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    Revers

    Donald Trump échoue à démanteler l'Obamacare

    Par Frédéric Autran, correspondant à New York
    Hier à la Maison Blanche, le président américain accueillait des chauffeurs de camions et leurs patrons pour discuter de la couverture santé.
    Hier à la Maison Blanche, le président américain accueillait des chauffeurs de camions et leurs patrons pour discuter de la couverture santé. AFP

    Donald Trump a essuyé une défaite personnelle retentissante au Congrès, où la majorité républicaine a été forcée de retirer un texte visant à abroger l'Obamacare.

    Le coup de poker tenté par Donald Trump sur la réforme de la santé s’est soldé vendredi soir par un échec cinglant, avec l’abandon du projet de loi négocié ardemment depuis des jours. Après un premier report du vote prévu initialement jeudi soir à la Chambre des représentants, le président avait lancé un ultimatum aux élus de son camp : approuvez le projet de loi ou gardez Obamacare.

    Donald Trump misait sur le fait que, placés au pied du mur, les élus républicains ne laisseraient pas passer l’opportunité d’abroger Obamacare, ce qu’ils promettent de faire depuis son adoption il y a sept ans. Il semblait aussi croire que sa propre majorité ne lui infligerait pas une lourde défaite politique et symbolique pour sa première réforme d’envergure.

    Le président s’est donc trompé. Entré à la Maison Blanche en cultivant l’image d’un négociateur hors pair, capable de briser les blocages qui paralysent Washington depuis des années, Donald Trump essuie un échec qui pourrait marquer profondément la suite de son mandat. D’autant que ces derniers jours, le milliardaire s’est directement et activement impliqué dans les discussions, recevant plus d’une centaine d’élus à la Maison Blanche, multipliant les coups de téléphones et les compromis.

    A force d’amender le texte pour tenter de rallier les ultraconservateurs du Freedom Caucus, qui veulent une sortie quasi complète du gouvernement fédéral du marché de la santé, Donald Trump et les leaders républicains ont fini par perdre le soutien de républicains modérés, effrayés par les conséquences humaines de ce projet de loi sur les Américains.

    «Nous allons avoir besoin de temps pour réflechir»

    Au fil des heures, vendredi, il est apparu de plus en plus clairement que le texte ne recueillerait pas la majorité à la Chambre. Jusqu’au bout, la Maison Blanche a poussé en faveur d’un vote. Mais pour éviter un rejet désastreux, en direct dans l’enceinte du Congrès, Donald Trump a fini par demander à Paul Ryan, le président de la Chambre, de retirer le texte. «C’est un jour décevant pour nous, a reconnu sans détour Paul Ryan lors d’une conférence de presse organisée à la hâte quelques minutes plus tard. Nous allons avoir besoin de temps pour réfléchir à la façon dont nous sommes arrivés à ce moment».

    Pour l’heure, l’abrogation de la réforme de l’assurance-maladie de Barack Obama, priorité absolue des républicains et promesse de campagne de Donald Trump, ne semble plus à l’ordre du jour. Donald Trump a déjà fait part de son intention de «changer de sujet» et de s’attaquer désormais à la réforme fiscale. Sur ce dossier au moins aussi complexe que la santé, le président pourrait à nouveau être confronté aux divisions profondes qui minent le parti républicain. Homme d’affaires rompu aux négociations, Donald Trump découvre toutefois au Congrès des acteurs politiques qui ne raisonnent pas uniquement en terme de gain financier, mais aussi - et surtout - en terme de principes idéologiques.

    «Nous gagnerons tellement que vous serez lassés de gagner», n’a eu de cesse de promettre Donald Trump au cours de sa campagne. Désormais au pouvoir, il enchaîne pourtant les défaites politiques : d’abord le blocage par la justice de ses deux décrets migratoires, et maintenant l’échec de sa réforme de la santé. Un échec au parfum de victoire pour les démocrates et des millions d’Américains. Selon les estimations, le projet de loi républicain - jugé désastreux par les professionnels de santé - aurait augmenté de 18 millions le nombre de non-assurés dès l’an prochain, et de 24 millions en dix ans. «C’est une victoire pour le peuple américain», a d’ailleurs salué Nancy Pelosi, la cheffe de file des démocrates à la Chambre.

    Frédéric Autran correspondant à New York
    Dans le direct
    • 20:16 A la une.

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      Sur ce, je vous laisse, parce que c'est le week-end et que je ne suis pas tout à fait convaincue, comme François Fillon que le «travaillez plus» est la solution à tout. Bonne soirée et à lundi !

    • 19:56 Je sais pas, j'étais pas là.
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