comme Come prima, Gondolier, Les Gitans, Histoire d'un amour, J'ai rêvé, Les Enfants du Pirée, Romantica. Son répertoire, très méditerranéen, plait aux Français. La chanteuse, surnommée « mademoiselle Juke-Box », devient la première artiste à ouvrir son fan-club. Au même titre que Brigitte Bardot, elle devient un véritable modèle pour les jeunes filles.

Il s'agit avec Lucien Morisse non pas d'un mariage d'amour, mais plutôt d'un acte de reconnaissance envers celui qui a fait d'elle une vedette. Aussi vit-elle dès le début de son mariage une liaison, de 1961 à 1963, avec l'artiste-peintre Jean Sobieski[12]. Lucien Morisse tente de stopper la carrière de Dalida, qui fait alors l'objet de critiques et intimidations[12]. Elle persévère néanmoins et Lucien Morisse reconnait son triomphe personnel à l'Olympia en décembre 1961. Leur divorce est prononcé en 1962.

Deux ans plus tard, en 1964, elle se métamorphose physiquement en se teignant les cheveux en blond[18]. Les années 1960 voient l'arrivée d'une vague de jeunes chanteurs, la génération yéyé. Bon nombre de vedettes des années 1950 tombent dans l'oubli mais Dalida parvient à contrer cette nouvelle vague, avec des succès tels que Itsi bitsi petit bikini, Garde-moi la dernière danse, Le jour le plus long, Le petit Gonzalès, Chaque instant de chaque jour, Amour excuse-moi (Amore scusami), La danse de Zorba, ou encore Il Silenzio (Bonsoir mon amour). En 1965, un sondage Ifop indique qu'elle est la chanteuse préférée des Français. La seconde partie de la décennie fait place à une nouvelle Dalida, avec des textes tels que Les grilles de ma maison, Ciao amore, ciao , Mama, Le temps des fleurs, Zoum Zoum Zoum, etc. En 1968, Dalida reçoit entre autres la médaille de la présidence de la République des mains de Charles de Gaulle.

En 1970, Arnaud Desjardins lui fait découvrir la philosophie orientale. Elle hésite à arrêter sa carrière. Elle décide finalement de continuer à chanter, mais change de répertoire et interprète Avec le temps de Léo Ferré, Mamina de Pascal Danel et Je suis malade de Serge Lama, ainsi que des titres originaux comme Il venait d'avoir 18 ans, Ta femme. Elle ne renoncera pas pour autant aux grands succès populaires à l'instar de Darla Dirladada, Parle plus bas (Le Parrain), Paroles… Paroles… (en duo avec Alain Delon), Gigi l'Amoroso. Cette dernière chanson, sorte de comédie musicale, est la plus emblématique de son répertoire. Numéro 1 dans douze pays, elle bat un record de vente au Bénélux (détenu jusqu'alors par Frank Sinatra avec Strangers in the night)[19]. La décennie des années 1970 est également la décennie des Olympia à succès pour la chanteuse, qui retrouvera son public dans la salle mythique parisienne à trois reprises, 1971, 1974 et 1977.

En 1975, Dalida est la première artiste française à s'initier au mouvement disco. Son album Coup de chapeau au passé, regroupant des chansons telles que J'attendrai ou encore Bésame mucho occupe la place au sommet des hits-parades. En 1978, elle enflamme deux soirs de suite le Carnegie Hall de New York. Elle enregistre aussi Femme est la nuit, Génération 78, Le Lambeth Walk, et Laissez-moi danser (Monday, Tuesday), important tube disco en 1979.

Dalida crée un succès raï en 1977. Inspiré par un folklore égyptien, Jeff Barnel réarrange ce qui deviendra un véritable hymne au Moyen-Orient : Salma ya salama. Dalida enregistre la chanson en français, en arabe égyptien, en italien et même en allemand.

Ayant refusé, à deux reprises, un contrat exclusif avec les États-Unis, elle obtient toutefois une ovation mémorable au Carnegie Hall de New York en décembre 1978 et au Shrine Auditorium de Los Angeles en octobre 1986[20].

Les années 1980 débutent avec un spectacle au Palais des sports de Paris. Dalida revient à des textes plus intimistes, tels que Il pleut sur Bruxelles, À ma manière ou encore Mourir sur scène, qui connaît un grand succès.

Vie personnelle difficile

Pourtant, en dépit de cette réussite professionnelle, la chanteuse n'est guère heureuse dans sa vie personnelle.

Elle est tout d'abord très marquée, à l'âge de 12 ans, par la mort prématurée de son père au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, qu'il a passée dans un camp de prisonniers, étant italien dans un pays sous domination anglaise (l'Italie fasciste était alors ennemie de la Grande-Bretagne). Ses relations avec son père étaient difficiles et elle s'en voulut plus tard de ne pas l'avoir mieux connu. La biographe Catherine Rihoit explique les déboires sentimentaux de Dalida par le fait que l'artiste a cherché son père dans les différents hommes de sa vie.

À l'âge adulte, plusieurs épreuves se sont succédées dans la vie de Dalida, notamment après sa courte liaison avec l'acteur et peintre Jean Sobieski, de 1961 à 1963 – un des rares hommes de sa vie à ne pas avoir trouvé la mort dans des circonstances tragiques. À la suite de sa séparation d'avec Jean Sobieski, Dalida connaît une histoire amoureuse avec Christian de La Mazière, journaliste. Leur relation prend fin en 1966. Il restera un ami fidèle de la chanteuse[21].

Le , Dalida participe au Festival de San Remo avec Luigi Tenco, le nouvel homme de sa vie ; sous l'emprise conjuguée de l'alcool et de calmants, ce dernier échoue et le titre, Ciao amore ciao, n'est pas retenu par le jury. Profondément déçu, le jeune chanteur se suicide en se tirant une balle dans la tête dans sa chambre d'hôtel[22]. Inquiète, Dalida se rend à l'hôtel et découvre le corps de son compagnon. Ils avaient décidé, ce soir-là, d'annoncer leur projet de mariage à leurs proches[15]. Le , elle interprète Ciao amore ciao avec l'intention de chanter pour la dernière fois. Dix jours plus tard, le 26 février, elle tente de mettre fin à ses jours par une surdose de barbituriques, à l'hôtel Prince de Galles à Paris. Retrouvée inanimée, elle reste cinq jours dans le coma et sa convalescence dure des mois. Elle ne peut remonter sur scène qu'en octobre de la même année pour un concert à l'Olympia.

Le , son pygmalion et ancien mari Lucien Morisse, avec lequel elle avait gardé de très bons rapports, se suicide d'une balle dans la tempe, dans des circonstances assez troubles, dans leur ancien appartement situé au 7 rue d'Ankara à Paris.

Son grand ami, le chanteur Mike Brant, se donne à son tour la mort le . Dalida lui avait permis de chanter en première partie de son Olympia à l'automne 1971 et avait contribué à son succès en France. Elle avait été la première à se rendre au chevet du chanteur israélien lors de sa première tentative de suicide, le .

Le , Richard Chanfray, qui fut son compagnon pendant neuf ans, de 1972 à 1981, met fin à ses jours avec sa nouvelle compagne, près de Saint-Tropez, par inhalation des gaz d'échappement de sa voiture.

Un autre drame a également marqué la chanteuse : en décembre 1967, tout juste remise de sa première tentative de suicide, elle rencontre un étudiant romain, Lucio, âgé de 18 ans. L'histoire ne dure pas ; elle se retrouve enceinte et le jeune homme la pousse à avorter[23]. L'opération, réalisée en Italie dans des conditions clandestines (l'avortement n'etait pas autorisé), la rend stérile, ce dont elle souffrira énormément.

La période de crise traversée à partir de 1967 correspond à un changement d'orientation dans sa carrière. Parallèlement, Dalida entame une thérapie[24] et lit Teilhard de Chardin et Freud. Par ailleurs, entre 1969 et 1971, Dalida a pour compagnon le philosophe et écrivain Arnaud Desjardins mais, celui-ci étant marié, ils préfèrent mettre fin à cette liaison. Vers 1972, elle a une courte relation avec le chanteur Richard Stivell, qui lui avoue être déjà marié[25].

Après sa rupture avec Richard Chanfray, Dalida a encore quelques compagnons. Au moment de son décès, Dalida est en couple avec François Naudy, un médecin rencontré en 1985. Encore une fois, la déception est au rendez-vous, ce dernier se montrant de plus en plus fuyant au fil du temps.

Au cœur de la vie privée de Dalida se trouve également une relation présumée avec François Mitterrand, qui lui fut prêtée dès 1979[26]. Cette liaison est notamment démentie par Orlando, qui indique que leur relation n'a été que d'amitié[27]. Dalida, qui se définissait comme gaulliste dans sa jeunesse[12], fait partie des artistes apportant leur soutien au candidat socialiste lors de l'élection présidentielle de 1981[28]. Cette prise de position (elle précise néanmoins avoir soutenu un homme et non un parti) la dessert professionnellement et provoque, pendant quelques années, la division de son public[29], qu'elle ne réunira tout à fait qu'après sa mort. En 1983, des journalistes s'interrogent sur l'éventuelle signification politique de la bise échangée avec Jacques Chirac dans une soirée privée de Line Renaud. En réponse, Dalida affirme être apolitique et ne chanter que pour son public.

Fin de vie

Durant la dernière année de sa vie, revenant du tournage du Sixième Jour dans lequel elle a interprété la lavandière Saddika à laquelle elle s'identifiait[30], coupée de son public jusqu'à la rentrée 1987 pour cause de préparation d'une comédie musicale (dans laquelle elle devait jouer le rôle de Cléopâtre) et d'une pièce de théâtre, Dalida tombe dans une profonde dépression. Elle se produit pour la dernière fois en concert en Turquie les 26, 27 et 28 avril 1987, à Antalya, au théâtre antique d'Aspendos.

Cachant de plus en plus difficilement le désespoir qui l'habite sous le bonheur exprimé par certaines de ses chansons, elle finit par se suicider par surdose de barbituriques dans sa maison de la rue d'Orchampt (quartier de Montmartre), dans la nuit du 2 au [9],[10],[30]. Elle laisse deux lettres, l'une à Orlando et l'autre à son compagnon François Naudy, ainsi qu'un mot, sans doute à l'attention de son public : « La vie m'est insupportable. Pardonnez-moi »[30]. Elle est inhumée le au cimetière de Montmartre (division 18).

Héritage

Dalida fascine dans de nombreux domaines : le cinéma, la chanson (Charles Aznavour avec De la scène à la Seine) et la télévision (avec un mini-feuilleton Dalida, en deux parties, diffusé en 2005 et réalisé par Joyce Buñuel, avec Sabrina Ferilli dans le rôle titre) lui rendront hommage. Au théâtre, Joseph Agostini et Caroline Sourrisseau écrivent Dalida, à quoi bon vivre au mois de mai ?, une fantaisie onirique et surréaliste sur la chanteuse, jouée par Elsa Zadkine aux Ateliers Théâtre de Montmartre en 2005. Le nom de Dalida est mentionné dans des paroles de chanson : dans "Les fatigués de naissance" de Henri Genès, et dans "Oh quelle nuit" de Sacha Distel.

Dalida s'est investie dans plusieurs causes. Elle a notamment pris part à la lutte contre le sida. Elle a défendu les radios libres en étant la marraine de la radio NRJ et en soutenant son ami Max Guazzini. Elle a été, de son vivant et jusqu'après sa mort, une icône de la culture homosexuelle, défendant la gay-pride et étant proche d'artistes et hommes politiques homosexuels tels que Pascal Sevran et Bertrand Delanoë[31].

Plaque de rue de la place Dalida à Montmartre, Paris.

Une place porte aussi son nom à Paris, non loin de la rue d'Orchampt, où elle résidait.

En 1997, pour les dix ans de sa mort, les disques de la chanteuse se vendent à 1,2 million d'exemplaires[32]. Les festivités sont nombreuses lors du vingtième anniversaire de sa mort, en 2007 ; la mairie de la ville de Paris consacre, dans ses murs, une exposition d'images et de sons pour rappeler le souvenir de cette chanteuse, qui fut aussi une représentante de la capitale.

Discographie

Singles en France

Période Barclay

  • Flamenco bleu (1956) (Flamenco love)
  • Eh! ben (1956) (Hey there de Rosemary Clooney : 1954)
  • Por favor (1956) (Please)
  • Calypso italiano (1957) (Calypso italiano de Lou Monte : 1957)
  • Gondolier (1957) (With all my heart de Jodie Sands : 1957)
  • Dieu seul (1958) (Love me for ever de Jodie Sands : 1958)
  • Je pars (1958) (Alone : 1957)
  • Adieu monsieur mon amour (1958) (Paroles : Ted Gilbert, Sidney Norman)
  • Tu m'étais destinée (1958) (You are my destiny de Paul Anka : 1958)
  • Guitare et tambourin (1958) (Holiday in Naples de Pete de Angelis : 1958)
  • Tout l'amour (1959) (Passion flower)
  • Ce serait dommage (1959) (Impatient lover)
  • Mes frères (1959) (Manhattan spiritual : 1959)
  • Ne joue pas (1959) (What good does it do me)
  • Adonis (1959) (Adonis)
  • J'ai rêvé (1959) (Dream lover de Bobby Darin : 1959)
  • Mélodie pour un amour (1959) (Broken Hearted Melody de Sarah Vaughan : 1958)
  • Elle, lui et l'autre (1959) (The wedding)
  • T'Aimer follement (1960) (Makin' love de Floyd Robinson : 1959)
  • Mon amour oubliez (1960) (Oh why/Sag warum : 1959)
  • Dans les rues de Bahia (1960) (Too Much Tequila)
  • Itsi bitsi petit bikini (1960) (Itsy Bitsy Teenie Weenie Yellow Polka Dot Bikini : 1960)
  • Bras dessus bras dessous (1960) (Why : 1959)
  • Ni chaud, ni froid (1960) (Johnny kissed a girl de Johanna : 1960)
  • Noël blanc (1960) (White Christmas d'Irving Berlin : 1941)
  • Vive le vent (1960) (Jingle Bells : 1857)
  • La joie d'aimer (1960) (Thème du film The Unforgiven, Dimitri Tiomkin : 1960)
  • Garde-moi la dernière danse (1960) (Save the last dance for me de Ben E King et Les Drifter : 1960)
  • Ciao ciao mon amour (1960) (Angel of love : 1960)
  • Pepe (1961) (pepe : 1960)
  • Quand tu dors près de moi (1961) (Goodbye again : 1961)
  • Nuits d'Espagne (1961) (Spanish harlem de Ben E King : 1960)
  • Tu peux le prendre (1961) (You can have her : 1961)
  • Avec une poignée de terre (1961) (A hundred pounds of clay : 1961)
  • Loin de moi (1961) (Without you : 1961)
  • Plus loin que la terre (1961) (Stranger from Durango : 1960)
  • Tu ne sais pas (1961) (You don't know de Helen Shapiro : 1961)
  • T'aimerai toujours (1961) (Wooden heart d'Elvis Presley : 1961)
  • Le petit Gonzales (1962) (Speedy Gonzales de Pat Boone : 1962)
  • A ma chance (1962) (Midnight : 1962)
  • Je ne peux pas me passer de toi (1962) (Girl like you)
  • Je l'attends (1962) (King of clown de Neil Sedaka : 1962)
  • Petit éléphant twist (1962) (Baby elephant walk d'Henry Mancini : 1961)
  • Que sont devenues les fleurs ? (1962) (Where have all the flowers gone? de Pete Seeger : 1962)
  • Le jour le plus long (1962) (Longest day de Paul Anka : 1962)
  • Toutes les nuits (1962) (All through the nights des Paris Sisters : 1962)
  • Tu croiras (1963) (Stand by me de Ben E King : 1961)
  • Cha cha cha (1963) (The cha cha cha)
  • Bientôt (1963) (Dawning de Jay and The American : 1962)
  • Chez-moi (1963) (Down home de Ricky Nelson : 1963)
  • Loop de loop (1963) (Loop de loop de Johnny Thunder : 1963)
  • Quand revient l'été (1963) (Summer Holiday de Cliff Richard : 1963)
  • Le jour du retour (1963) (San Antonio rose de Bob Wills : 1938)
  • Ah qu'elle merveille! (1963) (The wonderful world of brother Grimm : 1962)
  • Ce coin de terre (1964) (This land is your land de Woody Guthrie : 1944)
  • Et là il a dit (1964) (Loddy lo de Chubby Checker : 1963)
  • Ding dong (1964) (Green green des New Christy Minstrel : 1963)

Période Orlando (distribution Sonopresse)

  • Arlecchino (1970) (The comedy (Arlecchino) de Sandie Shaw : 1970)
  • Diable de temps (1970) (Old devil time de Peter Segers : 1970)
  • Lady d'Arbanville (1970) (Lady d'Arbanville de Cat Stevens : 1970)
  • Ils ont changé ma chanson (1970) (What have they've done to my song de Melanie Safka : 1970)
  • Comment faire pour oublier (1971) (Stop! I don't wanna hear it anymore de Melanie Safka : 1971)
  • La rose que j'aimais (1971) (Hold on to what you've got de Bill and Buster : 1971)
  • Non (1971) (Why de Roger Whittaker : 1971)
  • Le fermier (1971) (Farmer de Randy Edelman : 1971)
  • Parle plus bas (1972) (Speak softly love d'Andy Williams : 1972)
  • Lei lei (1973) (Rain rain rain de Simon Butterfly :1973)

Période Orlando (distribution Carrère)

  • Le lambeth Walk (1978) (The lambeth Walk de Gracie Field : 1937)
  • Alabama song (1980) (Alabama song des Doors en 1967)
  • Money, money (1980) (Money money de la comédie musicale Cabaret datant de 1966)
  • Americana (1981) (Americana d'Alec Costandinos : 1977)
  • Nostalgie (1981) (Hearts de Marty Balin de 1981)
  • L'amour et moi (1981) (The love inside de Barbra Streisand en 1980)
  • J'aurais voulu danser (1982) (I could have dance all night de la comédie musicale My fair lady en 1956)
  • Aba daba honeymoon (1982) (Aba daba honeymoon en 1914 chantée par Debbies Reynolds en 1950)
  • Femme (1983) (Smile en 1936 de Charlie Chaplin)
  • Pour te dire je t'aime (1984) (I just call to say i love you de Stevie Wonder en 1984)
  • Toutes ces heures loin de toi (1984) (against All odds de Phil Collins en 1984)
  • C'était mon ami (1984) (Baby come to me de Patty Austin et James Igram en 1981)
  • Reviens-moi (1985) (Last Christmas des Wham en 1984)

Albums en France

Tous les albums 33 tours de Dalida parus en France entre 1957 et 1964 sont sortis sous format 25 cm. Dès 1965, tous les albums de Dalida sortent désormais sous format 33 tours 30 cm.

Entre 1957 et 1986, tous les albums et compilations de Dalida paraissent en 33 tours.

Dès 1986, chaque nouvelle sortie existe également sous format CD.

Entre 1986 et 1991, les nouvelles sorties apparaissent en 33 tours et en CD (quelques exceptions).

Dès 1991, le 33 tours disparaît totalement avant de réapparaître exceptionnellement en 1995 pour la sortie d'un album réorchestré, en 2001 pour le double album de remixes Révolution. Et en 2013 pour la réédition de la compilation Et Dieu Créa... Dalida ainsi qu'un 2014 pour la sortie d'une nouvelle double compilation.

Production Barclay

  • 1957 : Son nom est Dalida (premier album de Dalida paru)
  • 1957 : Miguel
  • 1958 : Gondolier
  • 1958 : Les Gitans
  • 1959 : Le Disque D'Or De Dalida
  • 1959 : Love In Portofino
  • 1960 : Les Enfants du Pirée
  • 1961 : Garde-Moi La Dernière Danse
  • 1961 : Loin de moi
  • 1962 : Que sont devenues les fleurs ?
  • 1963 : Eux
  • 1964 : Amore Scusami
  • 1965 : Il Silenzio
  • 1966 : De Bambino A Il Silenzio (compilation)
  • 1967 : Olympia 67 (album studio)
  • 1968 : Le Temps des fleurs
  • 1969 : Canta in italiano (Album chanté en italien paru en France)
  • 1969 : Ma mère me disait

Production International Show Orlando Distribution Sonopresse

Production International Show Orlando Distribution Carrere

Production Orlando - Distribution Carrère Music - Wea - Polygram - Universal

  • 1991 : Italia Mia L'Intégrale (totalité des titres en italiens, 7 CD)
  • 1991 : Italia Mia (double 33 tours)
  • 1991 : Les Années Barclay (2 CD)
  • 1991 : Les Années Barclay (intégrale 1956-1970, 10 CD)
  • 1992 : Ses Plus Grands Succès en italien
  • 1993 : Les Plus Beaux Concerts De Dalida (coffret 4 CD)
  • 1993 : Paroles, Paroles (coffret 5 CD)
  • 1995 : Comme si j’étais là… (album de remixes)
  • 1996 : À ma manière (album de remixes)
  • 1997 : Les Années Barclay (1 CD)
  • 1997 : Les Années Barclay (2 CD, réédition)
  • 1997 : Les Années Orlando (intégrale 1970-1997, 12 CD, édition luxe boîte à bijoux)
  • 1997 : Les Années Orlando (compilation, 2 CD)
  • 1997 : L'An 2005 (album de remixes)
  • 1997 : Olympia 81 (réédition du 33 T en CD)
  • 1997 : 40 Succès en or (digipack or)
  • 1998 : Escale Autour Du Monde (CD extrait de l'integrale des années Orlando)
  • 1998 : Le Rêve Oriental (album de remixes)
  • 1999 : Les 100 Plus Belles Chansons De Dalida (coffret 5 CD)
  • 1999 : Les Années Orlando (intégrale 1970-1997, 12 CD, réédition nouvelle présentation)
  • 1999 : Ballades et Mots d'amour
  • 1999 : La Légende (Long-Box 3 CD)
  • 2000 : Live, Instants D’Émotions
  • 2000 : Dalida Story
  • 2001 : Quarante Succès en or (réédition nouvelle présentation avec livret)
  • 2001 : Révolution (album de remixes)
  • 2002 : L'Original, 15 ans déjà (coffret 4 CD)
  • 2002 : L'Original, 15 ans déjà (1 CD, extrait du coffret L'Original, 15 ans déjà)
  • 2002 : Dalida chante les grands auteurs (Extrait Du Coffret L'Original, 15 ans déjà)
  • 2003 : Dalida chante le septième art (Extrait Du Coffret L'Original, 15 ans déjà)
  • 2003 : The Queen (compilation de remixes)
  • 2004 : Olympia 74
  • 2004 : Mademoiselle succès (coffret imitation teppaz reprenant les 18 33 tours parus chez Barclay réédités en 18 CD)
  • 2004 : Quarante Succès en or (réédition avec fourreau or)
  • 2005 : Dalida (bande originale du téléfilm du même nom)
  • 2006 : Les Années disco
  • 2007 : Les 101 Plus Belles Chansons, 20 ans déjà (coffret 5 CD)
  • 2007 : Olympia 74 (réédition du 33 T en CD)
  • 2007 : De Bambino A Il Silenzio (réédition du 33 T en CD)
  • 2008 : Sus Mas Grandes Exitos En Espagnol (extrait du coffret D'Ici et d'Ailleurs)
  • 2008 : Les cinquante Plus Belles Chansons (coffret 3 CD)
  • 2008 : Deutsch Gesang Ihre Grossen Erfolge (2 CD, extrait du coffret D'Ici et d'Ailleurs)
  • 2009 : Glamorous (extrait du coffret D'Ici et d'Ailleurs)
  • 2009 : Arabian Songs (extrait du coffret D'Ici et d'Ailleurs)
  • 2009 : D'Ici et d'Ailleurs (coffret 7 CD)
  • 2010 : Per Sempre (2 CD, extrait du coffret D'Ici et d'Ailleurs)
  • 2010 : Les Tubes Disco de Dalida
  • 2011 : Quatre Albums originaux (coffret 4 CD comprenant 4 albums réédités parus entre 1961 et 1981)
  • 2012 : Les Diamants sont éternels, 25 ans déjà (intégrale 24 CD)
  • 2012 : Depuis qu'elle est partie… (Dalida chante ses plus grands succès et Ils chantent Dalida)
  • 2012 : Quarante Succès en or (réédition sous le format digibook)
  • 2013 : Hit Box (coffret 3 CD)
  • 2013 : Les Années Barclay (réédition de l'Intégrale 1956-1970 en 14 CD, nouvelle présentation)
  • 2013 : Les Années Orlando (ee-réédition de l'intégrale 1970 à nos jours, nouvelle présentation)
  • 2013 : Best Of Live (réédition du CD Live, instants d’émotions paru en 2000, avec de nouveaux titres)
  • 2013 : Quarante Succès en or (réédition sous le format Blu-Ray audio)
  • 2013 : Et Dieu créa… Dalida (réédition de la compilation parue en 1978 en 33 T picture disc)
  • 2014 : Double Best Of (double 33T)
  • 2014 : Nostalgie - Best Of 70s (compilation 2 CD)
  • 2015 : D'Ici et d'Ailleurs (réédition, coffret 10 CD)

Chansons inachevées

Au cours de sa carrière, Dalida a enregistré plusieurs chansons qui n'ont jamais été terminées, voici celles dont nous connaissons l'existence :

  • en 1970 : Solitude, la version française de La colpa è tua
  • en 1974 : Mesdames, Messieurs… et Ma vie en 45 tours

En avril 1987, deux semaines avant sa mort, un nouveau 45 tours est préparé sous la houlette de Jean-Pierre Lang (pour les paroles) et de Jacques Morali (pour la musique), il s'intitule La magie des mots. L'instrumental achevé la veille de son départ, elle n'avait plus qu'à poser sa voix sur la bande le lundi . En Face B devait se trouver la chanson Leçon de séduction du même tandem. Cette dernière servira quelques années plus tard à la revue Taboo du Crazy Horse rebaptisée pour l'occasion Leçon d'érotisme (Paroxysme d'érotisme). Orlando avait fait appel aux célèbres photographes Pierre et Gilles pour la pochette du 45 tours. Ils avaient rendez-vous avec Dalida le 5 mai 1987 pour la séance photo.

Filmographie

Télévision

  • 1977 : Dalida Pour Toujours réalisé par Michel Dumoulin
  • 1984 : Dalida Idéale réalisé par Jean-Christophe Averty
  • 2005 : Dalida, téléfilm (biographique) en 2 parties réalisé par Joyce Buñuel, avec Sabrina Ferilli dans le rôle de Dalida
  • 2012 : Un jour, un destin : Dalida, les secrets d'une femme.
  • 2016 : Dalida, la femme qui rêvait d'une autre scène, France 3

Interviews

Notes et références

  1. « Vingt ans après, Dalida reste une légende », Le Nouvel Observateur, (consulté le ).
  2. « Une nouvelle compilation des grands succès de Dalida », Cyberpresse, (consulté le ).
  3. « Dalida, à la vie, à la mort », L'Express, (consulté le ).
  4. http://www.pressreader.com/france/paris-match/20150513/282913794063098/TextView
  5. Chiffre annoncé lors de l'émission "C'est mieux le matin" diffusée le 21 mai 2007 sur France 3, présentée par Alexandre Schabel : " Nous reviendrons sur l'histoire, sur l'itinéraire assez particulier de Dalida, qui a marqué plusieurs générations, aussi bien en France mais dans le monde entier. Elle a vendu plus de 170 millions d'albums. »
  6. http://www.sudouest.fr/2014/05/03/il-y-a-27-ans-dalida-mettait-fin-a-ses-jours-1542947-4691.php
  7. Barbara Lebrun, Chanson et performance : Mise en scène du corps dans la chanson française et francophone, Editions L'Harmattan, , 222 p. (ISBN 978-2-296-99740-0, présentation en ligne), p. 151
  8. Sondage Ifop 2001 sur les personnages qui ont le plus marqué le XXe siècle, catégorie chanteuses ; site officiel de Dalida.
  9. a et b New York Times, « Dalida selon le New York Tmes du 5-7-1987 » (consulté le ).
  10. a b c et d linternaute, « biographie Dalida » (consulté le ).
  11. Isaline, Dalida : Entre violon et amour, Editions Publibook, (lire en ligne), p. 24
  12. a b c et d Laurent Delahousse, « Dalida, les secrets d'une femme », émission Un jour, un destin, 24 octobre 2012
  13. Thierry Ardisson, interview d'Orlando, émission Tout le monde en parle, 10 novembre 2001
  14. Emmanuel Bonini, La Véritable Dalida, Pygmalion, 2004, pp. 22-23.
  15. a b et c Quid, « biographie Dalida » (consulté le )
  16. Pour l'anecdote, ils ont joué au 421 pour savoir s'ils assisteraient ou non au concours diffusé sur Europe 1, Eddie Barclay désirant assister au concours et Lucien Morisse voulant aller au cinéma.
  17. Bambino est no 1 durant 31 semaines
  18. Dalida Son histoire
  19. http://www.paris.fr/viewPDFileServlet?file_id=14745
  20. D. Lesueur, L'Argus Dalida, p. 35 ; A. Gallimard - Orlando, Dalida mon amour, p. 111 ; C. Daccache - I. Salmon, Dalida, p. 106-07 ; ainsi que la plupart des biographies concernant l'artiste franco-italo-égyptienne et mentionnées dans la Bibliographie de cet article
  21. Cette information est cependant sujette à controverse. Elle est parue dans une biographie non officielle de la chanteuse, La Véritable Dalida d'Emmanuel Bonini (2004) aux Éditions Pygmalion (ISBN 2-85704-902-1), mais elle est démentie par Orlando).
  22. C'est la version retenue par l'enquête en 1967, et confirmée par une nouvelle autopsie en 2006. Cependant la théorie d'un assassinat est toujours soutenue par quelques-uns, sur la foi de détails pour le moins troublants, il est vrai. http://www.corriere.it/Primo_Piano/Cronache/2006/02_Febbraio/15/tenco.shtml
  23. « Orlando révèle l'avortement de Dalida », sur www.lexpress.fr (consulté le )
  24. Question spectateur, Le Jeu de la Vérité, 11/10/1985 : http://www.dailymotion.com/video/x607qw_dalida-parle-du-suicide-fin-1985_webcam
  25. Emmanuel Bonini, La véritable Dalida, éditions Pygmalion (ISBN 2-85704-902-1), p. 189
  26. J. Pitchal, Dalida, tu m'appelais petite sœur…, ISBN 978-2-84167-504-3
  27. « Qui, d'Orlando ou de Dalida, a eu une relation avec François Mitterrand ? » - Réponse d'Orlando : « Moi, bien sûr ! »
  28. Cette amitié vaut à François Mitterrand d'être surnommé par ses détracteurs « Mimi l'Amoroso ».
  29. [vidéo] interview avec des fans, Le Jeu de la Vérité, 11/10/1985 sur YouTube
  30. a b et c INA - Télévision française - Antenne2, « le JT d'A2 à 20 heures du 4 mai 1987 lui est consacré. » (consulté le )
  31. Louis-George Tin (dir.), Dictionnaire de l'homosexualité, article « Dalida », Larousse, Paris, 2003
  32. « Orlando revient sur la mort de sa sœur et de sa volonté d'être maîtresse de son destin », (consulté le )

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

  • Catherine Rihoit, Dalida, préface d'Orlando, Plon, 1998, 2005.
  • Henry-Jean Servat, Dalida, Albin Michel, 2003, 2007.
  • Daniel Lesueur, Hit-Parades, 1950-1998, Éditions Alternatives et Parallèles, 1999, et L'argus Dalida : Discographie mondiale et cotations, Éditions Alternatives, 2004.
  • David Lelait, Dalida, d'une rive à l'autre, Payot, 2004.
  • Bernard Pascuito, Dalida, une vie brûlée, L'Archipel, 2007.
  • Jacques Pessis, Dalida : une vie…, Dargaud, 2007.
  • Isaline, Dalida, entre violon et amour, Éditions Publibook, 2002.
  • A. Gallimard - Orlando, Dalida, mon amour, Édition NRJ, 1989 (la carrière de Dalida à travers la presse française et internationale).
  • M. Rheault, Dalida, une œuvre en soi, Éditions Va bene, 2002.
  • C. Daccache - I. Salmon, Dalida, Éditions Vade Retro (la carrière de Dalida selon la presse française et internationale).
  • E. Bonini, La véritable Dalida, Éditions Pygmalion, 2004 (biographie désapprouvée par Orlando)
  • J. Barnel, Dalida, la femme de cœur, Éditions du Rocher, 2005.
  • A. Ravier, Dalida passionnément, Éditions Favre, 2006 (livre non validé par Orlando).
  • J. Pitchal, Dalida, tu m'appelais petite sœur…, Éditions Carpentier, 2007 (ouvrage non validé par Orlando).
  • L. Rioux, 50 ans de chanson française, de Trenet à Bruel, Éditions L'Archipel, 1992.
  • p. Saka - Y. Plougastel, La Chanson française et francophone, Éditions Larousse, 1999.
  • M. Gilbert Carpentier, Merci les artistes, Éditions Anne Carrère, 2001.
  • J. Peigné, Salut les Sixties, Éditions de Fallois, 2003.
  • J.-M. Boris - J.-F. Brieu - E. Didi, Olympia. Bruno Coquatrix, 50 ans de Music-Hall, Éditions Hors Collection, 2003.
  • G. Verlant, L'odyssée de la chanson française, Éditions Hors Collection, 2006.
  • M. Luzzato Fegiz, Morte di un cantautore. Biografia di Luigi Tenco, Gammalibri, 1977.
  • G. Borgna, L'Italia di Sanremo, A. Mondadori, 1999.
  • A. Fegatelli Colonna, Luigi Tenco. Vita breve e morte di un genio musicale, A. Mondadori, 2002.
  • A. Montellanico, Quasi sera: una storia di Tenco, StampaAlternativa/NuoviEquilibri, 2005.
  • R. Tortarolo - G. Carozzi, Luigi Tenco: ed ora avrei mille cose da fare, Arcana, 2007.
  • Claire Séverac - Cédric Naïmi, Dalida. Ses fans, ses amis ont la parole, Éditions du Rocher, 2008.
  • Stéphane Julienne - Luigi Gigliotti, Mia zia, ma tante Dalida, Éditions Ramsay, 2009
  • Frédéric Quinonero, Les années 60. Rêves et Révolutions, Éditions D. Carpentier, 2009 (livre où Dalida est très présente).

Article connexe

Liens externes