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1998, Conseil du patrimoine religieux du Québec
La façade-écran est un type de façade qui, comme en Angleterre, à l'époque médiévale, ne montre pas de correspondance stricte avec la structure de l'intérieur de l'édifice, en opposition avec les principes mêmes du gothique français. Elle se présente, à l'église de Mont-Saint-Hilaire, telle une construction littéralement plaquée devant la nef et s'explique, en fait, ici, par l'abandon du projet initial de façade à deux tours inspirée de celle de l'église voisine de Saint-Jean-sur-Richelieu. L'effet produit est exceptionnel en architecture religieuse québécoise. Lorsque le visiteur arrive devant l'édifice, l'ensemble de la structure demeure cachée derrière ce simple mur maçonné qui déborde de chaque côté de la nef et qui dépasse, en hauteur, les toitures. Pourtant, une fois à l'intérieur, on oublie immédiatement cette composition extérieure rigide. Le décor constitue en effet un des sommets du genre au Québec. Avant le décor : le gros-oeuvre Le devis de construction de l'ensemble maçonné est établi en 1830, alors que la fabrique conclut un marché avec Augustin Leblanc, entrepreneur de Saint-Grégoire de Nicolet, pour remplacer l'ancienne chapelle-presbytère de 1798. On choisit un plan récollet à chevet plat, comme c'est souvent le cas dans la région montréalaise. Ce sont des problèmes financiers, entraînant un ralentissement des travaux, qui imposent une modification au projet initial dès 1834. On abandonne alors la construction des clochers latéraux, que l'on remplace par une tour unique intégrée à la charpente derrière le pignon de la façade. Cette campagne de travaux se termine en 1837, avec la consécration de l'édifice. Sont alors complétés, le gros-oeuvre, la charpente, la toiture, la fausse voûte et les supports qui prendront l'apparence de colonnes néogothiques une fois le décor mis en place. Le style néogothique se retrouve déjà dans les ouvertures en tiers-points de la façade, alors qu'elles sont en plein cintre sur les longs pans. Un décor néo-gothique animé Peut-être désirait-on à l'origine un décor à la Quévillon, on ne le sait pas vraiment. Les ouvertures en plein cintre de la nef et du choeur laissent supposer que le style néogothique n'y était pas prévu. On a par contre finalement opté pour une décoration inspirée de celle de la basilique Notre-Dame de Montréal, réalisée selon ce style entre 1824 et 1829. La mise en place de l'ensemble sculpté débute en 1842, sous la direction d'Antoine Prévost, menuisier de Beloeil. C'est à cette époque que la voûte et les colonnes sont conçues. La forme dynamique de cet espace structuré selon trois nefs d'égale hauteur est mise en valeur par la finesse des colonnes composées de faisceaux de huit colonnettes terminées par des chapiteaux au tailloir arrondi. On choisit, sans doute pour respecter la composition dynamique de la nef, de compléter l'ensemble par un choeur qui imite la structure à pans coupés des chevets des églises médiévales. La structure angulaire de la maçonnerie est alors littéralement habillée par le décor sculpté, créant ainsi un espace à l'arrière du retable comme on le faisait sous le Régime français. Des portes de chaque côté du maître-autel permettent d'accéder à cet espace avant de se rendre à la sacristie.
La pierre, la couleur et la restauration. Le portail polychromé de la cathédrale d’Angers (XIIe-XXIe siècle). Contribution à l’étude des portails médiévaux en France et en Europe
Une Vision Céleste disparue. La Façade extérieure du Porche de la Gloire de la Cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle2024 •
Cahiers de civilisation médiévale
La façade occidentale de l'église abbatiale de Saint-]ouin-de-Marnes1985 •
... Titre du document / Document title. La façade occidentale de l'église abbatiale de Saint-Jouin-de-Marnes. Auteur(s) / Author(s). TCHERIKOVER A. ; Résumé / Abstract. Problèmes de datation. ... Français Mots-clés anglais / English Keywords. Architecture. ; Churches. ; France. ; ...
Palazzo-Bertholon Benedicte
« Archéologie du décor mural : un nouveau regard sur le programme ornemental en stuc de l’ancienne église Sainte-Marie d’Alet-les-Bains »2012 •
Travaux et Mémoires 20/2. Mélanges Catherine Jolivet-Lévy
Les inscriptions du moine Grégoire et le décor en marbre du katholikon du monastère d'Hosios Loukas2016 •
Bernard Dompnier (dir.), Les langages du culte aux XVIIe et XVIIIe siècles, Clermont-Ferrand, PUBP, 2020, p. 251-263.
Les sens du décor. Claude-François Ménestrier et la chapelle Sainte-Marie-d'en-Haut à Grenoble2020 •
Résumé: Prolifique théoricien et praticien des célébrations extraordinaires dans la seconde moitié du xvii e siècle, Claude-François Ménestrier a développé une riche réflexion sur les rapports entre esthétique et religion, beauté et culte. Cette réflexion, assez diffuse à travers toute son oeuvre, trouve une de ses meilleures expressions dans sa Relation des fêtes organisées par lui-même pour la canonisation de François de Sales à Grenoble en 1665, mais aussi dans sa Description du programme iconographique, conçu également par lui-même, des peintures pérennes créées au même moment pour la chapelle des Visitandines de Sainte-Marie-d'en-Haut dans la même ville. En proposant une analyse comparée de sa Relation et de sa Description, le présent article cherche à mettre en évidence la façon dont l'« habillage » éphémère du couvent et sa « peau » intérieure conçue pour durer contribuèrent conjointement à construire une mémoire de la canonisation et à commémorer le saint canonisé, montrant ainsi comment le culte ordinaire et son décor continuent de résonner avec la célébration extraordinaire de la sainteté. Abstract: Prolific theoretician and parctitioner of the extraordinary celebrations during the second half of the 17 th century, Claude-François Ménestrier has developped a rich reflection on the relationships between aesthetic and religion, beauty and cult. This reflection, rather diffuse in through all his work, finds one of its best expression in his Relation of the ephemeral festivities organized by himself in Grenoble for the canonization of Francis de Sales in 1665, but also in his Description of the iconographical programme, conceived also by himself, of the paintings created at the same moment and for the same occasion in the Visitandine's chapel of Sainte-Marie-d'en-Haut in the same city. Through a comparative study of the Relation and the Description, this article intends to demonstrate how the ephemeral "dressing" of the convent and its long-lasting interior "skin" have conjointly contributed to build a memory of the canonization and a commeration of the canonized saint, showing how the ordinary cult and its decoration continue to resonate with the extraordinary celebration of the sainthood.
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Imperative of Evangelistic Expository Preaching in Strenghtening the Mission of the Church in Africa2017 •
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