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La réforme constitutionnelle d'Hugo Chavez rejetée par référendum au Venezuela

Le président vénézuélien a lui-même reconnu la courte défaite des partisans du "oui" annoncée lundi par l'autorité électorale.

Le Monde avec AP et AFP

Publié le 03 décembre 2007 à 07h55, modifié le 03 décembre 2007 à 09h16

Temps de Lecture 1 min.

La réforme de la Constitution proposée par le président Hugo Chavez a été rejetée par référendum, dimanche 2 décembre, au Venezuela. Après dépouillement de plus de 97 % des suffrages, la présidente du Conseil national électoral a annoncé lundi que le "non" l'avait emporté avec un avantage légèrement supérieur à 50 %. "Cette tendance est irréversible et ne peut pas être inversée", a précisé Tibisay Lucena.

Peu après, Hugo Chavez a lui-même reconnu cette "tendance irréversible" en faveur du "non" à sa réforme, et admis sa défaite, félicitant ses opposants pour leur victoire. "Ne vous sentez ni tristes ni peinés", a lancé le président à l'adresse de ses partisans. "A présent, Vénézuéliens et Vénézuéliennes, faisons confiance aux institutions", a-t-il dit, d'un ton très calme, lors d'une conférence de presse au palais présidentiel. Il a aussi assuré que le score pour le "oui" représentait "un saut politique vers la révolution", félicitant ses partisans d'avoir voté en faveur de la réforme malgré le "bombardement médiatique" contre lui.

"POUR L'INSTANT, NOUS N'AVONS PAS GAGNÉ"

C'est un premier revers politique pour celui qui avait facilement remporté tous les scrutins depuis son élection en 1999 à la tête de ce riche pays pétrolier. Il a été réélu président fin 2006 pour un mandat de sept ans, avec 63 % des voix. Sa réforme, qui visait à instaurer un Etat socialiste, devait lui permettre de se présenter indéfiniment à la présidentielle et lui conférer le droit de censurer la presse en situation de crise. Cet ex-officier putschiste, dont le régime entretient des relations exécrables avec les Etats-Unis, entendait également établir une économie collectiviste.

"Pour l'instant, nous n'avons pas gagné", a-t-il lancé, en allusion à la formule célèbre qu'il avait prononcée après l'échec du premier coup d'Etat qu'il avait tenté le 4 février 1992. Avant le résultat du vote dimanche, Hugo Chavez avait déclaré qu'il accepterait le résultat du référendum, "quel qu'il soit", et appelé ses partisans à considérer tout résultat comme un "triomphe démocratique".

Le Monde avec AP et AFP

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