Crise des sous-marins: révélations sur la volte-face de l’Australie
RÉCIT - Le livre-enquête du journaliste australien Andrew Fowler dénonce la duplicité du gouvernement australien de Scott Morrison qui, pour des motifs électoraux, a rompu le «contrat du siècle» avec Naval Group.
À Sydney
C’est un réquisitoire très informé et sans appel. Dans un livre-enquête à paraître le 2 juillet en Australie, le journaliste Andrew Fowler revient en détail sur la rupture du plus important contrat d’armement jamais décroché par la France, la fourniture de douze sous-marins par Naval Group à la marine australienne pour un montant de 35 milliards d’euros, ainsi que sur les manœuvres, orchestrées par Canberra, Washington et Londres pour tromper les Français, avant de révéler leur alliance pour contenir la Chine, l’Aukus.
Nuked rappelle une évidence qui a pu échapper à certains, en France, lorsque la trahison a éclaté au grand jour. Depuis la Seconde Guerre mondiale, l’Australie voit les États-Unis comme son plus proche allié, mais également son protecteur. L’idée de s’embarquer dans une telle collaboration avec les Français a d’emblée déplu à certains hauts gradés au sein de l’armée, tout comme à de nombreux cadres de la droite australienne, pour qui l’alliance avec Washington est…
Bob44
le
Quelle peut être la valeur de contrats et de la parole donnée par les descendants des bafbards et prostituées dont les rois d'Angleterre débarrassaient les rues de Londres en les envoyant en Australie ?
anonyme
le
C'est ce qu'on appelle la guerre à bas bruit. J'espère au moins que la France a été correctement indemnisée pour la rupture de cette promesse de contrat.
grandgousier
le
Macron est tellement soumis aux USA qu'il continue à montrer son alignement total avec la politique américaine, en recevant notamment en grande pompe Biden à l'Elysée lors de l'anniversaire du débarquement après cette trahison majeure de la France .