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Elisabeth Quin :« Au début, ce n’était pas de la télé »

L’émission « 28 minutes », sur Arte, a quadruplé son audience depuis ses débuts, en janvier 2012.

Propos recueillis par  (Propos recueillis par)

Publié le 15 octobre 2015 à 19h05, modifié le 17 octobre 2015 à 16h41

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Elisabeth Quin en septembre 2014. Elisabeth Quin en septembre 2014.

L’émission « 28 minutes », sur Arte, a quadruplé son audience depuis ses débuts, en janvier 2012.

Programmée du lundi au vendredi à 20 h 05 sur Arte, l’émission « 28 minutes » attire jusqu’à 620 000 fidèles. Elisabeth Quin, son animatrice, dresse le bilan d’une belle aventure. Et évoque sa carrière.

Les actuels succès d’audiences de « 28 minutes » vous étonnent-ils ?

Ils sont sans doute dus à un certain désenchantement du public qui abandonne les programmes diffusés autour de 20 heures pour venir chez nous. Les déçus de Canal et des « JT » traditionnels notamment. J’ose croire que ce succès est aussi le fruit de notre travail ! Nous offrons désormais une vraie émission d’actualités, originale dans sa forme puisqu’elle ne comporte qu’une minute et quarante-trois secondes d’images en quarante-trois minutes d’antenne.

Depuis quatre ans, l’émission a-t-elle beaucoup évoluée ?

Nous avions débuté avec une formule abracadabrantesque ! La première saison ressemblait à une sorte de France Culture filmée avec de longs débats, certains certes passionnants, mais ce n’était pas de la télé ! Véronique Cayla, patronne de la chaîne, et Vincent Meslet, à l’époque directeur des programmes, nous ont fait confiance et nous avons mis petit à petit sur pied une émission plus rythmée, mieux écrite, avec une première partie centrée autour d’un sujet d’actualité et une seconde avec des invités culturels.

Le choix des invités est-il un exercice délicat ?

Entre l’actualité politique, culturelle et artistique, les personnalités ne manquent pas. Dans l’équipe qui prépare l’émission, nous avons quatre programmatrices, très pointues dans des domaines différents, qui choisissent les intervenants. Concernant le choix de nos éditorialistes [Renaud Dely, Guillaume Roquette, Arnaud Leparmentier et Claude Askolovitch], je trouve que ce sont des personnalités structurées et pertinentes. Je dois d’ailleurs préciser que sur des sujets éloignés de leurs habitudes, ils bossent beaucoup ! Désormais, il existe une grande complicité entre nous et il suffit d’un regard pour faciliter la fluidité en plateau.

On vous reproche parfois le nombre limité de femmes invitées…

Sur Arte, il me semble que la parité est une réalité et je rappelle que plusieurs femmes [Véronique Cayla, Martine Saada, Anne Durupty] y occupent des postes importants. Dans l’équipe de « 28 minutes », les femmes sont majoritaires et, sur le plateau, on trouve Nadia [Daam] et moi ! Mais il est vrai que sur certaines émissions, il n’y avait que des mecs, comme le 14 octobre lorsqu’il a été question de police et de magistrature. Il faut rester vigilant…

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