La décision spectaculaire de la cour d’appel de Paris de diviser par huit l’amende record de 575,4 millions d’euros prononcée par l’Autorité de la concurrence à l’encontre des entreprises du cartel de l’acier était sans doute sur toutes les lèvres des régulateurs mondiaux de la concurrence, réunis à Paris sous l’égide de l’OCDE.
Outre le sévère camouflet infligé au régulateur national, cet arrêt a en effet jeté un trouble beaucoup plus large sur la politique suivie par les régulateurs européens depuis deux décennies et révèle combien une analyse économique des effets réels des sanctions sur nos entreprises et sur l’économie dans son ensemble s’impose.