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Comment l’Iran a été piégé par la frappe contre Soleimani

Une manifestante brandit une pancarte pour dénoncer le mensonge des autorités iraniennes au sujet de la destruction du Boeing ukrainien, lundi, dans les rues de Téhéran. STR/AFP

RÉCIT - La riposte américaine est venue trop tôt dans la stratégie de Téhéran, qui tablait sur une escalade à l’été prochain.

Pour le troisième jour consécutif, des étudiants ont manifesté lundi à Téhéran contre leur gouvernement qui a abattu «par erreur», mercredi, un Boeing ukrainien, tuant 176 passagers, dont de nombreux Iraniens. «Ils ont tué nos élites, remettez les mollahs à leur place!», ont scandé lundi des étudiants de l’université Sharif, l’École polytechnique iranienne, allusion aux religieux que de nombreux habitants de la République islamique voudraient voir céder le pouvoir qu’ils occupent depuis 1979.

La veille, on pouvait voir sur des vidéos des manifestants arracher des portraits du général Qassem Soleimani, tué le 3 janvier sur ordre de Donald Trump, et d’autres réclamer le départ du guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei. En signe de solidarité, des artistes ont décidé de boycotter le prochain festival des arts al-Fajr de Téhéran. Le reste de la population va-t-il emboîter le pas à ces manifestants, dont les actions se sont étendues à quelques villes de province, mais qui restent pour l’instant…

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